Accueil > Accord discret entre MEDEF et syndicats...
Accord discret entre MEDEF et syndicats...
Publie le mercredi 8 août 2007 par Open-Publishing18 commentaires
Sous le titre gourmand « Un accord bien balancé », le Monde daté mardi 10 juillet révèle que le MEDEF et les principaux syndicats français sont parvenus après 18 mois de négociations et 15 réunions confidentielles à un « relevé de discussions », un document « non-papier », c’est à dire à un accord secret (une tradition de « dialogue économique » qui remonterait au Commissariat du Plan de Jean Monnet, tradition réactivée par Laurence Parisot dès son élection à la tête du MEDEF en 2005).
Que dit cet accord discret, dont la divulgation est laissée à l’appréciation de chaque organisation signataire ? On y parle de la « désindustrialisation », due aux « transferts géographiques des facteurs de production ».
Si “aucun secteur ne semble a priori condamné, des productions et des métiers peuvent disparaître et d’autres apparaître et se développer, ce qui traduit le phénomène de renouvellement du tissu économique”.
« Mine de rien, commente avec gourmandise le chroniqueur du Monde, Frédéric Lemaître, les syndicats acceptent donc la théorie schumpeterienne du capitalisme selon laquelle toute innovation technologique crée un phénomène de destruction créatrice. Une théorie qui, poussée à l’extrême, rend vaine toute tentative de sauvegarder les emplois condamnés par le progrès, qu’il s’agisse hier des ouvrières du textile ou demain des caissières de supermarchés. »
Quelle tristesse de se souvenir que Le Monde fut autrefois un journal sérieux ! Comment peut-on décemment assimiler à un progrès technologique la délocalisation des industries de main d’oeuvre européennes vers les ateliers esclavagistes chinois, qui cousent des chaussures et des t-shirts ? A moins de considérer comme un progrès technologique la sophistication des outils policiers du totalitarisme néo-maoïste pour assujettir sa classe ouvrière, effectivement la plus compétitive du monde capitaliste…
Mais ce n’est pas tout, comme dans tout accord négocié sans vision par des bureaucraties syndicales coupées de leurs mandants, il faut forcément un aspect plus à gauche afin de leurrer les naïfs. Le MEDEF ne s’est pas fait prier sur ce point, en admettant qu’il faudrait en Europe une « politique industrielle » impulsant des « choix stratégiques » de la part de l’Europe, des Etats et des collectivités territoriales (ce mille-feuilles ne présage d’ailleurs rien de bon.) Plus concrètement, il s’agirait aux partenaires sociaux et aux pouvoirs publics unis sur des objectifs « compétitifs » de conduire une politique de formation permanente, « d’anticiper et d’accompagner la mobilité géographique et professionnelle, et de trouver des réponses adaptées permettant d’associer les salariés aux résultats collectifs. »
« Anticiper et accompagner » la mobilité des travailleurs, on sait de quelles souffrances sociales cela se paye. Quand à l’intéressement aux résultats, s’agirait-il aussi pour les salariés de s’ « associer » également aux résultats négatifs et aux pertes, lorsqu’ils seront dus aux choix funestes des managers financiers ?
Derrière tous ces grands mots, il faut aller voir la réalité concrète. Celle-ci éclate dans le même numéro du Monde, dans le cahier « Economie ».
On y apprend une nouvelle effrayante sur les garanties que nous offre la Cour de justice des communautés européennes (CJCE). Dans un arrêt rendu le 14 juin, celle-ci vient de donner raison au Royaume-Uni qui avait inventé une clause inique pour atténuer la directive-européenne de 1989 sur l’obligation pour les employeurs « d’assurer la sécurité et la santé des travailleurs dans tous les aspects liés au travail. » Les dirigeants anglais ont ajouté « pour autant que cela soit raisonnablement praticable » (des mots soigneusement pesés in english !). La CJCE vient de leur donner raison, suite à une plainte de la Commission européenne. Qu’en pense la Confédération européenne des syndicats (CES) ? Certes, elle déplore, car il s’agit bien d’un « signe d’encouragement » à tous les Etats membres qui souhaiteraient réviser à la baisse leurs législations (d’où le titre éloquent en une du Monde-Economie : « Le Waterloo du droit social »), mais la CES semble déplorer surtout que le Royaume-Uni se soit montré aussi provocateur, alors qu’il aurait suffi de transposer discrètement la directive européenne en la vidant habilement de son contenu. Avec une CES aussi peu combative, les travailleurs et citoyens européens peuvent se faire du souci. Les Chinois aussi.
Pour finir tout ceci nous ramène encore à l’objectif du « smic mondial », salarial, social et écologique. Depuis plusieurs décennies, les gauches politiques, syndicales et altermondialistes déplorent les conséquences du dumping social, non seulement en terme de délocalisations et de chantage permanent à la compétitivité, mais aussi en termes d’esclavage des enfants, de tourisme sexuel, d’immigration due à la misère, de souffrances dues à cette immigration, de déficit démocratique et écologique. Sommes nous condamnés à la déploration et à l’incantation appelant désespéremment un « autre monde » qui serait « possible », tandis que pendant ce temps un démagogue dangereux se fait élire président de la France ?
Or déjà au XVIIIème siècle, le moraliste Vauvenargues remarquait qu’ « Avant d’attaquer un abus, il faut voir si on peut ruiner les fondements ».
