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Communistes, ne nous laissons pas enfermer dans le débat téléguidé des présidentielles !

Publie le vendredi 24 décembre 2010 par Open-Publishing
23 commentaires

Dans leur grande majorité, communistes, nous réagissons comme toutes celles et ceux qui viennent de mener la bataille pour la défense des retraites, qui sont impliqués dans les nombreuses luttes contre le patronat et la politique à son service.
Le spectacle, mise en scène à l’envi, des querelles de candidatures dans chaque camp pour 2012 nous exaspère.

Pourtant, la même pièce se joue dans notre propre parti.
Et ce n’est pas que le système présidentiel ou le quinquennat nous l’imposent, même si tout est fait pour réduire le mouvement social à l’antisarkozysme. Non, c’est le résultat d’un choix de l’équipe dirigeante du PCF, dans le cadre de la stratégie du Front de gauche, celui de placer ce sujet au centre des préoccupations des communistes.

Au « congrès » extraordinaire de juin 2010, la décision la plus importante a été d’adopter le principe que le PCF soutiendrait des candidatures communes du Front de gauche aux élections de 2012, présidentielles et législatives.
Mélenchon étant déjà candidat, très médiatisé, à la candidature, le débat des présidentielles a été imposé de fait dès lors dans le Parti.
Rappelons que ce « congrès » s’est déroulé de façon non statutaire et que les communistes dans leurs section et fédération n’ont pas pu se prononcer sur une résolution, ni amender de texte.

Les prochaines étapes du calendrier s’annoncent tout aussi peu démocratiques.
Le 7 janvier 2011, le Conseil national aura à valider une « offre politique » pour la présidentielle que ses membres découvriront au mieux quelques jours avant. Le lendemain, le 8 janvier, l’assemblée nationale des délégués des sections du PCF aura quelques dizaines de minutes pour discuter d’un texte dont ils auront juste pris connaissance. Dans les sections, il n’y aura eu aucun débat sur des propositions précises.
Pierre Laurent assure que le congrès du PCF, sans doute en juin 2011, tranchera la question de la candidature. Mais dans le même temps, il annonce que la direction nationale se prononcera en avril. C’est d’ailleurs ce qui a été négocié pendant le congrès du Parti de gauche avec Mélenchon qui prétendait vouloir que le candidat commun soit désigné dès janvier.

A chaque fois, comme au « congrès » de juin 2010, les décisions sont arrêtées au préalable avec les « partenaires » du Front de gauche puis la direction du PCF les fait ratifier, sans temps du débat, dans le parti, par une assemblée où elle est certaine de disposer d’une majorité. Dès l’origine, la constitution du Front de gauche a été décidée en parallèle du 34ème congrès du PCF, en doublant la discussion des communistes.

On notera que le Front de gauche, loin d’être l’émanation du mouvement populaire comme on le prétend, est strictement une construction de « sommet », d’appareils eu qu’il ne fonde que sur les échéances électorales : européennes, puis régionales, maintenant présidentielles. Aux cantonales de 2011, tout est fait pour que le résultat, prévisible dans la suite des résultats du PCF en 2008 (9%) et en 2004 (8%), soit attribué au Front de gauche.

Donc voilà les communistes plongés dans une forme de « primaire » sans règle définie, avec deux protagonistes mis en avant et quelques autres qui se tiennent en réserve.

Cela n’est pas sans rappeler l’épisode des collectifs antilibéraux fin 2006. Les communistes, appelés à voter plusieurs fois sur des formulations ambiguës, avaient alors mis en échec le projet d’effacement du Parti de la présidentielle. A reculons, Marie-George Buffet a été présentée comme candidate de la « Gauche populaire et citoyenne » et s’est mise en congé de la direction du PCF. Le résultat très mauvais d’une campagne manquant complètement de lisibilité a été ensuite mis sur le dos de l’identité communiste excessive…
Pour 2012, les partenaires du Front de gauche semblent avoir pris des précautions. La course aux présidentielles est lancée un an plus tôt (quel gâchis !). Le nombre de protagonistes est plus restreint au départ. La candidature potentielle de la personnalité « issue du PCF » a été réfléchie dès le départ dans le cadre de la stratégie du Front de gauche.

Il y a un autre point commun en 2010, peut-être même renforcé par rapport à 2006 : le refus massif des communistes de l’effacement de leur parti et de ce qu’il représente.
L’équipe dirigeante a dû renoncer à mettre en cause l’existence même du PCF à l’Assemblée nationale extraordinaire de décembre 2007 (l’appel « Pas d’avenir sans PCF » lancé par plusieurs sections et fédération y a contribué notablement), puis au 34ème congrès.
Le nombre d’initiatives pour commémorer le 90ème anniversaire du Congrès de Tours en est également le signe. Plus fondamentalement encore, l’approfondissement de la crise capitaliste, les luttes récentes soulignent la raison d’être du PCF.

Venons-en aux personnalités en présence !

Depuis son pacs avec la direction du PCF, Mélenchon est pour l’instant gagnant à tous les coups. Il le sait alors il en fait des tonnes.
Un jour, il se prend pour Georges Marchais (scandaleusement !). Le lendemain, il fait un coup d’éclat pour défendre Cuba socialiste au Parlement européen. Mélenchon s’efforce de reprendre certaines de nos propositions historiques souvent pour mieux les caricaturer. L’opération séduction envers les communistes et notre électorat traditionnel bat son plein.
Mais sur le fond, en aucun cas, il ne va jusqu’au bout, jusqu’à remettre en cause l’UE du capital (il a voté Maastricht) et la perspective d’une nouvelle gauche plurielle après 2012. Il s’en sort par une pirouette : « et si j’arrive avant le candidat du PS, c’est lui qui se désistera ! ».
L’opération « populiste » de Mélenchon est complaisamment portée pour l’instant par les médias et les sondages.
Mais sa tentative « d’OPA sur le PCF » est de plus en plus mal vécue par les militants du Parti, d’autant qu’elle se double localement des invraisemblables prétentions électorales des quelques adhérents du PG, la plupart du temps transfuges du PS.
Si Mélenchon est candidat, l’effacement du PCF avec le Front de gauche deviendra manifeste.

A côté de celle de Mélenchon, quel est le statut de la candidature d’André Chassaigne ?
Au « congrès » de juin 2010, André Chassaigne est monté longuement au créneau, avec Pierre Laurent, pour s’opposer à ce que le PCF propose des candidats en son nom, même en tant que candidats à la candidature du Front de gauche.
Deux mois plus tard, il annonce sa propre candidature, à titre personnel et pour candidat du Front de gauche. Le texte du « congrès » l’avait bien préparé : « des personnalités communistes sont légitimes à s’engager comme candidats potentiels pour porter l’originalité de cette ambition » (du Front de gauche).
Depuis, sans être soutenu officiellement par la direction du PCF, A.Chassaigne s’est retrouvé mis en avant par elle à la Fête de l’Huma, au meeting du gymnase Japy le 8 novembre, dans les médias.
De cette manière, André Chassaigne se retrouve en situation de pousser la stratégie du Front de gauche dans le Parti tout en passant, aux yeux des communistes, pour un candidat issu de leurs rangs, voire un rempart à l’agression de Mélenchon.

