Accueil > 4 octobre : les appels à manifester par département et les lieux de rendez-vous

4 octobre : les appels à manifester par département et les lieux de rendez-vous

Publie le lundi 3 octobre 2005 par Open-Publishing
4 commentaires

Retrouvez les actions prévues pour la journée du 4 octobre 2005 dans votre département et les lieux de rendez-vous. Journée du 4 octobre 2005.pdf

La mobilisation intersyndicale du 4 octobre touche les secteurs publics et privés.

Début septembre, les syndicats CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC, UNSA et FSU ont appelé salariés, retraités et chômeurs à manifester ensemble, mardi 4 octobre, pour la défense de l’emploi, des salaires, et des droits des salariés. Plusieurs secteurs du privé et du public ont déjà rejoint la"journée de mobilisation unitaire interprofessionnelle".

Le comité confédéral national de la CGT prédit que la journée unitaire d’action sera un "important succès", et envisage d’ores et déjà de prolonger le mouvement "à bref délai". Se félicitant de l’unité syndicale intervenue pour l’organisation de cette journée, elle juge que cette entente doit se "poursuivre et se consolider pour marquer durablement le contexte social". Ainsi, la CGT estime "dès aujourd’hui" nécessaire de trouver d’"importants prolongements" à cette mobilisation et de "construire un nouveau temps fort de dimension nationale interprofessionnelle à bref délai".

Les syndicats, pour qui c’est la troisième journée d’action interprofessionnelle en 2005, critiquent la "fuite en avant libérale" du gouvernement Villepin. Ils dénoncent une précarisation accrue des salariés, à travers le contrat nouvelles embauches (CNE), une réforme de la fiscalité favorable aux plus aisés, et des allègements de charges sans contrepartie concédés aux entreprises. La question du pouvoir d’achat demeure également au centre des revendications des syndicats, au moment où le budget des ménages est confronté à la flambée des loyers et du prix des carburants.

Au fil des semaines, le climat social s’est alourdi avec une série d’annonces de restructurations ou de plans sociaux chez Hewlett-Packard, STMicroelectronics, Neuf Cégétel, Giat Industries, Jacquemard... La tension est encore montée d’un cran avec le conflit lié à la privatisation de la compagnie maritime SNCM.

Des manifestations sont annoncées dans 130 villes. Les salariés devraient se mobiliser, notamment dans les réseaux de transports, mais aussi dans les organismes sociaux, certains médias, l’agroalimentaire, la métallurgie, l’éducation ou encore la fonction publique, qui voit ses effectifs à nouveau réduits dans le budget 2006 (5 318 postes supprimés).

A Paris, le cortège partira à 14 h 30 de la place de la République, pour se diriger vers la Bastille puis la Nation. A Marseille, le rassemblement est prévu sur le Vieux-Port, à 10 heures. A Lyon, il est attendu à 11 heures, avenue de Saxe. Les syndicats ont fixé le rendez-vous à Toulouse à 10 heures (à Compans-Caffarelli), à Lille à 15 heures (porte de Paris), à Rennes à 10 h 30 (place de la Mairie), à Bordeaux à 11 heures, place de la République.

SNCF (Paris et régions)

A la SNCF, où le préavis national prendra effet du "lundi 3 octobre à 20 heures au mercredi 5 octobre à 8 heures", seules l’UNSA et la FGAAC ne sont pas partie prenante. En revanche, la CGT, majoritaire, SUD-Rail, FO, la CFE-CGC, la CFDT et la CFTC ont appelé à ce mouvement pour défendre "les salaires, l’emploi et le service public". Les syndicats dénoncent l’insuffisance de "l’accord salarial 2005 [qui] prévoit seulement 1,8 % d’augmentation", la faiblesse des recrutements avec "seulement 2 500 embauches réalisées à ce jour sur un total de 4 500 prévues en 2005" et la suppression de 3 500 emplois.

