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Jean-Luc Mélenchon : Une des issues possibles pour la gauche

Publie le vendredi 15 juin 2007 par Open-Publishing
41 commentaires

Entretien réalisé par Dominique Bègles

Sénateur, président du mouvement Pour la République sociale, Jean-Luc Mélenchon privilégie un processus à l’allemande et pense au divorce avec la rue Solférino.

Vous serez présent dans quelques heures au congrès fondateur du Die Linke en Allemagne. Pourquoi donnez-vous une telle importance à ce moment politique d’outre-Rhin ?

Jean-Luc Mélenchon. Le processus de constitution de cette formation n’est évidemment pas transposable en France. En revanche, ce qui est directement transposable est la situation d’impasse de la social-démocratie allemande aboutissant à ce qu’un secteur de celle-ci, tant sur le plan électoral que militant, décide de s’engager dans un processus de construction politique original. Cette impasse est emblématique.

L’Allemagne et la Grande-Bretagne sont le coeur de la social-démocratie internationale. Dans ces deux pays aujourd, les sociaux-démocrates sont des acteurs enthousiastes du démantèlement de l’État social qu’ils ont eux-mêmes construit. Ils arrivent ainsi au bout de la politique d’accompagnement de la mondialisation libérale. Un seul exemple : dans ces deux pays, ils participent à l’allongement de l’âge de la retraite, comme tous les autres partis sociaux-démocrates d’Europe. Cette impasse stratégique, ce renoncement à transformer la société, nous concerne : elle n’est ni allemande ni anglaise mais internationale. Nous sommes donc directement impliqués par l’évènement. C’est sans doute aussi le moment, ici, de se demander s’il est bien l’heure de se découvrir une vocation sociale-démocrate qui n’a jamais été dans la tradition du socialisme français.

Considérez-vous ce scénario à allemande comme une piste pour la gauche française ?

Jean-Luc Mélenchon. Je suis cette évolution depuis les premières heures. J’ai participé à plusieurs réunions avec Oskar Lafontaine. J’ai la conviction que nous pouvons y trouver une source d’inspiration très forte pour notre propre travail de construction politique en France. Après l’observation des conséquences de la chute du communisme d’État, on est en train de découvrir la catastrophe qui frappe la social-démocratie internationale. Pour ma part, je crois que la formule et la méthode de construction de ce nouveau parti peuvent nous donner une indication sur ce que nous avons nous-mêmes à faire. J’y vois une des issues possibles de la crise de la gauche en France. C’est celle que je privilégie à cette heure. J’observe de la part des communistes français une volonté de dépassement des formes politiques anciennes, tout en ayant le souci de protéger leur identité. Le même souci existe chez une partie des militants socialistes qui n’acceptent pas de se résigner à une fumeuse orientation sociale-démocrate, ni à un tropisme pour le centre. Ceux-là ne veulent pas qu’on substitue à l’aspiration sociale des Français une inclination préférentielle pour les revendications sociétales des classes moyennes supérieures des centres-villes.

En France, cela signifierait une double rupture : celle entre vous et le PS actuel, et celle du PCF avec son passé. La situation vous semble-t-elle s’y prêter ?

Jean-Luc Mélenchon. Je suis obligé de constater une évolution du PS dans le sens d’une mise aux normes européennes. La gauche du PS est de plus en plus un alibi pour ce parti. Elle n’est plus admise à jouer un rôle actif dans le mouvement socialiste. Il suffit de voir comment cette gauche, ses idées et ses représentants ont été traités pendant la campagne présidentielle. Les choses se sont depuis considérablement aggravées avec les surenchères vers le centre. La question du divorce commence à être posée. Elle n’est toutefois pas tranchée. D’ailleurs à l’heure actuelle il n’existe pas d’alternative. Les communistes n’ont pas encore fait ouvertement le choix de la construction d’une force nouvelle. Leur choix sera tout à fait décisif. Un projet alternatif doit avoir trois caractéristiques : être républicain, de gauche et gouvernemental. Sur ces points, la convergence est extrêmement avancée entre PRS et le PCF d’aujourd’hui. Reste le facteur déclenchant : la décision des communistes. Ce n’est pas la première fois que je lance cet appel. Dans la présidentielle j’ai parlé « de l’union dans l’union ». J’ai voulu montrer qu’une affirmation identitaire n’est pas contradictoire avec une affirmation unitaire.

http://www.humanite.fr/journal/2007-06-14/2007-06-14-852980

Messages

  • Jean-Luc,

    Depuis le temps que le PS dérive lentement vers une social-démocratie-chrétienne, nous sommes beaucoup à nous demander pourquoi tu ne te lance pas pour de vrai.

    Je n’ose penser que c’est ton poste de sénateur qui te retiens ou alors, comment envisager le dessein que tu nous explique dans ton interview ?

    Compte tenu de la défaite 2007, il est clair que le PS ne va certainement adopter tes idées. Alors, sera tu le Lafontaine français ?

    J’espère que oui

    A toi de voir et ... dire

    Slovar

    • Bonjour Slovar

      Je crois que la balle est dans le camp des communistes aujourd’hui. Ce qui retient Jean-Luc Mélenchon jusqu’à maintenant, c’est le manque d’alternative. Il fait une proposition claire en direction des communistes. Tu poses la question : "seras-tu le Lafontaine français". Le LinksPartei, ça veut dire concrètement en France une scission du PS, pour faire avec le PC une nouvelle force qui a tiré les leçons de l’impasse sociale-démocrate et de l’échec du communisme d’Etat. Je suis à PRS. On est prêt à "divorcer" du PS. Et le PC, il en est où sur la question de la recomposition de la gauche ?
      Ce midi, dans mon coin, on a fait une bouffe (5 militants communistes, 5 militants PRS). La discussion a été riche et passionnante. On a beaucoup de points d’accord. Alors j’espère sincèrement qu’on va arriver au final à faire en sorte que les luttes qui ont eu lieu, qui ont encore lieu, arriveront enfin à trouver un emetteur politique cohérent ...

