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La CGT, on la veut, il nous la faut !

par darone12

Publie le samedi 27 décembre 2014 par darone12 - Open-Publishing
1 commentaire

La crise, c’est bon pour l’intelligence et la réflexion

Comme nous savons lire et que nous avons parcouru leurs manuels de management en 10 leçons, nous ne confondons pas l’important et l’urgent.

L’urgent, comme toujours, c’est questionner la démocratie interne, chasser les pratiques prédatrices, valoriser les pratiques contributives.

Du passé (minable), faisons table rase

L’important, c’est se souvenir qui nous sommes.
Une organisation âgée de 120 ans, au service de la pérennité de notre patrimoine.
Notre patrimoine, ce sont les outils, structures et méthodes, savoir-faire, transmission et solidarité, hérités des compagnons qui ont créé la CGT pour l’imposer au capitalisme industriel.

Aujourd’hui, dépassés par leurs propres contradictions, les capitalistes mondialisés et financiarisés, ne savent plus ce qu’ils font :
 questionnés sur leurs bêtises, ils avouent ne rien comprendre.
Alan Greenspan reconnaît ses erreurs devant la commission budget du congrès américain.

 leurs intellectuels ne maintiennent leurs théories économiques aberrantes que grâce aux micros tendus par des journalistes qu’ils rémunèrent directement.
« L’imposture économique », puissante critique de la théorie économique dominante

Tandis que chez nous, à la CGT, Mickael Wamen peut écrire :

Nous avons mis en œuvre une lutte de près de 7 ans ou Goodyear a dû nous verser nos payes pour un montant moyen de 150000€ pour la durée du combat, ensuite nous avons par la poursuite du combat réussi a améliorer le PSE pour obtenir un Accord de fin de conflit améliorant le Contenu total de plus de 45%, nous avons maintenu l’outil de travail en état, et aujourd’hui un repreneur arrive, avec un projet qui sera supérieur aux annonces en terme de volume d’emplois.

[…. ]
Nous sommes en tout le cas très fiers de cette première partie de notre lutte qui se termine, une autre va commencer, nous espérons quelle permettra a des centaines de salariés de revenir sur le site pour de longues années, au final nous aurons tous eu une prime de départ et des droits importants et l’usine restera en activité !!!!!
Voici ce que nous pouvions ajouter et dire, le reste nous l’avons eu au plus profond de nous même et dans nos cœurs, fierté, amour propre, bref, une grande et belle lutte auprès de gens grands et beaux dans leurs idées et leurs convictions....

A bientôt .… Mickael Pour le CGT Goodyear Amiens Nord

blog cgt-goodyear-nord

Mais voila, ils ne veulent pas chuter tous seuls !
Pour qu’on ne cesse de leur servir la soupe jusque sur le chemin qui mène à l’abîme, ils tentent la stratégie du choc, la sidération.

Thierry Lepaon interviewé par Apolline de Malherbe sur BFMTV, le 29-10-2013, à la minute 6:13

Lien vidéo youtube

Apolline de Malherbe : “Qui vous êtes pour décider ce qui est nécessaire ou pas nécessaire ?”

A vous/nous de dire les mots en réponse à cette merveilleuse question !

Nous sommes la CGT, Confédération Générale du Travail
… du Travail, et pas de l’emploi !

L’emploi, c’est leur mot.
Ils « créent » de l’emploi, comme ils disent et font dire.

Les entreprises ne créent pas l’emploi, par Frédéric Lordon

Leur créativité débridée accouche des procédures rationnelles qui mènent les hommes/femmes au suicide.
Le travail, c’est précisément quand on foule au pied le rationnel pour atteindre le résultat.
Psycho-dynamique du travail

Aujourd’hui, nos outils d’automatisation, sont si fins, si élaborés, qu’il n’y a plus de perspective d’emploi. Ils le savent.
Bill Gates : People Don’t Realize How Many Jobs Will Soon Be Replaced By Software Bots

These Are The Jobs That Will Be Safe From The Imminent Invasion Of Robots

Ils prévoient des taux de chômage effectifs de 50 %, d’ici 10 ans.
Alors ils s’agitent, enfument, viennent jusqu’aux locaux de l’humanité pour voir si « ça vit encore ».
Pierre Gattaz / Pierre Laurent, confrontation sans concession !

Et en matière de « création » d’emploi, leur « créativité » sait nous montrer les places qu’ils nous réservent, dans leur monde à très courte vue rationalisée.

Leur « créativité » au service du marketing et de leurs profits nous transforme en pantins.

