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Du Vaaag à l’âme

Publie le lundi 9 juin 2003 par Open-Publishing
4 commentaires

Nous sommes dans le dernier trimestre de l’année 2002 lorsque des
initiatives françaises sortent des cerveaux collectifs de plusieurs
groupes. On peut compter entre autres celle de la CLAAAC G8 et celle du
VAAAG, village anti-capitaliste et anti-guerre sur l’initiative du réseau
No Pasaran. No Pasaran invite large (des milieux trotskistes,
écologistes...) pour les premières réunions mais la rupture est inévitable.
Effectivement sous prétexte d’unité, de la nécessité de créer un front
commun, de ne pas apparaître comme de vilains petits sectaires plusieurs
organisations et mouvements refusent de se prononcer pour un réel
anticapitalisme et refusent une rupture avec la gauche institutionnelle.

Anticapitaliste et en rupture avec la gauche institutionnelle

Le refus de se positionner clairement de manière anticapitaliste consiste
à défendre implicitement que le capitalisme peut se réformer et être « 
humain ». De la même manière nous verrons régulièrement dans les débats
du Vig (village inter-galactique, rassemblant Attac, LCR et l’ensemble de
la gauche institutionnelle) un souci de réformer le G8 de l’élargir... La
CLAAAC de son coté affirmait dans une conférence de presse juste avant le
28 mai « Non seulement nous contestons la légitimité de ce sommet, mais
aussi la légitimité de chacune de ses composantes. Les chefs d’état, même
« démocratiquement » élu, ne représentent pas les intérêts ni les
aspirations de ceux et celles qui les ont portés au pouvoir, mais ceux
des puissances financières qui leur permet de s’y maintenir. Le système
capitaliste et son corollaire le salariat ne peuvent être réformésŠ »
Cette rupture n’est pas le résultat d’une pratique sectaire, du refus du
débat mais d’un besoin de clarté au risque de revivre les illusions du
communisme autoritaire ou de la social-démocratie. Et que dire de Lula
(qui après s’être rendu à Porto Allegre) accepte l’invitation de Chirac
au G8 afin de proposer la création d’un fond contre la misère et la
famille en taxant les ventes d’armes !

Deuxième point de rupture : les mouvements altermondialistes refusent une
réelle rupture avec le capitalisme et donc avec les organismes,
institutions et partis politiques le gérant. Or il est impossible
d’ignorer la volonté hégémonique de la gauche classique. Les luttes, que
ce soit au niveau social, sur les retraites..., des sans-papiers, du
nucléaire... doivent se mener de manière autonome, sans rattachement avec
les enjeux politiciens, les enjeux de pouvoir et de stratégies et
d’échéances électorales. L’autonomie des luttes est une nécessité ! Et
comment ignorer l’objectif (récupération, flirt électoral...) du PS quand
il souhaite organisé un forum sur la mondialisation à Annemasse (lieux
d’implantation des villages) en invitant les pontes de la sphère
associative (Attac, Cedetim...) Que leur meeting, qui tentait par la même
de faire une véritable OPA médiatique dans un premier temps sur ce qu’il
se passait dans la région, soit annulé par l’intervention et la forte
présence des anarchistes dans la ville est en soit une petite victoire.

Le Vaaag, une alternative en acte

Le pari n’était pas mince : créer un espace autonome de réflexions et
d’actions, créer un lieu autonome qui puisse devenir un véritable espace
de convergence des résistances. Pari réussi en grande partie comme le
prouve les témoignages qui suivent. Certes il ne faut pas faire de cette
expérience une image idyllique, mais elle fut très riche. L’expérience
autogestionnaire ne fut pas complète et certaines personnes ne sont pas
impliquées et ont vécues le lieu en consommateur ou consommatrice. De
même l’implication parfois énorme dans la gestion quotidienne et
logistique du village nous ont parfois empêché d’être des débats, des
échanges politiquesŠ Néanmoins nombre d’espaces ont été le fruit
d’expériences collectives (avec ses assemblées générales, la rotation des
taches et des mandats, l’élaboration collective de projets d’aménagements
ou d’actions...) comme les quartiers/barrios avec leurs cantines, les
espaces accueil/sérénité... Les prix libres (on paye en fonction de ses
moyens) n’ont pas entraîné de déficit particulier... Les débats furent
permanents, de ceux organisés sous les chapiteaux et qui réunissaient au
minimum une petite centaine de personnes à ceux qui naissaient
spontanément autour de peluches, de la vaisselle ou d’un repasŠ