      Christophe, militant PRS

    • Si Mélanchon freine des quatre fers, c’est qu’il a peut-être peur de se retrouver dans la posture de Bayrou, c’est-à-dire isolé, lâché à un moment donné du processus !

      Maintenant, si ce processus se fait de façon sincère, ouverte et sans arrière pensée, c’est dans le domaine du possible ! A la différence de Bayrou qui a décidé de ne pas broncher sur sa ligne, et d’exiger que le PS se prosterne à ses pieds, voire aussi l’ump dans certaines circonstances ! Laissons passer ces élections, pour en reparler.

      Toute cette agitation me laisse à penser que certains préfèrent encore que ce soit l’ump qui soit au pouvoir. Mais le problème c’est qu’il faudra subir pendant 5 ans, et sans broncher encore leur politique désastreuse !
      Vous le savez bien, nous nous sommes remués pendant les 5 dernières années, par des grèves, de nombreuses manifs, qui n’ont pas empêché les lois d’être appliquées, se demandant même, si on était entendus, vus. Seul le CPE est tombé, mais parce qu’il y avait les étudiants dont tout le monde a peur, engagé dans la bataille. C’est tout pour le côté positif !

    • Très bien.

      Il reste à Jean-Luc d’exposer aux citoyens de gauche, au fur et à mesure des avancées vers les convergences, les moyens qu’il met en oeuvre, les personnes rencontrées -et toujours en débats pouvant être publiés- et les résultats obtenus.

      C’est ainsi que de véritables négociations pourront aboutir sur des objectifs précis.

      Les enjeux politiques nationaux et internationaux sont tels qu’ils ne peuvent se satisfaire de quelques discussions sans lendemains.

    • CHER CHRISTOPHE , tu as raison , nous voulons rassembler ce qui est au moins antiliberal. avant on s´appeler le "parti du socialisme democratique PDS" on a change de nom pour devenir "Links-PDS = GAUCHE" POUR FUSIONNER AVEC ,et les autres s´appellent "WASG=ALTERNATIVE" . MAINTENANT CE SERA LA GAUCHE = DIE LINKE. ATTENTION DIE LINKE = LINKS-PDS + WASG + .... ON VEUT TOUT RASSEMBLER A GAUCHE DU PS. Etre antiliberal mais pas de staliniste , on doit accepter toutes les autres mouvances a gauche que la sienne, et paix-desarmement, une economie sociale, et l´ecologie, sont nos bases. En fait le links-pds (nous avons coco et sociaux) est un peu le pcf et le "wasg alternative " (EX- sociaux-democrates de gauche) est un peu prs (MRG ? ). Salut jf dieux encarte DIE LINKE (ex-links pds)

  • Jean Luc, franchement tu nous fatigues avec tes simagrées

    Déjà pendant le TCE et les collectifs , tu nous as joué la sérénade ("rassemblez vous mais autour de moi , je ne lâche rien, mais lâchez tout") puis, pendant la présidentielle tu nous as fait le coup du "votez Buffet si vous ne voulez pas voter Royal" pour dire deux jours parès sur ton blog "je n’ai JAMAIS dit une chose pareille" alors qu’on l’avait tous et toutes LU cette interview dans Sud Ouest !

    Alors, écoute mon cher camarade, rends ta carte du parti, rends ton siège de sénateur, arrête de danser d’un pied sur l’autre et on pourra discuter, mais là tu nous amuses.

    Si tu crois que tu vas nous faire le coup de la grenouille qui veut avaler le boeuf, je pense que nos vieilles carcasses de cocos sont trop difficiles à digérer pour les fragiles estomacs PRS-siens.

    Y’a rien à avaler et personne à fusionner au PCF.

    Evidemment si tu veux quitter la rue de Solférino pour la place du Colonel Fabien it’s up to you - on vous envoie robert Hue à la place....

    • Oui

      un échange JL Mélanchon contre un Bob Hue.ça me convient ! ! !

      Plus sérieusement, il y a de la place pour tous au PCF, et chacun y compte pour un ! ! !


      Il n’est pas de sauveurs suprêmes

      Ni Dieu, ni César, ni Tribun,

      Producteurs, sauvons-nous nous-mêmes

      Décrétons le salut commun.

      Salut fraternel.

      Le Renard Rouge

      (paroles de l’Internationale)

      L’internationale

      Debout, les damnés de la terre
      Debout, les forçats de la faim
      La raison tonne en son cratère,
      C’est l’éruption de la faim.

      Du passé faisons table rase,
      Foule esclave, debout, debout
      Le monde va changer de base,
      Nous ne sommes rien, soyons tout.

      C’est la lutte finale ;
      Groupons nous et demain
      L’Internationnale
      Sera le genre humain.

      Il n’est pas de sauveurs suprêmes
      Ni Dieu, ni César, ni Tribun,
      Producteurs, sauvons-nous nous-mêmes
      Décrétons le salut commun.

      Pour que le voleur rende gorge,
      Pour tirer l’esprit du cachot,
      Soufflons nous-même notre force,
      Battons du fer tant qu’il est chaud.

      L’Etat comprime et la Loi triche,
      L’impôt saigne le malheureux ;
      Nul devoir ne s’impose au riche ;
      Le droit du pauvre est un mot creux

      C’est assez languir en tutelle,
      L’Egalité veut d’autres lois ;
      " Pas de droits sans devoirs, dit-elle
      Egaux pas de devoirs sans droits ".

      Hideux dans leur apothéose,
      Les rois de la mine et du rail
      Ont-ils jamais fait autre chose
      Que dévaliser le travail ?

      Dans les coffres-forts de la bande
      Ce qu’il a crée s’est fondu,
      En décrétant qu’on le lui rende,
      Le peuple ne veut que son dû.

      Les rois nous saoûlaient de fumée,
      Paix entre nous, guerre aux Tyrans
      Appliquons la grève aux armées,
      Crosse en l’air et rompons les rangs !