Vidéo : Les zélés du désir - Frédéric Lordon

Nous ne sommes rien, soyons Tout

Tout, c’est à dire producteur ET consommateur, une même personne, un même corps, un même cerveau et ….. de tous les pays, unissez-vous, par delà les écolos-bobos, prout-prout, le green-washing et autres marketings de prestidigitation.

Il n’y a plus d’emploi, mais du travail, si… il y a même du pain sur la planche, pour nous qui de si loin savons ce qu’est le travail bien fait.

Savoir-faire, transmission, solidarité… et matérialisme

Analyse du contexte de production industrielle… oui industrielle… les data center, ça fonctionne à la poussière d’ange distillée par une armée de lutins farceurs ?
C’est même hyper-industriel ; ces outils sont les nôtres.

A nous de nous en saisir en puisant auprès des sources sûres.

Quand un hacker anglais met à disposition un logiciel qui , en lieu et place du chômeur contraint par l’obligation de « recherche active », navigue en automatique sur le site Monster.com. Lequel site est grassement financé par le gouvernement anglais, puissance publique qui masque ainsi son incurie sur un « marché de l’emploi » vide d’offres.
Ça mérite le label « de classe et de masse », ou ?

Ces outils et autres savoir-faire sont indispensables à nos mobilisations, à la fierté de nos consciences et de nos actions.

Nous n’avons pas le choix, ce sont nos armes. Apprenons à nous en servir.

Ainsi, le cas de l’imprimante 3D est emblématique de comment un simple changement technologique quasi anodin, encore perçu comme secondaire peut générer une importante modification en temps réel de la production, de la distribution, du travail et en quelque sorte de toute l’économie.
extrait de L’IMPRIMANTE 3D, La Révolution du travail arrive

Les moyens d’agir sont indispensables à notre mobilisation pour freiner la course au désastre, les forces qui nous entraînent vers les seules perspectives que leur bêtise systémique envisage : le fascisme, ou la guerre, ou les deux.

C’est urgent.
Une CGT forte et capable de les stopper, pour qu’ils ne nous emportent pas par le fond avec eux.
Ça les sauverait aussi, on n’a qu’une seule planète.

En gardant à l’esprit, qu’agir dans l’urgence n’empêche pas de continuer à penser à l’important.

Le programme du CNR a été rédigé « pendant » et a su profiter du rapport de forces pour s’imposer « après ».

Ils nous ont dit : « Vous êtes fous ».

Messages

  •  Sur quelques échanges musclés, moi je signe in extenso celui de10h39 - Posté par 81.**.100.***

    I-nfo quant aux manœuvres visant à ce que ’tout change" sans rien changer"

    Un CCN totalement souverain :

    pour l’unité de la CGT, en finir avec les manœuvres, tourner la page.


    La crise que traverse la CGT est inédite.

    Elle est grave, car elle affecte en profondeur son unité.

    L’ampleur de l’émotion, de l’inquiétude et de la colère qui émanent des profondeurs de la CGT est également sans précédent.

    Il est porté atteinte à l’intégrité et au crédit de la CGT auprès de l’opinion et des travailleurs.

    Ce qui est percuté, c’est non seulement le travail et le dévouement de milliers de militants du présent, mais aussi le legs historique de générations de militants qui ont bâti par leur sacrifice, par leur abnégation et leur désintéressement, le prestige et l’autorité de la CGT.

    Certes, il y a une offensive relayée par les médias contre la CGT qui s’est déployée au moment d’importantes élections dans la fonction publique. Mais le malaise qui en a résulté ne saurait être ramené à cette opération, parce que la distance entre les bases militantes et la direction, engluée dans les compromis et les compromissions, ne date pas d’hier.


    Et la question ne saurait être ramenée à un complot extérieur.

    Que s’est-il donc passé en interne ces derniers jours en relation avec ces événements ?

    L’enchaînement des faits : gagner du temps, contourner les instances

    L’ampleur de la protestation interne dans la CGT, qui exigeait la réunion d’un CCN extraordinaire dès le mois décembre, avait contraint la CE confédérale du 9 décembre à prendre en compte cette demande et à convoquer un CCN extraordinaire pour le 13 janvier 2015.

    En même temps, il s’agissait pour les responsables confédéraux de gagner du temps et de prendre le pouls du CCN tout en évitant de le convoquer en urgence. C’est ainsi que fut organisée la réunion du 15 décembre, invitant les mêmes responsables à une réunion informelle sans disposer des pouvoirs et des compétences d’un CCN statutaire… et ne pouvant donc prendre de décision.