Le contenu de cette candidature autoproclamée, si fortement suggérée aux communistes, ne sera pas celui que les communistes devraient définir mais bien celui du Front de gauche, le « programme partagé » qui serait pareillement la base de la candidature de Mélenchon.
Comme l’a précisé Pierre Laurent, il ne s’agit surtout pas d’un programme communiste mais d’un programme de « gauche », susceptible d’être appliqué, de façon réaliste, par toute la gauche après 2012. C’est pourquoi il sera « partagé » avec une large mouvance de gauche.

Dans ce « partage », Mélenchon et quelques autres semblent devoir avoir le rôle de la « radicalité », le beau rôle, notamment les positions les plus critiques vis-à-vis du PS ou de l’UE pendant que la direction du PCF prend, elle, à rebrousse poils nos positions historiques.
Les déclarations de Pierre Laurent contre la sortie de l’euro (« changeons l’euro mais ne bazardons pas l’instrument ») ont été fortement médiatisées. Elles méritent au minimum un débat approfondi au congrès. Peut-on laisser l’illusion que la monnaie unique, sur laquelle les peuples n’ont aucune prise, pourrait se transformer en la monnaie commune de coopération que nous réclamions justement alors que nous combattions la monnaie unique ?
Ce n’est pas non plus trahir André Chassaigne, l’élu du Puy-de-Dôme, de dire que ses positions sont très modérées. Il ne manque jamais de situer sa candidature dans la perspective de la construction de la victoire de toute la gauche au 2ème tour et d’un alignement sur le PS.

Faire de la candidature Chassaigne une candidature PCF, contre son gré, est une illusion, même dans le louable souci de rassembler le Parti.

L’appel lancé par la section économique du Conseil national (Marchand – Dimicoli), en faveur d’André Chassaigne, paru dans une tribune de l’Huma (12 décembre), n’y arrive pas. Il doit se placer entièrement dans le cadre du Front de gauche et du programme partagé. Ils demandent seulement qu’ils reprennent davantage leurs propositions économiques.
Elles aussi méritent d’être vraiment débattues dans le Parti. Quand ce texte accuse Mélenchon de « proposer de sortir du traité de Lisbonne sans prendre en compte la nécessité impérieuse d’un changement fondamental de la BCE », il n’est pas évident que cela corresponde à la lutte fondamentale des communistes contre l’UE de Maastricht et l’intégration européenne.

Mélenchon ou Chassaigne, un « ticket » Mélenchon-Chassaigne, ou bien un « ticket » Chaissaigne-Mélenchon : ce qui est en train de se jouer ne correspond absolument pas à ce que les travailleurs, le peuple attendent du PCF.
Sans doute Mélenchon ne peut-il pas véritablement se passer du PCF pour être candidat. Sans doute la direction du PCF ne peut-elle pas se passer de Mélenchon pour poursuivre la stratégie du Front de gauche et de transformation-effacement du PCF.
Mais ce ne peut pas être notre préoccupation de communistes.

Puisque l’on impose aux communistes cet épisode pénible de politique politicienne, allons jusqu’au bout de l’état actuel du débat sur les présidentielles. Il y a d’autres candidats à la candidature déclarés.
Un texte intitulé « Une candidature communiste pour les élections présidentielles 2012 ! » circule sur internet depuis quelques jours, lancé, parmi les quelques premiers signataires, par André Gerin, député du Rhône et Jean-Jacques Karman, animateur de la tendance autoproclamée « Gauche communiste ».
Ce texte égrène quelques généralités communistes identitaires toujours bienvenues mais il est totalement ambigu sur le fond. Il esquive en effet toute analyse du Front de gauche et se prononce aussi pour une « candidature issue du PCF ».
Elle pourra être André Chassaigne dans le cadre du Front de gauche.
Elle pourra être une candidature « issue du PCF » portée par le POI (Parti ouvrier indépendant des travailleurs). JJ. Karman, déjà candidat à la candidature en 2007, revient de la rencontre internationale des partis trotskystes de cette obédience. Pas une contradiction près, aux régionales, il soutenait la candidature de Braouezec.
Elle pourra être la candidature d’un franc-tireur, comme André Gerin. Déjà candidat, lui aussi en 2007, à la candidature, il s’est redit partant pour 2012 (« si d’aventure le PCF ne décide pas d’avoir son candidat, je me poserai la question de me présenter moi-même à la présidentielle » - La Progrès 10 juin 2010).
Nous avons déjà eu l’occasion d’exprimer à plusieurs reprises combien nous étions fondamentalement en désaccord avec les positions « hétérodoxes » de Gerin sur la sécurité et l’immigration comme en faveur du « capitalisme des métiers, des savoirs faire et de la grande industrie ».

Indépendamment, Alain Bocquet, ancien membre du bureau politique, ancien président du groupe communiste à l’Assemblée et député du Nord s’est déclaré pour « présenter un candidat [PCF] à l’élection présidentielle » et « prêt à y aller, avec l’assentiment de ses camarades » dans son livre « Un Marx et ça repart », publié en août 2009. Depuis, il semble se tenir sur la réserve.

Moins que jamais, notre ligne consiste à chercher à parler au nom des communistes, au nom de ceux qui s’opposent à la ligne de la direction.

Ensemble, nous voulons créer, développer les conditions du renforcement du PCF, de ses organisations de base sur une ligne de lutte des classes. La mise en échec des projets d’effacement du PCF passe par là, comme la réappropriation du PCF par les communistes et ceux qui ont objectivement le plus intérêt à son retour en force.
La bataille des retraites vient encore de le souligner tout ce que représente le PCF dans notre pays.

Aussi, prenons les choses à l’endroit. Oui, il faut candidature communiste, c’est-à-dire présentée par le PCF, à la présidentielle et non une candidature Front de gauche, même « issue du PCF ». Mais elle n’est possible et ne répondra aux exigences des travailleurs que sur une ligne de lutte de classe.

Le 27 novembre 2010, à Malakoff, 90 camarades représentant 30 sections du PCF (dont deux secrétaires fédéraux) se sont réunis.
Nous avons considéré que le point de départ de la réflexion des communistes doit être l’analyse du mouvement pour la défense des retraites, de son développement considérable, du rejet croissant qu’il a exprimé du capitalisme mais aussi de son échec. Nationalement, la démarche du Front de gauche n’a pas répondu à l’attente d’un parti d’avant-garde exprimée vis-à-vis du PCF et que nous avons vécue dans nos entreprises et nos quartiers, dans les manifestations.
Les tentatives de mutation, de transformations, de métamorphose du PCF en un parti comme les autres sont toujours en cours. Le Front de gauche en est l’instrument.

Nous allons vers les camarades qui se laissent illusionner par l’autonomie prétendue vis-à-vis du PS, par des positions en apparence radicales ou unitaires mais dénuées de base de classe. Sans exclure aucune alliance à gauche suivant les circonstances, nous ne pouvons pas laisser notre parti à la remorque, comme rabatteur, de la social-démocratie capitularde, notamment d’ici 2012.

