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Jack Lang confirme....

Publie le jeudi 25 août 2005 par Open-Publishing
5 commentaires

de Copas

Jack Lang confirme :

".../...Quand on fait de la politique, on est comptable de ce que l’on dit et de ce que l’on fait. Quand on réclame la renationalisation d’EDF, dont notre gouvernement avait ouvert le capital, on contribue à dévaluer la parole publique..../..."
http://www.lemonde.fr/web/article/0...

Jackou confirme son choix : la parole publique n’a de valeur que quand elle est favorable à la bourgeoisie.
La droite du PS confirme donc que son engagement en faveur d’un TCE s’attaquant aux services publics n’était pas une erreur mais un engagement profond...

".../...Pour Mitterrand, il a toujours été clair que le PS devait être la colonne vertébrale de la gauche. Il ne se serait pas retrouvé côte à côte avec des gens ou mouvements qui ont mené, en fait, campagne contre nous. Je n’accepte pas ce socialisme de la balançoire et du double discours : à gauche toute dans l’opposition et conservateur au gouvernement.../...

C’est effectivement une orientation nouvelle pour Jack Lang ....

".../...C’est un modèle authentiquement de gauche. Quant aux critiques des altermondialistes... J’ai été de nombreux combats contre l’impérialisme américain, ou le GATT. Les ultrarévolutionnaires ont brillé par leur absence à l’époque. Si, sous couvert d’altermondialisme, on entend le discours social-chauviniste ou socialo-nombriliste qui a été tenu pendant la campagne référendaire, alors je n’y souscris pas.

Faire peur en annonçant un déferlement de plombiers polonais ne fait pas honneur à la tradition internationaliste de la gauche. Entendre Oskar Lafontaine, en Allemagne, utiliser le terme de "Fremde" (étrangers) pour évoquer les travailleurs immigrés alors qu’on utilise habituellement celui de "Gäste" (hôte), cela fait froid dans le dos. Il y aura là-dessus une crise de l’altermondialisme, je vous le prédis !.../..."

Passons sur les mensonges adressés aux "ultra-revolutionnaires"qui auraient brillé par leurs absences dans les combats contre l’imperialisme...Ce type de propos outrageant dont il n’a pas courage de préciser la cible (ce qui lui vaudrait évidemment d’être une risée publique) est une bassesse verbale...

la gourmandise sur le plombier polonais trahit des sentiments tout à fait troublants sur le sujet et la grêve de la faim des travailleurs polonais en France soutenu par la CGT noniste montre d’une façon éclatante qu’une partie du PS se foutait royalement de la solidarité entre travailleurs polonais et français....

La ritournelle permanente sur le plombier polonais d’un "camp du Oui" ayant choisi l’affaiblissement de la démocratie, l’affaiblissement des salariés au travers de la mise en concurence souvage des classes ouvrieres , ainsi que ses silences honteux et scandaleux sur le sort de travailleurs plongés dans des situations terribles est toujours aussi pitoyable.

Essayer de faire amalgame entre altermondialiste et social-chauvinisme ou social-nombriliste est aussi malin que d’accoler le nom de Lang avec celui des fachos autrichiens, avec Berlusconi, etc...

En fait et au fond Jack Lang poursuit l’agression contre la majorité sociale de ce pays (et de l’Europe) en s’attaquant à ceux qui ont été d’honnêtes soutiens de la démocratie et d’une Europe sociale.

Il s’agit de faire oublier, en élevant le son du haut-parleur, l’engagement en faveur de la droite de Jack Lang, Hollande, Strauss-Kahn et quelques autres, au travers le soutien au TCE.

Pas le moindre soupçon d’auto-critique...

La direction de ce parti ne revient toujours pas en arrière, ses propos sont toujours aussi bas et outrageants pour la gauche.

Messages

  • "La droite du PS confirme donc que son engagement en faveur d’un TCE s’attaquant aux services publics n’était pas une erreur mais un engagement profond..."

    ... et certains confirment qu’ils ne retiennent décidément pas les leçons de l’histoire, et que du moment que des sociaux-démocrates (de chez ATTAC, la LCR, ou même de "la gauche du PS"(?)) sont assez démagogues pour "changer d’avis" et faire (ah les vieilles traditions léninistes !) leur "autocritique", ils ne voient aucun problème à les réhabiliter...

    Pour le coup Lang a raison : Fabius et ses copains, mais évidemment lui est celui qui a le plus de culot, est incroyablement démagogue, et les tenants de la campagne "unitaire" contre le TCE ont été complices de son blanchiment.

