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Forte participation aux élections MSA - Test réussi pour la démocratie sociale

Publie le samedi 5 février 2005 par Open-Publishing

de Confédération Paysanne

A l’occasion des élections MSA, la Confédération paysanne se réjouit du taux de participation et prend acte de l’attachement des ressortissants, salariés et paysans, à leur régime de protection sociale agricole.

Le nouveau mandat doit être dans le prolongement du précédent et permettre d’aboutir enfin à la reconnaissance d’un véritable statut de l’actif agricole pour toutes les personnes qui s’en réclament (cotisants solidaires, conjoints collaborateurs...)

Par ailleurs, il faut revenir aux principes fondamentaux de la protection sociale : cotiser selon ses moyens et recevoir selon ses besoins, afin que les plus petits revenus ne subissent plus des cotisations disproportionnées vis-à-vis de leurs facultés contributives, résultat du système de cotisation minimum.

Il nous faut désormais continuer à améliorer notre système de protection sociale :-en trouvant des moyens non-pénalisants de faire valoir son droit à la retraite dès 60 ans ;- en créant des indemnités journalières maladie et en améliorant les indemnités accident du travail ;- en confortant le système de retraite complémentaire obligatoire et en l’élargissant à l’ensemble des actifs non-salariés agricoles (aides familiaux, conjoints collaborateurs...) ;- en harmonisant et améliorant le système de reversion en faveur des veuves et veufs de chefs d’exploitation.

C’est par la satisfaction de ces revendications que les agriculteurs continueront à faire confiance à la MSA, à leur système de protection sociale. La Confédération paysanne s’emploiera à tous les niveaux pour les faire aboutir.

La démocratie est possible en protection sociale, le second régime social français vient d’en faire la démonstration. Fort de cette mobilisation, nous appelons tous les décideurs politiques à analyser ce message et prendre la bonne décision pour le régime général. C’est le seul moyen de responsabiliser tous les citoyen.