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A propos de Michel ROCARD !

Publie le samedi 20 août 2005 par Open-Publishing
15 commentaires

de Gh. Vaucher

Les propos de M. ROCARD sont inadmissibles. Est-il amnésique ? il fait partie de ces socialistes qui ne sont plus crédibles à mes yeux ! Tout aussi bien que la Langue de Bois pour certains ou "LANG de BLOIS....et consor...

Le congrès du Mans sera-til simplement le congrès de la clarification, ou bien un vrai congrès qui permettra aux socialistes de gagner en 2007 avec un vrai programme de gouvernement socialiste avec un BON "coup de barre à gauche" !

C’est ce que le peuple attend...Le peuple n’a rien à faire de nos élites qui se distribuent déjà les postes pour 2007.

Certaines de nos élites ont-ils bien compris ou rien compris suite au référendum du 29 mai. Je les trouve sourds comme notre président actuel.

Je crois que le peuple a parlé ce jour-là, c’était la victoire du peuple !

La simple militante de base dont je fais partie dans le 65 en a assez de cette gauche caviar. Quand on est sur le terrain, la base entend le peuple qui s’exprime, qui souffre, certains socialistes ne veulent pas les entendre...ils n’ont jamais connu les fins de mois difficiles avec un salaire au SMIC...et des loyers à plus de 3000 fr

Si nous gagnons les élections en 2007, les socialistes seront-ils capables de :

– revenir sur la réforme des retraites, de l’assurance maladie....(sur la réforme des retraites, la réforme BALLADUR de 1993, lorsque les socialistes étaient au pouvoir, nous ne les avons pas trop entendus pour revenir sur cette réforme... (le calcul de la retraite dans le secteur privé sur les 25 meilleures années a fait perdre aux retraités au moins 20 %) Les socialistes seront-ils capables de revenir sur ce calcul et proposer pour le privé le calcul sur les 10 meilleures années comme auparavent ? C’est très important quand un salarié a perçu durant sa carrière un revenu proche du SMIC ou en dessous de 10 000 Fr net par mois..

– Les pensions de réversion dans le secteur privé : les socialistes seront-ils capables de combattre cette discrimination ? Dans le secteur privé il y a des conditions de ressources pour la percevoir, mais pas dans la fonction publique : elle y est attribuée sans conditions de ressources

– l’assurance maladie....? un meilleur remboursement des frais optiques et dentaires. Est-ce normal que la Sécurité Sociale rembourse une paire de monture sur la base de 15 Fr. Les socialistes seront-ils capables de revoir cela ?

– les allocations familiales : pourquoi ne pourrait-on pas les verser dès le premier enfant ?

– est-ce que notamment le syndicat UNSA (où je suis syndiquée) obtiendra sa représentativité ou bien resterons-nous encore sur les accords de 1966 ? Martine AUBRY n’a rien fait lorsqu’elle était ministre de l’emploi. C’est vrai qu’’il y a des syndicalistes pas trop partageux, mais il va bien falloir le partager ce gâteau, le paysage syndical a bien changé depuis bientôt 50 ans non !

Les socialistes de gauche sont capables de revoir tout cela, mais pas les socialistes "oui ouiste...Le Social, nous en avons besoin....."

J’ai lu les principales contributions.Mon opinion est faite pour le vote de novembre prochain. Je suis éloignée de ceux que peuvent proposer, F. HOLLANDE, D. STRAUSS-KHAN, Martine AUBRY ET CONSOR

Alors bon courage, pour nous présenter un grand projet socialiste, un vrai projet socialiste de gauche. un coup de barre à gauche, c’est nécessaire si le P S veut être crédible en 2007. Si non ce sera la victoire de surtout pas SARKO !

Messages

  • "... un grand projet socialiste, un vrai projet socialiste de gauche..."

    On peut toujours rêver, ou prendre les vessies pour des lanternes ! Il n’y a pourtant plus rien à attendre de l’UMPS depuis bien longtemps - Sinon leur profond mépris pour le peuple et ses aspirations.

    4 ans après le 21 avril, ils n’ont toujours tiré aucune leçon de leur défaite ! Comment peut-on espérer qu’ils en tirent 6 mois après la claque qu’ils viennent de se prendre le 29 mai ?