    • ... et certains confirment qu’ils ne retiennent décidément pas les leçons de l’histoire, et que du moment que des sociaux-démocrates (de chez ATTAC, la LCR, ou même de "la gauche du PS"(?)) sont assez démagogues pour "changer d’avis" et faire (ah les vieilles traditions léninistes !) leur "autocritique", ils ne voient aucun problème à les réhabiliter...

      Copas n’est ni dans la gauche du PS, ni à ATTAC, ni à la LCR....
      Et depuis des années il se reserve un droit total et égoïste de critique sur tout ce qu’il veut. Ce qui ne l’empeche pas d’être bien dans son entreprise aux côtés de ses amis syndicalistes et de mener les combats afférents au quotidien.

      Par contre il pense oui que les discours de gauche ne permettent pas de trier entre réformistes, socio-democrates ou révolutionnaires (je ne parle pas là de la "rougeur" des propos).
      Et dans l’état actuel de déstructuration, d’affaiblissement concret de la majorité sociale de ce pays, de l’ideologie dominante dans ses rangs, je ne vois pas comment il en serait autrement.

      Mais l’ami qui m’a répondu peut-il m’indiquer en quoi la politique de la direction du PS était social-démocrate ses derniers temps ?
      Allez au boulot ! (c’est quoi la social-democratie, etc...).

      Et ce qui m’a semblé le + important ces derniers temps c’était l’adieu au réformisme et à la social-démocratie de la direction du PS qui s’est positionné en recul de la démocratie et des droits sociaux.

      Quand à demander que la direction du PS fasse un minimum d’autocritique ça me semble un désir juste et un souhait raisonnable à effectuer. Mais je ne vois pas ce qu’il y a de léniniste là dedans, dans ce désir....
      ......Sauf à penser qu’une grande partie de la population est léniniste ? Non ? Oui ? hi hi hi....

      Car ce qui plonge dans une certaine rage beaucoup de gens (pardon, de travailleurs...) c’est justement la morgue rageuse et insultante des ouitres contre eux, en confirmant les discours de soutien au TCE, en confirmant l’insulte injustifiée contre la majorité sociale (xenophobes !), le PS s’embourbe et je ne saute pas de joie de voir celà, quoique je pense du PS.

      C’est ainsi, le PS ne se résume pas au quarteron de gens déboussollés qui le dirige, même si ceux-ci amenent l’opprobe sur tous les militants du PS.

      Les gens sinceres du PS peuvent bien mener la bataille pour ejecter cette direction en déplaçant un peu le centre de gravité de ce parti sur la gauche, ça ne me generait pas, je préfere. A condition que ce ne soit pas un déplacement cosmétique...

      Copas

    • Une réponse à Copas, sur son dénigrement permanent et obsessionnel du PS, trouvé et lu sur le site de La Riposte. Un peu long mais très enrichissant.