Ruiner les fondements du dumping social mondial, aujourd’hui, ce serait s’attaquer résolument à une campagne internationale pour le « smic mondial », en se confrontant enfin sur le fond des choses avec les médias dominants, en cherchant des alliés stratégiques au sein du tiers-monde (et chez nous également dans le petit patronat français non encore vendu au Parti communiste chinois, c’est à dire indépendant du MEDEF), en interpellant méthodiquement, à force de manifestations, pétitions et grèves de la faim, les enceintes intergouvernementales susceptibles de mettre le smic mondial à l’ordre du jour : Conseils et parlement européens, G8, OMC, ONU et ses agences, notamment le BIT-OIT (Organisation international du travail). Il faut briser le consensus de Washington, en imposant une alternative.
Il est surprenant que la gauche de la gauche et les milieux altermondialistes ne souhaitent pas encore s’engager sur ce terrain décisif délaissé par la CES. A cet égard, il est significatif que la motion n°9 portant entre autres sur le smic mondial, votée massivement par les adhérents ATTAC au printemps dernier (4184 voix pour, 523 contre) a été ensuite complètement oubliée par les bureaux dirigeants de cette organisation, y compris dans la rédaction de son « Manifeste », qui d’ailleurs a fait pschitt. S’il vous plaît, un peu de courage intellectuel, si nous ne voulons pas ressembler à la CES !
Si vous souhaitez voir s’amorcer ce combat, n’attendez pas tout de vos dirigeants syndicaux, politiques et associatifs, mais interpellez-les sans relâche. Comme disait Gandhi en son temps : « D’abord, ils vous ignorent, ensuite ils se moquent de vous, ensuite ils vous combattent et enfin, vous gagnez. » Ce n’est qu’un début.
Messages
1. Accord discret entre MEDEF et syndicats...et tous ignorants qui ce respectent., 8 août 2007, 13:29
La mondalisation, est un phénomème inéluctable et son origine n’est pas d’hier. Elle s’appelait colonisation il y a peu et nous en sommes de près ou de loin les complices de ce mégamarché. Il suffit de constater l’occupation des parkings des grandes surfaces ! 7 jours sur 7 et d’observer l’avidité des consommateurs à se bousculer lors des campagnes de soldes ou autres promotions à la con.
Ces mèmes consommateurs(parfois syndiqués je l’imagine !) à la courses au moins cher,au plus brillant, bref les strass et paillettes sont bien incrustrées dans les esprits.
Les effets cumulés depuis ces vingts -et plus- derniéres années : Surinformation minimaliste diffusée à profusion dans les médias locaux, nationaux et internationaux , entrainant de fait une désinformation par gavage et d’une répulsion populaire à la réflexion et concertation sociale. Cette télé, qui d’outil d’émancipation collective c’est transmutée en outil de trépanation, ce avec la conivence d’un président, faut-il le rappeler F Mittérand , rappelez vous , "libéré la télé". C’était vite oublié que sans moyen capitalistique, rien n’est vraiment possible dans une cette économie ultralibérale, et dans l’état actuel des forces énentuellement mobilisables, il faut craindre le pire.
En effet, quel quidam exténué de sa journée de boulot répétitif ou rébarbatif, prendra encore le courage de décripter les informations dignes de lectures ou d’analyses, celui ci choisiras forcément les programmes les plus assimilables, intellectuellement et facilement digestes et vides d’intéret, bref son spycothrope a lui et qui sera complété d’une propagante publicitaire éhontée, luxuriante et édulcorée. Bref gavés de ces programmes à 95 % débiles et aliènants(ce chiffre est de mon estimation) aura forcément pour conséquence la désafection et un pompage à vide de la création.
Aussi, ils peuvent bien faire toutes leurs tractations "secrètes" ; de toute façon, ce ne seront pas les quelques 5 % "d’éclairés"( théorie des 3M : 5 % de Mutants-libéraux au pouvoir ; 5 % de Mutains-militants de tous poils-90 % de Moutons-consommateurs) Non il ne suffira plus de se sastifaire d’éplingler les élites quelqu’elles soit. Les changements souhaités par la pluspar des lecteurs du cite BellaCiao en sont certainement convaincus.
La meilleure façon, de contrer les éventuels magouilles, c’est de s’inscrire massivement dans les confédérations syndicales, et à termes de virés tous les aparachicks (ortho ?)
Malheureusement, nous avons les chefs que l’on mérite ! à vos inscriptions. Skapad.
Pour GPS et RG éventuel : lat N : 48.609 Long : 4.081
1. La mondialisation, c’est la mondialisation de l’impérialisme américain., 8 août 2007, 14:28
Pour le démontrer, il me suffira de signaler que ce terme de "mondialisation" n’était pas utilisé à l’époque où il y avait deux "grands" impérialismes en guerre (froide) : l’américain et le soviétique.
L’effondrement du social-impéralisme soviétique a permis à l’impérialisme américain d’espérer conquérir la planète tout entière. C’est ça la mondialisation, et pas autre chose.
La mondialisation, c’est la mondialisation de l’impérialisme américain.
2. Accord discret entre MEDEF et syndicats..., 8 août 2007, 15:46
Si on vire mes copines d’atelier pour importer moins cher de la confection de Chine ou d’ailleurs en remplissant au passage les poches des grands décideurs, ce sera sans moi. Dorénavant je me fais mes fringues plus celles de la famille et des amis, la mode inventée par les décideurs pour obliger les veaux à renouveler leur stock deux fois l’an, on s’en fout. On portera nos frusques jusqu’à l’usure totale. Et s’ils nous font du chantage sur la matière première, on fera comme Gandhi : on demandera à chaque famille de se construire son métier à tisser pour être INDEPENDANTE de la dictature de la mondialisation . Mon grand-père creusait lui-même les sabots de ses enfants pour qu’ils n’aillent pas à l’école pieds nus . Ce ne doit pas être sorcier de se faire de solides et confortables chaussures . Récupération de tout ce qui est recyclable et refus d’engraisser les délocaliseurs et les cyniques du MEDEF.Voilà ma devise .
