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tableau très sombre de la situation des banques
Publie le vendredi 28 août 2009 par Open-Publishing1 commentaire
USA : la FDIC dresse un tableau très sombre de la situation des banques
Washington - La Compagnie fédérale d’assurance des dépôts bancaires américaine (FDIC) a annoncé jeudi que les banques américaines avaient accusé une perte nette de 3,7 milliards de dollars au 2e trimestre et que 416 d’entre elles étaient en difficulté, du jamais vu depuis 1994.
Le trou est énorme pour les banques de dépôt puisqu’elles avaient dégagé collectivement un bénéfice net de 4,8 milliards de dollars au deuxième trimestre de 2008, précise la FDIC dans un communiqué.
La Compagnie, auprès de laquelle sont assurées la quasi-totalité des institutions de dépôts américaines, indique que le total des actifs des 416 banques figurant sur "sa liste des établissements à problèmes", atteignait 299,8 milliards de dollars fin juin.
Chargée d’organiser la reprise des banques en faillite, la FDIC a déjà fermé 81 banques depuis le début de l’année, et prévoit que le coût de ces défaillances pour son fonds d’assurance atteigne 32 milliards de dollars cette année. Elle assure cependant qu’elle aura les moyens de faire face à ses engagements.
Citée dans le communiqué, sa présidente, Sheila Bair, note malgré tout que la performance de l’activité bancaire réagit avec retard à la situation économique, et relève que malgré les défis qui "persistent", les preuves s’accumulent de ce que l’économie américaine est en train de commencer à croître de nouveau".
27 août 2009 17h15
http://www.romandie.com/infos/news/200908271715050AWP.asp
LE LOGICIEL QUI MENACE LA PLANÈTE FINANCE
Posted by libertesinternets
23 août 2009
[Marc Mayor - MoneyWeek - 12/08/2009]
Le 4 juillet 1776, le roi George III écrivait dans son journal : “Rien d’important ne s’est passé aujourd’hui.” Le même jour, les Etats-Unis proclamaient leur indépendance. Une future superpuissance était née, et l’homme le mieux informé du monde ne le savait pas.
Le 4 juillet 2009, Sergey Aleynikov fut amené devant un juge. La veille, ce programmeur avait été arrêté par des agents de la police fédérale américaine à l’aéroport de Newark, suspecté d’avoir volé des algorithmes top secrets à son ancien employeur, la banque Goldman Sachs. Les médias généralistes n’ayant pas couvert la nouvelle, le grand public en sait aussi peu à propos de cette affaire que le roi d’Angleterre sur la déclaration d’indépendance, deux cent trente-trois années plus tôt. Pourtant, il n’est pas impossible que cette affaire marque la fin d’une ère pour la finance mondiale.
Le Groupe de travail sur les marchés financiers avait été créé par le président Ronald Reagan moins de six mois après le krach du 19 octobre 1987, qui avait fait perdre aux Bourses mondiales un quart de leur valeur en un seul jour. Sous la présidence du secrétaire du Trésor, il réunit le patron de la Réserve fédérale ainsi que les responsables du marché des actions et des marchés à terme. Goldman Sachs assiste ce groupe dans ses interventions sur le marché et se tient à la disposition de la Bourse de New York pour fournir de la liquidité dans des cas particuliers. Pour cette raison, l’établissement a accès à certains codes de sécurité, notamment sur le réseau du New York Stock Exchange.
Le système le plus complexe sur lequel a travaillé Sergey Aleynikov permet d’installer des logiciels capables de capturer des flux de texte passant par des serveurs informatiques. Sur le Nyse, de telles informations contiennent des indications d’intérêt pour un achat ou une vente, des prix de titres ainsi que des notifications d’exécution de transactions. Quiconque disposant de ces informations avant le public serait comparable à un joueur de poker seul capable de voir les cartes de ses adversaires ; cette affaire pourrait donc être liée aux prix fantômes dont je vous parlais en mai.
L’assistant du procureur Joseph Facciponti a déclaré : “La banque [Goldman Sachs] a soulevé la possibilité qu’il y ait un danger que quelqu’un qui sache comment utiliser ce logiciel puisse s’en servir pour manipuler le marché d’une manière injuste.” Si tel est le cas, cela signifie que, avant la prétendue malversation, Goldman Sachs disposait d’un outil qui lui permettait de manipuler les marchés.
Le vendredi 3 juillet, le Nyse livrait les derniers chiffres de program trading, qui donne le nombre d’actions achetées et vendues par des algorithmes, le tout classé par établissement. Goldman Sachs, qui auparavant disposait d’une part de marché de 60%, avait subitement disparu de la liste d’une semaine à l’autre. C’est d’autant plus surprenant que le groupe avait déclaré, en mai, avoir gagné plus de 100 millions de dollars par jour de trading au cours de 34 jours (sur un total de 63) sur le premier trimestre dernier.