      Le caractère de classe du Parti Socialiste
      Après avoir œuvré à la défaite du PS et du PCF en 2002, sous prétexte de sanctionner le gouvernement Jospin, la LCR semble disposée à commettre la même faute lors des prochaines élections, en refusant cette fois-ci de soutenir les candidats socialistes qui étaient partisans du « oui » à la Constitution. Soyons clairs : cette démarche favoriserait directement les ennemis de tous les électeurs et militants du PS et du PCF, à savoir les partis de droite. Ceci n’importerait guère aux dirigeants de la LCR, qui nous expliquent depuis des années que le PS et la droite, « c’est la même chose ». Mais cette dernière affirmation est complètement fausse. Le Parti Socialiste est un parti du salariat, et ce malgré le fait que sa direction actuelle soit composée d’individus qui n’ont rien à voir avec le socialisme, et qui sont en fait les agents plus ou moins conscients des intérêts capitalistes dans le mouvement ouvrier.
      Malgré les efforts déployés par la direction du PS pour imposer le « oui » lors du référendum interne, 42% des militants ont tout de même voté non. Si ce vote avait eu lieu plus tard, le pourcentage du « non » aurait très certainement été encore plus élevé. C’est là une manifestation évidente, au sein du PS, de la pression du mouvement social et de la prise de conscience des travailleurs. Dans l’électorat socialiste, une très nette majorité a refusé de suivre les consignes de la direction du PS. Autrement dit, une large partie des adhérents du PS est plus à gauche que sa direction, et l’électorat du PS est lui-même plus à gauche que ses adhérents.
      Qualifier le PS de « parti capitaliste » sur la base de la politique pro-capitaliste de sa direction actuelle relève d’une approche complètement anti-dialectique et anti-marxiste. Pour déterminer la nature d’un parti, il ne suffit pas de caractériser les idées politiques qui y dominent à un moment donné. Il faut prendre en compte sa fonction historique dans le processus vivant et dynamique de la lutte des classes. Historiquement, le Parti Socialiste a émergé comme l’expression politique du salariat en tant que classe - non pas du salariat sous la forme idéalisée et abstraite telle qu’elle figure dans la tête d’un « révolutionnaire » d’extrême gauche, mais du salariat tel qu’il est réellement, c’est-à-dire traversé par toutes sortes d’idées, non seulement réformistes, mais aussi réactionnaires.
      Marx expliquait déjà que dans les périodes historiques « normales », les idées dominantes sont celles de la classe dirigeante. Ainsi, à côté des aspirations progressistes exprimées plus ou moins confusément, on trouve dans la conscience du salariat toutes sortes de préjugés, de doutes et d’hésitations. La pression de la classe capitaliste s’exerce tout particulièrement sur la direction du PS - sur les députés, les sénateurs, les élus et les divers technocrates. Mais cette pression se heurte à celle, de sens opposé, qui exprime les intérêts et les aspirations du salariat. Ainsi, à des moments différents de son histoire, le Parti Socialiste a sombré dans le chauvinisme et la défense des intérêts impérialistes - comme pendant la guerre de 14-18, ou encore la Guerre d’Algérie. Mais à d’autres moments, il a été brusquement propulsé vers la gauche, comme par exemple dans la foulée du mouvement révolutionnaire de mai-juin 1968.
      De Trotsky aux « trotskistes »
      La LCR est généralement considérée comme une organisation « trotskiste ». Mais en réalité, son programme et ses méthodes n’ont rien à voir avec les idées défendues par Trotsky lui-même. A cet égard, Olivier Besancenot a eu l’honnêteté de reconnaître publiquement qu’il n’entendait pas grand chose au marxisme et se sentait plus proche des idées de l’anarchiste Bakounine, contre lesquelles Marx a dû lutter à de nombreuses reprises.
      Des décennies de calomnie stalinienne à l’encontre de Trotsky - y compris après son assassinat par un agent de Staline, en 1940 - pèsent, aujourd’hui encore, sur sa réputation politique. Mais les agissements des différents groupes et organisations se réclamant de Trotsky - comme LO et la LCR - expliquent aussi, pour une part non négligeable, la mauvaise presse du grand révolutionnaire russe auprès de nombreux militants communistes.
      Pourtant, s’ils prenaient le temps d’étudier les écrits de Trotsky, ils y trouveraient un véritable trésor théorique, qui permet de comprendre les idées du marxisme révolutionnaire dans toute leur richesse. Or, c’est vrai non seulement dans le domaine de l’application de la méthode marxiste à un très large éventail de questions économiques, politiques et philosophiques, mais aussi en ce qui concerne l’attitude des marxistes vis-à-vis du mouvement ouvrier et de ses organisations de masse - attitude qui n’a rien à voir avec le sectarisme ultimatiste des groupes dits « d’extrême gauche ».
      Nous pourrions citer des dizaines de cas où Trotsky oppose les méthodes du marxisme à celles du sectarisme. Nous nous contenterons ici d’un seul, qui présente une claire analogie avec la position actuelle de la LCR. En 1935, en Grande-Bretagne, le Parti Travailliste Indépendant (ILP), qui était plus à gauche que le principal parti de la classe ouvrière britannique, le Parti Travailliste, avait opéré une distinction entre les candidats travaillistes selon l’attitude qu’ils prenaient sur la question de la guerre. Les dirigeants de l’ILP avaient décidé de ne soutenir, aux élections législatives, que les candidats travaillistes qui ne s’étaient pas alignés sur la politique impérialiste de la Société des Nations, notamment sur la question des « sanctions » consécutives à l’invasion de l’Ethiopie par l’Italie.
      Dans une interview où il fut demandé à Trotsky s’il jugeait cette politique correcte, il répondit clairement que non : « L’ILP aurait dû accorder son soutien critique à tous les candidats du Parti Travailliste là où il ne se présentait pas lui-même. J’ai lu dans le New Leader que votre secteur de Londres [de l’ILP] était d’accord pour ne soutenir les candidats Parti Travailliste que quand ils étaient contre les sanctions [militaires]. C’est faux aussi. Il fallait donner un soutien critique au Parti Travailliste non pas parce qu’il était pour ou contre les sanctions, mais parce qu’il représentait les masses ouvrières. [...] La crise de la guerre ne change pas le fait que le Parti Travailliste soit un parti ouvrier. » Cet argumentation s’applique parfaitement aux prochains élections, en France. En refusant d’avance de soutenir les candidats socialistes qui se sont prononcés pour le « oui » à la Constitution européenne, la LCR commet la même erreur que l’ILP britannique.
      Quant à Lénine, il a consacré un livre à cette même question : Le « gauchisme », ou la maladie infantile du communisme. En réponse au communiste écossais Willie Gallagher, qui, aux élections, refusait de soutenir le Parti Travailliste en raison de la trahison de ses dirigeants, Lénine écrivit : « Que les Henderson, les McDonald et les Snowden [l’équivalent de Hollande, Strauss-Kahn, etc.] soient irrémédiablement réactionnaires, cela est exact. Il n’est pas moins exact qu’ils veulent " administrer " selon les vieilles règles bourgeoises et se comporteront forcément, une fois au pouvoir, comme les Scheidemann et les Noske. Mais il ne suit point de là que les soutenir, c’est trahir la révolution. Il s’ensuit que les révolutionnaires de la classe ouvrière doivent, dans l’intérêt de la révolution, accorder à ces messieurs un certain soutien parlementaire. » Si les communistes veulent porter leurs idées à l’attention de la classe ouvrière, écrivait Lénine, « faute de quoi nous risquons de n’être plus que des bavards, nous devons d’abord aider Henderson ou Snowden à battre Lloyd George et Churchill [l’équivalent de Chirac, Sarkozy, de Villepin, etc.] »
      Qu’y a-t-il de commun entre l’attitude de Lénine et Trotsky et celle de la LCR vis-à-vis du PS ? Absolument rien. D’un point de vue marxiste, soutenir les candidats du Parti Socialiste contre ceux de la droite - y compris par des accords de désistements réciproques - est non seulement admissible, mais même tout à fait indispensable.

