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"vigiles privés",expression impossible dans le PUBLIC,voir mon article de 11h17 20/11en 2 signé idem

Publie le mardi 20 novembre 2007 par Open-Publishing
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Dans mon article de 11h17 du 20 novembre répondant à un SOS lancé par un étudiant pacifiste vendredi 16, j’ai parlé d’un autre sujet ensuite qui vaut effectivement un article à lui tout seul, j’ai posé la question de QUI sont ces hommes en noir capitonné DANS l’Université qui ne font pas partie du personnel (nous tous, étudiants, enseignants et autres) et que l’Université n’a pas présentés même sur une pancarte à l’entrée (= information), ont-ils complètement le droit d’y être ?

Parce que dans le pire des cas, il existe un Procureur de la République pour l’informer de leur présence et porter plainte pour intimidation et violence visuelle, une Université étant exclusivement réservée à son personnel, nous.

La vraie police intervient et ne SE MONTRE qu’APRES délit (pour avoir des preuves), et pas par une omniprésence et intimidation constante, ça s’appelle plus la police, ça.

Or comme un vigile "privé" ne peut en aucun cas être présent dans une Université publique, et ce d’autant que ces hommes en noir ne sont pas habillés comme nos vigiles habituels, il y a quelque chose que je ne comprends pas... Ils s’appellent comment sur leurs CARTES ?

Messages

  • Vu a Paris X, Education Nationale en blanc sur fond bleu et rouge en badge des vigiles de l’université. Pour l’anecdote : en RDV professionnel avec un collègue enseignant la veille de Noël il y a deux ans dans les locaux de la fac. Ces braves gens m’ont d’abord fait croire que les bâtiments étaient fermées pour cause de travaux, ne pouvant pas croire que mon collègue m’avait donné RDV dans ces conditions, et constant que ces "travaux" semblaient fictifs j’ai d’abord insisté pour attendre le collègue dans son bureau, refus, j’ai alors demandé à attendre dans le hall : refus, le ton à monté et l’arrivé du collègue a empêché les choses d’aller plus loin, me retrouvant encerclé par quelques armoires à glaces menaçant arborant le fameux badge.

    J’ai par ailleurs entendus de nombreuses histoires du même acabit par des étudiantes et des personnels de la fac, mais je me borne ici à ne relater que les faits dont j’ai été témoins.

    Ce type de "milice" me semble plus proche d’un gang que d’une police.

    Ceci est à mon avis à mettre en rapport avec cet article et les images d’occupation des universités actuel.

    Je pense aussi qu’il est absolument nécessaire que les policiers prennent conscience de ce que la société risque si ils sont assimilés à ce type de groupe.