Accueil > "Gandrange vivra" : population et élus manifestent leur soutien
"Gandrange vivra" : population et élus manifestent leur soutien
Publie le dimanche 10 février 2008 par Open-Publishing1 commentaire
"Gandrange vivra" : population et élus manifestent leur soutien aux métallos d’ArcelorMittal
Quelque 1.500 personnes selon les syndicats, 800 selon la police sont venues apporter samedi leur soutien aux métallurgistes d’ArcelorMittal à Gandrange (Moselle), où 595 emplois sur 1.108 sont menacés.
Rassemblés devant l’aciérie, élus ceints de leur écharpe tricolore, responsables politiques nationaux, régionaux et locaux et population des communes de la vallée de l’Orne ont écouté les représentants d’une intersyndicale CFDT-CGT-CFE/CGC répéter que "Gandrange vivra" et que "Lakshmi Mittal (le patron indien du premier groupe sidérurgique mondial, ndlr) devra céder et investir".
La CFDT et la CFE-CGC ont redit qu’elles "rejetaient la solution d’un repreneur potentiel proposée par Nicolas Sarkozy" lors de sa récente visite de l’aciérie.
"Notre contre-projet industriel et social", pour l’élaboration duquel les syndicats ont obtenu un gel de deux mois du plan de restructuration, "s’inscrira dans le périmètre d’ArcelorMittal", a déclaré sous les applaudissements Edouard Martin, délégué CFDT au comité européen d’entreprise (CEE) du groupe. La CGT a, au contraire, réaffirmé que l’option d’un repreneur pourrait être envisagée si celui-ci garantissait des investissements sur site. Devant des responsables nationaux des syndicats de la métallurgie CGT et CFDT et des délégations syndicales venues d’Allemagne, de la Belgique et du Luxembourg voisins, la porte-parole de Lutte ouvrière, Arlette Laguiller, a demandé aux ouvriers "de ne pas faire confiance à Nicolas Sarkozy à l’approche des élections municipales" de mars prochain. Venu à Gandrange le 4 février, le chef de l’Etat avait déclaré devant les ouvriers que "l’Etat était prêt à prendre en charge tout ou partie des investissements nécessaires" pour maintenir en activité l’aciérie. "Soit nous arrivons à convaincre Lakshmi Mittal et nous investirons avec lui, soit nous trouvons un repreneur et nous investirons avec lui", avait ajouté le président. Aurélie Filipetti, député (PS) de la Moselle et porte-parole du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, a mis en garde contre "l’instrumentalisation par Sarkozy de la lutte des ouvriers de Gandrange".
Les cinq parlementaires socialistes de la Moselle ont par ailleurs fait parvenir un message de soutien à l’intersyndicale, "engageant le gouvernement à faire preuve de plus de fermeté à l’égard d’ArcelorMittal". Le président (PS) du Conseil régional, Jean-Pierre Masseret, a exhorté "les Gandrange" à "ne rien lâcher", tandis que le député européen (PS) Benoît Hammon dénonçait "le projet de casse programmé" de l’usine mosellane. L’intersyndicale, qui a affirmé avoir reçu des messages de solidarité "de toute l’Europe", a par ailleurs demandé un débat "contradictoire" avec Lakshmi Mittal et l’Etat lorsqu’elle aura fait connaître, d’ici à la mi-mars, son contre-projet. "Nous ferons le bilan ensemble et nous prouverons que Gandrange peut vivre", a déclaré Xavier Phan Dinh, délégué CGT au CEE.
Messages
1. "Gandrange vivra" : population et élus manifestent leur soutien, 10 février 2008, 11:21
Je vois que la CGT est hors sujet l’argent qui va être injecté pour cette entreprise n’est qu’une rustine sur un moribond !
Et les employés de Gandrange n’ont écouter que ce qu’ils ont voulu de l’autre petite saloperie en ces temps d’élections municipales
le Gnome étant quzi certain d’avoir une majorité de députés maires OUT aux municipales qu’il a donner a des oreilles qui ne voulaient entendre que cela
et ce n’est pas en mettant du fric a fonds perdu que mittal ne mettra pas la clé sous la porte de l"’entreprise
il me semble que les communistes commencent a sentir le roussi pour bon nombres de sujets ils sont largués totalement
Et il n’est pas étonnant de voir nombre de syndiqués partir pouir Sud