    Une politique de gauche de la part du PS, quand Hollande pose à côté de Sarko en une de Paris-Match ?

    Ils se sont déjà distribués les rôles : en 2007 Sarko, président et Hollande, premier ministre !

    La France n’a jamais été aussi riche, et la misère n’arrête pas d’augmenter - Allez comprendre !

    Y a quand même quelque chose qui ne tourne pas rond !

  • Je me souviens de propos de François Mitterand, peu avant sa victoire de 1981, disant en substance et avec panache que l’on ne pouvait être socialiste et pour le capitalisme, pour l’économie de marché, etc....

    Bien entendu il n’était pas sincère, mais cependant il avait mis le doigt sur la seule question qui vaille : tous ceux qui se réclament de l’économie de marché, tous les atlantistes, ne pourront jamais faire évoluer la société dans un sens favorable aux seuls véritables dispensateurs de richesses, les salariés modestes de toute condition que nous sommes.

    Ni le PS, ni le PCF, ni personne ne nous apporteront jamais rien et nous n’obtiendrons des avancées qu’en instaurant une grève générale au niveau européen.
    Nous sommes les plus forts, nous avons la victoire à portée de main, mais nous sommes incapables de nous en rendre compte et d’agir, tant nous sommes lobotomisés par cet infect et absurde esprit de compétition dominant.

    Regardons moins la télé, crachons sur les icônes, les donneurs de leçons, les dignitaires religieux, les vedettes du sport et cela ira déjà mieux...

    • "Regardons moins la télé, crachons sur les icônes, les donneurs de leçons, les dignitaires religieux, les vedettes du sport et cela ira déjà mieux..."

      Ne seriez-vous pas en train de faire le donneur de leçon ?
      Faut-il vous cracher dessus ?

    • Ne pas confondre réfléchir et donner des leçons : je ne suis ni le Pape, ni un responsable politique pontifiant, pas plus qu’un journaleux qui croit refaire le monde à chaque JT et trouver les coupables au foutoir ambiant (Les fonctionnaires, le déficit public, la France qui paresse, etc.)

      Et François Mitterand, comment trouvez-vous sa manière de dire le contraire de ce qu’il pense ?

  • Comment peut-on "croire" au PS après l’expérience cruelle de 81 et toutes les années suivantes ?

    le prochain congrès : comme dab depuis le Congrès de Tours : "ils" se crachent au visage ... et s’embrassent sur la bouche, ce ne sont que lansquenets du Capital !

    Quelle différence entre une privatisation de droite et de gauche ?
    Quelle différence entre un surarmement de droite et de gauche ?

    ainsi de suite...sauf que les PS n’ont JAMAIS été de gauche : c’est la béquille du patronat !!

    l’europe, l’europe...mais quand les PS étaient majoritaires au Parlement Européen : çà changé quoi ?

    mais ils nous faut bien nous organiser, seul le Parti Communiste représenté au Parlement à appelé à voter NON et se bat pour que çà change vraiment : et je n’en suis plus membre ! trop d’apparatchicks encore aux "responsabilités",

    notre Avenir c’est à la Jeunesse de le prendre en main, et des profondeurs montent des colères
    qui ne demandent qu’à se crystalliser et venir en résonnance de nos propres préoccupations.

    mais ... à lire certains commentaires ce n’est pas demain que nous referons la COMMUNE DE PARIS !!

    non elle n’est pas morte !

    arlequin

    • Le référendum sur le TCE à eu le mérite de faire apparaitre ou passe la ligne de démarcation entre une politique de droite et une politique de gauche, (qui n’a jamais été expérimentée en France). Cette ligne de démarcation passe entre les 41% de OUIstes et les 59% de NONistes du PS... Alors, pour une fois Michel Rocard à raison,les "minotitaires" doivent se soumettre et se démettre ! Personnellement je voudrais qu’ils se démettent et que les composantes du NON de gauche se rassemblent pour définir un projet de gouvernement de GAUCHE, social, anti libéral, et qui forcément incluera tous les objectifs de cette militante du 65.