Dans la suite de la lutte pour les retraites, nous estimons que l’exigence immédiate pour le PCF est de lancer de grandes campagnes de lutte, pour défendre toujours la Sécurité sociale, la place centrale de la cotisation sociale dans notre système solidaire, pour les salaires, contre l’augmentation des tarifs des services publics, directement liée avec le processus européen de marchandisation et de privatisation.
D’ici le congrès de juin 2011, nous devons travailler à l’élaboration d’un programme communiste, non pas d’un programme « partagé tombé d’en haut », d’un programme ornemental avant les élections, mais du programme de rupture dont le mouvement social a besoin tout de suite.
Le texte alternatif du 35ème congrès, « Face au capital, aujourd’hui plus que jamais, notre peuple a besoin du PCF » est une base importante pour cela comme pour contrer les « transformations-métamorphose » du parti.
Face à l’étouffement du débat dans le Parti, l’échange entre communistes, entre sections du Parti, ne peut pas se limiter à ce que la direction veut bien laisser passer. Nous avons pris la résolution de développer les sites internet mutualisant les analyses, le matériel de propagande, la réalité des débats dans le Parti.
A ce titre, l’accueil du journal « Cahiers communistes » est très prometteur.

Nous sommes conscients que la question des présidentielles nous est imposée dès à présent. Nous refusons une candidature qui entraîne le PCF et les communistes dans la négation de la raison d’être de leur parti, dans la résignation au Front de gauche. Dans le contexte, nous nous prononçons sans ambiguïté pour une candidature présentée par le PCF sur la base d’un programme de rupture immédiate avec le consensus des forces politiques de l’alternance, porteur d’une perspective politique de rupture : le socialisme.

En 1920, à Tours, le PCF est né de la nécessité de la rupture avec la social-démocratie et le réformisme, de la collaboration de classe dans les institutions.
Réaffirmons plus que jamais l’actualité de ce choix fondateur !

Emmanuel Dang Tran
Pour http://vivelepcf.over-blog.fr/

Messages

  • En 1920, à Tours, le PCF est né de la nécessité de la rupture avec la social-démocratie et le réformisme, de la collaboration de classe dans les institutions. Réaffirmons plus que jamais l’actualité de ce choix fondateur !

    Tout est dit. Essayer de faire passer des réformistes pour des révolutionnaires n’est que manipulation politique.

  • La stratégie de l’union de la gauche et du programme commun plaçait le parti dans la dynamique des accords de sommets. Cette "idée" trottait déjà dans la tête du camarade Thorez.

    Autrement dit, depuis près de 80 ans, la direction du parti est "travaillée" par l’idée qu’il faut absolument passer par une union des forces révolutionnaires et réformistes pour prendre le pouvoir.

    Le temps passant, cette idée s’est toujours plus dénaturée. Laissant de côté la lutte des classes, le léninisme, la finalité révolutionnaire. Le marxisme s’est lui-même édulcoré. L’abandon de la dictature du prolétariat, en 1976, a conduit là où nous en sommes aujourd’hui : un parti socialiste bis qui jargonne du sociologisme branché et s’étourdit jusqu’à l’ivresse de ses contorsions rhétoriques. Du Trissotin politicien propre à séduire Télérama et la FNAC.

    J’arrive à lire, ici même, des théories plus fumeuses les unes que les autres. A se demander comment, avec une telle phratrasie, on peut aborder un débat immensément populaire. Tandis que le PCF "officiel" pratique le démarchage démocratique de gauche convenable et sans risques, d’autres candidats à la révolution se transforment en moinillons sectaires parlant un étrange latin savant, préoccupé de purisme jusqu’à l’enc. de mouches.

    Les accords à tenter devraient seulement être à rechercher exclusivement entre l’extrême gauche et les tendances actuelles, communistes et révolutionnaires, de feu le PCF.

    Tout appel à sauver le parti moribond est une perte de temps et d’énergie.

    Le PCF est mort ? Vive le parti communiste révolutionnaire nouveau, prolétarien et internationaliste. Vive la Ve Internationale !

  • Je propose que l’on demande à PEP Guardiola de se faire naturaliser français et tout s’arrangera..

    Je peux faire voter pour lui s’il est candidat "communiste" !

    Et comme le Barça c’est un truc d’artistes beaucoup plus adroits que tous les Guignols de la mouvance pécéiennne canal Hystérique ou Frontiste , qu’il ya des millions de "footeux" qui adorent.. ça peut requinquer le Parti., ce genre de Candidat-Entraineur génial..

    D’accord.. "Pep" est pas coco..

    .
    mais les autres prétendants non plus
    .

     :)

     :))))

    Et je vous jure en tant que "soci" du Barça que le MESSI..avec ballon c’est plus réjouissant que les messies que se cherchent les clans , et sous sectes De Fabien, de la Riposte , ou des Croisés de Vénissieux, des éxilés du PS déguisés en PG..etc etc..

    C’est pour aider, que je lance cette idée en commentaire du 47ème article sur "qui aura la plus longue pour pisser à gôche du PS avant de coucher avec les Socs dems"

    un seul mot d’ordre :

    Guardiola , collons ! Président comuniste per un socialisme del nostre temps !

    c’est vachement plus "bandant" que Chassaigne.., ça fait plus sérieuxux que HUE,

    PEP : 40 ans dans quelques jours

    Né le 18 janvier 1971
    à Santpedor (ESP)

    Vainqueur du Mondial des Clubs en 2009 (FC Barcelone)

    Vainqueur de la Super Coupe d’Europe en 2009 (FC Barcelone)

    Vainqueur de la C1 en 2009 (FC Barcelone)

    Vainqueur de la Super Coupe d’Espagne en 2009, 2010 (FC Barcelone)

    Vainqueur du Championnat d’Espagne en 2009, 2010 (FC Barcelone)

    Vainqueur de la Coupe d’Espagne en 2009 (FC Barcelone)

    On peut commencer la campagne.

    La souscription ..c’est sur mon compte BNP Bordeaux..


    je ne m’excuse pas de de déconner..

    Cet article ne mérite rien d’autre, SI ??

    Avouez que le style OVNI dit"communiste" avec tantôt nostalgiques de 1929 et /ou éclaireurs de pointe pour rallier direct le PS.. au début, c’était marrant.!.

    Après on se demande si ce serait pas des trolls pour ridiculiser ce qu’il reste du passé PCF.!

    AC

  • Quand je lis EDT, j’ai envie de rendre ma carte du PCF et d’acheter le Figaro tant ces élucubrations sont une injure à la réalité politique du pays..

  • André Gerin interviewé dans le Progrès du 3 septembre 2010

    Vraiment un bon présidentiable, ni droite, ni gauche quand il s’agit de sécurité ! Mais quel boulet pour les communistes et le PCF !
    J’aime dix fois mieux le populisme de Mélenchon !