    Au cours de cette réunion informelle du 15/12, de très nombreux militants et responsables d’UD et de fédérations présents se sont prononcés en faveur du départ du secrétaire général et l’organisation d’un congrès extraordinaire afin de faire revenir la CGT à ses fondamentaux.


    Alors, pour la direction confédérale, il fallait contourner cette volonté
    et neutraliser cette puissante contestation, reflet des exigences des bases de la CGT !

    En effet, la réunion de la Commission exécutive nationale (CEN) qui a suivi (mardi 16/12), loin de prendre en compte ces réalités incontournables, se livre avec le secrétaire général à des manœuvres visant à contourner le rôle et les prérogatives du Comité confédéral national (CCN)).

    Qu’on en juge :

    L’exigence d’un renouveau fondamental dans la CGT et d’un débat de fond sur les orientations de lutte et stratégiques est renvoyée à un complot extérieur à l’organisation.

    Des dysfonctionnements sont reconnus mais minimisés.

    L’ordre du jour, retenu pour le CCN du 13 janvier, est cantonné à la définition de nouvelles règles financières et à l’évolution des responsabilités au sein du Bureau confédéral.

    Et ce sont les compétences du CCN qui sont mises en cause, puisque la CE « a considéré qu’il fallait laisser du temps au processus de consultation et d’autre part, que des décisions aussi importantes et inédites ne pouvaient se prendre avec les instances de la CGT sous pression externe ».

    Ainsi, le rôle statutaire comme organe souverain entre deux congrès est directement mis en cause, alors que l’article 28 des statuts précise que0 ».

    Il y a au contraire urgence :

    Plus la situation s’éternise et plus cette situation affaiblit la CGT et son influence.

    Pourtant, les faits et leurs conséquences sont indubitables.

    Outre l’animation du travail collectif de la direction, le rôle du secrétaire général est d’incarner l’unité de l’organisation, afin qu’elle puisse intervenir dans les entreprises, sur les territoires et sur le terrain de manière efficace et dynamique.

    Ce rôle est essentiel au moment d’une offensive d’une gravité sans précédent du MEDEF, du gouvernement et de l’Union européenne, soutenue par la CES et le syndicalisme d’accompagnement contre toutes les conquêtes et les droits sociaux.


    Mais lorsque, comme c’est le cas actuellement, des dizaines de structures de la CGT (dont les plus importantes) et des centaines de militants demandent le départ du secrétaire général, alors cette fonction ne peut plus être assurée sans un changement de responsable.

    Ce n’est pas une question de personne. Nous ne sommes pas animés de vindicte et nous n’avons que mépris pour une presse avide de révélations croustillantes, complice de toutes les diversions et qui reste silencieuse sur le rôle joué par les « caisses noires » du patronat. !.

    C’est de l’unité, du crédit et du rôle de la CGT dont il est question et dont nous avons la certitude qu’elle est au plan syndical le seul bouclier qui demeure au service des travailleurs, à condition qu’elle retrouve les principes d’action qui ont permis les grandes victoires populaires dans notre pays.

    C’est pourquoi la déclaration de Thierry Lepaon, s’exprimant en conclusion de la réunion du 15 décembre des 33 fédérations et des 96 unions départementales selon laquelle " Si ma présence est un frein pour l’organisation, j’en tirerai toutes les conséquences ", doit être prise au mot.

    Il est encore temps de faire preuve de responsabilité et de permettre à la CGT de tourner la page de cette très mauvaise passe.

    Mais le temps presse !

    Il est de la responsabilité du CCN de prendre les décisions qui s’imposent et de ne pas se laisser départir des compétences et du rôle que les statuts lui accordent et qui en particulier stipulent que le CCN est l’instance de « contrôle de l’activité confédérale ».

    Le corps militant de la CGT est dans l’attente du renouveau indispensable et urgent de l’organisation !