      Je ne rejoins pas l’amalgame de cet intervenant qui dit : "ni le PS, ni le PCF".. Etc. Il ne faut pas oublier deux choses : Le PCF à fait plus de 200 propositions de loi au gouvernement Jospin, seulement 8 ont été débattues et 2 adoptées. L’une était ; l’interdiction des licenciement boursiers, et l’autre ; le contrôle de l’utilisation des fonds publics accordés aux entreprises... Que RAFFARIN à immédiatement abrogées à son arrivée à Matignon ! je crois que cela lui fut facilité par JOSPIN qui n’avait pas promulgué les décrets d’application !
      La deuxieme chose, c’est que le PCF à été le premier à dénoncer le TCE et à faire paraitre un supplèment à l’Humanité Dimanche ou le texte du TCE était reproduit avec des "clef pour comprendre". Il à baucoup contribué au débat. Un Exelent débat dans tout le pays qui à permis une prise de consience sur la qu’elle s’est bati le NON de gauche.

      La question que nous devons nous poser : allons nous laisser polluer ce NON de Gauche par des Rocard, Hollande, Jospin, DSK, Lang, Kouchner, Aubry, Delors et consort ?
      Ce n’est pas parce que Rocard s’est fait une indentiré de "gauchiste" au PSU, (ou Jospin aux "Troskistes" et il y en à d’autres), que ce sont des Socialistes.
      Ce n’est pas parceque Martine Aubry est au PS, qu’elle n’est pas proche du Medef !
      Avant de devenir ministre de l’emploi et du travail, elle était la "troisiemme" dans la hiérarchie des dirigeants du groupe PUK et elle était des plus actives à justifier la fermeture de l’usine ou je travaillais !
      Cette fermeture contre la qu’elle nous nous battions, avec en plus le poids de repreneurs, ce qui nous avaient permis de d’obtenir que le PDG, Jean Gandois, renonce à cette fermeture. Fier defaire part à Michel Rocard premier ministre socialiste de sa décision de conserver notre usine, il s’entendit répondre ; "vous avez entamé cette fermuture allez donc jusquau bout" !!!
      Si cela peut servir à mieux situer Rocard et sa bande, je n’aurais pas perdu mon temps.

      Georges du 64

    • il est bon de rappeler ce qu’on fait "concrètement" ces subterfuges du patronat déguisé en "socialiste", quand à michel Tocard...laissons-le ruminer seul dans son coin,
      aucun intérêt !
      et je suis d’accord pour souligner le rôle positif du PC même s’il se devait - à l’époque- tout mettre sur la table.
      Aujourd’hui nous devons maintenir la pression et exiger la TRANSPARENCE ! avec le net il est facile de mettre les "conversations" sous contrôle populaire ?
      Pas de populisme ou de démagogie mais l’esprit de la COMMUNE DE PARIS !

      arlequin

    • "Ce n’est pas parceque Martine Aubry est au PS, qu’elle n’est pas proche du Medef !
      Avant de devenir ministre de l’emploi et du travail, elle était la "troisiemme" dans la hiérarchie des dirigeants du groupe PUK et elle était des plus actives à justifier la fermeture de l’usine ou je travaillais ! "
      je reprends les paroles d’un concitoyen précédent qui me font réfléchir sérieusement......

