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DATI EXPULSE LA TELE LIBRE ? (video)

Publie le vendredi 7 mars 2008 par Open-Publishing
26 commentaires

Aaaaaah Dati, si je devais établir un classement des ministres qui m’horripilent, ils y seraient tous évidemment, mais je la mettrais sur la première marche du podium.

LaTéléLibre a fait les frais de son "service d’ordre". Surtout, rester zen !

Dans le VIIème arrondissement, on empêche la presse de filmer et on la sort de force, mais on reste chics. Alors que La Télé Libre couvrait une réunion de campagne publique de Rachida Dati dans une école élémentaire, les jeunes militants UMP du VIIème ont décidé que nous ne filmerions pas, et nous ont fait expulser.

Mercredi 5 mars, réunion publique de Rachida Dati, candidate à la Mairie du VIIème, dans une école élémentaire de l’arrondissement. La salle est comble, des manteaux de fourrure, des sacs Vuitton, et La Télé Libre.

« Jeunes populaires »

D’autres caméramans sont présents, sympathisants UMP ou bloggeurs, et nous filmons depuis plus d’une heure, quand quatre jeunes militants commencent à entourer le caméraman de La Télé Libre, Adrien Rappoport, et à lui boucher délibérément l’objectif. Il s’écarte, cherche un autre endroit pour filmer, mais les « jeunes populaires du VIIème » (sic) reviennent devant lui, et donnent de petits coups dans la caméra, de sorte qu’aucun plan ne soit exploitable. Interrogés sur leur comportement, ils nous disent de nous taire, et d’arrêter de perturber la réunion.

« Elle veut pas »

Nous tentons péniblement de trouver un autre emplacement sans faire de vagues, pour ne pas justifier une expulsion, quand un garde du corps se place à son tour devant la caméra, un grand sourire aux lèvres. « Elle veut pas », nous murmure-t-il. Pas d’autre explication, mais un « On en parlera tout à l’heure » plein de promesses.
Quand la ministre parle, on se tait et on ne filme pas

Comprenant bien qu’ils nous rendront le tournage impossible, nous faisons le choix, à tort peut-être, de ne pas crier au scandale. Nous voulons filmer, coûte que coûte, puisqu’ils ont décidé de nous en empêcher. Dans la salle bondée, constamment entourés par les jeunes militants UMP et bousculés par le garde du corps, nous cherchons en vain un coin tranquille. Le colosse nous bouscule, toujours avec le sourire, et nous ordonne de nous taire. « On ne vous a jamais appris qu’il fallait se taire quand la ministre parle ? »

Expulsion

Pris à témoins, plusieurs personnes nous répondent que nous sommes les fauteurs de trouble. Rachida Dati jette vers nous un regard inquiet. Mais les jeunes populaires ont bien fait leur travail : la salle nous regarde comme des perturbateurs, et personne ne sourcille quand nous sommes expulsés par des agents. Huit personnes, dont on ne sait s’ils sont de la police ou de la sécurité, à l’exception d’un seul qui sort une carte de police. Ils nous laissent le choix entre la fuite ou le poste de police. Aucune raison à notre expulsion ne sera donnée.

Peur de la « petite phrase » ?

Pourquoi nous a-t-on empêché de filmer ? La peur de la « petite phrase » est certainement grande à l’UMP depuis que les dérapages de Rama Yade, Françoise de Panafieu, Jean Marie Cavada, et Nicolas Sarkozy se sont retrouvés joués en boucle sur Internet et les chaînes d’information. Mais mercredi soir, aucune autre caméra que la notre n’a été bousculée. Nous filmions pourtant exactement comme les autres. La seule différence, c’était l’autocollant Télé Libre.

Précédent

Il semblerait que la ministre ait gardé une dent contre La Télé Libre depuis avril 2007 et la diffusion d’une séquence où elle plaisantait sur « la rénovation urbaine à coup de karcher. » Rien de grave pour son image, juste une blague qu’elle pensait « off ». Dès lors, pourtant, la garde des sceaux a systématiquement refusé de parler à la Télé Libre. En décembre une invitation à la présentation de ses pôles anti-discrimination place Vendôme nous avait fait croire que l’incident était clos. Mais une fois son allocution terminée, elle avait catégoriquement refusé de nous parler : « La Télé Libre non, j’ai un précédent. »
Pour mémoire, voici “la bonne blague au karcher de Rachida Dati”, un des scoop de LaTéléLibre. Celle qui n’était encore que porte-parole du candidat Sarkozy, se défendra en déclarant que cette phrase avait été “sortie de son contexte”. Réaction que nous avions bien sûr diffusée sur ce site. »

Source

Messages

  • Il avait pas des pellicules sur le dos celui-là ?

  • envie de vomir ! dati se dit venue du peuple d’en bas ????? c’est pas beau , tout cela ! ce journaliste est courageux ! c’est la milice ces 3 gars ?

    • Pôvre femme ! il faut être magnanime à son égard ! pensez donc, frustrée elle qui, aprés son séjour à ESSAOUIRA avec la famille BALKANI (vous savez ces gens biens sous tout rapports) et son mentor , elle se voyait déjà première dame de France. Malheureusement pour elle, l’essai n’a pas été confirmé, il a botté en touche et préféré Carla elle aussi mannequin, mais peut être pas chez Dior ! rendez vous compte la rancoeur qui peut s’accumuler chez cette femme qui a une ambition à la place du coeur ! souhaitons beaucoups de bonheur à ceux qui vont la désigner et quelle va mener à la baguette. Peut être fera t’elle voter un texte de loi qui s’appliquera à ceux qui dans sa mission de Maire, auront l’outrecuidance de s’opposer à elle.

