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Thierry Lepaon a touché des indemnités de départ sans quitter la CGT

Publie le jeudi 4 décembre 2014 par Open-Publishing
8 commentaires

Le secrétaire général du syndicat a bénéficié d’une rupture conventionnelle lorsqu’il a quitté la CGT Basse-Normandie pour passer à la CGT au niveau national.

Thierry Lepaon n’en a pas fini de se justifier. Après sa rénovation d’appartement à 105.000 euros, sa rénovation de bureau à 62.000 euros, le secrétaire général de la CGT est de nouveau mis en cause. Cette fois, il est question des conditions de son passage de la CGT Basse-Normandie à la tête de la CGT nationale. Comme le révèle "l’Expansion" lundi 1er décembre, le syndicaliste a bénéficié d’une rupture conventionnelle. Et il a donc touché des indemnités - dont le montant n’est pas précisé - alors qu’il est resté à la CGT.

Rien d’illégal, car la CGT régionale et la CGT nationale sont distinctes d’un point de vue administratif. "Je changeais d’employeur", a d’ailleurs répondu l’intéressé à "l’Expansion". Néanmoins, le fait de toucher des indemnités de départ tout en restant à la CGT, ne risque pas de restaurer son image. D’autant que le syndicat était opposé à ce dispositif de rupture conventionnelle lors de sa création en 2008.

Surtout, cette petite affaire vient alimenter un flux de révélations visant directement le secrétaire général de la Confédération, qui a succédé à Bernard Thibault dans un climat très tendu et qui depuis, assure ses fonctions en faisant face à une certaine défiance au sein des organes de direction. Comme l’a révélé le "Canard enchaîné", la CGT a financé les travaux de rénovation de son appartement de fonction à hauteur de 105.000 euros alors qu’il venait d’être rénové, et de son bureau à hauteur de 62.000 euros.

http://tempsreel.nouvelobs.com/social/20141202.OBS6677/thierry-lepaon-a-touche-des-indemnites-de-depart-sans-quitter-la-cgt.html

Messages

  • le sujet a déja été abondamment traité dans une contibution encore présente sur le site et qui s ’intitule " malaise dans la CGT " , alors attention de ne pas trop charger la barque au risque d’oublier l’essentiel :

    le combat contre le réformisme et la collaboration de classe et donc contre la DIRECTION DE LA CGT DANS SON ENSEMBLE , les turpitudes de LE PAON sont comme l’arbre qui cache la forêt ....

  • Mais il se fout de nous celui-la !

    Attendez la.

    Admettons qu on avale l argument légaliste "cgt régionale et nationale sont deux entités distinctes, donc, techniquement, je changeais d’employeur".

    Admettons (mais déjà, c’est dur. Car le détachement c’est pas fait pour les clebs. Bref.)

    Mais ! Combien de salariés partent avec des cacahouètes suite à une rupture conventionnelle ?? La rupture conventionnelle (à la supposer justifiée ici, ce qui reste à voir) ça. N ouvre pas un droit à "indemnités supra-legales" ! !! Tout est affaire de nego, donc.

    Le moins qu on puisse dire, c est qu’apparemment, en nego, le Titi, il s’y connaît.

    En revanche pour le mensonge, faudra repasser.

    Allez. DEHORS !!!!!