A ces revendications vient s’ajouter celle de la défense du service public après l’annonce "en plein été [de] la suppression de 70 trains rapides nationaux [Corail]" par la SNCF. Ce thème avait mobilisé "près de 2 000 cheminots", lors d’un rassemblement le 21 septembre devant le siège de la SNCF pour "apporter quelque 72 000 signatures pétition" contre ces suppressions de trains en "avant-goût de leur mobilisation" du 4 octobre, a souligné la CGT-cheminots.

Depuis la dernière grève nationale à la SNCF, le 2 juin, l’entreprise, par un vote de la majorité de son conseil d’administration le 22 juin, s’est engagée à assurer un "service garanti" en cas de grève sur son réseau d’Ile-de-France sur la base de "33 % du trafic" et la RATP de "50 %" , sous peine de pénalités financières. Un même engagement de "service garanti" a été pris par la SNCF pour la région d’Alsace, mais il n’entrera en vigueur qu’à "la mi-décembre" , a précisé lundi la direction de l’opérateur ferroviaire.

Voici les prévisions de trafic de la SNCF communiquées par la direction, vendredi 30 septembre au soir :

TGV : Trafic assuré à 60 % en moyenne, 2 TGV sur 3 au départ ou à destination de Paris-Nord, Paris-Gare de Lyon et Paris-Montparnasse (sauf pour la relation Paris-Toulouse où 1 aller-retour circulera et pour la relation Paris-Tarbes où aucun TGV n’est prévu), 1 TGV sur 3 pour les relations Province-Province.

Trains internationaux : Eurostar, Thalys, Artesia (France-Italie), Elipsos (France-Espagne), Lyria (France-Suisse) : service normal sauf sur Lyria, avec seulement deux TGV Paris-Genève sur 3. Un seul Eurostar est supprimé : le 9003 Paris 6h22 Londres 7h58.

Corail et trains inter-regionaux : en moyenne 40 % des trains en circulation.
 Nuit du lundi 3 au mardi 4 octobre : service international, quasi-normal (le train international 469 Paris Est 22h42 Bâle 04h50 est supprimé) ; service national : aucune circulation
 Journée du mardi 4 octobre :
Le TGV Marseille - Strasbourg est supprimé
2 Corail sur 3 au départ et à destination des gares de Paris-Nord, Paris-Gare de Lyon et Paris-Est.
1 Corail sur 3 en moyenne au départ et à destination de Paris-Montparnasse et de Paris Saint-Lazare.
1 Corail sur 3 pour les autres relations.

Trains express regionaux (TER) : les informations sont communiquées région par région.

Ile-de-france (Transilien) : 35 % du trafic assuré en moyenne.

Réseau Paris-Saint-Lazare : 47 % du trafic assuré sur les lignes vers Mantes-la-Jolie, 41 % sur les lignes vers Cergy-le-Haut, Versailles-Rive-Droite et Saint-Nom-la-Bretèche et de Saint-Germain-en-Laye-Grande-Ceinture à Noisy-le-Roi.

Réseau Paris-Gare de Lyon (hors RER D) : 37 % du trafic assuré vers Montargis et Montereau.

Réseau Paris-Montparnasse : 36 % du trafic assuré.

RER C : 35 % du trafic

RER D : 33 % du trafic (interconnexion interrompue entre la Gare de Lyon et Châtelet).

Réseau Paris-Est : 63 % du trafic assuré (par autocar entre Esbly et Crécy).

RER E : 51 % du trafic.

RER A (partie SNCF) : dessertes assurées au départ de Paris Saint-Lazare et interconnexion interrompue avec la RATP en gare de Nanterre-Préfecture.

RER B (partie SNCF) : 23 % du trafic assuré (interconnexion interrompue avec la RATP en gare de Paris-Nord. Tous les trains partent ou arrivent à Paris-Nord.

Réseau Paris-Nord (hors RER B et D) : entre 14 % (vers Crépy-en-Valois) et 25 % du trafic assuré.