      S’ils s’obstinent ces cannibales
      A faire de nous des héros,I
      Ils sauront bientôt que nos balles
      Sont pour nos propres généraux.

      Ouvriers, paysans, nous sommes
      Le grand parti des travailleurs,
      La terre n’appartient qu’aux hommes,
      Le riche ira loger ailleurs.

      Combien de nos chairs se repaissent !
      Mais si les corbeaux, les vautours,
      Un de ces matins disparaissent,
      Le soleil brillera toujours.

    • Il est clair qu’il y en a qui n’en ont pas marre de prendre des claques. Il faudra attendre que le PCF soit à moins d’1% pour pouvoir discuter et se remuer le cul ?

      AFFLIGEANT !!!!!!!

      JMH

    • Si tu crois que tu vas nous faire le coup de la grenouille qui veut avaler le boeuf, je pense que nos vieilles carcasses de cocos sont trop difficiles à digérer pour les fragiles estomacs PRS-siens.

      Y’a rien à avaler et personne à fusionner au PCF.

      Et c’est bien là le problème, il faudra bien pourtant se rassembler au plus large possible sans quoi cela ne sert à rien d’être "coco" ou autre chose. Le problème est de construire l’avenir et non d’appartenir à une chapelle et il serait grand temps d’en prendre conscience. Moi j’attends les propisitions, je trouve qu’elles sont longues à venir et qu’il est de plus en plus urgent qu’elles arrivent et j’espère que seule une minorité préfèrera rester les pieds dans le ciment de ses nostalgies et de ses "religions". Il faut aussi savoir faire table rase pour reconstruire. ms

    • salut, il y a certains messages qui donnent envie de..rien tellement ils sont hermetique on prefere
      ecouter un disque et se desinterresser un peu plus du sort de la gauche du ps , du pc ,de la lcr et autres mouvements alter mondialiste .Le parti communiste et dans la situation de l’alpiniste qui chute
      depuis prés de trente ans et qui éspére s’arreter et remonter mais il faut leur dire aux cammarades il n’y a pas d’elastique, c’est fini, il n’est plus rien seul,le communisme s’est eparpillé , il faut qu’il se fonde lui ainsi que les partisans de la gauche extreme et la gauche du ps dans un nouveau parti de gauche social-communiste qui pourra peser sur la vie politique .D’autre part je ne pense pas que jean luc melenchon ai le méme problême que
      bayrou, melenchon est de gauche l’autre ne s’ai pas ou il est et espére être "le recour".Un nouveau parti
      place du cl fabien qui fédérerai les gens de gauche pour les luttes qui nous attendent ça se serai une
      immense bonne chose pour le peuple et les valeurs de la gauche.yves serge

    • CHER PINGOUIN DES BANQUISES RECHAUFFÉES...

      ... Il n’y a pas qu’une façon de poser la question de l’alternative à gauche et il faut qu’on parle et qu’on s’écoute, qu’on échange. Ce qu’il y a à construire mérite qu’on le fasse sérieusement en pesant bien tout, pour ne pas se croûter...
      Moi je suis un communiste de la "promo" 68 (du 1er juillet = lendemain de l’élection - déjà ! d’une chambre bleu horizon) qui a déchiré une première fois sa carte 1 mois après son adhésion à cause de l’arrivée des chars russes à Prague (alors que le PCF n’y était pour rien)...
      Il faut accepter que les communistes ne soient pas prêts à brader leur parti qui a d’autres raisons d’être que de faire des scores aux élections (chose qu’il ne fait plus depuis longtemps, mais qui peut revenir) mais qui sait (très bien) être un parti de lutte et de résistance...
      Moi, sans aller (actuellement) au "Links", (ce qui suppose un long processus dont on ne parle pas assez, on est tellement pressé de toucher au résultat qu’on ignore volontairement le chemin à parcourir), je pense qu’on pourrait les uns et les autres conserver nos identités et former une confédération qui avancerait sur la base des convergences déjà dégagées. Voilà à quoi je suis prêt. C’est du "même tonneau" que ce qui se construit partout ailleurs en Europe, avec des degrés divers d’avancement.
      Voilà, je crois, dite avec patience et sans animosité, une chose qui nous traverse tous, nous les communistes et qui garantit l’existence de notre outil de résistance.
      N’attendons pas de chacun qu’il soit parfait pour se donner la peine d’avancer !

      Bien fraternellement,

      NOSE DE CHAMPAGNE.

    • Ben oui, Nose, mais ce que tu dis est complètement différent de ce à quoi je répondais. On a quand même l’impression qu’avec certains de tes camarades de parti, il n’y a pas vraiment de dialogue possible. Qu’on envoie sur les roses Royale et cie, c’est une chose. Mais Mélenchon, c’est quand même autre chose, même si je trouve qu’il fait le grand écart depuis trop longtemps. Et je l’ai même écrit ça fait déjà pas mal de temps.

      http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=37066

      Amicalement

      JMH

    • Y en a marre des soc-dem qui nous parlent la bouche en coeur.

      Ils veulent nous refaire le coup de l’unification de l’UNEF, on a vu se que ça a donné:les cocos évincés, le positionnement le plus droitier de son histoire...

      Ce ne prend plus. On peut travailler ensemble, militer ensemble mais stop au miroirs aux alouettes.