Action directe

Le Vaaag a donc naturellement été un lieu d’émergence d’idées et de mises
en place d’actions. Un débat permanent (qui mériterait à lui seul de
nombreuses pages) existait sur la question de la violence, sur sa
légitimité, sur le regard médiatiqueŠ Un consensus arrivait parfois à
émerger :
 reconnaissance des diversités tactiques, mais les personnes doivent
s’auto-organiser sans impliquer des personnes venues d’une manière
pacifique (pas de mise en danger d’un cortège pacifique par exemple)
 la violence (blocage, occupationŠ) est d’autant plus légitime qu’elle
est portée collectivement, par un réel mouvement et non pas le fruit
d’une avant-garde éclairée. Le mouvement social sur les retraites en est
le parfait exemple : après un mois de manifestation dans la bonne humeur
sans rien donner (même pas l’amorce d’une fausse négociation) l’action
directe, visant le blocage partiel du système, arrive à l’ordre du jour...

Les actions hors du village furent donc multiples : le 29 mai
manifestation festive et d’autodérision à Annemasse, le 30 mai
manifestation a Genève (passage en train gratuit, sans montrer ses
papiers à la frontière) qui se termine par une occupation partielle du
siège de l’OMC (Organisation Mondiale du Commerce), le 31 mai actions
contre le meeting du Parti Socialiste, le 1er juin à l’aube action de
blocage visant à ralentir, à désorganiser le sommet : en cherchant entre
autres à empêcher des délégations, le personnel, les traducteurs à se
rendre à Evian..., le 1er juin manifestation de la CLAAAC... Et on ne cite
pas toutes les actions à Genève ou Lausanne.
Meme si les forces de l’ordre avait des consignes particulières afin
d’éviter la bavure comme à Gênes, la police était là pour sécuriser, pour
maîtriser. C’est ainsi que les contrôles furent multiples, qu’en Suisse
plusieurs centaines d’arrestations sont à déplorés, des blessés gravesŠ
On en reparlera.

Malgré tout le Vaaag a été une forte expérience et que l’on est pas prêt
d’oublier et le vaaag à l’âme, on l’a au retour car on se sent seul, on
recherche ces espaces permanents de convivialité, de débatsŠcomme le
prouve aussi les extraits des témoignages qui suivent.

Théo Simon.

Messages

  • Pour ma part, je n’étais ni au vaaag, ni au vig. Je suis resté au pays, à la
    fois pour servir de relais téléphonique pour les camarades partis à Evian
    (le média center du vaag a été monté très tard et ses capacités techniques
    étaient limitées) et pour continuer à suivre les luttes locales, notamment
    Coventry (ex-Lever). J’ai fait suivre les infos sur Indy Lille et sur
    Infozone. Je ne connais donc des villages que ce que j’ai pu lire ou
    entendre, notamment au cours d’une réunion de débriefing à Lille. Si je dis
    qu’on manque de témoignages sur le vig ou sur le point-g, ce n’est pas en
    raison d’une préference pour ces villages, mais simplement parce que,
    concrétement, il y a plus d’infos sur le vaaag que sur les autres. Il suffit
    de lire les textes parus sur les différents Indy locaux pour le vérifier
    (beaucoup de membres des collectifs Indy étant eux mêmes au vaaag). C’est
    donc par souci d’information documentée que je fait appel aux témoignages de
    ceux et celles qui ont participé à ces villages (témoignage de ceux et
    celles qui y ont participé, ce qui répond à la question du bilan du
    point-g).

