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Greenpeace contre les baleiniers japonais

Publie le mardi 10 janvier 2006 par Open-Publishing
9 commentaires

Greenpeace est actuellement en guerre contre des chasse à la baleine organisé sous couvert scientifique par le Japon.
Les choses ne se passent pas forcément bien et leur combat semble être rude.

Vous pouvez toutefois les aider d’une manière fort simple : Appelez l’ambassade du Japon à Paris et dites-leur que vous ne cautionnez pas leur attitude. Chaque appel est comptabilisé (si l’ambassade dit juste) et envoyé au premier ministre du Japon.
N° de l’Ambassade à Paris : 01 48 88 62 00

http://www.greenpeace.org/france/ne...

Messages

  • j’ai appelé au numéro , et j’ai eu
    "ambassade du japon bonjour, nos bureaux sont fermés"

    DONC VICTOIRE !!!!!!!!!!!!!!
    Les japonais sont pour les RTT, et donc par conclusion logique contre la chasse à la baleine.
    je sais c’est pas drole.

    jyd.

  • 110 Greenpeace contre les baleiniers japonais
    http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=22127 Greenpeace est actuellement en guerre contre des chasse à la baleine organisé sous couvert... andreas
    a_gu64

    http://fr.groups.yahoo.com/group/Dolphinus2/message/110

    Andréas, je suis le modérateur de cette liste ; nous aussi nous battons contre la chasse à la baleine. ceci n’est une pub pour notre site ; c’est pour vous dire que j’ai trouvé votre info sur google news et que j’en ai informé les adhérents de notre liste qui est spécialisé dans la protection des cétacés. voila et merci. notre site web por info/ www.lacroisieredesbaleines.com

  • http://oceans.greenpeace.org/fr/tele-defendeurs-des-oceans

    Andréas, de Dolphinus2 je vous informe que greenpeace a réalisé 4 films sur leur action, combat, contre la chasse à la baleine.

  • Tout d’abord, un détail semble échapper aux media : les australiens ont régulièrement chassé les navires de peche opérant dans la meme zone a condition qu’ils appartiennent à des pays (Uruguay par exemple) moins "importants" que le japon, 1er partenaire commercial de l’australie. Le gouvernement australien affirme ne *rien* pouvoir faire contre les japonais, qui opèrent pourtant en zone économique exclusive australienne au large de l’antarctique (zone protégée, sanctuaire baleinier). Belle mentalité, bel exemple de double standard.

    Ensuite, Greenpeace semble vouloir se limiter à des actions non violentes et à filmer les actions des baleiniers japonais. Envoyer un brouillard d’eau de mer devant le harponneur, ralentir les bateaux de chasse avec leur zodiacs... Bel effort, mais est-ce bien efficace ? Pas vraiment, la saison de chasse dure presque 6 mois, Greenpeace ne sera pas sur zone tout le temps, et les japonais ont largement le temps de remplir leur quota (meme s’ils s’avouent ralentis). De plus, si le japon gagne une courte majorité aux prochaines réunions de l’International Whaling Commission (iwc.org), ce qui est possible, vu qu’ils ont *acheté* bon nombre de voix provenant de pays pauvres auquels ils payent des bateaux de pêche et des usines de traitement, il leur sera alors possible de recommencer à chasser la baleine de façon commerciale, ce qu’ils font aujourd’hui (sous couvert de peche "scientifique", comme si on connaissait mal les baleines et qu’il fallait en tuer 18 000 en 17 ans), et surtout en quantité industrielle c’est à dire sans retenue. Ce jour la, Greenpeace ne pourra plus *rien* faire, et ce jour approche vite.