      Léo

    • Affligeant peut-être, mais n’en déplaise aux donneurs de leçons qui nous avaient déjà enterrés, Mélanchon en tête (je l’aime bien pourtant, des fois il parle bien !!), on prend des claques mais on résiste, c’est sûr le grand soir est utopique, mais Marx n’est toujours pas mort dans le sang des communistes, une alliance peut-être pourquoi pas, une fusion certainement pas, en disant celà je ne me sens nullement stalinien (c’est fou comme les pro-anti-communistes - nos "Amis" - aiment nous cracher sempiternellement ce vocable à la face).en ce soir de 2ème tour des élections, j’ai l’impression que les semaines que nous avons passées à nous "remuer le cul" ne sont pas vaines illusions. dans mon bled coco du sud ouest c’est encore le PCF qui s’est tapé tout le boulot.... pour que le sud soit rose.
      ce serait bien, que le PCF fasse alliance avec Mélanchon, sur des bases marxistes, le peuple a encore besoin du vieux barbu, il ne faudrait pas que les discidents du PS l’oublient, s’il faut aujourd’hui dépasser le capitalisme et son libéralisme, nous ne devons pas oublier que pour certains de Sarkosy à Bayrou (peut -être même à Strauskan et Royal), la lutte de classe est toujours et plus que jamais d’actualité !!!
      Sans rancune JMH, mais la route sera longue et le suaire encore dans l’armoire

      jacbar40

  • Bonjour,

    Un peu de bon sens fait du bien en cette période troublée !... La création d’une force nouvelle semble être une nécessité. Le divorce "commence" a être posé au sein du PS dis-tu... Comme j’aimerais que l’état en soit plus avancé ! Voilà maintenant deux ans qu’a eu lieu le réferendum sur le TCE. Deux ans que le PS fait le grand écart en se servant des vrais socialistes comme "alibi"... Tu dis que le PCF doit jouer un rôle majeur et envoyer des signaux clairs... Ne crois-tu pas que cela a déjà été le cas lorsque plus de 90% de ses adhérents (j’en fais partis) votent pour s’inscrire dans le cadre d’un rassemblement antilibéral et s’engagent dans des campagnes éléctorales sous la bannière "gauche populaire et antilibérale" ? Comme j’aurais aimé que le PRS s’inscrive pleinement dans cette démarche et pourquoi pas que toi également tu te propose à porter ce rassemblement pour la présidentielle. Bien sur, je ne me fais pas d’illusion et ne pense pas que cela aurait pu faire aboutir ce processus de construction unitaire mais peut être que certaines choses en auraient été changées... N’attendaient pas le congrés du PS de 2008 pour rompre enfin avec les socialo-centriste !... Dès cet été les coups portés par la droite seront rudes. Dès aujourd’hui nous avons besoin d’une opposition forte qui porte haut les valeurs humaniste, progressiste, écologiste et solidaire. Dès aujourd’hui nous avons besoin d’une gauche responsable et combative. Dès aujourd’hui nous avons besoin de cette union entre le PRS et le PCF, car ami entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines ?!...

    Fraternellement

    Maxime (PCF, Narbonne)

  • Il serait temps de se jeter à l’eau... (et pas seulement sur le terrain de la géopolitique...)

    Copas

  • Un résultat qui paraissait incroyable s’est produit en Allemagne : la gauche du SPD , De Linke , a obtenu 8,5% lors d’élections régionales : séparés , il est clair que la somme des scores des partis de la coalition n’auraient pas atteint ce niveau .
    La désunion de la gauche de la gauche française est démobilisatrice : au delà de leurs égos Buffet , Bové , Besancenot et Mélenchon doivent s’unir .La victoire du NON l’a montré . Mais qu’attendent-ils ?

    • le Linkspartei (Die Linke) est une expérience allemande de l’impossibilité due à l’histoire pour le PDS PCallemand de s’implanter à l’Ouest, et pour les déçus de la gauche de s’unir avec l’ambition de reconstituer un SPD PSallemand d’avant 95 (dixit Oscar Lafontaine)

      Qui oserai m’imaginer moi dans un PS français d’avant 95 ?

      Hein qui oserai ?

      Pas trop courageux ! ! !

      Ma place est au PCF et pas dans une fusion d’avant 1920 où toutes les magouilles avaient ammené les bellicistes à voter les crédits de guerre pour 14-18.

      Salut fraternel.

      Le Renard Rouge

  • Bien évidement, une telle fusion en France créerait un appel d’air gigantesque, jetterai aux orties les carapaces des vieux partis ainsi transcendés. Ce ne serait pas une fusion d’appareils, mais l’arrivée des militants des collectifs antilibéraux dans leur diversité au sein d’un nouveau mouvement !!! je suis partant ! jmb 50

    • Je ne suis pas complètement contre mais songez malgré tout ce que représente le PCF en termes de militants, d’élus et de moyens (malgré toutes les récessions).

      Comparativement, que représente la LCR (hors une tête d’affiche médiatique) ou PRS ?

      L’effort n’est pas le même.
      Et, forcémment, le risque non plus, en cas d’échec.

      Amicalement à tous.

      Sébastien (PCF)

  • Garre à toute fuite en avant vers la recomposition-cuisine électorale évitant les questions de fond

    La statégie, les alliances c’est évidemment quelque chose que nous devons murement penser...Ceci dit, il me semble que dans tout ça, il y en a beaucoup qui se contentent de penser que le noeud du problème est la......

    Quand je vois qu’une certaine fuite en avant vers une recomposition semble se faire (exemple de gauche avenir, les pressions de PRS qui faut i le rappeler est une orgaznisation totalement inconnue du grand public etc...) avant même une analyse critique du programme porté actuellement par le PCF, et surtout avant même que le second tour n’ait eu lieu, je m’inquiète ...

    Je crois qu’avec le score obtenu à la présidentielle , nous ne pouvons pas ne pas nous interroger sur le programme politique défendu....De toute évidence il n’a pas convainu les gens.....et ce n’est pas qu’un problème de médias ou d’image du PCF je crois....

    Ce qui obsède beaucoup gens ce sont les délocalisations, la pression de la mondialisation qui fait qu’ils savent que leurs enfants vivront moins bien qu’eux....Il y a donc avant tout, je crois des thèmes et des propositions à mettre sur le devant de la scène qui ne le sont pas du tout ou si peu aujourd’hui...des aspects de notre programme à changer....Ce n’est pas un hasard d’ailleurs si le seul candidat à avoir réellement parlé protectionnisme, tarif extérieur commun pour l’UE (c’est une demande énorme des classes populaires !!) c’est.......Nicolas Sarkozy.....Même s’il a enfumé son public il en a clairement parlé...Marie George Buffet jamais ou de manière très détournée.....