    Un point négatif qui est revenu plusieurs fois dans les compte-rendu, et qui
    m’a été confirmé par des camarades de Lille présent-e-s sur place, c’est que
    le sexisme et l’homophobie étaient loin d’être absents du vaaag : insultes,
    comportements, etc... (pour le vig, je n’en sais rien). Les débats sur
    l’antisexisme ont amené peu de monde, principalement des filles
    [contrairement à la conférence de solidarité internationale à Essen l’an
    dernier, par exemple]. De plus, les camarades qui ont participé à l’accueil
    (commun aux trois villages) ont passé leurs nuits à empêcher des mecs
    bourrés d’aller au point-g. C’est un question qu’il faut discuter
    sérieusement : pourquoi est-ce que de tels comportements sont possibles dans
    un vilage anti-autoritaire ? Comment éviter que ça se reproduise à l’avenir
     ?

    La question de la division des tâches a été abordée dans plusieurs
    compte-rendus, de manière plus ou moins nuancée. Apparement, comme le
    souligne également le ML, certain-e-s sont venu-es en pur-es
    consommatrices-teurs, mais d’autres se sont investies de manière aussi
    intense à la fois dans la vie du village et dans les actions... au prix
    d’une fatigue également intense.

    Dans les actions, la division ne semble pas avoir été vaaag / vig, mais
    plutôt sur la forme de participation : certains camarades se sont senti-es
    un peu lâché-es quand elles/ils se sont aperçu-es que pendant qu’elles
    subissaient les lacrymos, d’autres faisaient un ag à l’arrière, sans
    participer. Bien sûr, chacun-e est libre de faire ce qu’il / elle veut, mais
    c’est quand même un peu limite... (une précision à ce sujet. Certains
    journalistes radio ont déclaré que les manifestant-es avaient laché les
    vaches des prés environnants contre les policiers lors d’un blocage de
    route. C’est une désinformarmation. Il s’agit d’antispécistes qui ont
    conduit les vaches dans un champ plus éloigné, afin qu’elles ne subissent
    pas les lacrymos et les explosions qui les affolaient).

    Un autre point qui devrait être abordé pour discuter des villages et de
    l’anti-G8, c’est le bilan des actions. En tant que tel, le vaaag semble
    avoir été un moment intéressant, fort même, y compris dans ses défauts -
    mais il n’a pas toujours été facile de concilier participation au débat et
    aux actions. A la limite, les camps d’été tels que beaucoup d’orgas (OCL,
    CNT-f, AIT, et j’en oublie sans doute) en proposent, sont également des
    moments de rencontres, de débat et de vie commune forts, mais qui ont
    l’avantage de disposer de leur propre calendrier (on peut sans doute
    regretter leur éclatement... qui ne facilite pas la vie aux "non-carté-es"
    et aux collectifs autonomes). D’autre part, même si les actions déployées
    ont été impressionnantes, plutôt réussies dans la mise en pratique et
    beaucoup plus claires que lors de certains sommets précédents (Nice,
    Bruxelles, etc...), elles n’ont fait que retarder le G8 d’une petite
    demi-journée. le calendrier n’a pas réellement été modifié et le sommet
    semble s’être tenu comme si de rien n’était. Que faire pour éviter ce type
    de situation ?

    Enfin, il y a l’inévitable question du lien avec le "mouvement social". La
    principale manif à Evian a ramené 30.000 personnes, les actions de blocage
    environ 2.000, autrement dit, on est dans les chiffres d’une manif pour les
    reraites dans une grande ville de province. Malgré un mouvement de luttes
    importants et la plus longue grève de profs depuis... très beaucoup
    longtemps, il n’y a eu aucune jonction entre les deux mouvements ; il est
    clair qu’un certains nombre de militant-es notamment syndicaux CNT-f et SUD
    ont dû faire des choix. Mais cela n’est pas sans poser problème. Pour
    l’instant, c’est assez peu apparu dans les bilans. Il est paradoxal de voir
    les actions de blocage se faire traiter de casseur-ses au t où flambent les
    sièges du Medef, au moment où, à quelques kilomètres de Lille, des dizaines
    de milliers de litres de lessive sont prêts à être deversés dans la rivière
    par ds ouvriers qui en ont marre qu’on se foute de leur gueule. Les
    connexions sont maigres entre tous ces mouvements, mêmme s’il existe ça et
    là des militant-es qui tentent de faire la jonction (et dont les 3/4 sont
    abonné-s sur cette liste, sans doute :).

