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Noyeux Joel

par L’iena rabbioso

Publie le vendredi 22 décembre 2017 par L’iena rabbioso - Open-Publishing

Une fois de plus, je vais plomber l’ambiance, car c’est à peu près l’unique talent dont je dispose.

Il m’arrive parfois, par ennui ou inadvertance, de parcourir un de ces magazines féminins qui parlent de psychologie, la plupart du temps dans la salle d’attente d’un docteur.

Or, je tombe sur un article : la natolophobie, une nouvelle maladie.

Des nouvelles maladies à la con, on en découvre tous les dimanches du mois, mais ici quelque chose m’a interpellé :

Dans cette feuille de choux, où une page sur deux étaient consacrées à la fameuse question : Quel cadeau offrir à votre petit nenfant, j’ai été pris d’une sorte de vertige.

La natolophobie, terme pseudo scientifique pour dire « rien à foutre de noël , bordel, et en plus il y a encore plus de gens qui font la queue chez Carrefour ».

C’est donc une maladie.

En avoir marre de ce passage obligé par la caisse pour avoir : Un sapin, des guirlandes (saufs si celles de l’an passé sont encore bonnes), du foie gras, des chocolats, du champagne, et surtout, surtout, des cadeaux pour les petits nenfants.

Rêver par exemple à la place d’un grand carnaval type Brésilien.

Les plus érudits d’entre nous auront noté que le terme « natal » faisait référence à la naissance d’un petit nenfant, nommé Jésus.

Je me demande comment les parents peuvent à la fois regarder une crèche de noël, avec forcément le côté un petit peu glauque de l’affaire (je rappelle que Joseph était tellement radin qu’il a préféré une grotte immonde plutôt que de louer une chambre dans un formule 1)

Et d’un autre côté, trouver normal cette espèce d’insensée poursuite à la crise du foie qu’est devenu depuis longtemps ce foutu jour férié.

Et puis d’abord, j.c. N’est plus du tout à la mode.

Un premier de cordée, lui ?

Un gros looser, oui.

Premièrement il naît carrément dans la misère.

Mais en plus, il meurt de la façon la plus sarcastique possible : Sa croix était Made In « Joseph Wood & Company ».

Les natalophobes seraient des déprimées, et elles feraient mieux de consulter.

Putain, natalophobes de tout ce pays, le 24 décembre à 19 heures, cassez-vous !

Disparaissez, et ne revenez que le 2 janvier au matin.

Avec un peu de chance, vos enfants seront morts de froids.

Encore une épreuve de moins à subir.

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