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Alain Solé : harcèlement de la chancellerie

Publie le lundi 12 juillet 2004 par Open-Publishing

Alain SOLÉ ne sortira pas de prison lundi 12 juillet comme c’était prévu suite à la décision de libération conditionnelle annoncée vendredi 9. Le Parquet a déposé un appel alors même que le représentant du Parquet présent à l¹audience s’était déclaré favorable à titre personnel.

En détention depuis plus de 4 ans et demi, condamné à 6 ans de réclusion, Alain SOLÉ avait obtenu une libération conditionnelle parfaitement normale, conforme à la loi et aux pratiques habituelles de la justice française.

Cette libération est d’autant plus indispensable qu¹Alain SOLÉ est diabétique insulino-dépendant, qu’il a subi en détention de graves troubles cardiaques et que les médecins de la pénitentiaire eux-mêmes ont réclamé qu’il reçoive des soins adéquats.

Cette décision de la Chancellerie est de toute évidence une provocation et une volonté de harcèlement à l’encontre des prisonniers politiques bretons. Ceci au moment même où les professionnels de la justice dénoncent les problèmes de la surpopulation carcérale.

Skoazell Vreizh dénonce l’appel déposé contre la libération d’Alain SOLÉ, au nom des citoyens qui réclament une application commune de la loi, au nom des Bretons qui ne peuvent accepter ce harcèlement, au nom des familles qui ne peuvent plus croire à la réalité de la justice française, au nom d’Alain SOLÉ qui apprend au dernier moment qu’il ne retrouvera pas la liberté lundi.

Nous appelons les élus et les citoyens à protester par écrit ou par internet à l’encontre de la Chancellerie française, du Ministre de la Justice et du Président de la République.

SKOAZELL VREIZH le 10 juillet 2004