    Le manque de radicalité de notre positionnement et de nos propositions pour moi est parfois très net et n’est pas sans lien avec le résultat obtenu par la LCR d’ailleurs à la présidentielle je pense...

    IlRosso...

    PS : Enfin, le PCF aurait fait mieux que Robert Hue en 2002 sans la candidature de Bové je pense...L’influence du PCF est pour moi supérieure à ce qu’elle était en 2002...Le manque de lisibilité de notre positionnement ces derniers temps, le coup de poignard dans le dos de la candidature de Bové, sans parler de la mauvaise campagne du PS qui aura plombé la gauche dans son ensemble...ne nous ont fait perdre que 0,2% ...

    C’est quasiment un exploit je trouve....En tout cas, quand je vois l’inévitable crise que va connaitre le PS, je suis on ne peut plus optimiste pour le PCF et le mouvement anticapitaliste en France...

    De : IlROsso.....
    vendredi 15 juin 2007

    • La tentation sur le repli identitaire dans chacune des composantes de la gauche antilibérale (PRS, PCF, Bové, LCR) est forte. Chacun pourra toujours trouvé des arguments pour expliquer au plus grand nombre la justesse de vision. Elles sont d’ailleurs toutes justes, bien pensées, légitimes et très bonnes.
      Mais force est de constater que les français en lutte attendent plus qu’une pureté idéologique d’une petite partie de la gauche.
      Sans rassemblement, les antilibéraux sont condamnés à perdre les élections. Car peut-on parler de victoire réelle lorsqu’on voit de plus ne plus de citoyens, exaspérés par les divisions de la gauche, voter directement pour le moindre mal, à savoir le PS, même en pleine volonté d’alliance avec le MoDem ?

      La question du rassemblement de la gauche antilibérale engendre nécessairement la question du type de recomposition de la gauche.
      Souhaitons-nous avoir une gauche de plus en plus libérale avec, à ces côtés, une gauche protestataire vouée à rester inefficace ?
      Ou souhaitons avoir une gauche de transformation créée une nouvelle dynamique à gauche ; dynamique d’autant plus forte qu’elle souhaitera aller au gouvernement mettre en oeuvre ces réformes ? N’oublions pas que le peuple en lutte va se désespérer de le faire si aucune alternative crédible (i.e. à volonté gouvernementale) ne se présente à lui. Sans débouché, les mobilisations seront difficiles à faire émerger. Ne nous voilons pas la face.

      J’entends aussi beaucoup de camarades communistes qui tentent de distinguer 3 temps : la réflexion puis la forme d’expression.
      Or ces 2 dernières sont intimement liées. La forme engendre du fond et celui-ci dépend de s forme d’expression. Le parcours politique de celui qui parle explique son discours. Lorsque Royal parle tout le monde pense à Mitterrand en 81 et au PS en 84. Lorsque Buffet parle tout le monde pense à 81 mais aussi à l’Europe de l’Est et au stalinisme. Bien entendu le PCF n’est pas stalinien, à part pour quelques militants écervelés. Mais il continue, en restant seul ou nécessairement au centre de, à garder cette image auprès de beaucoup.
      Les électeurs de gauche ont préféré aller vers le vote efficace face à la droite. Lors du 1er tour de la présidentielle, Royal fut choisie au détriment des 6 candidats dont ils imaginaient mal les différences. "Pourquoi arbitrer entre tant de pureté ?", se posaient-ils comme question.
      Lors du 1er tour des législatives, là où le PCF était implanté, il a gardé le leadership, en allant même faire baisser les voix du PS parfois.
      Les prochains votes seront sans doute encore marqué par l’envie de montrer un choix efficace. Le PCF seul ne peut l’être.

      Comment faire pour parler aux millions d’électeurs qui sont allés vers Royal, un vote résolument efficace pour une candidate qui ira clairement effectuée sa politique ? Peut-on rester sur un(e) candidat(e) qui ne peut, de part l’histoire de son organisation, leur parler ?
      Je ne le crois pas.

      Lors des candidatures unitaire, PRS avait fait le constat des 3 illusions de la gauche antilibérale :
       tout d’abord, l’influence de l’aile gauche du PS. Au fur et à mesure celle-ci ne pèse plus sur la ligne du partie. Les nouvelles arrivées massives de ségolatres raëliens n’arrangent pas l’affaire.
      PRS avait pris acte de cela en proposant Mélenchon comme candidat antilibéral ; proposition arrivée que pour débloquer la situation. Nous posons désormais la question du divorce avec le PS.
       la fin des partis apporterait une réponse pour les citoyens. Force est de constater que Bové n’a pas créé de dynamique à gauche. De plus, Sarkozy, le grand vainqueur, avait préféré garder sa place de chef de l’UMP plutôt que celle de ministre d’Etat. Il a su l’importance d’un parti en ordre de bataille et bien organisé. Nous ne pouvons faire l’économie d’un parti ou d’une alliance, coalition de parti (peu importe le terme il émergera naturellement des discussions)
       le PCF sera nécessairement le point central et quasi unique d’une recomposition de la gauche. Nous constatons, pour le malheur de la gauche dans son ensemble, la perte de vitesse du PCF. Même s’il se refait la cerise en ce moment, son nombre de député diminue. Il n’arrive plus à influencer suffisamment la population et les électeurs de gauche.

      Bien entendu, une refondation idéologique est plus que nécessaire. Et toutes les composantes de la gauche devront apporter leur pierre à l’édifice. Tout le monde sans exclusive préalable.
      Mais nous devons aussi donner un sens plus large que celui de notre seule identité socialiste, communiste, écologiste, libertaire ou trotskiste. Cette redéfinition politique doit s’inscrire dans une forme qui donnerait un fort signal à la population.
      L’ambition est de dire aux citoyens : il n’y a pas que le PS qui représente l’alternative à la droite. La gauche antilibérale unie est le véritable "vote utile".
      Mais croire qu’on va faire revenir vers nous ceux qui ont voté Royal au 1er tour de la présidentielle uniquement par la beauté de notre projet (Buffet et Bové avaient quasiment le même et il était de grande qualité) est une illusion.