Déjà que je n’ai pas mis les pieds dans une grande surface depuis plus d’un an, le jour où ils ont installé quelques caisses automatiques pour virer les caissières ! Mon frigo et ma machine à laver sont de la récup, pas de télé abrutissante. Mon luxe, c’est un ordi à moi, squatté la nuit par une voisine, avec des années de partage d’ordis et d’abonnements à l’ADSL avec téléphone inclus, mise en réseau entre plusieurs voisins de paliers . Un seul abonnement pour la famille élargie que nous formons .
La mondialisation et ses effets nous montrent que l’être humain n’est plus perçu comme la raison d’être d’un système économique qu’il a créé pour se faciliter la vie mais comme un coût gênant à éliminer pour la survie du système tout seul.
On peut encore faire crever ce monstre de système en refusant de l’alimenter .
Pour les syndicats félons qui se prostituent, soit on les investit en virant les apparatchiks courtisans de Sarko, soit on s’en crée des tout propres. Que vaut une signature ou des accords secrets entre des gens qui ne représentent qu’eux-mêmes ? N’ayant rien signé on ne reconnaît pas ces accords. On fait ce qu’on veut .
On peut même le clamer dans une pétition : Je soussigné X, n’ai jamais donné mandat à Mr Y pour me représenter et ne reconnais pas ce qu’il pourrait signer en mon nom .
Concernant tel problème, voici ma volonté ....
1. Accord discret entre MEDEF et syndicats..., 8 août 2007, 19:27
**Mon grand-père creusait lui-même les sabots de ses enfants pour qu’ils n’aillent pas à l’école pieds nus**
Pauvre homme, j’espère qu’il ne faisait pas çà avec une faucille et et un marteau, car là c’est grave de chez grave
Prions pour qu’il se rétablisse rapidement
2. Accord discret entre MEDEF et syndicats..., 8 août 2007, 23:58
Qui est grave de chez grave ? Le pauvre homme en question a mouillé son maillot pour que tu puisses en cet été 2007 bavasser sur son passé. Si lui taillais des sabots avec sa faucille et son marteau (1936) , méfie toi qu’on s’en serve à nouveau en 2007, on te la coupe et la martelle toute nette. Skapad
3. Accord discret entre MEDEF et syndicats..., 10 août 2007, 12:49
Mon grand-père, décédé en 1963, a élevé six enfants sur une paye de journalier agricole jusqu’à son accident qui ne lui permettait plus de travailler . Sa femme élevait quelques volailles destinées au marché pour payer le loyer. La famille n’avait droit qu’aux légumes du potager et ne connaissait pas le goût de la viande . Les enfants, dont ma mère, faisaient plusieurs kilomètres à pied , en sabots, pour aller à l’école du village le plus proche .
Vous devez être bien jeune ou avoir connu des grands-parents moins pauvres pour ironiser sur cette situation de grande pauvreté si fréquente dans les campagnes françaises dans les années vingt et au début des années trente . La vie des journaliers pauvres n’avait rien à voir avec celle des riches dynasties paysannes qu’on vous montre à la télé .
Si mon grand-père m’a enseigné une chose importante, c’est bien de reconnaître l’essentiel, de savoir tout faire, de bien vivre avec peu d’argent et aussi la solidarité entre voisins. Dans un quartier cosmopolite qui devrait être défavorisé mais qui ne l’est pas grâce au système D et à la solidarité de ses habitants, je remercie chaque jour mon grand-père pour ce qu’il m’a enseigné .
4. Accord discret entre MEDEF et syndicats..., 10 août 2007, 16:51
Tout a fait d’accord, et il n’est pas nécessaire de remonter si loin. Né en 1958 en centre bretagne, j’ai durant les hivers rigoureux du débuts des années 1960 pratiqués la marche à pieds en sabots de bois.
Mais tous gamins que nous étions, et en lieu et place des consoles Nin...., nous avions cette possibilité, de détacher les garnitures en caouchouc, et hop ! pour les glissades pas la peine de s’enbarrasser avec d’autres produits plastifiés.
Le prix a payer pour ces petits vandalismes ! une bonne engueulade en rentrant à la maison et la corvée d’eau du puit, tout en bas de la prairie. Si tu te rebiffais un peu, avec un coup de pieds aux fesses ! il te rajoutait la corvée de bois. C’était vraiment un autre monde.
Nostalgie enfantine. Certe, mais l’existancialisme n’était pas notre principale préoccupation . L’avenir par contre nous semblait accessible et meilleur,cette vision d’évolution, centré à cette époque sur le matérialisme, était évidemment une priorité.
Nul ne peut rejeter du revers de la main, ou autre négation, et d’admettre dans le fond, que la plus grande partie de ce monde en pleine mutation, sont actuellement dans cette similaire et ressemblante situation sociale et économique.
La plus intéressante des mutations ou refondation que j’attends d’une gauche alternative, est en premier lieu d’autopsier toute cette période récente, et de confronter tous les antagonismes de la gauche réformiste ou non :
Comment ne pas reconnaitre la problématique algébrique des croissements d’effectifs actifs/retraités ?
Comment etre pronucléaire et de gauche ? cela me semble contradictoire et incompatible à la démocratie, et irresponsable financierment et écologiquement
Comment peut on réclamer une part des dividente de multinationales qui réalisent leurs bénefs dans des pays et contiments ou le mot social n’existe pas ! Pour financer le trou de la sécu, par exemple , ça, ça n’est pas de gauche ! cette vision du partage ?