  • Michel ROCARD... rappelez-vous ! En 1968 c’était un super-révolutionnaire du PSU, capable de réciter MARX-ENGELS-TROTZKI-MAO, qui n’avait plus qu’à se pencher pour ramasser le pouvoir dans les caniveaux du stade Charletty... et entuber les "renégats de la CGT et du P"C"F comme il disait à l’époque ! Il donnait à tout le monde des leçons de révolution...
    Cet inspecteur des finances (comme Giscard !) était prêt à se nommer furher de la classe ouvrière !!!
    Et puis il a commencé sa traversée du firmament politique de notre pays, de "droitation en droitation" il s’est retrouvé dans une tendance droitière du PS et il a occupé des postes qui lui ont donné "la culture de gouvernement" vous savez, cette culture qui fait qu’on va au gouvernement avec un programme de gauche et qu’on gouverne comme la droite !!!
    C’est lui qui parlait des instituteurs qu’il ne voulait pas revaloriser "trop vite" en professeurs des écoles (!) comme "ceux du stock"... C’est-y pas du vocabulaire humaniste çà ? !
    Aujourd’hui, ROCARD trouve que le charabia marxiste est à jeter à la poubelle !
    Mais le marxisme il n’a jamais su ce que c’était, ni le socialisme ou le communisme, ni le mouvement ouvrier, etc.
    Alors que ce ROCARD est devenu un TOCARD avec une bonne retraite (grace à ses postes élevés dans l’establishment de la République) laissons le pourrir de sa belle mort.
    Il ne laissera pas plus de trace qu’une vieille tomate qui perd son eau avant de finir de flétrir et de se noircir, comme tout ce qui pourrit après avoir vécu le temps pour lequel il était programmé.
    Par contre, la camarade militante du 65, le camarade arlequin, et l’autre camarade qui a fait la mise au point sur le rôle du PCF au gouvernement (8 propositions de loi examinées sur 200 déposées !) sont les piliers du rassemblement à gauche dont nous avons besoin pour ne pas nous laisser voler notre victoire du 29 mai 2005.
    Il faut aller plus loin et préparer toutes les échéances, y compris celles de la rue qui ne s’oppose pas aux autres. Il faut entrer en résistance et fourbir l’avenir.
    Une démocratie sociale (on n’en a jamais connue que sous la Commune et à la Libération) çà doit marcher sur ses 2 jambes : la démocratie représentative (révocable à tout moment), et la démocratie directe...

    Un vieux communiste revenu au PCF
    qui pense qu’il reste des vieux démons à chasser,
    Jean-Jacques POIGNANT.

  • A GH VAUCHER,

    Si vous êtes militante ou sympathisante socialiste du 65, je vous invite à intervenir sur le forum du PS dont l’adresse électronique est la suivante :

    www.projetsocialiste.fr

    Vos interventions y seraient les bienvenues, face à des intervenants se réclamant d’un "social-libéralisme" plus proche de sarkozy que de Jaurès.

    Ces soi-disant "socialistes" n’ont de socialiste que l’étiquette à défaut d’avoir une éthique sociale.

    N’hésitez pas à vous y exprimer et à y apporter une saine contradiction aux olibrius du libéralisme qui y sévissent.

    Bonne continuation et bon courage pour le congrès du Mans.

  • Il est navrant que de tels amalgames soient faits.
    La cohérence du discours politique de Michel Rocard, dans le contenu et dans le temps, a en effet peu d’équivalent en France. Ses lignes directrices en sont claires et constantes : pragmatisme, réformisme, décentralisation, autogestion.

    Je vous encourage vivement à relire sa biographie et sa dernière contribution en vue de l’université d’été avant d’aller plus loin. Je comprends que l’on puisse trouver le personnage exaspérant par certains côtés, ça ne justifie pas les inexactitudes.

    • Pour notre ami qui dit à propos des propos ici sur Rocard :

      Il est navrant que de tels amalgames soient faits.
      La cohérence du discours politique de Michel Rocard, dans le contenu et dans le temps, a en effet peu d’équivalent en France. Ses lignes directrices en sont claires et constantes : pragmatisme, réformisme, décentralisation, autogestion.

      Je pense que Rocard derive fortement dans ses propos, ...

      Et penser qu’actuellement il soit pour le réformisme, la décentralisation, le pragmatisme et l’autogestion me semble bien curieux...(peut-être en 68 ?)...

      Le soutien au TCE, texte moins démocratique que la plupart des constitutions des vieilles démocraties, (américaines et européennes), montrait que justement on n’était pas du côté de la réforme mais du côté de la régression.

      Parti d’une certaine critique du TCE, Rocard a changé d’avis à l’approche de la bataille, a jeté les armes dans le fossé et s’est rallié au Ouisme anti-démocratique .

      On aurait pu penser que c’était une formidable bévue de Rocard.... Une grosse connerie comme on dit...

      Mais non, il persiste et enfonce le clou, à partir de ce moment il fait un choix, honorable d’une certaine façon, mais il ne peut se targuer, comme notre ami le dit, d’être réformiste...
      et on ne peut le caractériser ainsi.

