Accueil > Gandrange : Notre fil d’informations (tageblatt)
Gandrange : Notre fil d’informations (tageblatt)
Publie le lundi 31 mars 2008 par Open-Publishing1 commentaire
Gandrange : Notre fil d’informations
16.50. Cession Gandrange : "la question ne se pose pas" selon ArcelorMittal
La question de la cession de l’usine de Gandrange (Moselle) "ne se pose pas" et ArcelorMittal "n’a reçu aucune offre" de rachat, a insisté lundi une porte-parole du groupe, alors qu’élus et syndicats se mobilisent pour le maintien de l’emploi sur le site. "La question de la cession de Gandrange ne se pose pas. (Le groupe brésilien) Gerdau n’a pas déposé d’offre" et plus largement "ArcelorMittal n’a reçu aucune offre" de reprise du site, a déclaré cette porte-parole à l’AFP.
La CFDT avait indiqué samedi qu’ArcelorMittal allait confirmer son plan de fermeture partielle de l’usine qui doit aboutir à la suppression de près de 600 emplois sur les 1.100 que compte le site, lors d’un comité d’entreprise le 4 avril.
Dimanche, la municipalité d’Amnéville (Moselle) avait indiqué que le sidérurgiste brésilien Gerdau était candidat à la reprise de l’aciérie. En visite dans l’usine début février, Nicolas Sarkozy avait assuré que "l’Etat était prêt à prendre en charge tout ou partie des investissements nécessaires" pour maintenir en activité le site, et évoqué un possible scénario de reprise.
"Soit nous arrivons à convaincre Lakshmi Mittal (le patron indien d’ArcelorMittal, de revenir sur son plan, ndlr) et nous investirons avec lui, soit nous trouvons un repreneur et nous investirons avec lui", avait ajouté le président.
10.30. Filippetti saisit Juncker contre le plan d’ArcelorMittal
Aurélie Filippetti, députée PS de Moselle, demande l’appui de Jean-Claude Juncker contre le plan d’ArcelorMittal d’une fermeture partielle de son usine de Gandrange (Moselle), estimant que Nicolas Sarkozy se contente d’"effets d’annonce" et d’"une interventions a minima".
"ArcelorMittal reproduit les comportements les plus aberrants et les plus ignominieux des anciens maîtres des forges des années 70, lorsque la sidérurgie était en crise", affirme lundi dans un communiqué Mme Filippetti. La députée a décidé de "saisir Jean-Claude Juncker (le Premier ministre luxembourgeois), lui-même fils de sidérurgiste, pour lui demander son appui dans ce dossier". Le siège d’ArcelorMittal est à Luxembourg. Selon elle, "il y a fort à craindre que les belles paroles du président de la République ne soient de nouveau que des effets d’annonce destinées avant tout à se mettre lui-même en scène, et qu’il se contente d’une intervention à minima pour participer à la mise en place du plan social". "Ce n’est pas à lui que nous ferons confiance. Car depuis le 4 février, il n’a strictement rien fait, alors qu’il s’était engagé à obliger Mittal à examiner avec attention et respect le rapport des syndicats", ajoute la porte-parole du groupe socialiste à l’Assemblée nationale. Selon la députée, "la stratégie de Mittal, c’est aujourd’hui la rapine, le mercenariat : mettre les pays européens en concurrence les uns avec les autres, et mettre les usines du groupe en concurrence". "Les Etats ne peuvent pas rester les otages des grandes multinationales. L’Union européenne a des moyens de faire pression sur les multinationales", ajoute-t-elle.
12.30. Gandrange : Fillon réaffirme l’objectif de préservation de "tous les emplois"
Le Premier ministre François Fillon, interrogé lundi sur le sort de l’usine ArcelorMittal de Gandrange (Moselle), a réaffirmé l’objectif du gouvernement que "tous les emplois" soient préservés. "Nous attendons les propositions" de la direction et "nous serons extrêmement vigilants", a-t-il déclaré à l’issue d’un séminaire gouvernemental sur l’économie et le social. Le gouvernement entend veiller à ce "que tous les emplois soient préservés, c’est-à-dire que tous les salariés à la sortie aient un emploi", mais aussi à ce "que les capacités industrielles de notre pays, en particulier dans le domaine de la sidérurgie, ne se réduisent pas", a-t-il expliqué. M. Fillon a encore déclaré vouloir voir "les programmes d’investissement" d’ArcelorMittal. Le leader mondial de la sidérurgie doit confirmer le 4 avril son plan annoncé en janvier de fermeture partielle du site de Gandrange, aboutissant à la suppression de 595 des 1.108 emplois d’ici à 2009. En février, le président Nicolas Sarkozy, en visite à Gandrange, avait affirmé que l’Etat était "prêt à investir sur le site, avec ou sans Mittal". Après avoir été reçu à l’Elysée, le patron du groupe, Lakshmi Mittal, avait décidé de geler son plan jusqu’au début du mois d’avril, le temps d’examiner des "alternatives" avec les syndicats.
