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Appel pour l’unité de toute la gauche… Lettre ouverte à toute la gauche

Publie le lundi 11 juin 2007 par Open-Publishing
4 commentaires

Chers amis et camarades,

Nous nous adressons à toute la gauche.
A tous ceux qui se sentent de gauche sans préalable ni exclusive, à tous ceux qui pensent que la gauche doit et peut concevoir, faire émerger, construire une autre société que la société d’exploitation capitaliste qui nous domine aujourd’hui dans le monde entier.

Libéralisme et capitalisme tournent le dos à l’épanouissement de l’humanité

Des milliards d’hommes luttent pour survivre contre la faim, la soif, la souffrance, pour vivre décemment dans un monde qui n’a jamais été aussi riche et aussi inégalement divisé. Les trois plus riches hommes de la planète possèdent plus que les 48 pays les plus pauvres. Il y a 8,3 millions de millionnaires en dollars dans le monde, et 378 000 millionnaires en euros en France, et chaque jour des millions d’enfants meurent de faim, les pandémies se développent, l’argent va de plus en plus aux riches tandis que l’immense misère humaine s’accroît.

Le capitalisme engendre des revendications légitimes qu’il est incapable de satisfaire : c’est un système qui produit et dépense mille milliards de dollars d’armements par an et qui, si on n’arrête pas l’impérialisme, conduira à de nouvelles guerres mondiales. C’est un système qui produit plus de 2 millions d’accidents du travail mortels par an. C’est un système basé sur la loi de la jungle, un système qui organise la concurrence sauvage, l’abaissement des salaires, la liquidation des protections et droits sociaux pour la seule recherche féroce du profit maximum.

La Gauche porte l’espoir d’un monde meilleur pour chacune et chacun

La gauche c’est au contraire, la répartition des richesses en même temps que leur création pour faire face aux besoins de toute l’humanité en respectant la planète. La gauche c’est l’expression, l’organisation du salariat, de ceux qui produisent les biens et qui n’en reçoivent pas la part qu’ils méritent. La gauche est internationaliste et s’oppose frontalement à la rapacité du capitalisme financier, aux multinationales égoïstes, à la dictature des actionnaires et des possédants, aux pouvoirs personnels et autoritaires, aux racistes et aux xénophobes. Le choix de société entre la gauche et la droite est un combat historique, ce n’est pas une collaboration, une tromperie où tous font semblant de s’aimer les uns les autres : car le système des possédants n’aime pas les pauvres, il les exploitent cruellement.
La gauche s’appuie sur la mobilisation collective, et démocratique pour instaurer et faire vivre des républiques sociales et laïques où la citoyenneté est entière et partagée par tous ceux qui vivent sur le même sol. La gauche, en même temps qu’un grand projet de société, veut satisfaire les revendications concrètes, élémentaires, immédiates, faire reculer le chômage de masse, permettre à tous de vivre, décemment et dans la dignité, de son travail, de bénéficier d’une école publique de qualité, d’une santé gratuite et d’une retraite méritée accessible à tous, de services publics pour la petite enfance ou les personnes âgées, de moyens d’information et de communication démocratiquement partagés, avec des transports publics, des sources énergétiques, des biens essentiels comme l’eau, l’électricité, le gaz, contrôlés démocratiquement, tout comme les activités centrales de banque et de crédit.

Pour la gauche ce sont les lois de la République qui doivent l’emporter sur le marché et non pas l’inverse. La gauche c’est la majorité du peuple pour la liberté avec la solidarité, l’égalité, la fraternité. Par opposition déclarée à la droite qui cultive l’égoïsme, la loi du plus fort, le pouvoir concentré et absolu d’une minorité de possédants.