      Il ne s’agit pas de se précipiter tout de suite dans des accords d’appareil. La gauche ne fonctionne pas ainsi. Mais j’aspire à une grande recomposition pour 2009, date des élections européennes. Le souvenir du 29 mai sera dans toutes les têtes, peut-être pour la dernière fois...
      Commençons les débats entre militants. Nous devons être convaincus pour à notre tour convaincre les appareils et surtout le peuple.

      Des militants de PRS ont déjà rencontré des militants du PCF. J’en fus dans mon quartier. Rien n’est tranché mais nous avons le devoir de nous écouté. Comment dépasser notre seule identité pour construire une forme politique associée à une grand projet de société qui fonctionnerait comme une aspiration nouvelle pour un peuple de gauche déboussolé et pas encore normé par le social libéralisme ?

      Jérôme, militant PRS

  • Il n’y a pas d’homme providenciel et la gauche n’a pas besoin d’un nouveau MITERRAND, on voit

    où cela mène.

    Avant d’imaginer je ne sais quelle construction politique structurée, encore faudrai-il faire l’état

    des lieux de ce qui a été fait depuis trente ans et analyser toutes les forces en présences

    aujour’hui afin de savoir ce qui mouvement d’avenir et ce qui est "corps mort", y compris sur le

    plan idéologique, pas seulement "mouvementiste".

    Faisons le trie, notamment chez les anti-libéraux.

    • ce sont les militants à la base qui doivent s’interoger , et ne pas s’enfermer dans des replis identitaires : invitons largement nos amis dans nos réunions de cellule, afin de les entendre et de leur faire entendre "ce qu’ensemble nous pouvons vouloir ", comme volonté politique digne d’être partagée par un mouvement populaire d’une ampleur suffisante, un mouvement qui ne soit pas celui d’un troupeau derrière un "berger providentiel" !

    • Il n’y a que deux cotés à une barriere.
      Quand je pense aux camarades d’action directe qui sont depuis vingt ans en prison pour avoir lutté contre le capital et que j’entend parler de "la gauche de la gauche", "la gauche molle"...
      Vos élus à l’usine (il y a longtemps qu’ils ne savent plus ce que c’est...pour ceux qui l’ont su un jour ! ! ), vos immeubles aux SDF, et la politique au peuple.
      Vous êtes tous finis, trop de traitrises... Tremblez, la "rumeur" monte.

  • Je ne suis pas d’accord pour discutailler d’une recomposition venant du sommet...d’autant plus que chacun a le droit de préserver son identité ...De plus, je ne sais pas vraiment ce qu’il y a de sincère ds le discours et le positionnement de Mélenchon et ce qu’il y a d’opportunisme ms par contre , je pense que le PCF doit pouvoir travailler avec des gens comme lui ...

    Marjo

  • Je préfère le discours de J L mélanchon à ceux de S Royal, D S K ou autres social démocrate. Je pense qu’il est temps que nous ayons un débat constructif à la fois sur le contenu anti libéral et sur la force qui va le porter. En 30 ans de militantisme syndical et politique au PCF, je n’ai fait que recevoir des coups de pied au c.... par le capital. Le référendum a été ma première victoire, encore faut-il mesurer ce que le NON peut représenter.

    Je suis communiste et je suis pret à discuter des formes d’union que nous pouvons avoir avec tous ceux qui veulent non seulement battre la dictature financière, mais surtout constrire les bases d’une nouvelle société, plus juste et plus humaine.

    Nous sommes toutes et tous devant nos responsabilités et nous ne devons pas les fuir. Qui dit responsabilité, dit prendre le pouvoir et assumer des responsabilités de gouvernance avec tout ce que cela peut représenter comme danger, le capital n’étant pas disposé à nous étaler un tapis rouge, bien au contraire. Imaginons l’impact d’une union d’anti libéraux arrivant au pouvoir, la colère et la haine des capitalistes seraient abyssales.

    Oui je pense que le PCF mène cette réflexion et il est souhaitable qu’elle aboutisse. MGB est très consciente de cette situation, j’en doute pas. Faut-il faire comme en Allemagne ? Je ne suis pas sur, il y certainement d’autres voies possibles permettant l’identité de chacun et la possibilité ainsi d’aprofondir le débat.

    J’ai espoir, parce que je n’ai d’autres choix. La souffrance et la désespérance sont trop souvent passées sous silence pour ne laisser place qu’à des querelles intestines totalement contre productrive et démobilisatrice.

    J Claude PCF

  • C’est vrai qu’à lire le sujet, on ne peut que se satisfaire que le débat qu’on avait pu avoir dans les collectifs, resurgisse : je dirai même qu’il était inscrit et ce fut le côté positif des collectifs que d’apprendre à se connaitre..

    Cela dit, j’aime bien Melanchon et le PRS......mais c’est vrai qu’on a un peu du mal à suivre....

    Pourtant il y a une question qui me taraude : ....et pourquoi on irait pas au PC en nombre avec notre diversité pour rajeunir quelque peu l’ensemble : On serait alors très vite fixé sur sa capacité à se régénérer et les réactions que cela provoqueraient sur les jeunes et le monde du travail syndical...

    Car je reste persuadé que le PC est une structure adéquate par les temps qui courrent.....c’est en ce sens que j’avais opté pour MGB....

    Bien entendu il faut tout mettre sur la table : le passé, le présent et l’avenir.....

    A mon avis c’est jouable....car le but recherché c’est bien une société plus juste, solidaire, écologiste et citoyenne....

    Il y a de quoi faire et dire ....

    Moi, en tous les cas j’attends l’après élection et surveillerait particulièrement cette piste.

    que les vacances soient studieuses......