    • A notre ami qui dit ( un ancien ou toujours trotskyste du PS ? ) :

      Une réponse à Copas, sur son dénigrement permanent et obsessionnel du PS, trouvé et lu sur le site de La Riposte. Un peu long mais très enrichissant

      Je n’ai aucune obsession particulière par rapport au PS...Et c’est vouloir s’écarter du débat que d’essayer de nous amener sur ce genre de caractérisations.

      Le PS est la principale force politique de gauche pour l’instant. Sa politique gouvernementale, les prises de positions de ses dirigeants sont donc très importantes et il est normal qu’on en parle beaucoup.

      Il faut rester sur le concret des choses et des actes : La direction du PS a pris part et prend TOUJOURS part au soutien d’une orientation anti-sociale et anti-démocratique au travers du soutien au TCE...

      Je cesserai donc mes critiques fortes actuelles sur le PS dés qu’il sera revenu avec clarté sur cette orientation.
      Les remarques de Mr Lang pour defendre la privatisation d’EDF labourent et prolongent cette orientation délétere pour les salariés européens...
      Constater celà ne releve pas d’une obsession.

      Les remarques de Mr Lang sur les "ultra-révolutionnaires" qui n’auraient pas pris part aux combats contre l’imperialisme (à la difference de lui) doivent être éclaircies sinon on pensera, à juste titre, qu’il a cherché à calomnier...
      Relever une attaque injustifiée ne releve pas de l’obsession...

      Les sous-entendus visant ATTAC d’une façon indirecte pour essayer de confondre les alter-mondialistes avec le chauvinisme et le nombrilisme s’approchent de très près de l’injure.
      Le relever ne constitue pas une obsession.

      Le peu de sérieux de la direction du PS dans ses débordements verbaux se fait au grand jour.
      Les militants du PS partagent une partie de l’opprobe touchant la direction de leur parti.
      Il leur reste à faire le ménage , du moins essayer.

      La gauche les attends, la majorité sociale les attend. Bienvenue !

      Mais devrait-on se taire en attendant ?
      Ecouter les calomnies, le soutien à des politiques injustes contre les salariés ?

      Il y en a un peu assez des arrogances qui essayent d’ecarter inlassablement le regard des gens des réalités des positions des uns et des autres, de leurs actes...

      La question du TCE en est une de grande importance.
      Au depart de cette histoire j’en étais à peu près à la position de beaucoup :
      Oui pour l’Europe, jusqu’à ce que je lise et participe aux débats, comme beaucoup.

      A partir du moment où les faits étaient établis, l’attaque contre la séparation des pouvoirs, l’impossibilité concrete de faire évoluer un texte de valeur constitutionnelle, l’ultra-liberalisme empechant concretement des politiques economiques particulières, l’attaque contre les services publics, le maintien d’une BCE hors contrôle démocratique, l’interdiction des mesures visant à controler la circulation des capitaux à l’interieur de l’UE comme entre l’UE et le reste du monde, etc (lourd le etc)...,
      ...à partir de ce moment où les responsables politiques ne pouvaient plus plaider l’ignorance, on pouvait avoir des questionements sur les minorités de gauche (très enkystées dans l’état) ayant soutenu le TCE...

