Ceux qui ne sont rien et les maîtres du monde

Le simple fonctionnaire qui serait retenu en prison ou qui s’exprimerait dans les médias comme Langlois se verrait aussitôt tomber sous le coup d’une procédure disciplinaire.

Si vous êtes ministre fraudeur fiscal vos moyens vous permettent de faire durer la procésure judiciaire et d’être exempté de prison sous le regard approbateur de la classe merdiatique.

Mieux vaut en ce monde être déliquant financier que manifestant populaire.

Face aux condamnations à de la prison ferme en comparution immédiate de manifestants ou spectateurs innocents à ma gauche, à ma droite un Carlos triple nationalité et multimillionnaire. Loin d’avoir une attitude prudente face aux accusations dont fait l’objet le mis en examen au Japon, certains ministres dont celui parait-il en charge de la lutte contre la fraude fiscale, se sont élevés pour dénoncer bruyamment cette mesure. Un boxeur frappeur de crs dans sa situation ne disposerait d’aucun moyen pour assurer sa défense et l’Etat veillerait soigneusement à ce qu’il puisse pas en disposer.

Pas quand on s’appelle carlos et qu’on a déjà tout mais qu’on fraude quand ce n’est encore pas assez. On démissionne à son corps défendant ce qui évite le licenciement et permet de bénéficier d’un sompteux parachute doré (environ 85 millions) de quoi s’offrir les meilleurs avocats nippophones.

C’est pas par chez nous qu’on aurait infligé pareil traitement à une huile, non la réprobation et l’expéditif c’est pour les gueux.