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Energie : Conférence de presse du collectif Gaspare. Mai 2011

Publie le lundi 23 mai 2011 par Open-Publishing

Conférence de presse du collectif Gaspare, qui a eu lieu à Brest le mercredi 18 mai 2011, et mise en publication le 19 mai 2011 dans les quotidiens locaux.

Pique nique géant à Lanvian

Appel pour un pique nique géant à Lanvian, sur la zone foncière située entre Saint Divy , Guipavas, Kersaint Plabennec, Saint Thonan, et La Forest Landerneau, dans ce lieu pressenti à l’origine pour ce projet d’implantation de la CCG 450MW, diffusé par voie et écrits de presse à l’automne 2010 !

http://www.dailymotion.com/video/xi...

Conférence de presse partie 1

Le lancement d’une campagne d’information plus élargie à la poursuite de la CCG mobile, et la saisie de la CNDP (Commission Nationale du Débat Public).

A la poursuite de la centrale mobile, car l’annonce faite par le Ministère des finances et de l’énergie et en appel à conception en avant projet (Cf et disponible sur le site du ministère), il apparait que le site n’est pas choisit par l’État Maitre d’Ouvrage, il y est désormais question de 3 zones et plus de 125 communes du Nord Finistère sont maintenant ciblées, selon les choix des groupes consultés.

http://www.dailymotion.com/video/xi...

Conférence de presse partie 2

Un entretien avec la presse qui est riche d’informations et de points essentiels à connaitre pour la compréhension du sujet énergie en Bretagne, un lot d’arguments pour faire barrage à cette fuite en avant organisée pour le business et uniquement.

http://www.dailymotion.com/video/xi...

Les commentaires.

L’origine du gaz et la géopolitique à risques.

Les groupes SUEZ et EDF sont également des investisseurs sur les infrastructures internationales, des sommes colossales ont été misées sur les gazoducs : NorthStream, Southstream et Nabucco …Selon la documentation française, les milieux financiers émettent des doutes sur la pertinence de ces participations financières, des doutes liés aux risques géopolitiques qui ne manquent pas dans les régions traversées par ces réseaux gaz ! Ce qui explique en partie de l’urgence à devoir vendre le maximum de gaz en un temps record. Un élément fort et majeur qui n’est certainement pas étranger à la multiplication des projets de ce type CCG, ici comme ailleurs en France. En effet plus de 40 centrales sont à l’étude actuellement, dont 13 sont déjà en fonction ou sur le point de l’être prochainement. 13 CCG, sur un plan initial accordé par les autorités compétentes, ou il était prévu que 10 unités soient construites en remplacement des centrales thermiques au charbon. La privatisation du secteur de l’énergie, a ainsi donné des appétits à moult fournisseurs privés, le constat est là par le projet de la construction de près de 40 unités, ce qui représente en puissance à pas moins de l’équivalent de 20 réacteurs nucléaires de 900 MW, ou encore à près d’1/3 de la puissance du parc nucléaire français. Au bas mot, et sans les tuyaux, pas moins de 20 milliards d’euros en dépense ! Qui en parle ? Rappelons aussi, que l’EDF est contrainte de revendre à ses concurrents privés 25% de sa puissance atomique ! (cf la loi NOME)

L’avis de la presse en Afrique :

http://blogs.mediapart.fr/blog/patr...

Le site web, La documentation française :

http://www.ladocumentationfrancaise...

Une usine et des tuyaux à gaz : 1 milliard et 500 millions d’euros

Peut on envisager de laisser faire un investissement de près 1 milliard et 500 millions d’euros ici en Bretagne, ce qui serait l’estimation du cout pour la CCG 450MW et les tuyaux (gaz et électrique, un gazoduc de 200 kms depuis Montoir qui justifierai la deuxième CCG revendiquée par l’association des majors industriels et financeurs Bretons « Investir dans le Finistère » ), et pour qu’en définitif, cette dépense ne serve qu’à gérer la jonction "énergie" en Bretagne pour les années 2016-17-18-19- et 2020 ! ( cf le lobby gazier par Gérard Borvon)

La Bretagne leadeur des ENR en Europe dès 2020 !

La Bretagne leadeur des ENR en Europe en 2020 ! C’est ce que le Pac Électrique Breton prévoit et dont les signataires sont de fait les instigateurs responsables de ce programme ENR, et selon les chiffres et courbes coloriées qui sont joints à l’annexe 3 du PAC. Un document semi officiel, mais surtout une pièce maitresse en communication promotionnelle, qui a été paraphée par l’État, la Région, ERDF et l’ADEME, avec une promesse de 40% de production/consommation issues des ENR dès 2020.