Le trafic ne sera pas assuré sur la liaison La Verrière - La Défense

INFORMATIONS
Informations nationales mises à jour en "temps réel" , par téléphone au 36 35 ou sur internet sur www.sncf.com

En Ile-de-France, informations par téléphone au 0 805 700 805, par internet sur www.abcdtrains.com ou www.transilien.com ,par radio sur City Radio 107.1.

RATP

Six syndicats de cheminots et deux de la RATP ont lancé, lundi 26 septembre, un appel à la grève pour le 4 octobre. Il s’agit de la première grève à la RATP depuis l’engagement pris par l’ entreprise - et la SNCF - d’assurer un "service garanti" en Ile-de-France.A la RATP, la CGT et la CFDT ont appelé à une grève de 24 heures pour le 4 octobre et déposé un préavis courant du "lundi 3 octobre à 22 heures au mercredi 5 octobre à 6 h 30".

Vendredi, la direction de la RATP a indiqué prévoir un "trafic supérieur à 50 %, de l’ordre de 2 rames ou 2 bus sur 3, mardi 4 octobre".

La Régie a ajouté que "dans le respect de son engagement à assurer une information et un service conformes aux contrats passés avec le STIF - autorité organisatrice des transports d’Ile-de-France - (elle) donnera les prévisions à 48 heures du niveau des perturbations affectant les réseaux Métro, RER, Bus et Tramway, dimanche 2 octobre". La direction de la RATP a néanmoins indiqué, vendredi dans un communiqué, prévoir un "trafic supérieur à 50%, de l’ordre de 2 rames ou 2 bus sur 3, mardi 4 octobre".

Lundi 3 octobre, la RATP donnera les dernières prévisions à 24 heures et la mettra en place un numéro vert : 0800 15 11 11 (appel gratuit).

Enfin, une information sur l’état du trafic en temps réel sera disponible mardi 4 octobre dès 6 h 30, et la RATP invite les voyageurs à consulter également les services d’information suivants :
Internet : www.ratp.fr

Information par un téléconseiller : 08 92 68 77 14 (0,34EUR/mn) Minitel : 3615 RATP (0,20EUR/mn)

Transport aérien

Plusieurs syndicats d’Aéroports de Paris (ADP), de la compagnie Air France et du contrôle aérien ont appelé à des "arrêts de travail" mardi 4 octobre.

La direction générale de l’aviation civile (DGAC) prévoit "des perturbations dans le trafic aérien de lundi soir à mercredi matin", en raison des préavis de grève "déposés auprès de la fonction publique", a-t-elle annoncé vendredi. La DGAC "invite les passagers à s’informer directement auprès de leur compagnie". Une porte-parole de la DGAC a indiqué qu’il n’y aurait "pas de liste de vols" mais qu’il y aurait des "réquisitions de personnel du service de la navigation aérienne".

En ce qui concerne ADP, les syndicats FO, CGT, CFDT et CFE-CGC ont appelé à des arrêts de travail "pour permettre aux gens de se rendre à la manifestation", et 24 heures.

De leur côté, la plupart des syndicats de contrôleurs aériens appellent à faire grève du lundi 3 octobre à la prise de service de soirée, au mercredi 5 octobre au matin, selon les mêmes sources. Le Syndicat national des contrôleurs du trafic aérien (SNCTA majoritaire) n’appelle pas à la grève, mais l’USAC-CGT, le SNNA-FO et le SPAC-CFDT ont déposé des préavis spécifiques.

Par ailleurs, plusieurs sociétés de sûreté, dont Sifa, Alyzia, ICTS, Brink’s, Asa et SGSA ont déposé des préavis de grève à Roissy, à l’appel de la CGT.

Enfin, une dizaine d’organisations syndicales d’Air France (CGT, UGICT-CGT, CFE-CGC, CFTC, FO, FO Cadres, SNMSAC, UNSA, SUD-Aérien et Alter) ont appelé à des "arrêts de travail" . Selon la direction d’Air France, ce mouvement social, qui s’inscrit dans l’action intersyndicale nationale pour la défense de l’emploi et des salaires, "n’aura a priori aucune incidence sur les vols : le programme sera assuré normalement", a assuré une porte-parole.

