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G8 - Plus d’infos sur l’activiste blesse

Publie le lundi 2 juin 2003 par Open-Publishing

DE PLUS AMPLES DÉTAILS SUR L’ACTIVISTE TOMBÉ DU PONT. LA CORDE A ÉTÉ
COUPÉE PAR LA POLICE.

2003-06-01 18:09:30

Résumé d’informations ayant été confirmées à propos de l’activiste qui
est tombé du pont à Lausanne le dimanche 1er juin. Les détails.

5 activistes ont filmé la scène et peuvent témoigner des évènements. La
police à Lausanne a refusé leur témoignage. Ils sont actuellement en
train de discuter de la marceh à suivre avec des avocats. Lors d’une
conférence de presse, la police a reconnu avoir coupé la corde. Nous
possèdons des photos montrant la corde coupée et le blessé.

Une quinzaine de personnes (anglaises, irlandaises, suisses,
américaines, espagnoles) se sont rendues au pont à 11h et ont fait 2
files : l’une avec une bannière ’G8 illégal’, l’autre avec la corde. Au
bout de la corde pendaient 2 personnes de part et d’autre de l’autoroute
(photos). Le pont est haut de 30 mètres.

Quand les policiers arrivèrent, ils eurent du mal à contenir la pression
due à l’embouteillage. Ils vinrent au départ avec seulement 2 voitures.
Ils commencèrent à pousser les manifestant-e-s en hurlant. Les
activistes leur expliquèrent que la situation était délicate car des
gens risquaient leur vie.

Alors, les policiers commencèrent à tirer sur la corde afin de laisser
passer les voitures dessous - geste déjà dangereux. Au bout d’un moment,
un policier à tout simplement coupé la corde, entraîanant la chute de
Martin Shaw.

Les services de secours, pompiers, ambulances, hélicoptère mirent plus
d’une heure à se rendre sur les lieux. Pendant ce temps, l’autre
grimpeuse, qui ne veut pas que son nom apparaisse, était toujours
suspendue. Elle resta ainsi pendant environ 15 minutes.

Martin Shaw est un grimpeur professionnel, avec des années d’expérience
en la matière. Les autres personnes impliquées étaient dans un groupe
affinitaire d’activistes. L’action était bien préparée. Au final, 6
personnes furent arrêtées. 5 membres d’IMC Italie furent appeler à
témoigner. D’autres activistes s’occupèrent des soins médicaux et
étaient proches de Martin quand le police arriva. (photos). En ce
moment, Martin est toujours à l’hopital de Lausanne. Il n’a aucune
blessure à la tête et souffre de quelques fractures.

Les témoins ont maintenant été relachés, ne souffrent aps de blessures
et sont à Genève et Lausanne prêt-e-s à être interviewé-e-s