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Journée d’action dans le personnel municipal des écoles à Nice

Publie le mercredi 26 mars 2008 par Open-Publishing
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Les agents territoriaux des écoles, aujourd’hui 25 mars 2008, étaient en grève et sont venus devant les grilles de la Mairie de Nice pour se faire entendre et déposer les pétitions signées par 650 agents dans toutes les écoles.
Le rassemblement a été massif.

Les agents avec la CGT, depuis de nombreuses années portent les revendications suivantes :

L’intégration du temps de repas dans le temps de travail,

La fin des emplois précaires à 28 heures imposées par l’administration,

La prise en compte, comme pour tout fonctionnaire, de la possibilité d’avoir accès à un temps partiel choisi,

Faire respecter les cycles de travail prévus dans le règlement RTT de juin 2007,

La renégociation de ce règlement en raison de l’application de
la Loi « DARCOS » en 2008-2009 et l’augmentation des heures à devoir.

L’amélioration des conditions de travail et la création d’un
groupe d’agents « volant » pour pallier aux absences.

L’arrêt des recrutements illégaux d’agents horaires

Mise en place d’un plan de titularisation des agents.

Une délégation composée d’agents CGT et d’agents non syndiqués a rencontré le nouvel adjoint délégué à l’Education et à la Jeunesse ainsi que le directeur de cabinet de Christian Estrosi. Après un tour de table pour présenter les revendications des agents, il a été convenu qu’une négociation commencerai dans la semaine du 20 avril, après les vacances scolaires.

Il est à noter qu’une première prise de contact avait eu lieu entre le syndicat CGT et le Maire de Nice, vendredi dernier.

Pendant cette entrevue, les revendications qui paraissaient jusqu’alors dignes d’intérêt, ont disparues pour laisser place à la seule raison de cette réunion, c’est à dire la demande par le Maire de l’annulation de ce mouvement afin de ne pas "faire tâche" sur le premier jour de prise de fonction du maire.

Devant le refus de la délégation, Estrosi a adopté une attitude radicalement différente. Il ne nous a pas entendu, ni écouté.

Cependant 3 jours de réflexions auront permis à la nouvelle équipe de bien mesurer les enjeux et les attentes des 1 200 agents de l’éducation.

En conclusion, et comme toujours, il n’y a que la mobilisation des agents qui permettra une avancée. Le mouvement doit être fort, et il est fort, pour faire comprendre à la nouvelle municipalité que les agents ne se contenteront pas de simples vagues promesses.

Il faut que le maire comprenne que le mouvement social est là, devant lui.
Il faut qu’il comprenne aussi que les agents étaient là avant Peyrat, qu’ils sont là pendant Estrosi et qu’ils seront là, après lui.

Nice le 25 mars 2008

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