    « La gauche peut faire du sécuritaire sans désigner des boucs émissaires »

    André Gerin
    Député PCF du Rhône, ancien maire de Vénissieux
    >> Les maires de gauche pointent souvent la baisse des effectifs policiers. Pourquoi, selon vous, faut-il aller au-delà de cette question ?
    La question des effectifs est un vrai sujet mais il est primordial de faire un choix politique stratégique visant à mener une lutte sans merci contre la criminalité qui prospère dans 120 ou 150 cités. Avec à la clé des moyens similaires à ceux attribués à la lutte contre le terrorisme et des policiers se consacrant exclusivement à l’investigation pour éradiquer les trafics, les mafias.
    >> Qu’est-ce qui vous gêne dans la manière dont la gauche se positionne dans ce débat ?
    Il faut une bonne fois pour toutes en finir avec la culture de l’excuse, de la victimisation, et avec l’angélisme. La crise économique et sociale n’explique pas tout et pas par exemple pourquoi plus de 40 000 véhicules brûlent chaque année dans l’Hexagone ! Il est indispensable de parvenir à un diagnostic partagé par toutes les forces politiques, en dépassant les clivages traditionnels. Si la gauche et la droite se mettaient d’accord, cela changerait beaucoup de choses. Après bien sûr, les réponses peuvent être différentes. Mais nous sommes face à une dérive très grave de la société française avec des minorités qui font la loi dans des cités sur fond d’omerta. En la matière, l’approche politicienne (c’est la faute à l’autre camp) n’a pas lieu d’être. On fait le jeu du FN. Les gens en ont marre. Ils s’abstiennent massivement aux élections. La gauche serait plus forte, plus convaincante, en prenant vraiment en compte l’exaspération des milieux populaires.
    >> En quoi vous distinguez-vous de Sarkozy ?
    J’étais globalement d’accord avec son diagnostic en 2007. Parler de « nettoyage au kärcher », « déclarer la guerre aux délinquants », ça ne me choque pas à condition qu’on cible petits et gros. Il y a des cols blancs derrière tous ces trafics. Le grand défi, c’est de montrer aux gens qu’on est juste. La gauche peut parfaitement faire du sécuritaire sans pour autant désigner des boucs émissaires.

  • Un candidat communiste au premier tour : d’accord si celui ci n’appelle pas à un désistement social démocrate au second.
    Sinon, ça ne sert à rien, qu’ à renforcer les traitres genre Mitterrand en 1981, Jospin le trostkyste privatiseur en 1997, Bartolone au CG93, tous les valets du patronat pro UE, pro euro, et .. pro américains au sein de l’OTAN.
    Un communiste vote communiste ou va à la pèche, comme le disait Duclos en 1969.

  • Il faut plonger jusqu’à la fin du texte pour voir traiter une petite partie de la question qui importe :

    Dans le contexte, nous nous prononçons sans ambiguïté pour une candidature présentée par le PCF sur la base d’un programme de rupture immédiate avec le consensus des forces politiques de l’alternance, porteur d’une perspective politique de rupture : le socialisme.

    un programme, une pratique, etc, pour un objectif, le socialisme, qui ne peut être que le pouvoir des travailleurs (et non celui d’un parti ou d’un état bourgeois).

    Comment y arriver de telle façon que "l’émancipation soit l’œuvre des travailleurs eux-mêmes" ?

    Quels sont les chemins qui permettent aux travailleurs de prendre en main leurs propres affaires et de se constituer en pouvoir ?

    L’analyse, et l’expérience historique durement faite, des institutions telles qu’elles sont, montre que ce qui fait poids dans une pénétration des institutions c’est l’activité autonome et indépendante de la classe populaire, la capacité des organisations de masse qu’elle se donne pour cet objectif .

    C’est cet aspect qui doit être au centre des stratégies de construction et de reconstruction de la stratégie de passage au socialisme.

    Ou, autrement dit, ce qui fait 1936 ce n’est pas le gouvernement de gauche (sans le PCF) mais le mouvement de grèves et d’occupations de la classe populaire.

    Ce qui fait 1945, ce n’est pas la participation à un gouvernement d’union nationale, mais bien un peuple en partie en armes, mobilisé, avec un mouvement ouvrier organisé qui ne doit pas sa puissance à sa présence dans les institutions.

    Ce qui fait 1968, etc...

    Quand on travaille à une solution institutionnelle hors de ces questions d’une activité autonome de la classe populaire(des institutions de l’état telles qu’elles sont), 80% de la population, on crée les conditions de l’impuissance, le modèle électoraliste étant toujours centré sur la faction la plus à droite alliée aux "gauches".

    La seule façon de participer à des élections d’une façon utile, en dehors de les utiliser à des fins de propagande (ce qui est une bonne utilisation) c’est bien de travailler à ce qui est en dehors de ce champs institutionnel tel qu’il est.

    C’est à dire en travaillant à organiser, renforcer, unifier le mouvement de masse de la classe populaire.

    Il y a infiniment plus de choses à tirer des leçons du mouvement social de cet automne, ses avancées et ses faiblesses, ce qui lui a manqué pour gagner, qu’en cherchant la meilleure et la plus casher des candidatures communistes (si on veut une bonne candidature propagandiste, Besancenot ou Arthaud suffisent).

    Ou autrement dit, "le grand soir électoral" est deux fois plus impuissant que "le grand soir".

    Ni l"un ni l’autre, ni leurs caricatures (dont les caricatures les plus ridicules sont bien depuis des dizaines d’années les clameurs électoralistes et les niaiseries sur l’absence de sexe de l’état), ne mènent quelque part.

    Mais l’objectif actuel est bien de reconstruire les organisations de masse de la classe populaire dans les batailles du réel, unifier et défragmenter celles-ci, dégager des pistes pour des stratégies globales (avec également leurs modalités tactiques) d’affrontement avec le patronat et sa direction tactique (le gouvernement).

    Un parti utile intervient comme composante du mouvement organisé de la classe populaire pour aider à dégager le chemin vers le socialisme.

    Un parti qui aide à dégager le chemin qui permette à la classe populaire de s’organiser, se défendre et par le mouvement même de son combat et sa progression organisationnelle, l’aide à devenir candidate à exercer le pouvoir sur l’économie et par là même la société.

    Ce qui est une autre façon de préparer une élection....

  • Un candidat communiste ne servirait à rien si c’est pour gouverner aprés 2012 avec les sociaux-libéraux .Peu importe la personne,l’important,c’est la ligne politique !

  • Dans cet article beaucoup de choses relèvent d’une réalité peu propice à des évolutions en faveur du peuple.

    Comme tu le fais remarquer à juste titre, les dirigeants du PCF sont plus favorables à une lutte des places et au maintien de certains privilèges qu’à se battre pour la souveraineté des masses.

    Le PCF est miné, infiltré et sa survie ne tient plus qu’à un fil.

    Cela n’empêche pas certains adhérents d’y croire, mais ils sont entrain de dépenser tout le reste de leur énergie à restaurer un bâtiment miné par le manque d’honnêteté des plus hauts responsables à tous les niveaux.