La droite « décomplexée » a battu une gauche divisée, sans projet commun et en décalage avec les attentes réelles des 5 dernières années

Jamais la gauche, si elle avait défendu son véritable programme, n’aurait dû perdre les élections d’avril-mai-juin 2007 en France : elle avait tous les moyens de l’emporter, après les grandes mobilisations sociales pour les retraites (2003) contre le Cpe ( 2006) et les votes massifs (mars et juin 2004 pour la gauche, puis le « non » de gauche du 29 mai 2005). L’alternance s’imposait dès lors que la majorité de la population s’était exprimée maintes fois pour abroger les lois de la droite sortante : n’importe quelle forme de démocratie « à l’écoute » indiquait la voie. Il y a de fortes et historiques traditions de la gauche, celles du socialisme, qu’il est décisif de cultiver, de faire fructifier : les prétendues méthodes appelées « modernes » visant le prétendu « centre » relèvent d’une confusion idéologique mortifère. Une gauche solide, enracinée, pas volatile et vacillante est indispensable face à une « droite décomplexée » comme l’appelle Nicolas Sarkozy. La priorité est à l’unité de la gauche, sans exclusive, sans préalable sectaire au terme d’un débat d’idées loyal, démocratique, militant, résistant aux pressions des 90 % des grands groupes médiatiques au service du capitalisme financier.

Construire, refonder l’Unité de toute la Gauche

Cette unité de la gauche, nous la voulons sans limites, à la différence de beaucoup d’autres. Depuis ceux qui sont appelés, à tort ou à raison « extrême gauche » jusqu’à ceux qui sont appelés, à tort ou à raison, « sociaux libéraux ». La gauche, selon nous, doit appeler tous ceux qui veulent la rejoindre et elle ne s’auto délimite pas à priori, elle est ouverte, et cherche à s’ouvrir le plus largement possible.

Cela veut dire que ce qui est appelé « la gauche de la gauche » au lieu de se disputer sur la « meilleure » façon de se délimiter contre le Parti socialiste, de cliver avec lui, devrait proposer une union d’ensemble, justement, au Parti socialiste. Elle y gagnerait en autorité, en nombre, en « défi » constructif vis-à-vis de toute la gauche, et y perdrait en division : car c’est ce qui a réduit la force du « non » de gauche à quelques pourcent électoraux.
Nul aujourd’hui, dans la gauche de la gauche, hors du Parti socialiste, n’est légitime pour donner des leçons : quand on est incapable d’unité, de rassemblement, et qu’on se divise entre cinq ou six candidats qui disent la même chose à peu prés, on s’interroge. C’est en tout cas ce que pensent les militants, sinon les électeurs.

Nous les respectons néanmoins, tous, dans leur diversité. Notre appel, c’est : unité.

La base de cette unité ? Suggérons raisonnablement qu’elle soit au centre de gravité de la gauche et que ceux et celles qui veulent peser dans un sens ou un autre, puissent le faire selon des règles démocratiques… Nous ne parlons pas d’« unité de la gauche de la gauche », mais d’unité de toute la gauche. Pas avec le prétendu « centre » pas sans « l’extrême gauche » : unité de toute la gauche, de Laguillier, Schivardi à Besancenot, Bové, Buffet, Voynet, Hollande. Que s’excluent ceux qui le veulent, mais que personne n’exclue personne a priori. Que si certains s’excluent, les autres luttent pour les appeler à ré intégrer le front commun. Nous sommes prêts, nous souhaitons, devons tous travailler loyalement avec tous. En écoutant ce qu’apporte chacun et les forces qu’il mobilise.

Cela signifie aussi que nous appelons à combattre les nouveaux épigones qui appellent de partout, dans tous les médias, à la clarification, à la « scission » du Parti socialiste, à la scission de la gauche. Les uns divaguent en cherchant la scission entre « non » et « oui », entre socialistes de « gauche » et de « droite », entre socialistes liés au mouvement social, et socialistes liés à la « social-démocratie » « moderne » « européenne » : c’est pur artifice.