    • y en a marre !basta deja la 4 decembre j ai laisse un point de vue a la suite de malaise a la cgt !NOUS NE SOMMES PAS COMME MILITANTS DANS UNE ENTREPRISE NOUS SOMMES UN SYNDICAT.et si les disfonctionnements existent ,que des petits lepaon doivent etre tapis dans l ombre, c est tout simplement que nous n avons plus de repaire politique ,que la cgt est a l image de notre societee,societee de plus en plus reac,petainiste,individualiste,consummeriste,populiste,raciste !le monde se droitise !et nous avons accompagner tout cela meme parfois malgre nous.car nous baignons dans un monde ou les liberaux detiennent les medias !le lavage de cerveaux est permanent.le monde dans lequel on vivotent produira d autres lepaon ne nous voilons pas la face nous sommes fragile,souvent isoles tout les jours des masses d infos nous tombent sur la tronche.D OU LA NECESSITE DE REVENIR AUX FONDAMENTAUX les classes sociales existent ,il nous faut se remettre a se blinder politiquement ,nous sommes porteurs d une histoire !ne la balayons pas d un revers de mains.sinon qu avons nous a envier aux autres orgas.le message est simple retour au politique a la lutte de classes .je sais que les moyens existent ,mais la volonte politique le manque d imaginaire est du au fait que la majorite des individus pensent que le monde et fige !la cgt comme le reste de la societee et cangrene par une fin de l histoire programmee tout cela c est de la me..e,nous devons ecrire l histoire pas la subir !il y a urgence eteigner la TELE lisez la presses qui nous ressemble(l huma,le monde diplo,sine,charlie,la presse du npa,causette,politis,le monde libertaire,relisons louise michel,marx,bourdieu,la presse syndicale, ect ect il y a des gens qui sont proches de nous !)cessons de perdre du temps a gerer des comites d entreprises qui bouffent les militants et les noyent dans la gestion,la collaboration,l accompagnement.essayons d echapper a la logique d enfermement.ne donnons plus de libertes syndicales a ceux qui s en serviraient pour echapper au boulot(meme si nous savons que le travail n est pas de nature a epanouir les salaries et que nous pouvons imaginer que des salaries peuvent etre tenter de trouver le moyen d echapper au boulot) ou aller a la peche.revenons a l essentielle la guerre au capital.plus facile a ecrire qu a faire je sais mais on ne peut pas ne pas essayer...!education !formation syndicale !reference marxiste(marx n est pas mort camarades)diffuser des idees simples !reduction du temps de travail partage des richesses !combien de copains ont oublies ces mots ce vocabulaire sur le terrain !salutations revolutionnaires et bon courage a tous les gens qui croient encore a un monde debarasser du capitalisme qui malheureusement souvent isoles eparpilles ou divises par esprit de chapelle nous empeche d avancer...........yves

    • Méfions nous de faire de Lepaon l’arbre qui cache la foret.

      Son départ de la direction , a lui seul ne réglera pas les problèmes de manque de
      transparence et de dérive de notre syndicat
      Seul un retour aux fondamentaux et a la démocratie interne nous faira reprendre le chemin d’une L D C INTENSE.

    • Lorsqu’une installation électrique est pourrie , il ne suffit pas de changer un fusible ....

      Depuis LOUIS VIANNET , les réformistes se sont progressivement installés dans les organes de direction de la CGT tant au niveau local , départemental que national , leur but : en finir avec le syndicalisme de classe et de faire de la CGT un syndicalisme d’ accompagnement comme le préconise la CES et le pratiquent la plupart des syndicats qui y adhèrent .

      Cette glissade réformiste , est à l’origine de dissentions internes qui exacerbent les ambitions personnelles : au départ de THIBAULT , certains c’était imaginé dans le fauteuil du secrétaire général et ont rivalisé dans les postures plus réformistes les unes que les autres pour décrocher la timbale , faute d’un accord entre eux c’est finaement LE PAON qui a été choisi " par défaut " , mais les ambitieux( ses ) n ont pas renoncé et quitte à porter atteinte à la CGT , plutôt que de mener la bataille en interne , ont choisi de balancer dans la presse bourgeoise ...

      Il est donc à craindre que le départ de LE PAON , même si il est souhaitable , ne résolve rien , c’est toute la direction réformiste de la CGT qui doit changer et pour cela il est indispensable d’organiser un nouveau congrès , mais pour que ce congrès ait lieu il faut que la base hausse le ton et exige sa tenue , il faut également que cette base , s ’approprie ce congrès afin que les mandatés soient réellement représentatifs et élisent e une nouvelle direction qui respecte le caractère de classe et de masse de la CGT .

    • c’est toute la direction réformiste de la CGT qui doit changer et pour cela il est indispensable d’organiser un nouveau congrès ,

      comme c ’est la direction qui organise le congrés faut pas s’imaginer que ça va aller à son encontre.
      cercle vicieux,au mieux il vont sacrifier un fusible ,pas plus et sauver leur pouvoir et leurs priviléges.
      et ce sera reparti pour un tour...
      on parie ?