Comment peut on réclamer la construction d’armes de destructions massives et etre de gauche ? Un porte avion, des missile M 51 ou je ne sais quoi !
De toute façon, et a mon humble avis la refondation sociale et syndicale alternative, devra désormais intégrer dans leurs débats, la problématique des limites physiques des ressources en générales, de la maitrise de leurs distributions à court, mais surtout à très long terme.
Aussi la part des gauches libérales et réformatrices devront également reconsidérer,leurs appréciations sur les théories du partage misent en évidence par Karl Marx et autres penseurs. Souvent ils aiment à ironiser sur l’échec des dictatures que l’on connait - Mais, ils oublient qu’une bonne part de leur pensées issues du christianisme, elles , elles nous ont plantés depuis plus de 2000 ans (env) ! Car eux aussi ont leur part de "rédemption" à mettre en oeuvre. Le plus vite possible ! serait le mieux.
De toute façon "Dame nature a déja commencer a nous le démontrer, chaud chaud !"
Skapad.
3. Accord discret entre MEDEF et syndicats... Partenaires sociaux ???, 8 août 2007, 16:01
COURRIER A L’ATTENTION DES RESPONSABLES
DE LA CONFEDERATION
Camarade qui recevra ce courriel,
Je te demande de bien transmettre ce courrier.
Je suis un syndiqué et ma voix, comme celle de tous les autres, doit être écoutée.
Je te remercie.
A la mi-juillet, à la lecture de l’Huma et de la NVO, j’apprends que syndicats et Medef ont ouvert, depuis dix huit mois, un dialogue économique sur le besoin d’une nouvelle politique industrielle.
Dans ces deux articles les termes « partenaires sociaux » sont répétés à satiété. Bien entendu, il s’agit de commentaires dont la responsabilité incombe à leurs auteurs, mais quand même…
Avec le Medef, sommes-nous des partenaires ou des adversaires de Classes, ou bien encore, peut-on être les deux à la fois ? Je ne fais le procès à personne, à la CGT, d’être un collaborateur de Classes, mais quand même…
La Lutte des Classes, est-ce un concept dépassé, inopérant comme le pense Philippe Herzog, président de « Confrontations Europe », organisation, club de réflexion où se rencontrent grands patrons, personnalités politiques de tous bords, syndicalistes dont Christophe Le duigou, responsable confédéral qui dialogue au nom de toute la CGT avec le Medef ?
Dans sa déclaration du 9 juillet 07 C Le duigou écrit : « Ce texte a le mérite de consacrer la légitimité des organisations syndicales… »
Aux yeux de qui la CGT a t-elle besoin d’être légitime ? Du tandem gouvernement de Sarkozy, Medef qui vient de mettre en place « le bouclier fiscal » et dont la ministre Lagarde a fait un discours devant l’Assemblée Nationale que n’aurait pas renié Monsieur Thiers, le boucher de la Commune de Paris ou bien Guizot (enrichissez-vous par le travail…) ?
Monsieur Seillières, écrivait il y a quelques années : « Il faut en finir avec l’héritage du programme du Conseil National de la Résistance ». Monsieur Seillières, héritier de ceux à qui s’adressait Guizot, qui firent toujours le choix des guerres pour empêcher que les peuples s’émancipent et que les grands bourgeois gardent leurs privilèges.
Deux siècles après la révolution, exploiteurs et exploités sont toujours là. Plus d’un siècle après la naissance des organisations syndicales, exploiteurs et exploités, serions-nous un tandem fatal et la Lutte des Classes, une chimère ?
Soixante ans après les acquis du CNR, trente neuf ans après 68, quel est le bilan de nos luttes ? Nous avons résisté, nos victoires ont été d’éviter des reculs, nous avons discuté, dialogué, participé à toutes les réunions possibles, dans toutes les instances possibles…
Quel bilan ? Si nombre de représentants du personnel, de délégués sont fiers du devoir accompli, le nombre de syndiqués est au plus bas, la délégation de pouvoir toujours là, le repli individualiste comme ultime bouée de sauvetage…
Alors, on continue ?
On trouve des préoccupations communes avec le Medef (relevé de discussions entre les organisations syndicales et le Medef écrit par C Le duigou le 7 mai 07).
Cela suffit, Ya basta !
N’y aurait-il pas d’autres alternatives que la négociation/confrontation entre exploiteurs et exploités ? Faute d’avoir mis en œuvre la dictature du prolétariat, celle pensée par Marx et Lénine, pas celle mis en œuvre par Staline, ne saurait-il pas possible d’essayer d’autres voies ?
En 1907, pendant les luttes des viticulteurs du sud de la France, Jean Jaurès disait à ceux qui d’un côté mettaient en place les coopératives de production et de l’autre côté les coopératives ouvrières de consommation « vous êtes en train de faire le communisme »
En plusieurs endroits dans le monde, en Inde, en Afrique, en Amérique du Sud mais aussi chez nous, en France, des individus s’émancipent par eux-mêmes, échappent aux organisations institutionnelles dominantes.
A l’heure où il n’est question que de développement durable, de commerce équitable, n’est-il pas temps de repenser le présent et l’avenir ?
S’il n’y a plus le grand soir, n’est-il pas possible d’opérer une rupture radicale ( et dire que nous avons laissé Sarkozy user de cette notion révolutionnaire, lui le porte-parole de la plus vieille réaction), si nous n’en pouvons plus des patrons pourquoi ne pas le devenir nous-même. Tous patrons de nous même, n’est-ce pas cela l’émancipation ?
Il est vrai que ce n’est pas dans la culture de la CGT, ni dans ses statuts, il faut être salarié pour être syndiqué. Soyons donc salariés et patrons de nous même.