Nous, nous sommes sociaux-démocrates, et « modernes », socialistes et européens, (pas pour l’Europe du Tce, mais l’Europe sociale) ce n’est pas un problème d’étiquette, car nous sommes en même temps pour les 35 h, la hausse forte des salaires, la retraite à 60 ans à taux plein, un code du travail protecteur, davantage de services publics, une VI° République parlementaire et pas présidentielle…

Nous appelons à l’unité du parti socialiste, et combattons toute idée de scission. Nous ne voulons pas un « linkepartei » a côté d’un Spd allié à la droite (ou au centre). Nous voulons une majorité de gauche nous ne voulons pas une scission du Ps pour faire un autre parti de gauche, qui, ensuite devra s’allier avec ce qui reste de parti socialiste « droitisé » ou « allié au (prétendu) centre » pour faire une « majorité ». Temps perdu, souffrance populaire accrue. Détour stupide : rien de grand dans l’histoire de France ne s’est fait sans unité de toute la gauche, Ps, Pcf, et autres.

Aucun grand combat n’a été gagné sans unité de tous les syndicats, des plus « combatifs » aux plus « réformistes » : de la Cfdt à la Cgt, Fo et la Fsu, la Cftc, la Cgc, l’Unsa ou Sud, comme lors du Cpe.

Si la décision avait été prise démocratiquement au sein de toute la gauche, la gauche aurait majoritairement appelé à voter « non » le 29 mai 2005 en concordance avec ce qu’ont fait ses électeurs.

Les clivages artificiels, il ne faut pas les nourrir, les structurer mais les réduire ! Gauche unie contre droite unie : aux élections de 2007, la droite Ump-Udf était unie, in fine, pas la gauche ! Et la candidate de la gauche a proposé, un temps, de prendre des ministres Udf, pas Pcf.

Nous voulons une gauche unie et décomplexée, pas divisée et courant après un prétendu « centre ».

Il y a deux camps, deux forces sociales antagoniques. Pas de centre. Entre actionnariat et salariat, il faut choisir. Nous voulons une gauche aussi fidèle aux salariés que la droite est fidèle au Medef.

Nous en appelons à tous les socialistes de gauche : faisons notre unité, elle aidera les autres unités et l’unité de toute la Gauche !

notre appel, à partir de notre activité militante, au cœur de la gauche, s’adresse tout particulièrement à la gauche socialiste : pour les nommer, à Henri Emmanuelli, à Benoît Hamon, à Laurent Fabius, à Marie-Noëlle Lienemann, à Jean Luc Mélenchon, à Michaël Moglia, à Arnaud Montebourg, à Alain Vidalies, et, à de nombreux militants et responsables socialistes, engagés sur des voies proches .... Mettons nous autour d’une table, rencontrons-nous, nous sommes proches, sur bien des points sur le fond. Faisons savoir notre unité, elle aidera, les autres unités.

La gauche du Parti socialiste devrait pouvoir montrer l’exemple de l’unité vers l’unité d’ensemble pour une refondation de toute la gauche, pour une forme nouvelle de congrès constituant, qui ne serait imposé à personne, ni autoproclamé à la place d’une nécessaire démarche collective.

Il faut des formes souples de rencontre, de dialogue, de rassemblement, non pas pour faire un nouveau « camp » ou « clan », mais pour promouvoir une unité plus vaste, celle de toute la gauche.

Notre appel ne vise pas à donner des leçons à quiconque mais veut essayer d’enclencher une dynamique unitaire, sans préalable, lucide, efficace, débouchant, avec toute la gauche, sur un programme et une force de profonde transformation sociale.

D&S

Messages

  • Bel article qui oublie l’essentiel.
    Les dirigeants actuels des forces de gauche n’ont pas assez de bonté pour s’unir. Pendant qu’ils s’escriment sur leur chapelles, sous l’oeil amusé et méprisant des dirgeants actuels de la droite, le monde va mal. C’est à croire qu’ils le font exprès !...
    E. SAMME

  • Vous n’arriverez à rien en restant au Parti Socialiste, ce parti n’est plus maintenant un parti de gauche, sauf à dire qu’il est à gauche de Sarkozy. Ce qui part d’un principe qui est du même tonneau que de dire que Sarko est à gauche de Lepen.