    Les égaux internes qui ne donnent lieu à aucune possibilité de débat à la base restante qui suit trop souvent celui qui parle le plus fort. Cela est loin d’être favorable au maintien d’un parti dont le peuple aurait plus que jamais besoin face aux forces destructrices de vies du capital et de ses alliés de la social-démocratie.

    L’urgence serait de redonner confiance au peuple dans ses possibilités de devenir son propre gestionnaire de ses besoins et de ses ressources.

    Les partis tels qu’ils sont constitués aujourd’hui ne peuvent laisser espérer une vie sans hiérarchie, sans intermédiaire, et sans exploitation des hommes.

    « Ni tribun, ni César »

    « C’est le peuple qui fait l’histoire »

    Il nous faut nous en expliquer avec lui. Lui dire que des boussoles existent, à lui de les utiliser en tenant compte des vents et des tempêtes que peuvent créer certains hommes.

    C’est donc d’une organisation plus dotée des armes de la vie, que de celles des écoles du capital et des « chefs savants » qui n’ont pour la plupart subit les effets d’aucun vent fort, dont nous avons besoin,

    En face nous avons un capital avec des alliés sociaux démocrates qui gèrent le monde, le précarisent et tue. De notre coté nous avons la connaissance des difficultés et des mauvais coups qu’ils nous assènent, sans aucun soutien efficace des partis sensés être de notre bord, plus préoccupés à la lutte des places.

    En face nous avons les médias qui relaient en permanence le prêt à penser, de notre coté nous avons encore la masse pour informer et soutenir la masse.

    La lutte des classes, la prise de conscience et de confiance, la masse de notre classe peuvent nous aider à nous débarrasser d’un capital qui n’a jamais eu sa place dans la société d’équité que nous voulons.

    Après, rien n’est jamais simple et facile, tout est souvent question de volonté et d’honnêteté .

    Le peuple fera l’histoire et avec de nombreux communistes encartés ou non, je crois comprendre que nous sommes prêts à y prendre part.

    Après on verra comment mettre en place une organisation politique digne de la confiance du peuple.

    La lutte on la sert mais on ne s’en sert pas !

    Dans ce contexte là, je suis très loin de rechercher quel chef va encore nous dépouiller en 2012, c’est déjà en cours et à part les mouvements des masses dans les salons de Montreuil ou de Fabien peu se préoccupe des moyens de lutte, à part pour 2012.

    Vive le Peuple Communiste Français.

    C’est un avis personnel qui bien entendu accepte toutes critiques et réflexions constructives !!!!!

    On ne va pas tout résoudre sur le Net, mais on peu y prévoir des rencontres , mieux se connaitre et s’organiser. Merci à BC et à quelques sites de nous en donner cette possibilité.

    Amitiés.

    MCOCO LE REBELLE MEDOCAIN

    • Vous avez beau faire toutes les contorsions possibles autour de l’incapacité proclamée d’un parti organisé pour abattre le capitalisme, d’essayer de dévoyer à partir d’expériences réelles l’obligation d’organiser les révolutionnaires pour rassembler les travailleurs, le peuple, tous ceux qui sont exploités, vous n’avez pas d’autre solution que la critique négative. La lutte révolutionnaire est difficile. Il ne peut y avoir de rassemblement victorieux sans organisation collective, intelligente et responsable. Pour l’instant la forme de parti révolutionnaire est la plus adéquate.

    • La question de la révolution n’est pas posée ou ne veut pas être posée par la direction actuelle du PCF qui est sous surveillance active des militants . La crise du capitalisme très grave et durable va faire mûrir cette idée . L’expérience que vont subir les peuples d’Europe avec les rigueurs programmés vont commencer plus activement en 2011 . Déjà la Grèce et l’Irlande sont aux premières loges , La grande-Bretagne suit avec l’Espagne-Portugal-Italie-Belgique . Pour cause de Présidentielle en 2012 l’équipe Sarko retarde la purge tout en la commençant par petites doses en 2011. Le PS qui veut succéder à l’équipe Sarko ne sait comment prendre le sujet de la rigueur pour ne pas voir partir l’électorat de gauche vers d’autres horizons. Nous avons un boulevard politique devant nous à condition de rompre officiellement avec l’alliance électorale avec le PS . Notre stratégie du Front de gauche cherche à masquer le refus de cette alliance au nom d’un rassemblement fourre-tout inefficace demain au pouvoir . Il faut donc un "front révolutionnaire" de rupture totale avec le capitalisme pour une société communiste à construire avec le peuple.

      L’effondrement du capitalisme financier dans peu de temps doit nous alerter pour nous organiser efficacement pour faire face à ce tremblement de terre économique qui va traumatiser les peuples occidentaux. Les dirigeants actuels en ont sûrement conscience mais ils tergiversent avec l’idée que le capitalisme a toujours su rebondir et qu’il faut être prudent et éviter l’aventurisme . Le débat sur la profondeur de la crise du capitalisme n’est pas abordé fondamentalement dans nos sections alors qu’il est indispensable pour que les militants se mettent au diapason des conséquences de cette crise dramatique pour les gens . Le pessimisme actuel démontre le manque de perspective pour les citoyens broyés dans leur tête par la sinistrose des médias tous les jours . Nous devons dans nos sections éclairer les camarades et ne pas laisser le prochain congrès aux mains des opportunistes ou des mous de la lutte de classe . Retrouver l’esprit "léninien" dans le combat de classe avec une stratégie révolutionnaire est une condition pour gagner et abattre le capitalisme .

      Bernard SARTON,section d’Aubagne

  • Précision :

    Si c’est à partir d’un bout de phrase de Bernard Sarton que je pousse ce qui sera sur le sujet PCF, une façon de dire franchement pourquoi je vais me faire violence pour ne plus rien dire .(sur ce sujet, ne vous réjouissez pas trop vite !!!. :))).,

    .......................c’est que, trop c’est trop ;

    En aucun cas, B.S n’est pris comme cible en tant qu’individu.

    C’est un comportement politique que je combats, pas un Homme, un militant.

     C’est cette phrase involontairement faite pour qu’un pitre la retoque, qui me fait user deux bouts de doigts et un clavier usé..

    La question de la révolution n’est pas posée ou ne veut pas être posée par la direction actuelle du PCF qui est sous surveillance active des militants

    De deux choses l’une, ce propos :

    Soit , au premier degré, ça voudrait dire que La Direction ne pose pas cette question ..parce que les MILITANTS qui surveillent..lui rentreraient dedans !

     :)

    C’est pas ça que tu veux dire, je pense..Ami

    Donc, excuse ou pas la franchise mais, un conseil :

    Ce système de surveillance militant, mon Cher Bernard, gardez le pour le pC !

    Vous le fourguerez pas pour surveiller les risques de braquage de banque..

    Ils ont des trucs plus efficaces ..pour EMPECHER que leurs intérêts soient touchés..., EUX !

    Mais , après tout le militantisme au PCF étant à géométrie variable selon les années et..même les régions.., chacun y va de sa notion de "ligne" à suivre..

