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G8-Gênes 2001 n’est pas fini : Soirée de solidarité - Projection

Publie le lundi 12 juin 2006 par Open-Publishing
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Conséquences judiciaires du contre sommet à Gênes.

Cinq ans se sont écoulés depuis le sommet du G8 à Gênes en Juillet 2001 où les manifestations avaient réuni plus de 300 000 personnes. 25 manifestants sont aujourd’hui accusés de “dévastation et saccage” par la justice italienne et risquent des peines de 8 à 15 ans de prison.

Le procès pour la violente perquisition de l’école Diaz, celui contre les mauvais traitements subis par les personnes arrêtes dans la caserne de Bolzaneto, sont peut-être les plus connus, mais ce ne sont pas les seuls procédures judiciaires en cours.

Depuis plus de quatre ans, avocats et activistes à Gênes travaillent ensemble pour gérer les nombreux dossiers de ces procès et coordonner l’aide légale, analyser systématiquement le matériel audiovisuel et diffuser des informations sur les procès. Le financement de leur travail dépend de nous.

Cinq ans après les journées de Gênes, encore une année d’effort de mémoire et de soutien.

...De mémoire pour que l’histoire de ces journées ne soit pas écrite par les tribunaux et pour que la compréhension de ce qui s’est passé nous accompagne pour faire face à l’hypocrisie quotidienne stupide et égocentrique du pouvoir.

Ces cinq années passées font pour certains parti de l’histoire ; mais pour d’autres, c’est une histoire qui se déroule maintenant chaque semaine dans les tribunaux.

...De soutien parce que les 25 personnes accusées de "dévastation et saccage" représentent dans la meilleure des hypothèses une vengeance sans discernement de ceux qui justifient quotidiennement l’injustice et la violence sociale ; dans la pire, une preuve de comment et à quel point il est possible de frapper toute forme de lutte, transversalement, en faisant abstraction de la diversité des pratiques et lectures de la situation.

Non pas pour donner une légitimité politique aux tribunaux d’un Etat qui répond aux instances politiques portant la contestation par la militarisation des territoires. Ni parce qu’on attend justice dans une salle de tribunal. Mais simplement parce que c’est aussi par la compréhension des mécanismes de répression qu’il est possible d’agir et de réagir en connaissance de cause dans l’espace où nous nous trouvons, et que nous devons reconquérir chaque jour

Dans le but de diffuser et d’explication des procès en cours, de faire revivre les liens de solidarité entre ceux qui étaient à Gênes en 2001 et dans le but de récolter de fonds pour aider le financement de structures solidaires à Gênes.

Gênes 2001 n’est pas fini
Soirée de solidarité

Programme
Soirée d’Information et Solidarité avec les procès de Gênes
Tous l’argent récolté ira à Gênes pour soutenir les structures du GLF (Genoa Legal Forum)
 Projection de : ’I diritti negati’, ’Legittima difesa’, ’Sbirri in Action’ (VO soutitre Française)
 Débat avec des invités de Gênes et de Paris
 Bar (prix libre)
 Vente des CD et livres sur le sujet
 PAF 0€

La serre volante
52, rue Sevran 75011 Paris
Metro st.Maur 18h00 24 juin 2006

Messages

  • http://alternativelibertaire.org/index.php
     ?dir=communiques&page=cpG0611a.html&n=1

    Appel à soutien d’urgence Alternative libertaire en butte à une répression
    inédite

    La répression a pour objectif de faire taire les révoltes sociales que
    cette société inégalitaire engendre nécessairement : sans-papiers,
    faucheurs d’OGM, émeutiers de novembre 2005, grévistes anti-CPE, les
    points communs sont évidents.

    Aujourd’hui Alternative libertaire est la cible d’une répression policière
    inédite par son ampleur et la simultanéité des attaques, puisqu’en
    l’espace de trois semaines, six militants d’AL ont été touchés. A chaque
    fois le lien est le même : la contestation du racisme d’État et d’une
    politique antisociale dont le dernier avatar a été la loi dite
    d’"Égalité
    des chances". Cette loi a suscité douze semaines de lutte exceptionnelle
    qui se sont soldées par le retrait du CPE. Aujourd’hui, on veut faire
    payer à Alternative libertaire le rôle qu’elle a joué dans la lutte, les
    grèves et les blocages.