    A + un citoyen

  • Si l’affirmation unitaire n’est pas contradictoire avec l’identitaire, alors la balle me semble être uniquement du coté de chez Jean Luc Mélanchon au PS. Si le PC a de fait trouvé des possibilités d’accord avec le PS jusqu’à aujourd’hui, il ne devrait y avoir aucune difficulté pour qu’il s’accorde avec le MPRS devenu autonome vis à vis du PS sur un projet alternatif ayant trois caractéristiques : être républicain, de gauche et gouvernemental. Cette union peut agréger les forces intéressées.

    La seule question qui aurait pu se poser est la caractéristique gouvernementale, mais le PC a abandonné me semble t-il la voie révolutionnaire. Alors, c’est quoi le problème ?

    Quand aux accusations de stalinisme à l’égard du PC dans quelques messages. Je comprends qu’on reprend cette antienne à l’infini pour au final rester sur place. Ces messes deviennent vraiment lassantes ! Ceux qui parlent de stalinisme se sont-ils au moins donné la peine d’en décrire ce qu’il était, comment il oeuvrait, d’analyser le phénomène en un mot afin d’en dégager les caractéristiques et une manière de se battre contre ? C’est quoi être stalinien ? Où, En quoi, quand, comment le PC aujourd’hui est-il stalinien ? Pour avancer, encore faut-il mouvoir ses pieds.

    Maurice Lecomte

  • Je préfère largement les inititaives genre Gauche Avenir. Pourquoi Mr Melenchon ne se joindrait il pas aux signataires de cet appel, il a sa place !

    • Gauche Avenir avec Quilès et consorts. Mais il faut être halluciné pour croire à cela. Tous ces gens qui cherchent des nouvelles conduites alors qu’ils sont les promoteurs des vieilles. Même les Moglia et consorts sont déjà des vieux.

    • Le PCF n’existe pas pour lui même. On devient communiste pour construire une société débarassée des rapports d’exploitation et d’aliénation. Ce qui fonde notre engagement commun, c’est le combat pour réaliser ce projet.C’est ce qui est premier et l’organisation politique est un outil pour donner efficacité à ce combat. Donc pas de fétichisme du parti. Je crois que l’efficacité du combat des communistes dans les conditions actuelles passe par la construction d’une grande force politique permettant à tous ceux qui partagent les objectifs de transformation sociale radicale, qui sont attachés aux valeurs de la gauche, de se rassembler dans cette nouvelle force. Cela implique de réflechir à un processus qui prendra sûrement du temps et qui sera un processus "à la française" et non un décalque de l’expérience allemande aussi intéressante soit-elle. Si on considère, que des millions de gens peuvent s’y retrouver, l’immense majorité ne se reconnaîtra pas dans l’idée communiste, pour toutes sortes de raisons, ce nouveau parti ne sera pas à référence communiste. En revanche, il y’ a plus que jamais besoin d’un apport communiste ( théorique, d’organisation, de culture...), c’est même une condition pour la réussite d’une éventuelle force politique nouvelle. Donc pas de renoncement. Cela passera t’il pas un dépassement du PCF ? Quelles seront les formes politiques à inventer ?

      Il faut tous sortir des logiques de clan, des invectives et suspicions envers tous ceux qui cherchent, s’interrogent. Le débat ne fait que commencer. Menons le avec intelligence et esprit d’ouverture. Le dogmatisme est l’ennemi de notre combat. L’heure est venue pour reprendre Aragon de procéder à la mise à mort ( pour tuer le stalinisme en nous et sauver le communisme...)

      Kiko

    • Le pcf est un outil utile.

      C’est bien pour cela qu’avec des divergeances importantes tant de militants s’y accrochent.

      Alors pas question d’en faire usage de braderie.

      Ceux qui comme la louve ont su le rejoindre montrent le chemin.

      Pour ma part je l’ai quitté durant 15 années pour y revenir il y a 3 ans, sans jamais larguer mon idéal.

      Salut fraternel à tous y compris à Jean Luc Mélanchon, et bienvenue à lui s’il se décide à franchir le pas. Je le rappelle au PCF chaqu’un compte pour un.

      Le Renard Rouge

    • Renard rouge,

      On ne s’en sortira pas par des pirouettes du genre, les progressistes n’ont qu’à ouvrir les yeux et rejoindre le GRAND Parti. Le PCF est un outil utile ? Pour partie encore un peu, grâce à ses militants, élus, qui agissent auprès des simples gens mais ouvrons nous même les yeux pour constater que des centaines de milliers de militants se sont détournés de ce parti depuis des décennies, qu’ils ne jugeaient pas si utiles, que depuis plus de 30 ans , le PCF s’affaiblit d’élection en élection et que pour la majorité de notre peuple, de sa jeunesse, le PCF, le communisme représentent au mieux une force qui a joué un rôle utile dans le passé et au pire des atrocités, les dictatures, la faillite économique et les privations de libertés...Une force du passé, rangée au musée de l’Histoire et sûrement pas une force d’avenir. Cela n’est pas nouveau.

      Bien sur que pour nous, le communisme est synonyme de libération humaine mais l’important c’est ce qu’il signifie, représente pour des millions de personnes. On ne changera pas cet état des choses par le dévouement de militants allant prêcher la juste cause. Je crois que rester fidèle à nos valeurs, c’est faire vivre dans la pratique, le mouvement réél, les processus de transformation de l’état présent des choses pour reprendre l’une des définitions de Marx du communisme. Que le PCF contribue en se dépassant à créer les conditions de l’existence d’une grande force politique de tranformation sociale serait un acte pleinement communiste.

      Kiko

    • Se dépasser est-ce se corrompre ?

      Au jeu des alliances qu’est devenue la gauche unie espagnole ? elle baisse d’élection en élection, Le PCE n’a même plus sa liberté de parole, pendant qu’au Portugal le PCP renoue avec des scores en franche hausse.

      En France, c’est à thiers que le PCF double ses voix au premier tour de législatives, pour atteindre plus de 40%, là où le candidat affiche ses convictions communistes.

      Peut-on ouvrir les yeux et observer ce qui marche de l’avant ?