Dès lors que EDF annonce par la parole de ses plus hauts responsables régionaux, qui ont signifiés devant les élus et les notoriétés ( cf Kristian Guyonvarch élu UDB au CR /devant + de 300 personnes) de l’allongement de la durée d’exploitation des TAC de Brennilis et Dirinon, des équipements qui ont prouvés de leur efficacité à gérer les « pics » depuis le début des années 1980 . Des pics de consommations électriques, le défaut majeur et la spécificité du concept électro-nucléaire français, la justification de la multiplication au-delà de la raison des 58 réacteurs nucléaires présents sur le territoire national, une complexe idée énergie franco-française qui comporte 35% de chauffage électrique, contre 5% chez les voisins. Même NKM disqualifie ce concept en défaut, c’est pour dire.

La nouvelle jeunesse des Tac Brennilis et Dirinon.

En effet, EDF a investit 26 millions d’euros tout dernièrement (2009-2010) pour la maintenance de ces turbines Tac, notamment de l’équilibrage et du réajustement de la grosse mécanique de ces turbines/alternateurs, des travaux qui ont été réalisés à l’usine chez le fabriquant. Autrement dit, ce n’est pas seulement que de la couche de peinture dont il s’agit ici. Des gros travaux de rénovation pour ces équipements. (Cf le site EDF), que l’on réalise avec pour but, de faire durer ces machines au-delà de 2015-16, et plus loin probablement… Des turbines gaz, de trente ans d’âge ( 100-150 heures de fonctionnement par an, c’est à dire 4500 heures effective, soit l’équivalent de la production en une année tout juste d’une usine de production d’électricité en semi base) qui peuvent sans conteste assurer le défaut des Pics atomico-français, ici à la pointe de Bretagne, les trois TAC représentent environ 450 MW = item le projet CCG 450MW !

A ce sujet de prolongement, il est utile de redire que l’EDF veut également l’obtenir de l’ASN pour les réacteurs nucléaires, à partir de là c’est une autre affaire. Néanmoins, il faut rappeler que la grande maison EDF, endettée de plus de 40 milliards d’euros, n’a à ce jour guère d’autre alternative à faire vivre le plus possible ses équipements existants.

A la poursuite de la centrale mobile

La centrale CCG qui avait été annoncée à tous les Bretons, comme étant l’outil indispensable pour résoudre les consommations de pointe, a au fil des mois évoluée en présentation comme étant la centrale gaz de production d’électricité de base et semi base (cf les déclarations feutrées de Dominique Ramard - responsable énergie au CR de Bretagne, et de la Cfdt qui argumente de ce choix utile pour le façonnage future des éoliennes et hydroliennes ici en Bretagne ! Rien que ça … ). La procédure officielle en AO (appel d’offre) fait apparaitre une troublante spécificité régionale, ce qui nous était présenté comme l’indispensable équipement CCG à gaz de production d’électricité pour anticiper les pointes saisonnières, puis de base et semi base est aussi une CCG mobile et de surcroit ! Certainement, et ironiquement bien sur , nous pourrions dire, une CCG à gaz à mobilité au plus proche de la pointe de Bretagne, à tel point que son emplacement est actuellement toujours aussi flou que la comptabilité du complexe électro-atomique français.

Car l’annonce faite par le Ministère des finances et de l’énergie, une procédure en appel d’offre à la conception en avant projet, il apparait que le site n’est pas encore choisit, ni par l’État Maitre d’Ouvrage, et encore moins par le Conseil Régional. Le Président de Région JY Le Drian (PS) , lui qui pourtant avait dépensé tant d’énergie pour nous en faire la promotion de cette usine à gaz, n’as pas plus de pouvoir si ce n’est que de la médiatisation, ce dont il a parfaitement assumé sa mission de VRP gazier. En effet, il est désormais question de 3 zones d’implantation possible et libérées par les autorités de l’État, des implantations laissées à la discrétion des industriels intéressés par cet appel d’offre à 3 centres de jonction, et dont plus de 125 communes du Nord Finistère sont maintenant ciblées, selon les choix des groupes consultés.

Mais qui donc est maitre à bord dans cette usine à gaz ? ...

La mobilisation départementale s’impose pour faire barrage à la fuite en avant, et aux bénéfices à gaz pour les actionnaires.

PS : Les commentaires sont de patrig k,