    Voilà, voilà, le débat continue...
    nico

    • > Un point négatif qui est revenu plusieurs fois dans les compte-rendu, et qui
      > m’a été confirmé par des camarades de Lille présent-e-s sur place, c’est que
      > le sexisme et l’homophobie étaient loin d’être absents du vaaag : insultes,
      > comportements, etc... (pour le vig, je n’en sais rien).

      Je n’ai rien remarqué au VIG.
      Mais peut-être que les témoignages que tu as eu viennent
      d’extrémistes anti homophobes, antisexistes etc. Comme il y a des
      extrémistes anti-racistes. Avec ces gens, on ne peut rien dire, ni
      faire de l’humour, ni par maladresse sans qu’ils crient au scandale.

      J’ai lu par exemple un article qui rapporte un jeu de mots bien
      vaseux (tente et tante au sens de gay) et qui en conclue que c’est
      de l’homophobie ! Le fascisme ne passera pas, s’il vous plait.

      > ...
      > De plus, les camarades qui ont participé à l’accueil
      > (commun aux trois villages) ont passé leurs nuits à empêcher des mecs
      > bourrés d’aller au point-g. C’est un question qu’il faut discuter
      > sérieusement : pourquoi est-ce que de tels comportements sont possibles dans
      > un vilage anti-autoritaire ? Comment éviter que ça se reproduise à l’avenir
      > ?

      J’ai hâte d’entendre des réponses

      > Dans les actions, la division ne semble pas avoir été vaaag / vig, mais
      > plutôt sur la forme de participation : certains camarades se sont senti-es
      > un peu lâché-es quand elles/ils se sont aperçu-es que pendant qu’elles
      > subissaient les lacrymos, d’autres faisaient un ag à l’arrière, sans
      > participer. Bien sûr, chacun-e est libre de faire ce qu’il / elle veut, mais
      > c’est quand même un peu limite...

      Pourtant, il y a bien des fois où il faut discuter pour savoir si on
      reste ou pas, par exemple, car quelque soit le choix, il faut le
      faire ensemble. Les flics n’attendent pas la fin des AG pour tirer.
      Je crois qu’ils ont eu tord de se sentir délaissé car beaucoup de
      gens ne faisaient pas partie de ces AG et faisaient ce qu’ils
      avaient à faire tant que la sono du car n’annonce pas le repli.

      > Un autre point qui devrait être abordé pour discuter des villages et de
      > l’anti-G8, c’est le bilan des actions. En tant que tel, le vaaag semble
      > avoir été un moment intéressant, fort même, y compris dans ses défauts -
      > mais il n’a pas toujours été facile de concilier participation au débat et
      > aux actions. A la limite, les camps d’été tels que beaucoup d’orgas (OCL,
      > CNT-f, AIT, et j’en oublie sans doute) en proposent, sont également des
      > moments de rencontres, de débat et de vie commune forts, mais qui ont
      > l’avantage de disposer de leur propre calendrier (on peut sans doute
      > regretter leur éclatement... qui ne facilite pas la vie aux "non-carté-es"
      > et aux collectifs autonomes). D’autre part, même si les actions déployées
      > ont été impressionnantes, plutôt réussies dans la mise en pratique et
      > beaucoup plus claires que lors de certains sommets précédents (Nice,
      > Bruxelles, etc...), elles n’ont fait que retarder le G8 d’une petite
      > demi-journée. le calendrier n’a pas réellement été modifié et le sommet
      > semble s’être tenu comme si de rien n’était. Que faire pour éviter ce type
      > de situation ?