      Réformer c’est améliorer les choses, même un petit peu,

      Le TCE ne proposait pas celà mais de revenir sur une série de principes démocratiques et sociaux,
      et celà portait donc un autre nom que réforme .
      Ceux qui ont soutenu cette agression toujours à l’oeuvre (puisque une grande partie des principes du TCE sont déjà en action, et c’est ce qui fait toute l’âpreté de la bataille en cours) , surtout quand leur engagement est confirmé (sinon ils la ferment...ou font amende honorable) ne peuvent être décemment qualifiés de réformistes.

      Sauf à revolutionner le sens des mots...

      Quand à decentraliser.... Renvoyer au TCE qui rend très difficile des politiques économiques particulières...

      Enfin parler d’autogestion , hum, peut-être pourrait-il nous éclairer comment y arriver, surtout en soutenant un projet affaiblissant la démocratie....

      Alors, avec tout ça on a envie de se mettre en colère, surtout devant de tels discours qui vident de tout sens les mots :
      Réforme pour réaction
      Decentralisation pour BCE et pas de politique economique particulière autorisée
      Autogestion là où est proposé un recul de la démocratie

      C’est un peu de tout celà qui irrite, un peu de tout celà qui fait opérer de puissantes réactions dans la population, cet imense grand écart entre un discours de marque et une réalité, des politiques concretes poursuivies de + en + pitoyables...

      Irritation aussi par l’arrogance des propos et des hommes....

      Rocard a abandonné l’autogestion dans les années 70 en quittant le PSU
      Puis il a abandonné la social-démocratie dans les années 80
      Enfin, ces dernières années, il a abandonné le réformisme (en soutenant des mesures contre les salariés et contre la démocratie)...

      Ni autogestionnaire
      Ni social-démocrate
      Ni réformiste...

      Il est dommage qu’à l’exemple de certains il veuille nous jouer un remake de la scission du congrès de Tours de la SFIO, ....

      Je parlais là des orientations politiques de cet homme qui est, par ailleurs, un monsieur fort charmant...

      Mais surtout ne pas s’imaginer, comme notre ami, qu’on ne connaît pas Rocard...

      Copas

    • Rocard : la politique du pire après la pire des politiques

      Il apparaît clairement, en cette fin d’été, que certains dirigeants du PS qui ont soutenu le TCE, au nombre desquels Rocard récemment rejoint par Kouchner, préfèrent une scission de leur parti plutôt que d’abdiquer face à une nouvelle majorité partisane du Non au TCE.

      Les prémices d’un rapprochement avec l’extrême-centre de Bayrou se dessinent déjà au travers de leurs prises de position, savamment orchestrées dans les journaux de la gauche caviar ou de la droite parisienne, autour de la chronique d’une scission programmée.

      Après les cuisants échecs de 2002 et 2005, ces libéraux "socialistes", murés dans leur autisme européiste et néo-libéral, préféreront saborder un possible renouveau à gauche, autour d’un parti socialiste reconstruit sur des bases clairement anti-libérales et alter-mondialistes, plutôt que de renoncer à l’accompagnement complice du libéralisme pratiqué par leurs amis Blair, Schroeder et Zapaterro.

      N’en doutons pas, après la pire des politiques ils choisiront la politique du pire.

    • Je suis de votre avis, sauf quand vous affirmez que l’extrême gauche est doctrinaire : elle n’est pas doctrinaire, mais réaliste.

      A l’inverse du PC qui, après s’être laissé berner par l’union de la gauche de François Mitterrand, s’est flingué en devenant un parti de gouvernement totalement englué dans le capitalisme.

      Je répète encore une fois ce que bien peu ici veulent entendre : aucun parti politique ne changera jamais rien, c’est à nous de prendre notre sort en main, en dehors de toute organisation ayant pignon sur rue.

      La grève générale, s’étendant à un maximum de pays, voilà quel doit être notre unique but.

  • ne peut-on pas demander à Michel Rocard de se présenter aux élections présidentielles de 2007 ?
    qui mieux que lui pour les socialistes ?