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Delirium tremens : Trois élèves de 5 ans visés par une plainte pour avoir frappé une fillette

Publie le mercredi 27 octobre 2004 par Open-Publishing

Les parents d’une fillette de 3 ans ont porté plainte, samedi 23 octobre, contre trois enfants de 5 ans, qui ont violemment frappé leur enfant dans la cour de récréation de l’école maternelle d’Altkirch (Haut-Rhin). La fillette, qui a été évacuée par le SAMU et a passé la nuit de vendredi à samedi à l’hôpital avant de rentrer chez elle, souffre de nombreuses ecchymoses au visage, de griffures profondes et d’une morsure à la main droite.

L’altercation aurait eu lieu vendredi 22 octobre vers 15 h 30 dans la cour de l’école maternelle des Etangs, à Altkirch, près de Mulhouse. La fillette, scolarisée en petite section, aurait été poussée contre une structure de jeu, puis rouée de coups de poings et de pieds par des "grands", deux garçons et une fille. Les trois instituteurs et la directrice de l’école, présents dans la cour de récréation, ont été alerté, après l’agression, par une autre fillette. Les parents ont déposé plainte le lendemain auprès de la gendarmerie d’Altkirch. Les enfants agresseurs seront représentés dans la procédure par leurs propres parents.

Une enquête administrative menée par l’inspection d’académie du Haut-Rhin est en cours sur le fonctionnement de cette école bilingue, réputée paisible. Contacté par Le Monde, l’inspecteur académique de circonscription, Franck Ardouin, a qualifié de "regrettable" mais "rarissime" cet incident, qui "interpelle sur la conduite de quelques élèves, à cet âge-là". "Il ne faut pas céder à la psychose, nos enfants ne sont pas en danger dans l’école", a-t-il ajouté. M. Ardouin devait recevoir, lundi 25 octobre, les parents de la victime. Une "réunion technique" devait se tenir, le même jour, entre l’inspection d’académie, les enseignants et la commune, "afin d’examiner la configuration de la cour de récréation" et "repréciser les modalités de surveillance". Pour l’heure, l’inspection n’est pas en mesure de préciser s’il y a eu, ou non, défaut de surveillance.

C. Pr.

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