    Puisque le PCF a des militants qui ont le choix désormais :

    OU DE MOURIR en 2011-2012 avec un Chassaigne qui fera encore moins que les 1,93 de MarieJO, qui aura été choisi comme candidat"communiste" (????) pour pas trop exaspérer le carré de ceux qui ont l’estomac en charpie ddepuis qu’on les gave à coup de mutation- fellation à Mélanchon !

    Ou de trépasser en 2011-2012 par implosion générale parce que non seulement le candidat"frontiste" aura été Mélanchon mais qu’il aura fait "honte" aux militants par sa campagne mussolinienne , ses foucades ..et et tout ça pour quoi ?

    Pour faire 5 ou 6 pour cent (et encore !!)

    Comme dans les deux cas, et que ce soit DSK ou moi -si j’adhère au PS et qu’"ils" décident , d’avoir le meilleur candidat (beau , intelligent, modeste/..- qui affronte au second tour Sarko, le PC appellera à battre la DROITE -surtout parce que c’est la rue de Solférino qui VOUS tient en survie grâce à une alliance électorale sans laquelle VOUS ne peseriez pas plus que le POI..(c’est tragique, mais c’est comme ça !P arce que VOUS l’avez voulu.., Camarades et démocratiquement décidé majoritairement à bulletins secrets..),

    ...........compte tenu de cette situation OBJECTIVE, , il me semble donc pour se réclamer du COMMUNISMEil faudrait éviter ce qui est un NON SENS.
    .
    La juxtaposition d’un titre :

    Communistes, ne nous laissons pas enfermer dans le débat téléguidé des présidentielles !

    avec une signature

    "VivelepCF"

    Je préfèrerais le débat y compris avec les cotisants pécéiens qui envoient leur pognon pour la survie d’un appareil à barrer la route à la Révolution., avec un article , d’un adhérent, titré :, à l’intention de ses copains d’infortune.

    Communistes encartés, ne restons pas enfermés dans la cage ou on nous enferme et ou notre entêtement à demeurer pourrait faire croire aux travailleurs que nous pensons que les gazelles peuvent cohabiter avec les hyènes

    ..

    sous titré par :

    Ensemble , pour du COMMUNIsME et pas de l’accompagnement du cortège funéraire d’une Organisation qui se prétend communiste, construisons UNE ORGANISATION qui soit UTILE et à NOUS..TOUS

    bref un genre d’article ou les communistes qui, AU PCF ? ont autant de chance de servir le Communisme qu’un nageur "belge" de battre le record du 100 m nage libre dans une piscine vide..s’exprimaeraient et agiraient avec un refus courageux d’^tre les gardes suisses du pape Laurent 2

    Roues de secours pour je ne sais quel "changement" ou rien ne peut changer puisque le Capitalisme est dans un tel état de CRISE globale que tout ce qui n’est pas de radicalité , de combat de classe, c’est objectivement un SURSIS accordé à ce qui nous TUE..

    Question sans prendre de gants :

    Est ce que jusqu’en 2012, un site comme BC va devenir une espèce de "tribune libre" de pré Congrès PCF.. ou Bella Ciao risque de perdre des galons de qualité , de référence de libres propos de révoltes et d’espoir en semblant se transformer en petit théatre ou les Guignols de la ligne "fabien" feront avec les Gnafron "orthodoxes" un concours public de petits muscles atrophiés ?

    C’est à dire , pour être direct, va ton vers une avalanche d’articles sur le P".C" F..son avenir , la forme de sa mort, les états d’âme des agonisants de toutes sectes !??

    . Bref, un feuilleton sur la vie d’un Parti ..dont la Classe ouvrière se "tamponne" tout autant que le PC s’est foutu d’elle ...en particulier ces dernières années ou on a un zig de connerie frontiste qui alterne avec un zag de "coloriage" en rouge pour gogos !

    Pour faire croire aux adhérents qu’on va revenir en 1956 ou 1970..voire en faisant de ce "bon" Chassaigne" un espèce de Duclos..virtuel , kilos en moins .qui aurait comme "challenge" (pour parler le DRH..) de faire 2,25 pour cent au lieu des 22, 50 du pâtissier avec lequel en 69 j’ai dégusté un sacré Médoc du côté de Lesparre..

    Qu’on comprenne que se faire"rouler" dans la "farine" rend mon énervement...croissant !

    (jeu de mots "duclosien")

     :))

    On excusera ce commentaire mais je ne dois pas être le seul à penser que ceux qui tiennent absolument à ce que"vive le pcf" à St DENIS , à Vénissieux ou à..Aubagne..il serait temps qu’ils admettent une chose : la classe ouvrière est bonne enfant.!!

    Sinon, je vous le dis, camarades, depuis quelques lustres, on aurait appris que des prolos, des jeunes , que la direction du Parti prend pour des cons se seraient rendus Place du Colonel fabien pour botter le cul des cinq ou six usurpateurs d’appellation "communiste"

    J’aurais volontiers accompagné le commando pour récupérer avant qu’il ne vende le siège, un bout de moquette qui m’appartient-, parce que, mine de rien, je suis de ceux ici qui ont payé en billets, en sueur et en relatif engagement actif à un "idéal", l’immeuble ou on se fout de notre gueule, de notre naïveté, -que je reconnais- mais quand même qui nécessiterait un peu plus de "retenue"..!!!

    On est dans la provocation , maintenant !

    Je persiste et signe : De même que c’est gerber sur la mémoire de Gabriel Péri que de filer du pognon à HUE pour qu’après les murs du PCF..il se charge des"Fondation" portant ce nom..de même .. que ce soit la mémoire du jeune brigadiste, plus tard dirigeant couillu FTP qui orne le FRONT(on) du siège du P."C"...c’est à la fois offensant pour la génération de La résistance..et une insulte, au génie d’Oscar Nemeyeret à ce que son amitié pour "nous" l’a conduit à réaliser !!

    - En même temps qu’un affront (de Gôôche) à des décennies du souci d’être avec ceux qui souffrent, même en se trompant certes- mais pas en les COCUFIANT à ce point..!

    C’est bien gentil de dire" Oui mais moi, m’sieur, je combats ces gens là". ;

    Désolé et sachant que j’ énerve ici,", quelques "fidèles"..

    La barricade n’a que deux côtés.

    Gavroche n’a quitté son poste -pour, en révolutionnaire "tomber par terre" - que pour .aller ramasser mousquetons et cartouchières sur les gardes mobiles.abattus.

    On l’aurait moins célébré s’il avait prétendu qu’il se rendait parmi les fusilleurs de"populace" pour"y combattre de l’intérieur" l’ennemi de classe !

    Image insultante pour"le PARTI" ?

    NON..mépris de classe pour les complices du Capital..

    Et nième refus, ici, certes mais y compris dans mon entourage, avec des amis de longue date qui le restent malgré mon départ du Pcf, de rester bouche cousue quand la machine à écerveler les masses tourne sans arrêt en faisant d’autant plus de fracas assourdissant ...qu’il reste peu de copains pour accepter de la faire tourner..

    Le PC a" mal tourné"..comme on le dit de ceux qui s’encanaillent.

    Avis..