Dans ce cas, pourquoi arrêter ? Il n’en faut pas davantage pour échafauder des théories : le groupe bancaire a peut-être accès avant les autres, en raison des services rendus au gouvernement et à la Bourse de New York, à des informations liées au marché des actions et contrats à terme. Il est possible que la banque ait engagé Sergey Aleynikov pour installer son application sur les serveurs du Nyse, de manière à disposer d’un avantage comparable à celui du joueur de poker mentionné ci-dessus. Armée de cet outil, il lui aurait été quasiment impossible de perdre. La banque pourrait ainsi avoir raflé une centaine de millions par jour ouvrable en toute impunité. En admettant ce scénario, cette affaire est-elle vraiment susceptible de changer les marchés à jamais ? C’est possible.
Selon l’assistant du procureur, “le programme se trouve quelque part sur un serveur allemand, et nous ne savons pas actuellement qui d’autre y a accès et ce qu’il adviendra de ce logiciel”. Sans vouloir faire dans le profilage, le fait est que Sergey Aleynikov est originaire de Russie. Lequel pays est la patrie des hackers les plus doués de la planète : selon Alex Spillius, du Telegraph, une cyber-attaque venue de Russie et visant les systèmes du Pentagone en novembre avait eu tellement d’impact que le président Bush et le secrétaire à la Défense Robert Gates avaient dû en être avertis. Si l’algorithme en question tombait entre les mains de tels pirates, cela pourrait provoquer des dégâts importants sur les Bourses mondiales.
En 2006, Steve Knopper, du magazine Wired, avait tenté une expérience amusante : acheter un ordinateur tout neuf, puis l’exposer au pire de l’Internet, après avoir désactivé pare-feu et logiciel d’antivirus. Le journaliste avait alors ouvert des pourriels, puis téléchargé quantité de pornographies, de musique piratée et autres jeux informatiques sur la Toile. Résultat : après dix-huit jours de ce régime, il fut contraint d’amener sa machine, qui ne démarrait plus, au support technique. Moins de quatre heures plus tard, le technicien l’informait que toute tentative de réparation était futile. Espérons que l’arme de destruction massive issue de Goldman Sachs n’ait pas le même impact sur les Bourses mondiales.
http://www.moneyweek.fr/conseils/01325/logiciel-informatique-goldman-sachs-actions.html
La Cour ordonne a la Fed de divulguer d’urgence ses prêts bancaires (MAJ2)
Par Mark Pittman
25 août (Bloomberg) – La Réserve fédérale doit pour la première fois d’identifier les entreprises dans ses programmes de prêt d’urgence après avoir perdu un procès Freedom of Information Act (Loi sur le Droit à l’Information).
Le juge en chef du district de Manhattan, Loretta Preska s’est prononcée contre la banque centrale hier, rejetant l’argument selon lequel les dossiers de prêts ne sont pas couverts par la loi parce que leur divulgation nuirait à la position concurrentielle des emprunteurs (càd des banques).
La Fed a refusé de nommer les sociétés financières auquelles elle a prêté ou d’indiquer les montants ou les actifs mis en garantie en vertu des 11 programmes, dont la plupart ont été mis en place pendant la plus grave crise financière depuis la Grande Dépression, disant que cela risque de déclencher une ruée par les déposants et perturber les actionnaires. Bloomberg LP, basé à New York, société détenue en majorité par le maire Michael Bloomberg, a poursuivi le 7 novembre pour le compte de sa division Bloomberg News.
« La Réserve fédérale doit rendre des comptes pour les décisions qu’elle prend », a déclaré le représentant américain Alan Grayson, un démocrate de Floride pour le House Financial Services Committee, après la décision Preska’s. « C’est une chose de dire que la Réserve fédérale est une institution indépendante. C’est une autre chose de dire qu’elle peut nous laisser tous dans le noir. »
« Investigation insuffisante »
Le juge a dit que la banque centrale a « irrégulièrement retenu des dossiers de l’organisme » par « une investigation insuffisante » après que des reporters de Bloomberg News aient déposés une requête en vertu de la Loi sur l’information. Elle a donné cinq jours à la Fed pour divulger les documents qu’elle a indiqué avoir situé, dont 231 pages de rapports, et a enjoint de poursuivre davantage les recherches à la Réserve fédérale de New York, qui gère la plupart des programmes de prêts.