  • Cela est significatif du comportement de ces gens !
    Il est également vrai que ce n’était pas un Ministre qui s’exprimait, mais un candidat ! n’y a t’il pas matière à déposer plainte contre cet arbitraire ?

  • Vous imaginez la réaction si le caméraman s’était mis à chanter l’internationale ...

    L’erreur de stratégie, c’est de venir à 2.

    Il faut des equipes de 10,20 personnes pour empêcher cela.

    jyd.

    • C’est vrai, une bonne 20taine de personnes, assises devant le caméraman et des copains de part et d’autre, ou alors plus simple encore, se mettre à l’avant dernière chaise, copains derrière, et le caméraman tranquille pour filmer, même assis.

      C’est qu’il faut être malin avec ces loubards qui connaissent pas le terme de "démocratie", ni de "liberté d’expression ou de presse" !

      Tout de même, on va bien rigoler dans le 7ème, quand la DATI qu’on pressent gagnante, va mener tout ce petit beau monde bourgeois à la baguette. La fille pauvre, de la France d’en bas, va donner du fil à retordre à tous ces bourgeois ! Ca promet quelques histoires croustillantes !

    • C’est vrai, mais dans ce cas cela serait de la provocation ! il faut surtout voir le statut de la réunion ! quoi qu’il en soit, ce sont des pratiques dignes d’un autre âge, et d’un autre temps copiés au FN qui utilisait des gros bras par trés intelligents pour faire les basses besognes.
      Je dois dire que le comportement de l’homme aux PELLICULES, mis à part son soucis de replacer sa chevelure, n’avait rien d’intelligent ! mais cela se trouve également chez les bourges.
      Pauvre démocrataie ! je me demande comment nos amis Marocains auraient été menés si une telle femme s’était trouvée au parlement de ce pays ! je n’ose y penser.

    • Je dirais à deux cent COCO on leurs mets le "fire" à ces fachos.
      Alain 04

  • Muni d’une épingle à nourrice, vous leur auriez piqué le cul, ils ne seraient pas restés longtemps devant.
    De même, si vous leur auriez pelotté les fesses la situation aurait été tout autre.
    Il est tout à fait inutile d’essayer de discuter avec des gens qui refusent toute discussion. Il faut nécessairement innover dans ce genre d’affaires.

    • Intéressant, mon cher Watson, leur piquer le cul avec une aiguille, c’est une idée, surtout qu’ils ne voulaient pas entendre parler, parce que leurs chastes oreilles ne voulaient entendre que la sublime voix de Dati. Pincer les fesses aussi, c’est pas mal, mais dans ce cas-là faut venir avec une horde de filles prêtes au sacrifice !

  • POUHAAAAAAA !!!!!!!momo11

  • L’oubli est le pire fléau dans le monde politique.La preuve:elle est exécutante d’une politique lepenisante.

  • Du village ou le debat public est circonscrit aux marchés et au porte a porte ( reunions publiques verrouillées aux questions ),aux incidents de Corbeil : une journaliste tabassée d’avoir posé une question lors d’une reunion publique de S.Dassault, comme celui relaté dans cet article.

    Cet etat de fait n’a pas perçé politiquement comme mediatiquement pour faire de la liberté d’expression lors des reunions publiques une bataille centrale contre le clientelisme municipal, une des clefs de la soumission .

    Les citoyens meme les plus motivés ne peuvent qu’en faire le constat,un renoncement est a l’oeuvre depuis le referendum de 2005.

  • « DATI EXPULSE LA TELE LIBRE »

    Lors d’un Meeting de Madame Dati à Paris la Télé Libre a été expulsée par des militants UMP (voir vidéo sur le site de la Télé Libre)
    Encore une réalité que probablement aucun autre grand média en France ne relayera.

    Tout comme aucun média en France ne relaye le fait que Madame Carla Sarkozy, première dame de France, a posé nue (en double page 18 et 19) pour le magazine DT (Espagne) en février 2008 et recommence à poser nue pour le magazine GQ (Angleterre) a paraître en Avril 2008).
    Tout cela est vérifiable et public (entre autre sur Internet) ; une simple recherche Google suffit.

    QUE NOUS CACHE T-ON ENCORE ?

    Sans VERITE, rien que la vérité et toute la vérité il n’y a pas de DEMOCRATIE.

    • Tout comme aucun média en France ne relaye le fait que Madame Carla Sarkozy, première dame de France, a posé nue (en double page 18 et 19) pour le magazine DT (Espagne) en février 2008 et recommence à poser nue pour le magazine GQ (Angleterre) a paraître en Avril 2008). Tout cela est vérifiable et public (entre autre sur Internet) ; une simple recherche Google suffit.

      C’est pour la com’ de son président de mari, pour nous expliquer ce que veut dire le mot "ruptures" ?

      Mais, please,ne dites-plus que c’est la "1ère dame de France" !

  • comme je le disais precedemment dans un message qui n’est pas passé, c’est dans ce genre de retranchement qu’ils faut pousser ces gens là qui n’ont qu’un seul but, discrediter la gauche et faire croire que les clivages politiques n’ont plus lieu d’être, dans le seul but d’assoir leur pouvoir et les avantages qu’ils en retirent , pour très longtemps. La lutte des classes n’est pas morte loin s’en faut puisque les inegalités s’accentuent, que l’attitude des nantis devient de plus en plus méprisantes a l’egard des plus démunis et qu’ils sont en train de detruire tous les outils du service public qui beneficiaient aux plus pauvres alors que dans le même temps on fait cadeau de 15 milliards aux plus riches. LA LUTTE RESTE OUVERTE POUR CEUX QUI Y CROIENT ENCORE.

  • les journalistes ont du soucis à se faire ....

    voir ici

  • j’aurais bien vu un petit bisou dans le cou...

  • J’ai une trés grosse envie de les tondre ces 3 bruschings !!!