     :))

    .
    Afin d’éviter d’inutiles commentaires aigres, anonymes et personnels qui encombrent BC..je précise queje connais le genre de réactions à ce que je dis :

    Genre

    "personne ne te retiens, AC"

    Je le sais.

    Il se peut que je me sois trop habitué à ce que de plaisir j’éprouve en rencontrant certains..

    Je vais y réfléchir.

    Très cordialement.

    AC

    un brin fatigué-et fatigant, je n’en doute pas - de me répêter plutôt que de jouer au faux cul , con-..fraternel , com-préhensif voire com-patissant

    J’aime mieux qu’on me traite de CON-tout court- ,...que de m’imaginer qu’on pense que je le suis..!!

    Au point de gober la repentance de semaine ici qui permet de se "laver" des péchés du dimanche ailleurs, ou l’esprit de Parti, conduit à instiller de l’espoir dans les HLM..avec une seeringue rose peinte en rouge !

    BASTA..YA !

    Communistement,

    AC

    • "communistes ne vous laissez pas enfermer dans le débat téléguidé des présidentielles ..." mais c’est ce qui est fait depuis 1958 et la constitution de la 5ème république QUI PERSONNALISE A OUTRANCE L ELECTION PRESIDENTIELLE , d ailleurs dès le début le PCF c’est prononcé contre ce type d ’élection mais continue malgré tout à se laisser enfermer dans ce piège en présentant pratiquement toujours un candidat au lieu de combattre le système ce qui lui permettrait de se faire entendre pendant la campagne électorale en défendant s’il en avait encore la foi les idées communistes . Mais au lieu de cela il veut à tout prix participer à cette course aux célébrités avec un programme four tout .

      Je me demande d ou vient cette théorie qui consiste à dire que les idées communistes seraient affaibles et le PCF en voie de disparition s il n y avait pas de candidat communiste ? D autant plus que la direction actuelle du PCF ayant abandonné une ligne communiste , un candidat communiste ne peut donc pas venir des rangs du PCF .

      De plus en fonction du niveau de la LDC en FRANCE , personne ne pense qu’un candidat communiste puisse devenir président de la république ni même réaliser un bon score , en outre les travailleurs en ont tellement marre de SARKOZY qu’ils seront tentés de voter pour ce qu ils estiment "utile" dès le premier tour : le candidat PS .

      Pour ma part , mais je peux me tromper et j’accepte le débat sur ce point , LE PCF s’il ne veut pas subir un nouvel echec qui pourrait être mortel n’ a que deux solutions :

      boycotter les présidentielles et profiter de cette période électorale pour proposer un vrai programme communiste pour les élections législatives avec des candidats exclusivement PCF

      Sortir du FDG et de son tête avec le PG et MELANCHON ( je ne compte pas les partis morpions qui complètent ce front ) et proposer la constitution d’ un front de lutte et de rupture à tous les partis et associations clairement anticapitalistes et présenter un candidat commun qui ne sera pas forcément issu du PCF , ce front devra s’engager à ne pas participer à un gouvernement PS en cas de victoire de ce dernier .

      Ne nous berçons pas d’illusion le candidat de ce front n’ a pratiquement aucune chance d’être présent au deuxième tour , mais la n’est pas l ’essentiel , ce qui compte c’est de faire progresser quelques idées clés :

      Le PS est un parti de droite

      il est possible si les travailleurs prennent leurs affaires en main de faire echec au capitalisme mais pour cela il faut que les travailleurs s’organisent autour d’un parti vraiment révolutionnaire et ce front des anticapitalistes pourraient être le prémice de ce parti

      il s’agirait d’une expérience novatrice et inédite puisque jusqu à ce jour les tentatives d’union ce sont toujours faites autour d un PS majoritaire et ont toutes échouées , jamais l union des partis anticapitalistes n a été réalisée et il me semble que cela mérite d’être tenté .

      En l’absence de cette union il me semble inéluctable du fait de l’émiettement des forces anticapitalistes que l ont se retrouve avec un face à face DSK /SARKOZY avec la conséquence de repousser encore la possibilité de faire progresser les idées communistes .

    • Le PS est un parti de droite

      NON.
      Pas plus qu’il ne"vire à droite" tel jour, qu’il seraitde nouveau à "gauche" à tel congrès ou l’opptunisme le conduit à tenter de cacher sa nature, pas plus que le "Front de lutte que tu préconises - qui revient à la notion de"gauche de la gauche"- ne saurait avoir une "utilité dans la lDC" parce qu’il déclarerait" On gouverne pas avec le PS" etc..
      Selon moi.

      C’est privilègier la "cartélisation éléctoraliste" à ce qu’est une démarche communiste de PRIMAUTE aux Luttes populaires , sans nier la "traduction" politique" dans les urnes.

      Quand c’est POSSIBLE

      Tout ça , opposer Front De gauche et "gauche radicale unie"...c’est mettre la" charrue avant les boeufs".

      Expression (pardon de me citer)qu, i sur Rouge Midi de l’Ami Hoareau m’avait valu des réactions pas forcèment sympas...c’était en 2007.

      Depuis nous sommes co signaiaires de l’appel pour des’" Assises du communisme" ’que cette contribution suggérait.

      Quitte à sembler partisan du tout ou rien ,je prétend que l’allianfe éléctorale des restes de PC avec des morceaux de NPa, plus des zests de POi, etc etc.., c’est "moins que RIEN"

      Comme OUTIL , comme aide à la LDC.

      Conclusion de cet article qui ne me semble pas avoir pris de rides

      Intégralité sur

      http://www.rougemidi.org/spip.php?article2278

      Je suis comme des centaines de milliers de militants, qu’ils soient encore membres du parti, qu’ils l’aient quitté( c’est mon cas), comme de milliers de jeunes, de travailleurs, de « sans » de tous horizons, qui crèvent du Capitalisme et s’interrogent : « Pourquoi cette situation, pourquoi tant de groupuscules, de petites chapelles , de collectifs où l’on semble pourtant se réclamer de l ’Anticapitalisme , pourquoi cette division , ces anathèmes, ces tons de procureurs , ces véhémences d’avocats, ces lourdes insistances sur le passé d’X ou Y.. » ?

      Loin de moi l’idée que le regard sur le passé de l’histoire du communisme en France et dans le monde ne soit nécessaire et que nous n’ ayons pas collectivement à bien repérer ce qui n’a pas « marché ».Pour ne pas nous contenter de critiquer nos erreurs tout en les renouvelant. .Il faut faire preuve de beaucoup d’humilité.. Je le dis d’autant plus à l’aise que je suis de ceux qui longtemps traquèrent les liquidateurs supposés ou réels en ne mesurant pas combien j’étais moi même avec ma participation enthousiaste au concours de recordman de diffusion de « Programmes communs « et en aveugle défenseur bardé de certitudes du modèle soviétique, très certainement de la génération qui est la plus responsable de la marginalisation du PCF...même s’il faut reconnaître que d’aucuns firent preuve de zèle ces dernières années pour achever le malade.