    La seule manière d’arrêter les japonais est de leur faire une guerre économique, c’est à dire de leur faire comprendre que la chasse à la baleine ne pourra pas être rentable pour eux. Car il s’agit de rentabilité, le japon ne chassant vraiment la baleine que depuis la fin de la seconde guerre mondiale (il fallait bien nourrir le pays ruiné et affamé), contrairement à ce qu’affirme l’institut de recherche sur les cétacés (icrwhale.org - une sorte de ministere de chasse à la baleine déguisé), et les données issues des programmes de recherche japonais (actuellement JARPAII) ne servent quasiment à rien, sauf à savoir quand reprendre une chasse commerciale (gestion de stocks).

    Un boycott alors ? Il apparaît totalement inutile de les menacer de boycott de viande de baleine japonaise - ils sont les principaux consommateurs. Menacer les autres produits japonais ? Demandez à vos enfants de boycotter les jeux videos japonais, n’achetez plus de télés ni de pièces informatiques japonaises, vous vous priverez automatiquement (à mon sens) de ce qui existe de mieux dans ces domaines. Un boycott est impraticable, les japonais le savent.

    Non, seules des actions plus directes, éduquer le public _japonais_, par exemple, ou carrément endommager voire couler (sans effusion de sang bien sûr) les navires de chasse à la baleine japonais (facile, ils n’en ont qu’une demi-douzaine, dont un seul navire usine) pourra se révéler efficace à court et moyen terme. Une association basée au Canada, la Sea Shepherd Conservation Society (SSCS, seashepherd.org) a pour but de rendre la chasse commerciale des cétacés impraticable du point de vue économique, soit en bloquant les débouchés (en éduquant le public, comme Greenpeace, sauf que pour les japonais ça sera difficile, le sujet est sensible), soit en détruisant les moyens de pêche. SSCS a coulé 9 navires baleiniers violant les conventions internationales depuis sa création en 1977, et ce sans blessé ni décès. Les japonais tuent 1000 baleines par saison en ce moment, et ce quota devrait etre le minimum annuel pendant 17 ans. La comparaison est sans appel. Les japonais ont apparemment peur de SeaShepherd, puisqu’à chaque fois que le Farley Mowat (bateau de SSCS) apparaissait à l’horizon, les navires japonais cessaient d’harasser les baleines et fuyaient à pleine vitesse. La peur est efficace...

    Petit rappel, Martin Luther King prêchait la confrontation non violente, c’est à dire la création d’une tension, d’une crise, pour pouvoir ensuite négocier, et c’est exactement ce que fait Sea Shepherd. Le Dalai-Lama appuie lui aussi les actions de SeaSheperd, à tort appelée organisation pirate par les parties ciblées, qui ne s’embarassent pas des traités internationaux. Les tactiques plus douces de Greenpeace, si efficaces ailleurs, n’ont aucune prise ni sur le gouvernement japonais ni sur l’ICR, uniquement sur le public du monde, qui ne pourra pas faire grand chose, et à la limite sur les gouvernements, paralysés par leurs accords commerciaux avec les japonais qu’il ne faut _surtout pas_ vexer. Pensez donc, ils pourraient être tentés d’aller voir ailleurs...

    Alors faites un tour sur le site des "végétariens fous", comme les appellent les japonais, www.seashepherd.org . Regardez les vidéos des massacres des dauphins au japon. Ensuite, décidez au fond de vous qui est dans l’erreur, et qui est violent...

  • Je viens d’appeler l’ambassade du Japon à Paris. Ils ne transmettent pas les messages personnels de protestation au Japon, sans doute pour décourager ceux qui appellent.

    Le mieux est sans doute de les appeler tout de meme pour leur faire part de notre désapprobation (quitte à ce qu’ils en aient marre de recevoir des appels la dessus), et ensuite de laisser un message au premier ministre du Japon, M. Koizumi, sur son propre site :

    http://www.kantei.go.jp/foreign/index-e.html
    http://www.kantei.go.jp/foreign/forms/comment.html

    Ainsi que le ministère de la pêche :

    http://www.maff.go.jp/eindex.html
    http://www.voice.maff.go.jp/maff-interactive/people/ShowWebFormAction.do?FORM_NO=5

    Quelques minutes pour vous... Peut etre des baleines sauvées à terme.