    Roger SILVAIN CGT Renault Billancourt

    Ludovic BOUVIER Secrétaire de la Région Métallurgie CGT
    Nord/Pas de Calais

    Danielle GAUTIER Conseil national UFR CGT Metallurgie, Collectif femmes Metallurgie, Bureau de l’UL de Riom (63), USTM (63)°

    Gérard BERTRAND Secrétaire du syndicat Retraités Métaux Riom (63)

    Georges DUCASSE Représentant CGT au CE de l’usine d’alluminium de Pechiney Noguères de 1973 à 1992

    Vincent DUSE CGT PSA Mulhouse

    Jean GAGNAIRE Syndicat métaux C.G.T. Riom

    Yann GAUTIER délégué syndical C.G.T.à Delpharm Bayard 74 (Hte Savoie)

    Ludovic GOTIAUX Délégué Syndical C.G.T. délégué du Personnel CHSCT à Tabacco Riom

    Bernard GIUSTI secrétaire général adjoint section syndicale CGT Hôpital Cochin Paris

    Jo HERNANDEZ ex secrétaire UD CGT du Tarn, ex secrétaire syndicat CGT centrale thermique EDF Albi

    Michel HUET syndicat métaux C.G.T. Riom

    Martine LAMONNIER Conseil National de l’ UFR C.G.T. Métallurgie, USR (91)
    Nicole LOCHOUARN Syndicats cgt et ugictcgt fonctionnaires territoriaux actifs et retraités de Bagneux 92220

    Claude MALTER délégué CGT Veolia Walter information Systems animateur du site www. Les-eaux-troubles.net

    Claudine MOREL Conseil National de l’UFR C.G.T. Métallurgie, Collectif femmes

    Bernard Parquet CGT EDF Val de Marne

    Anna PERSICHINI CGT IBM Nice

    Alain RODRIGUEZ Syndicat CGT des retraités cheminots de Clermont-Ferrand

    Gilbert RODRIGUEZ CGT Nanterre

    Eliane TRAINI Conseil National UFR C.G.T., métallurgie. Collectif femmes C.G.T.Métallurgie

     Remarque :

    Les signataires écrivent

    Le corps militant de la CGT est dans l’attente du renouveau indispensable et urgent de l’organisation !

    Certes. Mais c’est la nécessité de cranter la LDC au niveau du tsunami de recul humain des Hollande-Macron- Gattaz qui fait que le devenir de la CGT, en tant qu’ORGA dela classe ouvrière , est une affaire qui donne un droit inaliénable aux militants et aux TRAVAILLEURS de DONNER une opinion ...

    Maisqui bien entendu fait que ce sont les travailleurs "cotisants CGT"..qui , au charbon pour défendre leurs camarades.." ,seront SEULS à décideront de ce que la CGT sera..

    Si la CONF’ leur en donne le pouvoir(statutaire)..ou s’ils le PRENNENT, car "rien n’est jamais acquis" rappelle Aragon.....

    A savoir : les initiateurs del’APPEL national (1)prennent le temps de vérifier que chaque signataire est bien à la CGT !
    Puisque, pitoyablement , un certain TEXIER déclarait le 15 décembreà l’AGconfédérale: :
    "

    Le débat qui va suivre va donc se faire à haute et intelligible voix, hors de la
    pression de la décision, et je souhaite, sans faire profiter les journalistes de nos
    réflexions.
    Avant de laisser la parole à Thierry, je souhaite attirer votre attention sur quelques
    aspects que nous devons avoir à l’esprit tout le long de notre assemblée générale.

    La séquence qui s’ouvre va nous pousser à élever notre débat avec les syndicats et
    entretenir des relations entre organisations d’une autre qualité. Nous ne pourrons
    envisager des décisions sur l’avenir de la CGT, sa direction collective, à partir de
    positionnement engageant à la fois une minorité d’organisations et sans que chaque instance assume correctement ses prérogatives. Nous ne pouvons entretenir de rapport entre nous, entre organisations, prenant la forme de groupe de pression.
    Si à cela, on ajoute les témoignages anonymes ou personnels dans les medias, et
    des pétitions demandant la démission de Thierry et de l’ensemble du bureau
    confédéral, « Au passage, qui seront peut être signées par des non adhérents de laCGT !
     », nous serons encore un peu plus fragilisé.

    http://www.cgt.fr/spip.php?page=article_dossier2&id_article=42174
    (ensemble des documents de la note sur le site CGT)

    Personne ici ou ailleurs n’oserait laisser croire que le rapport K/travail..est un "match à huit clos" entre le Capital et les 694.857adhérents que la CGT revendiquait en février(2)..

    Tout militant CGT sait que c’est la "démocratie ouvrière" qui DECIDE , in fine, par ses VOTES, QUI et POURQUOI peut être fièr(e) d’être PREMIERE Organisation syndicale de ce Pays..

    Bonne fin d’année.

    (1)http://blogs.mediapart.fr/blog/jean-pierre-anselme/111214/cgt-la-base-prend-la-parole

    (2)

    Effectifs annoncés par Le Paon :

    http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2014/02/12/97002-20140212FILWWW00309-cgt-legere-hausse-du-nombre-d-adherents.php