      Etait-ce calculs ? (et là ça releve de la bêtise)
      Etait-ce par convictions ? (et là c’était un adieu, on espere provisoire, à la réforme et la social-democratie)...

      La question de savoir si la direction du PS persistait dans l’erreur ou pas, était importante...

      Certains continuent, avec des aspects ridicules, comme Mr Lang....
      D’autres comme Rocard et Kouchner, essayent de constituer un flanc droit dans le PS, construire un courant à droite de la droite dirigeante du PS afin que cette dernière se présente en rassembleuse d’un parti mal en point (est-ce calcul ? )
      Mais les Rocards, Kouchners, Langs , maintiennent donc une orientation mauvaise pour l’Europe, mauvaise pour la majorité sociale de ce pays, maintiennent le soutien à la politique ayant inspiré le TCE.
      D’autres se taisent sur les contenus, n’osent plus aborder le debat alors que celui-ci est toujours très chaud . Ils ont tord.

      Quand on a fait une grosse connerie, on se grandit à revenir dessus, pour en sortir.
      Continuer est grave,
      Essayer de ne pas revenir dessus est grave.
      Notre ami estime-t-il que c’était une grosse bétise ?

      Et cessons de parler de gauchisme ou de trotskysme ou autre chose, comme essaye de le sous-entendre notre ami) quand on s’oppose à une conception ultra-liberale et anti-democratique !
      Quand on releve les malfaçons des uns et des autres. Est-ce que d’étaler la vérité est si outrageant ? Obsessionel ?

      A telle mesure on placerait DeGaulle entre les Brigades Rouges et Pol Pot...!

      Et notre ami qui semble aimer Trotsky devrait savoir que cet homme politique, très probablement, ne devait pas mâcher ces mots quand il parlait des politiques social-democrates...et des politiciens socio-democrates...

      Mais dans social-democrate il y a social et démocrate....Pour l’instant je ne voie rien... Et comparer des partis socio-democartes puissants avec des liens forts au travers de classes ouvrieres mobilisées et trsè structurées n’est pas très raisonnable.
      Et ce n’est pas très futé de chercher tout de suite à réflechir comme le sous-entends notre ami sur la question du desistement dans une eventuelle election...

      On parle du concret, du pas pour rire, des politiques réelles menées, du cassage d’EDF, de l’agression contre les principes fondamentaux des grandes démocraties !
      Pas de cuisine pour l’instant !

      Revenez au fond, des politiques concretes à mener !

    • Avoir raison ne donne pas automatiquement tort à son interlocuteur. Le hors-sujet existe et n’est certainement pas la seule source d’incommunication. On aurait tort de croire qu’on peut faire vraiment avancer un débat en opposant une affirmation à une autre. Et puis je tiens à démonter un argument une bonne fois pour toute : on ne peut pas défendre quelque chose parce qu’il existe pire ailleurs, même chez son adversaire. Cela doit se situer quelque part entre le négationnisme et le nihilisme, et je doute que ce soit l’effet recherché.

      Je reconnais que Copas est "obsédé" par la situation su PS. Et alors ? Je le suis également, comme beaucoup de gens. Un événement d’importance doit et va se dérouler au sein de ce parti, ne serait-ce que pour clarifier les choses, dont il serait prématuré de spéculer sur l’issue. Si aujourd’hui n’est pas le moment de se préoccuper de cet avenir, quand est-ce que cela sera souhaitable ? Quand cette crise tiendra du passé ? Ou alors y a-t’il un quota de critiques à ne pas dépasser ? Ou bien est-on en train de comparer le discours de notre chroniqueur acharné à celui d’un parti ?

      Un peu de sérieux, notre objectif n’est pas simplement de dénigrer la direction du PS. Au contraire, nous sommes en train d’affirmer que le mieux n’est pas hors de porté. Comme pas mal de choses, la critique possède deux facettes. Il peut renier, mais il peut également prendre pied dans un autre possible.

      D’ailleurs, à l’instar de Copas, peu m’importe d’invalider cette version de la position de la LCR pour valider les insuffisances du PS. Cette pédagogie serait probablement aussi inutile que douteuse. Merci toutefois de cet apport, c’est un point de vue que j’ignorais.

      Farfadet, étudiant en Vérité Inexacte, et menteur involontaire.