12.40. Mittal-Fillon veut que l’emploi soit préservé à Gandrange
François Fillon a souhaité lundi que les 1.100 emplois de l’usine ArcelorMittal de Gandrange soient sauvegardés, ainsi que les capacités sidérurgiques de la France. "Nous attendons les propositions, que nous ne connaissons pas encore, de la direction de Mittal et nous serons extrêmement vigilants sur deux sujets : nous voulons d’abord que tous les emplois soient préservés, c’est-à-dire que tous les salariés aient à la sortie de cette affaire un emploi", a dit le Premier ministre à l’issue d’un séminaire gouvernemental à Matignon sur les mesures économiques et sociales à venir. "Nous voulons aussi veiller à ce que les capacités industrielles dans notre pays, et notamment dans le domaine de la sidérurgie, ne se réduisent pas", a-t-il poursuivi. "Donc, ce que nous voulons voir, ce sont les programmes d’investissement qui sont ceux de ce groupe. Un groupe a le droit de prendre des décisions pour investir sur tel ou tel site à l’intérieur du territoire national - c’est sa responsabilité -, mais ce que nous ne voulons pas, c’est voir les capacités industrielles de notre pays se réduire", a dit François Fillon. Le groupe ArcelorMittal devrait confirmer vendredi, lors d’un comité d’entreprise, son intention de fermer partiellement la site de Gandrange (Moselle), ce qui entraînerait la suppression de 595 emplois. "(C’est) un feuilleton qui n’est pas terminé. Il y a un certain nombre de solutions qui sont mises sur la table par l’entreprise. On voit aussi qu’il y a des repreneurs", a souligné de son côté le porte-parole de l’UMP. "Laissez le temps à l’Etat d’étudier les solutions et je crois qu’il reste une place pour le volontarisme politique en matière économique", a ajouté Frédéric Lefebvre lors de son point de presse hebdomadaire. Dans un communiqué, Christine Lagarde annonce avoir reçu les dirigeants du groupe brésilien Gerdau, qui s’est dit intéressé par une éventuelle reprise. Le ministère de l’Economie précise toutefois que ce groupe "n’a présenté à ce jour aucune offre de reprise" et l’a invité à entrer directement en contact avec ArcelorMittal.
13.09. Gandrange : Bercy confirme rencontre avec Gerdau, "aucune offre" présentée
Le ministère de l’Economie a confirmé lundi que des dirigeants du groupe brésilien Gerdau, candidat à la reprise de l’aciérie ArcelorMittal de Gandrange, avaient été reçus à Bercy mais a indiqué qu’ils n’avaient présenté "aucune offre" lors de la rencontre. La municipalité d’Amnéville (Moselle) a annoncé dimanche que le sidérurgiste Gerdau était candidat à la reprise de l’aciérie de Gandrange, où ArcelorMittal veut supprimer 595 emplois, et qu’un projet avait été présenté au ministère de l’Economie vendredi. Mme Lagarde "confirme que (...) M. de Vasconcellos, vice-président du directoire du groupe Gerdau et M. Jainaga, directeur général de Sidénor (groupe sidérurgique espagnol contrôlé à 40% par Gerdau, ndlr) ont été reçus par son cabinet en compagnie de M. Grenaut, ancien directeur du site de Gandrange et de M. Stahl, chef de cabinet du maire d’Amnéville", indique le ministère dans un communiqué. "A l’issue de ce rendez-vous, il a été recommandé au groupe Gerdau, qui n’a présenté à ce jour aucune offre de reprise, d’entrer directement en relation avec la direction du groupe ArcelorMittal, pour préciser, le cas échéant, ses intentions", est-il précisé. Cette rencontre a eu lieu à la demande du maire d’Amnéville, "dans le cadre des différents contacts que le cabinet du ministre (...) a pu avoir, au cours des dernières semaines, avec des professionnels du secteur se déclarant intéressés par l’avenir du site de Gandrange", est-il précisé. D’autres industriels, dont le groupe de sidérurgie Corus ou le ferrailleur allemand Scholz, ont également été reçus au ministère sur ce dossier, a-t-on ajouté dans l’entourage de Mme Lagarde.
