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Je voudrai s faire pipi dit une dame à la gare du nord

par MARTINE LOZANO

Publie le vendredi 16 janvier 2015 par MARTINE LOZANO - Open-Publishing
3 commentaires

Je voudrai s faire pipi dit une dame à la gare du nord

on jette les vieux

Mais Les "dames pipi" bloquent l’accès aux Relais toilettes de cinq gares pour contester le changement de prestataire.
Les dames de cinq gares parisiennes sont en grève pour protester contre le choix de la SNCF de changer de prestataire pour l’entretien de plusieurs Relais toilettes en Ile-de-France. L’entreprise Spacio Confort se voit ainsi remplacée par le Néerlandais
Mais ce nouveau prestataires ne veut pas reprendre les employés on jette les vieux
disent les dames pipi !

"On ne peut pas nous reprendre" !
Les syndicats vont aller aux Prud’hommes pour contester le nouveau contrat. Les employés exigent d’être repris par la nouvelle société et que leur ancienneté soit conservée, faute de quoi le mouvement de grève se poursuivra.
pour le maintien de l emloi des dames pipi
mobilisation

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Messages

  • Je ne sais pas aujourd’hui mais il y a quelques années il était indiqué dans les contrats avec les entreprises de nettoyage qu’en cas de changement le nouvel employeur était tenu des reprendre les employés. Ce contrat n’a donc pas était fait dans ce sens. Par contre la SNCF peut bien avoir cette exigence pour le nouvel employeur. Bon, mais ça c’était avant quand il y avait des humains et pas des gestionnaires.

  • On peut juger de l’état d’évolution d’une société au traitement qu’elle fait subir à ses plus faibles et à la façon dont elle traite ses déchets. En 2015, en France, il est souvent difficile de trouver des toilettes publiques correctes : odeurs, liquides douteux. Pour le premier pays touristique du monde, c’est un paramètre d’importance.

  • Normalement dans ce cas de transfert de marchés publics, le personnel est obligatoirement transféré à l’entreprise prenante (ou entrante), et auquel cas la baisse du salaire de base est interdite.

    J’ai moi-même subi ce cas (dans le domaine du transport scolaire), où l’entreprise entrante prétendait baisser mon salaire de base (en compensant néanmoins la baisse par une prime) ; ce que j’ai bien sûr dénoncé par LRAR, et je n’ai surtout jamais pris mon service chez cet entrant (qu’on nommera ici : véloïa), sinon j’aurais été marron (contraint de me soumettre si j’y avais seulement bossé une heure, ou d’être ensuite démissionnaire à mes dépens).

    J’ai alors informé (LRAR toujours) mon employeur l’entreprise sortante que l’entrant ne respectant pas la législation, je restais donc son salarié, à sa disposition ; ce sur quoi ils m’ont répondu que mon poste n’existant plus dans la boîte, ils me licenciaient économique.

    Bien m’en a pris, de préférer cette option, car au terme des diverses primes et congés de reclassement, une excellente avocate, a trouvé dans mon dossier un licenciement abusif au motif que l’entreprise sortante (mon employeur qu’on nommera ici Kélbopubis) ne m’avait pas proposé dans ses offres de reclassement, tous les postes disponibles dans l’ensemble du groupe (transnational).

    Au final, ils ont préféré négocier et me verser un an de salaire (je regrette de ne pas leur en avoir demandé 10), plutôt que de se voir condamné par les Prud’hommes à un jugement infamant dévoilant leurs faces de crapules.

    Il faut aussi préciser qu’entre-temps, j’avais saisi de l’affaire quelques élus locaux (députés, conseillers généraux en charge des transports), qui n’aiment pas du tout (mais vraiment pas du tout) quand on vient leur mettre le nez dans leur caca, en leur signifiant qu’ils dilapident l’argent public au profit de mafias qui bafouent le droit le plus élémentaire du Citoyen.

    A ma connaissance, Kélbopubis ne s’est à ce jour pas retourné contre véloïa pour lui réclamer quelque indemnisation malgré que la faute originelle lui était bel et bien imputable. A croire que Kelbopubis aime à se faire ainsi caresser par la selle de vélo-y-a.

    Preuve s’il en est qu’il s’agit bien là d’un fonctionnement mafieux, puisqu’il suffit qu’un trust (une multinationale, un fond de pension...) créée une nouvelle enseigne (à l’étranger si besoin), pour se débarrasser à moindre frais, par ce jeu des passations de marchés publics et transferts de personnels des salariés (notamment ceux pourvus de trop d’ancienneté à leur goût).

    Mais bon, quand à l’unisson de toute la classe politique, on a un 1er sinistre qui aime tant l’entreprise pour permettre de telles forfaitures, faut-il s’étonner de voir à un moment donné des citoyens sombrer dans l’extrémisme, pour répondre à ce terrorisme d’état qui saigne à blanc le petit Peuple ?