Rupture, nous ne marchons plus, nous ne jouons plus sur le même terrain, nous ne sommes plus vos partenaires sociaux, nous allons voir ailleurs. Promouvons les coopératives de productions. Nombre d’entreprises pourraient être reprises par les salariés eux-mêmes. La CGT, avec d’autres n’a telle pas les capacités d’aider ?
Est-ce utopique ? Des expériences ont lieu pourquoi ne pas s’en inspirer. Par exemple, dans la NVO du 13 juillet, il y a un dossier sur des camarades qui recherchent un repreneur d’une papeterie et proposent d’utiliser du chanvre, ne pourraient-ils pas, eux-mêmes être les repreneurs ? Cette démarche ne pourrait-elle pas être développée dans nombre d’entreprises que les patrons délocalisent ou ferment. Plutôt que de rechercher un patron, ne seraient-ils pas possible que les salariés le deviennent ? Ils seraient actionnaires de leur propre travail.
Parallèlement, la CGT avec d’autres ne pourrait-elle pas promouvoir ces entreprises ouvrières en développant des réseaux de consommation citoyens, des coopératives ouvrières de consommation comme il en existait au temps de Jaurès.
Des mêmes réseaux avec les producteurs paysans pourraient être organisés et pourquoi pas un système bancaire avec ces authentiques partenaires.
Plutôt que d’être les victimes des concurrences capitalistes, faisons leur concurrence par des réseaux producteurs/consommateurs populaires, en France, en Europe, dans le monde.
Voilà plus d’un siècle que nous combattons les capitalistes sur leur terrain. Il y a eu des victoires, des acquis, des progrès mais quand même, ils reviennent, remettent les acquis en cause. Aujourd’hui, en France il y a des travailleurs SDF, les pays qui étaient en voie de développement il y quelques décennies sont dans des situations inextricables, on y meurt de faim, de misère par millions.
Mais aussi, ailleurs en Amérique Latine, Cuba résiste au capitalisme américain, Le Vénézuéla, la Bolivie… relèvent la tête, sortent de l’OMC pour créer leurs propres réseaux. Les indigènes du Chiapas au Mexique auto gèrent leurs villages. Ce qu’ils font ne pourrions-nous pas le faire ?
Plutôt que de continuer de nous heurter au mur du capitalisme, contournons le pour mieux l’abattre.
Non, nous ne sommes pas les partenaires sociaux du Medef, nous sommes ses adversaires (j’évite de dire ennemis). On ne discute pas avec l’adversaire, on le combat et s’il est trop fort, on le contourne.
Le principal obstacle, c’est nous même, les salariés, les gens. En vérité, le peuple, les individus qui le composent n’osent pas penser que leur émancipation ne dépend que d’eux. Ils ont besoin de chefs, de patrons, de maîtres, à penser, de meneurs. Voilà des siècles qu’on nous a mis dans le crâne qu’il y avait nécessairement une autorité supérieure.
Nous-mêmes, quand nous sommes représentants du personnel, délégués, responsables syndicaux, responsables d’associations ou de partis politiques ne participons-nous pas à cela ? Poser la question, c’est y répondre. Nombreux sont les militants qui y trouvent leur contentement, sinon pourquoi n’avoir pas encore mis en œuvre la limitation de la durée des mandats ?
Je suis militant de la CGT depuis plus de trente cinq ans, un tiers du temps dans le privé, deux tiers à EDF, toujours sur le terrain et détaché à mi-temps, pour être toujours sur le terrain, ces six dernières années. Outre la complexité de toutes les phases de l’histoire de toutes ces années, je pense vraiment que le principal obstacle réside dans la non pensée de l’émancipation de chaque individu.
A chaque fois, que nous disons au travailleurs qu’ils ne doivent compter que sur leurs propres forces, ils reculent, cèdent arrêtent la grève ou bien votent pour celui qui dit voter pour moi je m’occupe de tout. Les gens savent bien qu’il y a entourloupe mais d’une part il y a quelqu’un qui décidera à notre place et puis un chef çà alimente les discussions, ont dit du mal de lui, çà défoule.
Il faut dire la vérité, tant que les individus auront besoin de maîtres, les injustices, les inégalités, le capitalisme perdurera. Ce capitalisme dont on nous dit qu’il est la fin de l’histoire. On nous le dit tellement depuis au moins trois décennies que des militants, à leur corps défendant, finissent par y croire et penser que des compromis sont possibles, ma fédération y a succombé à plusieurs reprises (son ancien secrétaire, aujourd’hui responsable à la NVO, en sait quelques choses…)
Alors, comment s’étonner que les jeunes générations désespèrent de l’avenir, alors que nous autres qui pensions que les progrès étaient continus, que le monde n’avait pas de limite, sommes aujourd’hui frappés de stupeur par le rouleau compresseur capitaliste. Nous continuons à faire comme avant mais cela ne fonctionne plus.
Depuis soixante huit nous avons résisté pour ne pas reculer. Nous sommes entrés maintenant dans une nouvelle phase, le capitalisme n’a plus besoin de guerres conventionnelles, du moins dans les pays occidentaux, pour maintenir sa domination, il est en guerre civile contre les peuples. Il casse les appareils de production, il les délocalisent, ils broient les hommes et les femmes. Les suicides au travail ne sont pas causés par des conditions de travail pénibles mais parce que les individus sont niés, humiliés. Ces suicides là, ne seraient-ils pas l’ultime liberté que s’arrogent les désespérés.