    La nature même du PS, ne permet plus du tout d’infléchir sa politique , et seul son opportunisme fait qu’il peut à certains moments (ces dernières années ont en général été marquées plutôt par l’ultra-libéralisme du PS) se découvrir une fibre sociale. Un peu comme Clinton parlant de social avec des trémolos dans la voix..... Un peu comme Hollande le soir du 1er tour découvrant le social, les joues encore rouges du fessage reçu. Ces trente dernières années, très fertiles en évenements, ont montré que le PS, au travers d’évenements nombreux et divers, était incapable de faire autre chose que de glisser inexorablement vers la droite, tant sur les contenus que dans ses pratiques (le côté inouï de la personnalisation de la candidature Royal, incapable de dire "nous" sauf quand il s’agit de se défausser sur d’autres, le mélange entre l’aspect familial, des relations personnelles pour prendre la tête d’un parti....).

    Vous perdez votre temps et vous faites croire à d’autres que c’est possible alors que non. Liberalisme et capitalisme, eh bien mon bonhomme, c’est pile poil ceux qui dirigent le PS, Royal a rajouté à cela le zeste d’autoritarisme et de fantasmes policiers qui manquaient ....

    Et c’est pas fini, ceux qui pensaient que la réserve de Proboscidiens c’était le pire vont se retrouver là avec un éléphant blanc à la tête du PS, Royal, qui va les transformer en grouppies.

    Bien sûr que le PS doit éclater car il n’est plus réformable, même pour le transformer en un parti social-démocrate, ce qu’il n’est pas, car il n’est ni social, ni démocrate (seulement quand, après s’être tus longtemps de la camisole médiatique imposée par les grandes chaines à la gauche anti-capitaliste, ils sont touchés maintenant à leur tour par la censure).

    Croyez-vous vraiment que les gens n’aient pas de mémoire ?

    En + , le PS est un parti de retraités aisés. Je n’ai rien contre les retraités, et il ne me déplait pas que des couches aisées viennent à la gauche. Par contre quand ce sont eux qui dominent, quand les travailleurs n’ont aucun poids organique dans ce parti, ce n’est pas la peine, jamais les travailleurs n’arriveront à infléchir son orientation.

    Le PS est devenu ce qu’était avant, il y a quelques dizaines d’années, le parti radical.

    Bien sûr que des campagnes sont possibles avec ce parti de droite sur des questions précises, le CPE c’était le cas, des batailles démocratiques (la liberté d’expression, l’acces aux médias, par exemple), etc...

    Mais il faut vraiment avoir abusé de la même vodka que Nicolas Smirnoff au G8, pour essayer de faire croire que cela puisse aller plus loin.

    La question de la reconstruction de partis de travailleurs se pose effectivement (un ou deux ? il semble qu’il soit possible qu’il y en ait deux). Elle se fera par le mouvement social lui-même, par ceux qui sont dedans, et par les gens qui estiment que l’indépendance d’orientation et de fonctionnement vis à vis de l’état, d’intérets privés et de la bourgeoisie est essentielle. Après savoir si il faut être révolutionnaires ou réformistes est presque une question subalterne.

    Le PS ne remplit aucun des critères necessaires pour participer à la reconstruction d’un grand parti de gauche. Tout juste certains dans le PS, des courants minoritaires, remplissent-ils une partie de ces critères pour sortir et participer à des regroupements nécessaires.

    Vous rebondissez sans cesse de campagnes pour le vote utile (à l’interieur du PS comme à l’exterieur du PS) pour faire taire les oppositions politiques et sociales au capitalisme. Et vous, dans le PS, n’êtes que les cautions de gauche à l’ultra-libéralisme des dirigeants du PS. Des cautions sans cesse digérées par l’appareil par quelques marocains qui vous font fermer la gueule.

    La seule fois où le courage vous a touché (la rupture d’avec le PS) vous avez participé à un regroupement majoritaire dans la population, sur une question largement aussi importante que de savoir qui est président en France, ce succes fut magnifique et vous en avez oublié les conditions qui étaient notemment : le courage politique (visible pour la population), avoir des principes de gauche, defendre la démocratie, defendre les travailleurs,...) et la rupture d’avec le PS.