13.23. L’UMP refuse de "refermer le feuilleton" de Gandrange
Frédéric Lefebvre, nouveau porte-parole de l’UMP, a estimé lundi qu’il ne fallait pas "refermer un feuilleton qui n’est pas terminé", à propos du sort de l’usine ArcelorMittal de Gandrange (Moselle). "Des repreneurs sont là", a déclaré M. Lefebvre, sans vouloir commenter l’hypothèse d’une reprise du site par le sidérurgiste brésilien Gerdau. "Il faut laisser à l’Etat le temps d’étudier les solutions", a-t-il demandé, précisant "qu’il reste une place pour le volontarisme politique en matière économique". ArcelorMittal doit confirmer le 4 avril son plan annoncé en janvier de fermeture partielle du site de Gandrange, aboutissant à la suppression de 595 des 1.108 emplois d’ici à 2009. En février, le président Nicolas Sarkozy avait affirmé sur place que l’Etat était "prêt à investir sur le site, avec ou sans Mittal". Le PS a exigé que M. Sarkozy "tienne les promesses faites devant les salariés"
14.15. Ferrailleur allemand Scholz ne mène aucune discussion sur Gandrange
Le ferrailleur allemand Scholz pourrait être intéressé par une reprise de l’aciérie ArcelorMittal de Gandrange (Moselle), mais aucune discussion n’est en cours, a indiqué lundi son patron, Oliver Scholz. "Ceci pourrait être intéressant pour nous, mais il n’y a pas de discussion en cours", a indiqué M. Scholz, interrogé par l’AFP. Aucune rencontre au ministère de l’Economie français n’a eu lieu à ce sujet, a-t-il ajouté. Le groupe allemand, qui est basé à Essingen dans le Bade-Wurtemberg (sud-ouest) et emploie 3.500 salariés à travers le monde, a réalisé l’an dernier un chiffre d’affaires de 3,7 milliards d’euros. Le groupe sidérurgique brésilien Gerdau a annoncé ce week-end être candidat à une reprise de l’aciérie ArcelorMittal à Gandrange, où le groupe veut supprimer 595 emplois.
16.06. Sarkozy doit "forcer" Mittal à vendre Gandrange (municipalité d’Amnéville)
Nicolas Sarkozy doit "forcer" Lakshmi Mittal à vendre Gandrange, a déclaré lundi Alain Stahl, directeur du cabinet du maire d’Amnéville (Moselle), qui a présenté à Bercy le groupe brésilien Gerdau comme candidat à la reprise de l’aciérie d’ArcelorMittal. Dans la matinée, le ministère de l’Economie avait confirmé que des dirigeants du sidérurgiste brésilien avaient été reçus vendredi à Paris mais en précisant qu’ils n’avaient présenté "aucune offre" lors de la rencontre. "A l’issue de ce rendez-vous, il a été recommandé au groupe Gerdau, qui n’a présenté à ce jour aucune offre de reprise, d’entrer directement en relation avec la direction du groupe ArcelorMittal, pour préciser, le cas échéant, ses intentions", avait ajouté le ministère dans un communiqué. "Gerdau n’avait pas à présenter d’offre" aux représentants du ministère, a déclaré M. Stahl. "Le groupe a signalé aux pouvoirs publics qu’il était prêt à reprendre Gandrange lorsque ceux-ci auraient arbitré la vente du site", où 595 emplois sont menacés, a-t-il ajouté. "Si Gerdau faisait directement une offre à ArcelorMittal, celle-ci n’aurait aucune chance d’être acceptée. C’est à (Nicolas) Sarkozy de forcer (Lakshmi) Mittal à vendre", a encore dit M. Stahl. "Gerdau est prêt à reprendre l’ensemble du site de Gandrange et aussi le train à fil de Schifflange (Luxembourg), qui dépend de l’unité mosellane", a-t-il déclaré, ajoutant que "la balle était aujourd’hui dans le camp des pouvoirs publics".
En visite à Gandrange en février, le président de la République avait dit que "l’Etat était prêt à investir sur le site, avec ou sans Mittal". La semaine dernière à Metz, le directeur d’ArcelorMittal France, Daniel Soury-Lavergne, avait affirmé qu’"aucun repreneur ne s’était manifesté à ce jour" pour Gandrange. "S’il y en a un, qu’il se dévoile", avait-il déclaré.
Messages
1. Gandrange : Notre fil d’informations (tageblatt), 7 avril 2008, 08:24, par Talou
Bonjour,
Je cherchais simplement une pétition de soutien aux ouvriers menacés de Gandrange, mais n’en ai pas trouvé ;
Alors, BON COURAGE à TOUS, face à ce (guignol de) Sarkozy, qui fait des promesses en l’air à des fins électoralistes et de mise en valeur de sa petite personne !