La gauche en France est en déroute. Pendant que les uns tombent dans les filets de Sarkozy (en regardant l’histoire d’un peu plus près, ils n’ont fait que cela pendant un siècle) et que les autres n’ont pas compris qu’il fallait être unitaire pour deux, pour trois, pour dix, qu’il y avait une dynamique d’enclenchée depuis deux ou trois ans et que justement la dialectique çà ne fonctionne que dans le mouvement et pas dans l’arrêt sur image.
Alors on reste bloqué dans nos habitudes ou bien on n’ose autre chose. Cet autre chose n’est pas du domaine de l’incantation, il a déjà été pensé il y a fort longtemps mais si le mouvement coopératif est resté embryonnaire sans doute est-ce dû à une mauvaise lecture de Marx par la partie dite révolutionnaire du mouvement ouvrier et qui combattît l’anarcho-syndicalisme qui fut, pourtant une des composantes de la fondation de la CGT.
Les erreurs, les impasses sont normales pour ceux qui veulent changer l’état des choses. Changer les choses c’est inventer, c’est partir à la découverte et c’est forcément se tromper. Le problème c’est de persister dans l’erreur.
La droite, le Medef sont à l’affût de toutes les idées nouvelles pour se les accaparer, les arranger à leur profit. Ils font le tour de force de passer pour des modernes et nous qui défendons les acquis sociaux pour des réactionnaires. J’ai lu, je ne sais plus où, qu’être réactionnaire, c’est avoir peur de l’avenir. A méditer : par exemple, ne plus imaginer l’avenir fossilise les acquis. Rien n’est jamais acquis à l’homme…Aragon.
Par exemple, le développement durable ; pas une entreprise ne s’en réclame pour ne défendre en réalité que le développement durable des gains de productivité qui multiplient les gains de productivité comme l’illusionniste qui multipliait les pains.
Par exemple, le dialogue social, pas un chef d’entreprise, pas en DRH ne l’invoque pour asséner la pensée unique du management. La consultation des organismes de représentations des salariés est une mascarade. Dans les entreprises, tous les salariés le savent et pourtant nous continuons d’y siéger pour aussitôt après dénoncer haut et fort que les patrons ne nous écoutent pas…
Voilà ce qui contribuent à la désespérance des salariés. D’une part un patronat qui récupère toutes les idées qui transpirent dans la société. Et d’autre part, nous qui dénonçons l’arrogance des patrons. Mais que proposons-nous pour sortir de l’impasse ?
Oui, il y a l’idée de sécurité sociale professionnelle, aussitôt les adversaires de classes s’en apparent le temps d’une campagne électorale et nous, qu’en faisons-nous ?
Les militants sur le terrain s’épuisent à résister aux attaques tous azimuts des directions (je parle là, des grandes entreprises) car si ces dernières licencient, baissent les effectifs, externalisent des activités à tour de bras elles renforcent les effectifs du management considérablement. Ces nouveaux cadres, porteur de la voix du Medef sont dans chaque service, dans chaque atelier. Au quotidien, ils sont sur le dos de chaque salarié, l’entretien individuel est leur arme de prédilection. Les jeunes salariés sont leur cible privilégiée…
Pas étonnant que ces jeunes, nés dans la période de l’illusion rose, ont des difficultés à lutter. Qui n’a pas entendu nombre de leurs aînés s’interroger sur la combativité des jeunes dans les entreprises ?
Outre les complexités de l’histoire sociale, il y a une donnée de taille qui explique la difficulté à lutter aujourd’hui. Ceux qui avaient vingt ans dans les années soixante et soixante dix héritaient de l’idée des progrès continus. Dans cette notion de progrès tout était mêlé notamment le toujours plus. Ces générations n’avaient pas d’inquiétude pour l’avenir et quand on a pas peur de l’avenir on ne craint pas d’entrer en lutte car on est intimement persuadé que cela finira par payer.
Aujourd’hui, nombre de ses salariés ont de leurs yeux vu que leurs luttes ont été de défendre les acquis, sans pour autant avancer Héritiers des trente glorieuses, ils ont peur pour l’avenir de leurs enfants. Ils ne pensent qu’à une chose : la retraite.
Les jeunes sont arrivés dans un monde où le chômage est massif, où l’idée de progrès est cassée, pire que les progrès se retourneraient contre eux, dans un monde où l’avenir sera pire qu’aujourd’hui. Va t-on à la bagarre quand on est intimement persuadé que cela ne sert à rien, qu’on va perdre ?
C’est là que tout se noue, l’avenir, l’espoir. La droite, le Medef tirent sur tout ce qui bouge, ils tirent, ils serrent le nœud, Ils nous étouffent.
A nous de dénouer l’avenir en le repensant. Penser l’avenir ce n’est pas oublier le passé. Nombre d’idées ont traversé les mouvements d’émancipations humaines, nombre d’entre elles ont été laissées de côté, souvent pour des raisons de rivalités sectaires, puis oubliées. Dans l’histoire humaine l’avenir n’est pas seulement une question de temporalité, chacun sait que des idées du passé (philosophes, révolutionnaires..) sont beaucoup plus jeunes que les conneries que nous entendons tous les jours via les moyens de communications les plus sophistiqués.
Revenir aux sources, reprendre là où nous avons bifurqué, ce n’est pas revenir en arrière, c’est rebrousser sur un chemin sans issue pour en reprendre un autre qui lui débouchera sur l’avenir. Et si ce n’est le cas, l’histoire le dira, ceux qui viendront après nous analyseront, critiqueront les erreurs et chercheront encore et encore…
Dans cette histoire là, le syndicat ne serait qu’un syndicat, expression que j’ai entendue dans la bouche de responsables de notre organisation. C’est à dire que son rôle ne serait que de défendre les salariés dans l’entreprise. Cela voudrait dire que nous ne remettons pas en cause l’état des choses : un patron, des salariés et nous les représentants des salariés. Là, nous sommes des partenaires sociaux.