Transports en province

Dans le cadre des mouvements de grève liés au mot d’ordre national concernant la politique économique et sociale du gouvernement, des préavis de grève ont été déposés pour le 4 octobre dans 74 entreprises" de transports urbains, touchant autant de villes, a indiqué l’Union des transports publics (UTP-patronat).

Des préavis ont notamment été déposés dans les villes de "Marseille, Lyon, Lille, Strasbourg, Bordeaux, Toulouse, Montpellier, Nantes, Rennes, Le Havre, Clermont-Ferrand, Grenoble, Reims, Rouen, Le Mans, Nancy, Nice, Brest, Ajaccio et Valenciennes", a précisé l’UTP.

L’UTP est le syndicat professionnel regroupant l’ensemble des entreprises de transports urbains. Elle compte 170 entreprises adhérentes, qui emploient 42 000 salariés.

Enseignement

Les principales fédérations syndicales de l’éducation ont appelé à la grève, mardi, mais restaient prudents sur la participation. "On s’attend à une bonne participation, de l’ordre de 50 % de grévistes, annonçait lundi 3 octobre dans Le Parisien le porte-parole du Snuipp (écoles primaires), Gilles Moindrot, évoquant "40 % en Eure-et-Loir, un peu plus dans le Maine-et-Loire et près de 75 % dans la Vienne". Du côté de l’UNSA-Education, Patrick Gonthier ne se risquait pas à des pronostics.

La mobilisation est traditionnellement plus importante dans le Nord, l’Ile-de-France et le Sud.

Parmi les revendications des enseignants figurent la revalorisation des salaires. Ils sont aussi hostiles à la loi Fillon, et notamment à l’obligation de remplacer les collègues absents moins de quinze jours.

Autoroutes

Sept syndicats (CFDT, CFTC, CGT, CNSF, FO, SUD et UNSA) ont appelé l’ensemble des 17 000 salariés des autoroutes françaises à une grève de 24 heures. Dans un communiqué, les syndicats précisent que le préavis de grève court du "lundi 3 octobre à 20 heures au mercredi 5 octobre à 5 heures" et "pourrait avoir pour conséquence la gratuité d’accès à certains péages".

Les syndicats des sociétés d’autoroutes APRR, ASF, Sanef, AREA, Escota, SAPN protestent "contre la privatisation totale du secteur autoroutier français" et revendiquent "le maintien des acquis sociaux et du niveau des emplois actuels". En outre,"ils craignent que les évolutions imposées demain aux sociétés d’autoroutes ne se traduisent par une dégradation des conditions de travail des salariés". Enfin, ils affirment que ces évolutions entraînent un accroissement de "productivité pouvant compromettre à terme la sécurité du personnel et des usagers des autoroutes".

Les syndicats ont appelé les salariés à des "rassemblements le 4 octobre à Paris, Lyon, Marseille, Strasbourg, Bordeaux et Montpellier".

Organismes sociaux

La Fédération CGT des personnels des organismes sociaux a appelé le personnel de la protection sociale à faire grève le 4 octobre et à participer aux manifestations de la journée intersyndicale de mobilisation.

La situation des personnels "en matière de politique salariale, de reconnaissance de leurs qualifications et les incertitudes qui pèsent sur leur emploi (...) sont autant de raisons pour les employés et cadres" de participer à l’action le 4 octobre avec les salariés du public et du privé, a affirmé la CGT.

La fédération CGT des organismes sociaux regroupe notamment le personnel de la retraite et prévoyance, de la mutualité et des associations.

Médias

Le Syndicat national des Journalistes (SNJ) de Radio France (France Inter, France Info, France Bleu, France Culture, France Musique) a déposé un préavis de grève de 24 heures pour la journée d’action interprofessionnelle du 4 octobre, a indiqué jeudi un communiqué du syndicat.

