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Interpellations à Nantes dans la nuit de lundi à mardi

Publie le mercredi 5 avril 2006 par Open-Publishing
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Interpellations à Nantes : la CARB proteste
Le Comité de Nantes de la C.A.R.B. (Coordination Anti-Répressive de Bretagne) proteste contre l’interpellation survenue lundi 3 avril dans la soirée de 18 manifestants. Parmi eux, quatre Rennais, membres du Sindikad Labourerion Breizh et deux Nantais, militants d’Emgann. Un rassemblement devant l’hôtel de police de Nantes s’est mis en place en fin de matinée pour obtenir leur libération.

Pour la Coordination Anti-Répresive de Bretagne,

Le porte-parole,

Claude Le DuigouCommunique de SLB

Le Château des Ducs de Bretagne saisi par des militants le 4 avril est repris quelques heures plus tard par la police

Depuis un moment des actions autonomes diverses se multiplient a Nantes. Dans la nuit du 3 au 4 avril les forces de l’ordre furent décontenancé par la diversité des actions, local de l’UMP muré, serrures du rectorat mastiqués et occupation du chateau des Ducs de Bretagne. Nous tenons a apporter notre soutien et à saluer le courage des 18 militants ayant occupé le château.
Retour sur l’occupation du chateau par un des occupants : Un groupe d’étudiants nantais et rennais se sont coordonnés pour investir le chateau des ducs de Bretagne en travaux. Vers minuit nous sommes passés à l’action. Une trentaine au départ, nous ne serons que 18 au final a déjouer la vigilence des vigils situés dans les douves et a oser investir le Château. Une fois à l’interieur nous commencons à nous barricader pendant qu’un groupe explique la situation et tente de faire sortir le vigil situé à l’interieur du chateau. Notre but etait alors de tenir toute la nuit et de deployer des banderoles sur le long des remparts puis de rejoindre la manifestation du mardi qui passait devant. Malheureusement deux heures après notre entrée nous nous sommes fait interpeller. Un oubli tactique de notre part a permis cette pénétration de la police dans l’enceinte que nous tenions. En effet l’escalier d’echaffaudage par lequel nous étions rentré aurait du etre démonté juste après notre entrée, avec la précipitation cela n’avait pas été réalisé. Jamais nous n’avons voulu dégradé la chateau, la seule dégradation ayant été constaté émanait des foces de police qui ont abimé une grille en bois. Nous occupions l’édifice en ayant bien conscience que celui-ci faisait parti de notre patrimoine commun a tout le peuple breton. L’interpellation fut assez musclée, l’un de nous ayant été bléssé au genou. Il n’arrive plus a marcher en ce moment. Après plus de quinze heures de garde à vue, entassé dans ce que même les flics appelaient des trous à rats, nous sommes sortis, caisse claire retentissante et gwenn ha du sur les épaules, et avons été chaleureusement accueillit par plus d’une centaine de manifestants. Un manifestant s’est d’ailleurs fait interpellé pour avoir lancé des pétards. Notre inculpation était la même pour tous, obstruction à déroulement d’un chantier public. Il n’y eu que des rappels à la loi pour les occupants, sauf pour deux d’entre nous qui passent en reconnaissance préalable de culpabilité au Tribunal de grandes instances à Nantes le 6 septembre

Organisons la solidarité, et saluons le courage des 18 occupants du château.

Aucune forteresse n’est imprenable !

Pour le SLB Skol Veur,

Jonathan GUILLAUME

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