Là, de mon point de vue, la CGT n’est plus la CGT et l’avenir c’était les luttes sociales du 19ème siècle, de 36, de la résistance, de 68. Aujourd’hui le disque rayé tourne sans avancer. Il manque l’impulsion pour sortir du sillon que nous creusons. Il y a une expression qui dit quand on est au fond du trou, on ne peut que remonter, non, on creuse.
Vivement demain ! Pour que les acquis restent vivants.
Le 30 juillet 2007
Question : Pourquoi n’y a t-il pas de courrier des lecteurs ou de forum permanent dans la NVO
1. Accord discret entre MEDEF et syndicats... Partenaires sociaux ???, 8 août 2007, 17:16
C’EST QUAND ON TOUCHE LE FOND que l’on peut remonter...
(quand on est dans LE TROU, c’est trop tard)
et même si, comme le dit un internaute précédent
il n’y a que 5% d’éclairés
celà devrait largement suffire si ces "éclairés" s’engagent
à éclairer les autres !
Au début de la RESISTANCE, ils n’étaient que 2% à avoir dit NON
et ça a suffit !
Michèle
2. Accord discret entre MEDEF et syndicats... Partenaires sociaux ???, 8 août 2007, 20:17
Ben moi,pour ce qui concerne les accords secrets et les journalistes,je vous renvoient tous au sketch de Coluche.
Il suffit qu’un journal Sarkosiste et pro Medef,vous balance une nouvelle invérifiable,dont on ne sait même pas si elle est vraie,pour que vous sautiez dessus pour casser du syndicaliste et des syndicats.
Posez des questions à vos directions syndicales et attendez les réponses.Si elles ne vous satisfont pas chercher ailleurs,ça existe de syndicalistes honnêtes non ?
Pas de condamnations sans preuves et sans que les interressés aient pu s’expliquer.
Et posez vous la question:pourquoi l’im"monde" balance une telle nouvelle ?
Jean Claude des Landes
3. Accord discret entre MEDEF et syndicats... Partenaires sociaux ???, 8 août 2007, 23:47
LA QUESTION N’EST PAS DE CASSER DU SYNDICALISME ? LA QUESTION EST DE COMMENT REOXYGENER LES APPAREILS QUI SONT DANS LA PLACE DEPUIS PLUS DE TRENTE ANNEES. AU MEME TITRE QUE LES RESEAUX POLITIQUES,FINANCIERS,MEDIATIQUES ET TOUS LES AUTRES, LES ORGANISMES ONT NECESSAIREMENT BESOIN DE CE REGENERER. DANS SON ENSEMBLE, LES SOCIETES OCCIDENTALES SONT POUR L INSTANT ET POUR LONGTEMPS SCLEROSEES !
LES SABOTS DE BOIS ? PERSONNELLEMENT J’AI TESTE, MAIS JE VOUS LE GARANTIT, COURRIR AVEC UNE BANDE DE CRS AUX FESSES Y A MIEUX. Skapad.
4. Accord discret entre MEDEF et syndicats... Partenaires sociaux ???, 9 août 2007, 01:24
jean claude,
Tu as dû mal lire le courrier que j’ai envoyé à la confédération CGT ; J’ai appris la tenu de ces réunions entre syndicats et Medef à la lecture de l’Huma et de la NVO (hebdo de la CGT).
J’ai envoyé ce courrier à la CGT, dont je suis un militant. N’ayant pas de réponse, je l’ai envoyé à Bellaciao.
Denis
5. Accord discret entre MEDEF et syndicats... Partenaires sociaux ???, 9 août 2007, 19:21
Je ne sais pas ou vous en êtes,mais quand même posez vous la question:il y a des négociations depuis des mois.
Et on vous parle d’un accord secret,aprés on vous dit c’est un relevé de discussion,un document non papier,CE QUI VEUT DIRE QUE D’ORS ET DEJA IL EST SANS VALEUR JURIDIQUE.
Vous êtes des nunuches ou quoi ?
C’est quoi un relevé de discussions qui n’est pas écrit:RIEN,ça n’existe pas en droit français.
Et un relevé de discussion ne signifie pas qu’il y ai eu accord et en général ce genre de truc se fait QUAND IL Y A ACCORD SUR RIEN.
Donc il 999,999 chances sur 1000 que le pisse copie de l’"im"monde" mente !
Et vous plongez tête le premiére dans le truc.
Alors arrêtez de vous prendre le choux avec un machin qui n’existe pas !
Jean Claude des Landes
6. Accord discret entre MEDEF et syndicats... Partenaires sociaux ???, 10 août 2007, 01:06
Je ne suis pas du tout convaincu, il est forcément nécessaire de remettre du sang neuf dans les directions et hérarchies, toutes les énarchies. Facile certainement à dire, mais complétement utile. ce sans tenir compte des allégations de Im monde ou pas. Le débat est là pour ça.
Car toi, tu peux faire confiance encore au droit français ? Chirac est libre de circuler, et pourtant.
10/08/2007 Skapad
7. Accord discret entre MEDEF et syndicats... Partenaires sociaux ???, 10 août 2007, 09:07
un accord sur une vision du monde avec le patronat,même s’il n’a pas de valeur juridique ,implique une pratique syndcale.
Ainsi quand le cgt dit avec le medef,qu’il y a"un accorde partagé" sur les causes du trou de la sécu,et bien ça se traduit (que le texte soit ou non valable juridiquement) par un sabotage de la lutte contre le plan fillon sur les retraites.