La banque centrale « spécule essentiellement sur la façon dont un emprunteur pourrait provoquer une spirale d’instabilité financière si sa participation dans les programmes de prêts de la Réserve fédérale devait être divulgué », Preska a écrit. « Une conjecture, sans preuve de dommage imminent, est tout simplement un manquement aux obligations de la charge du conseil » de la preuve.
David Skidmore, un porte-parole de la Fed, qui a dit que le personnel du Conseil a examiné les 47-page du jugement, a refusé de commenter si la banque centrale ferait appel devant la Cour d’appel américaine à New York.
Federal Reserve Chairman Ben S. Bernanke, qui a dirigé la plus importante expansion du pouvoir de la banque centrale durant ses 95 ans d’existance, a été nommé pour un second mandat aujourd’hui par le président Barack Obama.
Banques Inquiètes
Obama a promis une nouvelle ère d’ouverture de l’administration quand il a pris ses fonctions en Janvier, en publiant une déclaration demandant aux agences « d’adopter une présomption en faveur de la divulgation » pour répondre aux demandes en vertu du FOIA.
Les banques craignent que la divulgation de l’identité des emprunteurs par la Fed, le prêteur de dernier recours, pourrait amener les clients à vider leurs comptes bancaires dans une ruée sur la banque, a déclaré Scott Talbott, vice-président des affaires gouvernementales du groupe de lobbying Financial Services Roundtable basé à Washington.
« Cette question est la suivante : « Cette banque a emprunté X milliards à la Fed, ils doivent donc être en difficulté, je vais donc retirer mon argent », a déclaré Talbott. « C’est le genre de danger qui nous préoccupe. C’est le risque. »
Bloomberg LP affirme dans la plainte que les contribuables américains doivent connaître les modalités de prêts de la Fed, car le public est devenu un « investisseur involontaire » dans les banques du pays alors que la crise financière s’approfondissait et que le gouvernement a commencé à consolider les entreprises avec des injections de capital et des prêts. Citigroup Inc et American International Group Inc sont parmi ceux qui ont dit avoir reçu des prêts de la Fed.
« Moyens Sans précédent »
« Quand un montant sans précédent de dollars des contribuables ont été prêtés à des institutions financières par des moyens sans précédent et la Réserve fédérale a refusé de rendre public aucun des détails sur ces prêts extraordinaires, Bloomberg News a demandé à la Cour pourquoi les citoyens américains n’ont pas le droit de savoir », a déclaré Matthew Winkler, le rédacteur en chef de Bloomberg News. « Nous sommes d’ailleurs heureux de la Cour défend le droit du public de savoir ce qui se fait dans l’intérêt public. »
Le bilan de la Fed a presque doublé après que les normes de crédit ont été assouplies dans le sillage de l’effondrement de Lehman Brothers Holdings Inc, le 15 septembre 2008. Au 19 août, les actifs de la Fed ont augmenté de 2,3 pour cent, à 2 060 milliards de dollars alors qu’elle a continué d’acheter des titres adossés à des créances hypothécaires en vertu d’un programme autorisant la banque centrale à acheter les titres non gouvernementaux pour la première fois.
Audits de la Fed (vérifications comptables)
La Chambre américaine pourrait voter dès le mois prochain un projet de loi pour soumettre la Fed à des audits par le Government Accountability Office, a dit le Représentant Scott Garrett, un républicain du New Jersey sur le comité des services financiers.
La décision du juge « est une nouvelle étonnamment bonne », dit Garrett. « C’est ce que le peuple américain demandait. »
Le Freedom of Information Act oblige les organismes fédéraux de rendre les documents publics disponibles à la presse et du public. La plainte de Bloomberg, déposé à New York, ne réclame pas de dommages-intérêts.
« Le public mérite de savoir ce qui se fait avec l’argent », a déclaré Lucy Dalglish, directeur exécutif de l’Arlington, basé en Virginie Reporters Committee for Freedom of the Press. « Ce devrait être un signal pour le grand public dont il a besoin d’être beaucoup plus instruit à ce sujet. » »
L’affaire est Bloomberg LP contre Conseil des gouverneurs du Système fédéral de réserve, 08-CV-9595, US District Court, Southern District de New York (Manhattan).
http://www.bloomberg.com/apps/news?pid=20601087&sid=a7CC61ZsieV
Messages
1. tableau très sombre de la situation des banques, 28 août 2009, 13:22
Tout les "grands systèmes", OGM, nuke, alimentation, pharmacie, ne fonctionnent bien qu’avec le silence et la complicité de ceux qui les dirigent.
On a l’écume des évènements alors qu’il y a un iceberg d’embrouilles.