      Plus de gens et donc une organisation encore plus pensée à l’avance.
      Nous n’étions pas assez nombreux pour tout faire comme il faut. Et
      commencer par organiser le travail de chacun qui arrive car beaucoup
      de gens qui auraient voulu aider, ne l’ont pas fait car ils n’ont
      pas forcément bien compris comment ça marchait. Donc se sont souvent
      les mêmes qui se sont retrouvés aux taches diverses.

      — 
      sigir

    • >> n’ai rien remarqué au VIG.
      Mais peut-être que les témoignages que tu as eu viennent
      d’extrémistes anti homophobes, antisexistes etc. Comme il y a des
      extrémistes anti-racistes. Avec ces gens, on ne peut rien dire, ni fire de
      l’humour, ni par maladresse sans qu’ils crient au scandale.<<


      Je ne crois pas.c’est sûr que dans le milieu ’autonome’ lillois, on est
      assez exigeant sur la question, mais il y a quelques exemples assez
      typiques :
       deux filles s’embrassent dans le bar du vaaag, elles se font traiter de
      "sales gouines", aucune des dix personnes présentes ne réagit.
       une camarade essaie d’expliquer qu’il ne faut pas employer de slogans
      homophobes contre les flics, (les traiter d’"enculés", par exemple). Réponse
       : "qu’est-ce que t’a, t’as un problème avec le cul ?".
       deux mecs à l’accueil regardent passer des adolescentes d’annemasse venues
      visiter le camp. l’un d’eux les siffle avant de dire, : "ah, les salopes".
       des mecs essaient d’aller au point-g en disant "on va se baiser des
      gouines".
      ...
      sans commentaire...
      tant mieux si le vig était mieux de ce point de vue là !

      nico

    • Moi j’étais au Point G, réseau féministe. J’ai 46 ans, je suis mariée , j’ai 3 grand enfants. Voilà pour me situer. je ne suis pas lesbienne s’il faut aussi préciser ceci. Que des mescs aient voulus rentrer de force ne m’étonne pas. Dès que ns sortions du point G, on avait droit aux réflexions. Il faut alors réflechir en effet, ne pas créer de situations provocantes, puisque’ils sont nombreux à avoir vécu ça comme une exclusion. Exclusion, qui faut-il le rappeler nous vivons ns les filles au quotidien. Quand je parle d’exclusion c sur le fait que notre société porte un regard bien différent sur la femme et l’homme. Que dans n’importe quelle situation, le rôle féminin doit être continuellement réclamé. Mon combat perso pour commencer est de faire réaliser aux filles qu’elles emploient souvent un mot masculin quand le féminin existe : (directeur pour directrice, chercheur pour chercheuse etc.) Si les femmes ne se précocupent pas de ça qui le fera ? L’image de marque au féminin est dévalorisée bien souvent par la femme elle même qui depuis toute petite est comparée négativement au garçon.

      DONC, pour revenir au fait que la sitation ait été vécue comme exclusion, je le comprends ; que ns par contre , ayons trouvé là une occasion d’en parler justement légitime. Ce que perso j’aurai vu d’un bon oeil, c la possibilité, comme ns l’ont demandé certains mecs, d’organiser un débat avec eux. L’atmosphère aurait peut-être été détendue après ? Je ne sais pas. On ne peut pas se rebeller contre le fait que de se voir la porte claquée au nez est désagréable. Il suffit d’imaginer l’inverse, on aurait sans doute râler de voir admettons, les fumeurs à part, ou tiens, pour moi ;-) des cercles différents bien fermés pour chaque tranche d’âge !

      J’ai passé des journées au point G vraiment très chouettes, reste sur l’idée que l’exclusion n’est pas souhaitable tout le temps, mais comment faire ? mettre des horaires ? c nul, alors....

      Magali Eléouet http://www.allocarpentras.com/forums/