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Dossier Médical Piratable

Publie le mercredi 15 juin 2005 par Open-Publishing
4 commentaires

Pour que les médias ne puissent pas dire ensuite "NOUS NE SAVIONS PAS !"

Acis vipi, Adas, Souriez-Vous-êtes-filmé-es ! refusent le DMP. C’est un gouffre financier pour tout assuré par le biais de l’argent public ; c’est une manne pour les entreprises informatiques, de télécommunications...c’est un véritable casier judiciaire-médico-social. Nous sommes livrés aux prédateurs du NET.

Association Acis vipi
9, route de Toulouse
31180 Catstelmaurou
Association Adas 4, rue de Cardurand 44600 Saint-Nazaire :
http://webzinemaker.com/adas/
Association « Souriez-Vous-êtes-Filmé-s »
http://souriez.info

LETTRE OUVERTE AUX CITOYENS AU BON SOIN DES JOURNALISTES.

Se déroule ce 13 juin à Paris 7è, au 101 rue de d’Université, un colloque sur le dossier médical personnel à l’initiative de Messieurs Yves Bur, député de l’UMP et Jean-Marie Le guen, député socialiste. Avec le Directeur du Développement Santé de Microsoft, Le Président-Directeur Général inVita , Le Directeur de l’Economie de la santé du Laboratoire GSK France, directeur de Fédialis Médica, Le Vice-président Communication et affaires publiques, du Laboratoire Pfizer...etc.

Acis vipi, Adas, Souriez-Vous-êtes-filmé-es ! disent que tous les arguments économiques justifiant auprès des assurés sociaux la subordination des remboursements des soins à la tenue de dossiers médicaux sur internet sont fallacieux. C’est déjà un gouffre financier pour tout assuré par le biais de l’argent public et de ses cotisations sociales, mais c’est une manne pour les entreprises informatiques, de télécommunications et leurs satellites, pour les sociétés qui font déjà commerce de nos données de santé.

L’argument de la sécurité médicale va être sacrifié à l’argument sécuritaire au sens policier du terme. Ces fichiers médicaux qui vont instaurer un contrôle et une surveillance de tout assuré social : soignants et patients ( soignants contre patients, patients contre soignants) seront un vrai danger pour la coordination des soins médicaux , vont mettre fin à la relation de confiance nécessaire à toute démarche de soins et thérapeutique. Nous verrons ainsi apparaître un véritable casier judiciaire-médico-social dont le contenu pourrait être d’ailleurs erroné (exemple récent du STIC).

De surcroît, en nous livrant ainsi au mépris de toute liberté individuelle, à tous les prédateurs du NET (assureurs privés, employeurs...), on nous livre aussi aux racketteurs du « cyberpiratage ». Comme dans d’autres domaines, les pouvoirs politique, industriel et financier se sont alliés en chantant le refrain habituel :

"LES RISQUES POUR VOUS, LES BENEFICES POUR NOUS".
Drôle de conception de l’intérêt public !

Messieurs nous ne sommes pas d’accord. Au sortir de ce colloque, Nous continuons à refuser toute informatisation de nos données de santé, la carte vitale et toute désignation de médecin traitant.

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