Le SNJ invite les journalistes de Radio France à participer activement à la journée d’action nationale "par tous les moyens qu’ils jugeront efficaces, grève, motions, rassemblement, présence aux manifestations". Selon le SNJ, cette grève a pour objet la défense de l’emploi, des salaires et du service public. Le syndicat souligne qu’aucune date de négociation n’a été programmée pour l’accord prévoyant l’embauche de 45 CDD.

Les syndicats SNRT-CGT et SNJ-CGT de Radio France Internationale (RFI) appellent l’ensemble des salariés de la radio à observer une grève de 24 heures. La CGT de RFI appelle à cesser le travail "pour la sauvegarde de tous les emplois, pour l’intégration des précaires, l’arrêt du jeu pervers avec les "délais de carence", pour l’augmentation des salaires" et "le rattrapage des disparités salariales avec Radio France".

Les journalistes et techniciens CGT de France 3 ont déposé un préavis de grève. Le SNJ-CGT et le SNRT-CGT, influents dans cette chaîne du service public, appellent à un arrêt de travail le 4 octobre, à partir de minuit, pour une durée de 24 heures. Les syndicalistes de France 3 exigent notamment l’ouverture de négociations pour le plein emploi, un véritable droit au travail, la requalification des précaires, l’augmentation des salaires, et des moyens pour la chaîne de "répondre aux attentes de citoyens", notamment le financement d’un "véritable plan de développement sur les nouvelles technologies".

Le SGLCE, branche du Syndicat du Livre CGT, appelle"l’ensemble de ses syndiqués à un arrêt de travail de 24 heures de la presse quotidienne". Dans un communiqué, le SGLCE (Syndicat général du Livre et de la Communication écrite) "propose de créer les conditions d’une riposte à la hauteur de l’offensive patronale et gouvernementale, dont les salariés et toute la profession subissent les conséquences néfastes". Le SGLCE est bien implanté dans la distribution en région parisienne et dans l’impression en province. Selon le site internet de la FILPAC-CGT qui coiffe l’ensemble des syndicats du Livre CGT, l’autre branche du Livre CGT, le Comité intersyndical du Livre parisien (CILP) "appelle à rejoindre le cortège parisien" , mais n’appelle pas à la grève.

ANPE

L’ensemble des organisations syndicales de l’ANPE ont appelé à la grève. Aux revendications générales contre la politique économique et sociale du gouvernement, le SNU ajoute des revendications propres à l’Agence, contre les conditions de travail "désastreuses" liées à la mise en œuvre du plan de cohésion sociale, les "charges de travail surréalistes" induites par l’obligation d’entretien mensuel pour les demandeurs d’emploi. Le syndicat condamne également le "nombre de recrutements sous contrats précaires en augmentation vertigineuse", et la menace sur le régime de retraite complémentaire (l’Ircantec).

Le SNU-ANPE demande aussi l’abrogation du décret et de la circulaire réformant le suivi et le contrôle des chômeurs, avec introduction de sanctions graduées et obligation d’accepter un emploi après trois propositions, sous peine de radiation.

Confédération nationale du logement

La Confédération nationale du logement (CNL) a appelé ses adhérents à se joindre aux manifestations du 4 octobre.

La CNL fait valoir que dans le contexte de "la dégradation actuelle de la situation sociale, le logement contribue considérablement à fragiliser un nombre croissant de familles". "Le poids de plus en plus important que prend la charge logement dans le budget des familles, le développement des expulsions, le manque de construction, fragilisent de plus en plus la situation d’un nombre croissant de familles", observe la Confédération du logement.

Elle souligne que le thème de la "défense du pouvoir d’achat", au cœur de la journée d’action, est en phase avec ses revendications : "Priorité réellement donnée au logement social, arrêt des hausses de loyers dans tous les secteurs, revalorisation des aides à la personne."

Elle appelle ses militants à se joindre aux manifestations unitaires "pour dénoncer les effets d’annonce gouvernementaux qui sont de plus en plus inacceptables quand les crédits ne sont pas au rendez-vous, et exiger des mesures à la hauteur de la crise actuelle".

http://www.lemonde.fr/web/articlein...