Deux bonnes claques à la bourgeoisie !

La prétendue baisse du chômage ne peut masquer la hausse des inégalités

Flippé par la raclée qui s’annonce aux municipales et par la chute de popularité du locataire de l’Elysée, le gouvernement cherche à redorer son blason en indiquant que le chômage aurait reflué de façon conséquente à son niveau de 1983. Cette tentative d’enfumage appelle au minimum deux mises au point de notre part :

1 - Ces chiffres sont trafiqués. La comptabilité se fait sur les chômeurs inscrits à l’ANPE dont les critères diffèrent de ceux du Bureau international du travail (BIT). La méthode de comptabilité préconisée par le BIT, utilisée par l’INSEE, donne des résultats différents, c’est à dire supérieurs bien sur. De plus, les chiffres ne concernent pas toutes les personnes inscrites à l’ANPE mais simplement les chômeurs de la catégorie 1 alors que l’ANPE les classes en 8 catégories ! Pour en savoir plus sur cette escroquerie, le site ACDC (Les Autres Chiffres du Chômage)

2 - Cette baisse dopée du chômage masque mal un autre phénomène, celui de l’explosion des petits boulots, du temps partiel imposé, des emplois précaires à très bas salaires. Si bien que le nombre de travailleurs pauvres explose. Avoir un boulot est loin de garantir d’avoir un niveau de vie décent, ni même un toit sur la tête. Là aussi, pour avoir des chiffres et des arguments, il faut se rendre sur le site de l’observatoire des inégalités.

Allez, ils méritent bien de se prendre deux bonnes claques. Une de la main gauche au premier tour, en votant pour les listes soutenues par la LCR. Une autre de la main droite au second tour en votant contre les candidats de l’UMP restés en lice.

LCR