    * A Rennes, ville où le mouvement fut le plus ample et le plus dur, nos
    camarade et ami Tristan et François sont mis en examen respectivement pour
    "menaces et injures" et "menaces de mort" en direction d’un professeur de
    mathématiques, leader des antigrévistes à Rennes-II pendant la lutte. Il
    s’agit évidement d’un procès revanchard, dirigé contre deux militants par
    ailleurs syndicalistes étudiants connus sur Rennes, et inspiré par le
    ressentiment d’avoir été conspué par les étudiant(e)s
    révolté(e)s et
    politiquement battu avec le retrait du CPE. Tristan est la cible d’un
    acharnement particulier puisque récemment il a reçu une autre convocation
    de la police pour des "faits liés au mouvement anti-CPE". Procès le 13
    juillet au TGI de Rennes, rassemblement de soutien à 15h.

    * A Rouen, notre camarade Pierre a été appréhendé durant un collage
    d’affiches. Pierre est sans emploi, milite dans un comité de chômeurs.
    Pour lui une amende de 150 euros est plus que pénalisante.

    * A Paris, quartier de Belleville, le 4 juin, alors que la police avait
    terminé de procéder à une rafle d’étrangers et qu’elle
    s’apprêtait à
    quitter les lieux, une petite foule assistait à la scène. Des
    protestations et des slogans antiracistes ont été lancés. Quatre personnes
    dont Valentin et Emmanuel, militants d’Alternative libertaire, ont été
    interpellées et placés 24 heures en garde à vue. Procès le 6 juillet
    pour
    Valentin, Emmanuel et Manuel et le 13 juillet pour Jean-Baptiste. Les
    camarades ont besoin de soutien à l’audience.

    * A Aix-en-Provence pour finir, le 1er juin les étudiant(e)s de la fac de
    Lettres d’Aix-en-Provence avaient empêché la tenue du premier volet du
    "débat national université-emploi". Sous couvert de "répondre
    aux attentes
    des étudiants", cette mascarade devait aider Villepin à se redonner une
    contenance après la claque magistrale du CPE. Le 7 juin, à l’occasion du
    deuxième volet de ce "débat national", la police elle-même ( !),
    à la
    demande de l’administration de la fac, filtrait les entrées à l’aide d’une
    liste de noms, ne laissant passer que le patronat et les dirigeant(e)s de
    l’université. De l’extérieur, les étudiant(e)s ont essayé de perturber
    ce
    digne rassemblement à coup de cornes de brume et de chansons. Suite à une
    bousculade avec la police, un militant d’Alternative libertaire,
    Jean-Pascal, a été arraché des rangs des manifestant(e)s par la police et
    passé à tabac, puis placé en garde à vue. Le lendemain, trois
    militants
    supplémentaires, dont un d’AL, étaient victimes d’arrestations ciblées,
    par la brigade anticriminalité. Grâce à la mobilisation politique et
    syndicale et à l’action de nos avocats, Jean-Pascal, Reda, Valentin et
    Pierre-Louis ont échappé à la comparution immédiate. Ils sont
    placés sous
    contrôle judiciaire avec interdiction de sortie du département jusqu’à
    leur procès pour "violence sur agents" et "outrage et rébellion".
    Cette
    utilisation de la répression policière par les institutions politiques et
    universitaires tient purement et simplement de la vengeance à l’égard de
    militants, par ailleurs syndicalistes étudiants connus, qui ont été à
    la
    pointe de la lutte contre la loi dite d’"Egalité des chances" sur le
    campus d’Aix. Procès et rassemblement de soutien le 19 juillet devant le
    TGI. d’Aix-en-Provence.

    Appel à un geste de solidarité

    Alternative libertaire est une petite organisation dont les ressources
    financières sont limitées, et reposent exclusivement sur les cotisations
    de ses militant(e)s, les abonnements à son mensuel et la souscription des
    Ami(e)s d’AL. Evidemment ni subvention, ni "mécène". Ces procès
    auront un
    coût financier. Le seul moyen pour AL de faire face à tant d’attaques
    simultanées, c’est de bénéficier d’un coup de main de tou(te)s les
    personnes de bonne volonté, en accord ou non avec la politique d’AL, mais
    prêtes à faire acte de solidarité face à la répression. Comment
    nous aider
     ?

    * en publiant et faisant circuler cet appel, si vous disposez d’un site
    Web et d’un organe de presse ; * en envoyant un chèque à l’ordre de SIA,
    en inscrivant au dos "Solidarité répression", à Alternative
    libertaire, BP
    295, 75921 PARIS Cedex 19.

    Croyez bien que nous remercierons toutes celles et ceux qui répondront à
    notre appel.

    Coordination fédérale d’Alternative libertaire, le 10 juin 2006