      Mais si, contrairement à ce qu’ écrit Pottier il ne s’agit pas de faire « table rase du passé » il faut davantage analyser le présent si l’on veut un Futur. De tout ce que je parcours avec intérêt comme contributions de dépassement de la forme Parti du communisme , telle que l’incarne encore le P.C , je tire à la fois confirmation de l’urgence d’entreprendre à bâtir le nouveau, mais une sous estimation de ce que charrie « l’ancien » qui, Marx l’a expliqué, est un redoutable adversaire de ce qui veut naître ...

      Il faut se hâter en prenant son temps, me semble-il, et ne pas s’embarquer dans un « fourre tout » de la pensée qui ne permettrait pas , c’est mon opinion, de bâtir quoi que ce soit de solide .

      Ce qui sera échafaudé entre « nous » , initiés divisés , sans qu’un large débat de masse associe des centaines de milliers de ceux qui ont intérêt objectif à ce que ce monde change vite, pour enfin mettre les besoins humains au cœur du dispositif due la transformation sociale , tout projet, toute refondation , aussi affinés seraient ils, n’ont aucune chance d’apparaître UTILES , « atteignables », donc mobilisateur pour les Luttes sociales, sociétales, institutionnelles, etc..

      En ce sens je plaide pour deux étapes distinctes.

      La première c’est une véritable confrontation sans aucune exclusive entre tous ceux qui sont d’accord sur un point : Cette société doit être remplacée. Dans ce processus de confrontations , d’échanges, forcément les clivages apparaitront très vite : Qu’ils se dénomment « antilibéraux » ou autrement , il y a dans notre pays des gens sincères, dévoués qui ne pensent pas réalisable, ou qui ne souhaitent pas que se réalise le dépassement du capitalisme, c’est à dire le processus « abolition-construction ». Ils s’expliqueront, d’autres les contreront, c’est dans ce débat que la question clé des contours du Communisme seront en mesure de se dessiner si l’on veut enfin se frotter au « réel » :Quelques questions ne viennent pas assez en remue-méninges de masse. Parmi celles ci, par exemple :

       Avons nous du Capitalisme du 21° siècle une approche assez concrête pour travailler les contradictions qu’il fait naître chaque jour , mesurons nous combien les stratégies successives du Capital pour endiguer la baisse tendancielle du profit produit un dispositif d’exploitation complexe et souvent apparaissant , (à tort selon moi,) comme hors de portées des Luttes tous terrains, surtout quand l’apparence des rapports de force à l’échelle mondiale peuvent sembler un handicap impossible à surmonter ?

       Sommes nous « à jour » quant à la façon de relire Marx , de ne pas céder sur les « fondamentaux » tout en essayant de dépasser des formules pensées à la fin du19° siècle et dont l’application au 20° n’a été que tragique échec : je veux parler de ce qu’aujourd’hui veut dire « Propriété des moyens de production et d’échanges » Comment lever des ambiguïtés vis à vis de formules comme « réappropriation sociale » si elles recouvrent des notions qui nieraient la nécessaire expropriation des possédants ? Comment, lesquels ? 57 pour cent du Capital financier du Pays est détenu par les fonds de pensions US. .Comment donner en perspective ce que sera la nécessaire violence de la Lutte des classes sans pour autant que ce mot ne soit accolé à l’idée de »phase sanglante » ? Comment sortir de l’affirmation que nous ne renouvellerons aucune expérience étatique , vaccinés à jamais contre les modèles « soviétique » ou de « nationalisation » Comment travailler la notion de » futurs propriétaires, »ce qui très certainement pose toute la question clé d’un processus autogestionnaire inventant des méthodes ou la démocratie, fil rouge du communisme que nous voulons se combine avec le besoin de maitrise des outils de création de richesses par des collectifs ou travailleurs et citoyens sont impliqués y compris avec l’intervention de larges secteurs publics des collectivités , des banques déprivatisées, etc.

       Comment un tel processus peut il se concevoir sans une rupture ( et non je ne sais quelles renégociations ! ) d’avec les corsets antidémocratiques d’une Europe aux mains des capitalistes et des pouvoirs nationaux qui sont à leurs bottes ? Ces superstructures continentales ou mondiales empêchent elles toute avancée , tout processus de transformation sociale dans un pays comme le nôtre En un mot, la révolution est elle possible dans un seul pays et avec quelles coopérations des peuples dans un « nouvel internationalisme .Sommes nous bien conscients que « mondialisation » du capital forge , contradictoirement de nouvelles bases à l’échelle planétaire dans le rapport de forces ?

       On pourrait multiplier ainsi les « grandes questions » encore sans réponses cohérentes que le mouvement populaire doit se « farcir » ( on excusera la vulgarité) C’est par des milliers et des milliers de »bouts » de réponses construites par l’enrichissement de tous grace à chacun que le PROJET Anticapitaliste sera propriété de tous.
       Comment faire : pourquoi pas aller vers des Assises nationales de l’Anticapitalisme( ou des Etats généraux , peu importe dénomination, préparées hors de toute OPA de qui que ce soit (Partis ou individus) Là ou ce sera possible ce sera à partir d’entreprises , de quartiers ou existent les militants qui voudront s’investir.2illeurs ce sera par cantons ou département etc ..Et tout ce qui sortira de ce bouillonnement géant de neurones révolutionnaires en lien avec les luttes de résistance qu’il nous faut mener , constituera une base solide en termes d’Alternative anticapitaliste..

       Après, mais après seulement la question DU PARTI sera en mesure d’être perçue comme un besoin naturel passant par des phases que décideront ceux qui auront construit le Projet Alors, et le PCF me dira -t-on ?.L’auto-dissolution pour s’investir dans ce »nouveau » me semblerait un acte courageux , mais ayant quitté le PC il ne m’appartient pas d’exhorter ceux qui y restent d’opter pour telle ou telle formule .Je n’ignore rien des freins, je peux comprendre que l’existant , même en miettes , soit plus « rassurant » que l’ambition de s’attaquer à faire du neuf. Je suis bien conscient auusi, car je connais ce que fut mon Parti que cet indispensable nouveau à construire inquiète ceux qui peuvent apparitre plus soucieux de leur avenir personnel ...que de l’avenir de l’humanité..

       Il n’empêche : la Société a besoin de Communisme, la construction du communisme a besoin d’un OUTIL pour aider sans prétendre »guider » ..Tous ceux qui aux termes des « assises du communisme » seront conscient que tel est le double enjeu devront préparer alors un Congrès de Tours du 21°siècle :cela passera par une phase constituante , toujours en partant de l’idée que la primauté , c’est le « bas », le collectif le plus large, à partir de l’usine, le bureau, la Fac , le quartier, dans une démarche fraternelle, pour retisser le lien brisé entre ceux qui souffrent et ceux qui ont la prétention de participer activement à la transformation Sociale.

       Parfois on me rétorque « Tu rêves, Camarade »C’est exact mais cela vaut parfois mieux que de se laisser endormir en croyant que tels ou tels groupes sympathiques pour certains , pourraient en unissant leurs seules maigres forces fabriquer le parti du Communisme qu’il nous appartient de faire vivre. En nous y collant avec détermination, enthousiasme, patience et fraternité. .

      Cordialement

      AC