    En ne continuant pas en 2005 sur cette rupture pour scissionner d’un parti de droite , vous avez permis la remise en selle des dirigeants ultra-liberaux et autoritaires du PS. Effectivement vous pouviez participer à une refondation de la gauche et vous retrouver à une partie de l’origine d’un ou plusieurs grands partis de gauche.

    On ne refait pas l’histoire, mais le présent et votre message vaut son pesant de cacahuètes, pardon de petites lentilles,... : s’allier avec une direction de droite pour le seul fait qu’une petite minorité du PS est de gauche (je ne parle pas des électeurs, mais eux n’ont aucun moyen de pression, le PS préferant se suicider plutôt qu’être de gauche...).

    Reconstruire la gauche, l’unifier, c’est d’abord recréer les conditions de la création d’un bloc de gauche puissant et indépendant en unifiant ce qui peut l’être, notemment en prêtant une attention extremement importante sur l’indépendance politique vis à vis des capitalistes et de leur état.

    C’est donc vers la gauche qu’il faudra porter attention, pas vers la droite (PS et MODEM).

    Sortez du PS ! On a besoin de vous pour reconstruire une gauche qui serve à quelque chose !

    Copas

    • Juste une anecdote, à propos du PS, qui n’a évidemment pas valeur de démonstration mais n’est pas non plus sans lien avec la réalité.

      Il est courant d’entendre le distingo : la direction du PS serait libérale et à droite, mais pas les adhérents. J’entends bien que 100% des adhérents du PS ne sont pas de droite, mais il y a néanmoins un lien fort, dans un parti où règne quand même un minimum de démocratie, entre dirigeants et base (et même base sociale).

      J’ai un collègue enseignant qui est au PS, il est considéré dans mon établissement comme le « monsieur PS » au même titre que je suis le « monsieur LCR ». Peu avant les présidentielles, je lui ai demandé en plaisantant si, au cas où Besancenot serait au second tour, ils (le PS, lui) se désisteraient pour nous. La réponse me semblait évidente, d’autant que la situation était impensable... Et bien le plus sérieusement du monde, il m’a expliqué qu’en cas de deuxième tour Sarkozy/Besancenot il voterait... Sarkozy. Parce que les extrêmes c’est pas bon pour l’économie.... Il m’a confirmé qu’il ne considérait pas Sarkozy comme dangereux... J’ai dû me faire violence pour voter pour sa pouf au deuxième tour...

      Et le même s’en prend aujourd’hui au SNES (principal syndicat des profs) parce qu’il a défendu (et défend encore) l’idée de collège unique (plutôt que d’organiser une ségrégation sociale plus confortable avec des filières)...

      Bref, personne ici ne se fait d’illusion sur la direction du PS, mais je crois qu’il ne faut pas s’en faire beaucoup plus sur une large partie des adhérents du PS. Les temps ont changé, le PS parti ouvrier réformiste, c’était il y a bien longtemps. Maintenant une grande partie de son assise sociale est dans les couches moyennes supérieure...

      OC

  • IL y a quand même une différence majeure entre les paris "de gauche " à mon avis, et c’est parce que le PSne l’assume pas qu’il s’est retrouvé en minorité :être pour ou contre le projet de traité Européen .Le PS étaitmajoritarement pour(etceux qui étaient contre se sont ralliés à S. Royal sans plus d’explication ). Le PCF a appelé à voter contre , mais n’a pas demandé explicitement laRupture avec l’UE .

    D’ailleurs , aucun parti qui se présentait aux élections présidentielles ne l’a fait sauf le Candidat outenu par le PT . Or tant que nous restons dans l’UE , tant queses directives s’appliquent , aucune promesse, aucun engagement ne peut s’appliquer .Comment éviter la destruction du système de santé , comment (FERC-CGT) s’opposer à l’autonomie des universités , comment rétablir les services publics , particulièrement dans les zones rurales ? Entre les directive européennes et la LOLF , (loi de finances qui est libérale d’inspiration présentée par Fabius ) il n’y a pas d’issue , sauf à sortir du carcan de l’UE