      Courage, le mort vit encore, regardez il bouge et respire et le voilà qui parle et reprenant confiance se lance à l’assaut du bonheur à construire.

      Le Renard Rouge

      Pour concrétiser voici le lien pour adhérer.

      http://adhesion.pcf.fr/

  • N’ayant jamais milité dans aucun parti, mais ayant toujours voté à gauche (PCF ou PS), et membre d’associations de solidarités, je ne peux que vous encourager à créer ce nouveau parti qui regrouperait le PCF et la gauche du PS et auquel je pense adhérer.

    les évènements récents : l’impossibilité pour une autre gauche de s’entendre (Bové, PCF, ), la tendance à aller vers le centre d’une bonne partie de l’appareil du PS, l’appel de la sociale démocratie qui a toujours mené vers des trahisons, des défaites, et en définitive à la victoire de la droite,... l’ouverture et l’alliance avec le centre qui nous a mené vers toutes les aventures coloniales et dans des impasses historiques...

    ce projet de création d’un nouveau parti regroupant le PCF et la gauche de PS et aussi beaucoup de personnes qui ne sont pas actuellement dans des partis politiques, peut nous redonner espoir, et peut-être nous porter vers des victoires futures.
    tous mes encouragements

    François Baudin, Nancy

  • Monsieur Mélanchon

    Nous sommes dans un pays où l’habit EST le moine

    Or vous vous montrez sur toutes les photos et probablement dans la réalité, en costard cravate, le même uniforme que les sbires de l’innommable, les requins de la finance et les petits bourgeois bien élevés très comme il faut qui disent jamais merde con cul bite et autres mots plus hauts que les autres

    Alors commencez par être un autre uniforme

    et peut-être qu’on aura des raisons de vous croire

    parce que là, depuis le temps que ça dure, on ne vous croit pas beaucoup et certainement pas autant que d’autres représentants de partis un peu plus virulents

    pour le moment ça fait juste mec qui se la joue pour récupérer à son profit une occasion d’être un héro sortant du rang.

    paul paulriluma@club-internet.fr

    • déjà l’histoire du costard : il me semble que mettre un costard cravate peut signifier le respect de l’autre en endossant des habits signifiant (il s’agit bien de signes) la neutralité républicaine, la laicité en quelque sorte (en public j’ai le costard, en privé je me mets en kilt si je veux) ; meilleure preuve : sarko en short et adidas est-il plus respectueux pour cela des jeunes de banlieue qui vont s’acheter les mêmes baskets ?

      Le plus important : l’alternative necessaire à gauche

      mélenchon sent bien les choses en jetant l’oeil sur l’allemagne qui nous apoorte beaucoup aujourd’hui ! mais il me semble que laisser entendre que seule une perspective "gouvernementale" doit discriminer les coalitions à venir est dangereux ! le mouvement social dans sa diversité et complexité ne doit pas se cantonner à une réflexion autour de la formation d’un gouvernement : il faut être capable d’imginer un autre monde de relations qui ne passent pas forcemment par le pouvoir politique (c’est une des dérives social démocrates que ne penser qu’au pouvoir institué) il fuat favoriser l’innovation sociale tout azimut donc penser en marginalité autant qu’en institué

      (le pcf quant à lui a à se débarasser de ses fonctionnaires de type huites qui ne pensent qu’à se raccorder à un ps new look, donc fondu dans le centre droit)

    • un mec qui met un costard en public ne respecte pas la diversité des personnalités, il ne me fera pas croire qu’il met un kilt et de toute façon passer d’une uniformité humiliante de dépersonnalisation à une provocation gratuite n’a rien de convainquant si ce n’est le machisme inconscient qu’il véhicule et n’assume pas puisqu’il n’ose pas dire de juppe et parle de kilt pour rester dans la connerie virile

      la prétendue neutralité républicaine est la faille qui ouvre les portes et les fenêtres à l’uniformisation à la négation de toute diversité : à la dignité individuelle

      quant à la laïcité de cette version "comme il faut" elle est à l’image du raisonnement minable et fallacieux tournant autour du pot de l’anticommunisme larvé de l’alternative... à quoi au juste : un club de pourris cravatés

      le costard cravate est le signe des mafieux des viriles des cons des dépersonnalisés des sectaires des minables forts en couilles.

      le costard cravate est le signe du mal et l’innommable le porte plus souvent que les autres déguisement car il en a la fierté.

      d’ailleurs, l’anonyme cravaté, moi j’ai pas de costard cravate et je signe au minimum d’aveu de mon existence.

      mais ça, c’est sûrement dans votre culture de mec bien élevé avec une conscience politique très comme il faut.

      paul paulriluma@club-internet.fr

    • Il est completement débile de ne pas voir que le style d’habillement signifie quelquechôse !et le costume cravatte signifie:je suis responsable,serieux car je m’habille comme le patron
      c’est un signe de soumission et de veulerie .

      le jour où les militants lcr ,anarchistes,de LO mettront des costumes cravatte ,je me casse ,mais c’est pas demain la veille.
      les elus pcf costumes cravatte sont assez pitoyables à singer l’apparence vestimentaire de la bourgeoisie.
      Bon ,c’est pas grave ,c’est jsute ecouerant de la part d’un militant prolétarien.
      Leon

  • Tant que le parti C gardera à la tête des loosers, cela ne fera qu’empirer. Il faut des personnes qui ont non seulement un organe mais aussi de la poigne tout en gardant la tête sur les épaules. Effectivement c’est beaucoup demander à un être humain de configuration moyenne.
    Par ailleurs, il faut impérativement changer le nom du parti communiste car il fait peur et c’est un fait. Sinon ce sont les notables communistes qui vont disparaître et non le communisme. Je vais finir par croire que c’est ce qu’ils cherchent. Tant pis pour eux. Je pourrai toujours voter blanc s’ils ne font plus partir de l’échiquier politique.
    Donc en deux mots : virer les nazes et créer vrai une ouverture à gauche avec des ambitions pour les citoyens et non des ambitieux citoyens.
    a++