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Appel du comité d’Aix en Provence

Publie le jeudi 7 septembre 2006 par Open-Publishing
3 commentaires

Pour un rassemblement de la gauche anti-libérale et des candidatures communes en 2007
Partis politiques de gauche anti-libéraux, militants d’associations diverses, syndicalistes et citoyens engagés, nous venons de constituer dans le pays d’Aix un collectif d’initiative pour faire avancer ce rassemblement. Des collectifs semblables se mettent en place partout en France. Nous avons fait campagne contre le projet de Constitution Européenne et nous avons gagné. Nous voulons maintenant nous rassembler pour battre la droite et en finir pour de bon avec le libéralisme en présentant des candidatures communes à l’élection présidentielle et aux élections législatives de 2007.

En votant majoritairement non au référendum du 29 mai 2005, les français ont refusé la Constitution Européenne. Pourtant la même politique a continué et s’est encore amplifiée. On l’a vu avec le CPE qui lui aussi a été rejeté sans appel par la société française. Cette politique libérale se fait en application des traités européens existants qui ont été acceptés et signés par les gouvernements français successifs depuis le référendum de Maastricht

Cette politique est communément appelée « LIBERALISME ».
NOUS EN VOULONS UNE AUTRE.
Le libéralisme n’est pas la liberté pour tous. Le libéralisme n’est la liberté que pour le commerce, pour les fortunes et pour les capitaux.

Le libéralisme était défini dans la Constitution Européenne aux articles 177, 178 et 185 comme « une économie de marché ouverte où la concurrence est libre ». Cela veut dire que la circulation des marchandises ou des capitaux ne doit pas être freinée par des droits de douane ou des quotas ou toutes autres règles comme par exemple le droit du travail, le droit à la retraite, le droit à la santé, le droit à l’éducation, le droit à la culture...

De cette domination du libéralisme résultent les délocalisations, les bas salaires, le chômage, et la déstructuration de l’industrie française et des services publics.

Les pays qui « bénéficient » de ces délocalisations ne sont pas mieux lotis. Leurs travailleurs reçoivent des salaires misérables, subissent un chômage massif ou des régimes autoritaires qui les empêchent de revendiquer une amélioration de leur situation.

Les seuls bénéficiaires et véritables privilégiés de ce système sont les détenteurs de capitaux des firmes multinationales, des banques, assurances, fonds de pensions ou spéculatifs qui réalisent ainsi des profits colossaux. Nous voulons freiner, puis stopper ce processus et imposer la révision de ces traités qui nous étouffent.

Nous voulons nous attaquer aux énormes problèmes actuels, la pénurie de pétrole qui se profile, l’effet de serre et la dérive climatique, l’insondable misère du tiers monde, la prolifération des conflits armés meurtiers. Il y a URGENCE.

Nous voulons agir, en France et en Europe, pour une politique de plein emploi, pour une sécurité de la vie sociale et professionnelle, pour un développement solidaire répondant aux besoins fondamentaux des êtres humains, économe en moyens et donc soutenable.

Nous voulons agir dans le monde pour faire pression avec les organisations sociales et écologiques qui pensent et réagissent comme nous, pour que les organisations officielles internationales, ONU, OMC, FMI, Banque Mondiale cessent de favoriser le libéralisme et aident réellement les peuples à sortir de la misère et du sous développement.

Nous voulons la justice, l’égalité et le progrès social pour tous.
Chacun de nous a sa part de responsabilité. Les gouvernements français successifs qui ont mis en oeuvre les politiques libérales ont été élus par le peuple français. Au peuple français de se réapproprier la parole, le débat, la vie citoyenne pour en choisir d’autres. Cela passe par une transformation radicale des institutions, du contrôle des citoyens sur les affaires publiques et dans les entreprises. C’est ensemble que nous ferons changer les choses et c’est possible.

En 1936, en 1945 ont été inventés les congés payés, les conventions collectives, la Sécurité Sociale, et tant et tant d’autres choses, parce que les français ont lutté et ont élu des députés qui l’ont voulu.

Nous ne disposons pas de médias, la quasi-totalité des quotidiens nationaux français sont devenus propriété des puissances financières. Très peu d’hebdomadaires et de mensuels sont parvenus à rester hors de leur emprise. Nous n’avons ni radio ni télévision. Nous n’avons que ces tracts, que nous payons et distribuons. Nous avons besoin d’aide pour les distribuer et surtout de soutien pour grandir.

L’avenir sera celui que nous construirons ensemble.
Premiers participants au collectif : Anne Marie ALARY (militante associative), Gérard AMY (militant syndical), Pierre BACHMAN (PCF), Sylvain BARTET (PRS), Julien BENHAMOU (PRS), Sylvain BREMOND (militant syndical), Dany BRUET (citoyen engagé), Renaud CORNAND (LCR), Catherine DUFOUR (PCF), Mohamed EL YAGOUBI (militant associatif), Michèle FOULQUIER (PCF), Germain GIOVANETTI (PCF), Gérard GUIEU (LCR), Dominique HELIES (PRS), Benoît HUBERT (militant associatif), Claudie HUBERT (militante associative), Jessica JADE (PCF), Rémy JEAN (LCR), Nathalie LECONTE (PCF), Marc LE TIRILLY (militant associatif), Laure MAGRONE (militante associative), Rene MAZELIER (PCF), Emré ONGUN (LCR), Isabelle PAZUELO (citoyenne engagée), Jérôme PECH (PCF), Maxime PICARD (PCF), Vincent PORELLI (PCF, député honoraire), Fanny PORTILLA (PCF), Léo PURGUETTE (PCF), Claude RAMIN (citoyen engagé), Cécile TORGUE (citoyenne engagée), Francine VIGNEUL (citoyenne engagée), Jacques VILLAR (militant associatif), David ZITTE (citoyen engagé)....

Rejoignez le collectif du Pays d’Aix pour des candidatures unitaires antilibérales
Collectif du Pays d’Aix pour des candidatures communes de la gauche anti-libérale
35 impasse Granet 13100 Aix en Provence.
Courriel : agauche.aix@orange.fr

Messages

  • Bonsoir

    UNE LISTE "SEGOLENISTE" A AIX EN PROVENCE ?

    Sauf erreur, vous êtes les seuls à avoir diffusé cet appel. Cependant, on peut lire sur la liste <parisbove2007> de ce jour :

    " L"exécutif provisoire" des collectifs, Ponce Pilate à dix têtes, se garde bien de caractériser la situation parisienne comme il se garde de caractériser la présence d’un de ses membres, Rémy Jean, sur une liste ségoléniste à Aix-en-Provence."

    Je ne pense pas que cette dernière affirmation, qui a eu des conséquences malheureuses, notamment dans le CUAL de Paris 12, soit exacte. Toutefois, serait-il possible d’obtenir un démenti (ou une confirmation) de la part des intéressés ?

    Merci d’avance

    Robert Allezaud
    Attac Paris Centre