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Ça ne pourra plus être fini / C’est l’heure de l’mettre
par Hdm
Publie le vendredi 21 décembre 2018 par Hdm - Open-Publishing1 commentaire
Alors comme ça ce serait fini… Les prophètes ridicules qui s’agitent dans les petites lucarnes microcosmiques, réfléchissant les désirs les plus profonds de leurs maîtres, proclament la fin. Le retour à la normale. Après la matraque, la méthode Coué.
Mais ça ne pourra plus jamais être fini…
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L’insurrection en cours n’est pas le dernier ni le premier signe de celle qui vient. Comme macron succède à hollande et sarkozy, elle est la suite immédiate des combats menés, souvent « finis » eux aussi, ces trente dernières années. La forme inédite du gilet jaune n’empêche que c’est le même lit qui est creusé.
De nouveaux bataillons du prolétariat ont rejoint le courant de la lutte et l’ont grossie. Pour eux, même si ça devait « finir », rien ne sera plus jamais comme avant. Et donc tout recommencera, en plus formidable encore, car la violence des rives qui enserrent cette révolte n’empêchera pas, au contraire, de nouvelles crues.
Ces nouveaux bataillons ont découvert, en vitesse accélérée, que non, « la police n’est pas avec nous » ; que la répression peut aussi se déchaîner contre d’autres que les banlieusards, les Arabes et les Noirs, ou les rouges ; que si l’armada médiatique met en branle tout son armement contre de braves gens, il se peut que les objets habituels de leurs flèches soient eux aussi de braves gens…
Alors si quelque chose doit commencer à « finir », c’est dans l’autre camp. Et c’est bien pour ça que c’est l’heure de l’mettre !
Messages
1. Ça ne pourra plus être fini / C’est l’heure de l’mettre, 22 décembre 2018, 21:17, par Raymond H
Que les camarades qui se sont battus/es ces dernières années (parfois de façon isolée et le dos au mur) et qui n’ont obtenu que des miettes, reprennent la lutte et rejoignent les Gilets Jaunes, accentuant ainsi le caractère de classe.
Je ne sais pas si cela sera le début de la fin mais, au moins, ce sera un nouveau souffle pour mieux repartir sur les luttes qui ne manqueront pas de venir.