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Baudruche et propagande

Publie le mercredi 1er septembre 2004 par Open-Publishing

Salut !

Une nouvelle baudruche vient de se dégonfler. Le soi-disant attentat raciste et, plus précisément antisémite, dont a été l’objet un centre social israélite n’est, en réalité, que l’acte (criminel) de vengeance d’un ancien salarié (israélite) dudit centre.

Ainsi, peu de temps après la soi-disante agression antisémite du RER, les médias et les politicien(ne)s, de droite comme de gôche, se sont illustré(e)s en utilisant l’indicatif pour affirmer (sans preuve) des faits qui s’avèrent faux.

Outre que l’énoncé de la réalité des faits en question fait l’objet d’un éclairage beaucoup plus discret que le matraquage de l’énoncé du "mensonge", on ne manquera pas de noter que, une nouvelle fois, il s’agit d’une affaire soi-disant d’antisémitisme.

Désinformer à ce point (la déontologie journalistique la plus basique veut que l’on use du conditionnel pour évoqué un fait non avéré et simplement supposé) relève d’une intention évidente de manipulation de l’opinion publique. D’un point de vue intellectuel, cela s’appelle de... l’imposture. Depuis que al chose a été érigée en un ministère par le nabot Goebbels, cela s’appelle de la... propagande.

On ne manquera pas non plus de noter que l’éclairage médiatique accordé à cette propagande est (géométriquement) inversement proportionnel à l’obscurité et au silence accordés, par ces mêmes médias et politicien(ne)s, les "exactions" (et c’est un euphémisme, le terme plus juste étant, sans doute... crimes) que commet quotidiennement la soldatesque israélienne. Mais, chut... parler de crimes en la matière est, bien entendu, faire acte d’antisémitisme !

Bien frat,

JC