Il n’y a pas de texte juridique contraignant entre la cfdt et le ;medef,mais bien un accord de vue.
Et apres la cfdt signe les accords voulu par le medef.
alors ne soyons pas naifs
Damien
8. Accord discret entre MEDEF et syndicats... Partenaires sociaux ???, 10 août 2007, 14:38
"ainsi quand la CGT dit avec le medef,qu’il y a un "accord partagé" sur les causes du trou de la sécu".
Diffiçile de dire le contraire,l’accord en question est sur le fait que l’assiete des cotisations n’est pas assez large.
Mais le désaccord inconciliable est sur les solutions:le medef veut la TVA"sociale",la CGT taxer les profits financiers.
Ca fait un sacré distinguo non ?
Quand vous lisez un texte lisez le jusqu’au bout.
Jean Claude des Landes
9. Accord discret entre MEDEF et syndicats... Partenaires sociaux ???, 11 août 2007, 16:16
Non jean claude, "l’accord partagé " avec le medef sur les causes du trou de la sécu est une faute grave !Parceque ce n’est pas seulement l’assiete de cotisation ,c’est aussi le refus du capital ,du medef,de payer la protection sociale
Simplement le fait que le medef paie ses dettes ,cela est passé sous silence dans cet "accord partagé"
Et penses tu sincerement que le patronat aurait parlé d’un accord partagé si les causes avaient été identifiées d’un point de vue lutte de classe .
Bien sur que non,le medef n’est pas si con
Alors la cgt s’est bien alignée sur une logique patronale !
Depuis tout de même pas mal de temps la direction cgt est d’inspiration social démocrate :
l’affaire du referendum de chirac sur l’edf,ou le dirigeant de la cgt energie (Cohen) appelera à voter oui ,comme le gouvernemt de chirac !!
l’adhésion à la ces ,veritable officine de collaboration de classe,qui soutien l’europe liberale et le tce !!!!!!!!
le refus de la direction thibault à appeller à voter non au tce ,heureusement elle sera mise en minorité
Thibault se permettant d’une maniere scandaleusement antidémocratique ,de critiquer le CN !!!
Le recul sur les 37,5 ans de cotisations que je defendais en 1995 et qu’on m’a demandé de retirer en 2003( (j’ai pas obéi bien evidemment !!!!)
les liaisons dangereuses entre dirigeants cgt et medef dans le club "confrontations",je rappelle que cette participation à ce genre de cercle n’a JAMAIS éte voté en congres !!!
Enfin la declaration plus que plate de thibault au sortir de sa premiere entrevue avec sarko presiedent !!
Et la declaration de la direction disant que la politique de sarko serait incertaine(c’est l’esprit)
Que les militants pcf ne voient pas que la ligne thibault est aussi social demo que celle de hue est assez ahurissant.
Bien evidement il n’y a pas photo avec la cfdt carrement courroie de transmission du medef.
Mais nous aurons à lutter contre cette direction cgt ,car elle menera nos luttes dans l’impasse comme ce fut le cas en 2003.
je conseille même si je n’approuve pas tout(loin de là) de consulter le site de’" continer la cgt" tendance lutte de classe dans la cgt.
Damien
4. Accord discret entre MEDEF et syndicats..., 10 août 2007, 16:57
Je conseille à chacun(e) de lire cet article de l’imMonde (10/7, p.3 et chapô eu UNE svp...) c’est un monument de désinformation et tout enrôbé des chafouineries retorses dont est coutumier le torchon en question. C’est pas pour rien que l’imMonde est mieux connu sous le sobriquet QVM, Quotidien Vespéral des Marchés.
C’est PLPL qui avait eu cette trouvaille qui lui va comme un gant.
Le même PLPL, dont on ne dira jamais assez combien il est vital (il s’appelle désormais Le Plan B, et chacun(e) devrait considérer comme un devoir civique de s’y abonner), ce même PLPL dis-je, voici quelques unes de ses appréciations sur ce Frederic Lemaitre auteur de l’article en question du torchon :
Frédéric Lemaître, l’un des journalistes les plus medefisés du Monde (PLPL n°9 avril-mai 2002)
Militant d’« Une révolution nécessaire pour les services publics » (QVM, 12/10/95), Frédéric Lemaître écrivait : « L’introduction de la concurrence apparaît inévitable dans la plupart des secteurs, en particulier les transports et les télécommunications. » Or l’existence d’entreprises publiques menaçait d’entraver les licenciements,
L’aversion des journalistes du QVM pour le droit de grève n’a d’égale que la détestation de Mouchard pour la vérité *. Les salariés les moins soumis, comme ceux des transports ferroviaires, bénéficient d’un traitement au canon. Un « mouvement caricatural », peste Lemaître censé informer sur une grève déclenchée à la SNCF par SUD, car « cette grève rappelle toutes les dérives dont est capable un syndicalisme catégoriel » (04.05.99). Un article d’illustration était délicatement intitulé « Ils font la grève comme moi je pisse »… (PLPL tjrs, n°13)
Frédéric Lemaître, journaliste du Monde fanatique des privatisations, réclamait, lui, la destruction de l’entreprise publique(France Telecom) dès 1995 : « L’introduction de la concurrence apparaît inévitable dans la plupart des secteurs, en particulier les transports et les télécommunications. Autant l’organiser pour qu’elle bénéficie aux consommateurs et aux contribuables davantage qu’aux actionnaires et aux opérateurs. » (12.10.95) (PLPLn°11)
Cela dit c’est bizarre que la NVO s’en fasse plus ou moins l’echo. Ils sont dupes ou veulent duper ?