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L’UIMM aurait versé un chèque de 69.000 € à la CFTC

Publie le jeudi 16 octobre 2008 par Open-Publishing
11 commentaires

Le fac-similé du chèque de l’UIMM à la CTFC


Le fac-similé du chèque de l’UIMM à la CTFC

Selon Joseph Crespo, président de la fédération métallurgique de la CFTC, sa fédération aurait perçu indûment un chèque de l’UIMM, destiné selon lui, à la confédération de la CFTC, et non à sa fédération.

La confédération de la CFTC aurait reçu fin 2003 un chèque de l’UIMM d’un montant de 69.000 euros, apprend-on dans Le Parisien / Aujourd’hui en France du jeudi 16 octobre.

Selon Joseph Crespo, président de la fédération métallurgique de la CFTC, sa fédération aurait perçu indûment fin 2003 le chèque de l’UIMM, destiné selon lui, à la confédération de la CFTC, et non à sa fédération.

Jacques Voisin, actuel président de la Confédération française des travailleurs chrétiens, récuse énergiquement la version de Joseph Crespo et parle "d’une campagne de déstabilisation qui va nuire à la CFTC et à tout le syndicalisme".

23.000 euros pour la location d’un stand

Début octobre, dans une interview au magazine Challenges, Jacques Voisin s’était étonné du montant d’une prestation facturée à l’UIMM par la CFTC-Métallurgie, commentant un chèque de 23.000 euros qui aurait été versé par l’organisation patronale pour la location d’un stand lors du congrès de la fédération en 2006 à Metz.

http://tempsreel.nouvelobs.com/actu...

Messages

  • donneez ,donneez

    donnneez ,donneeez moi ,

    Dieu vous le rendra .. ;

     enrico macias-

    Makhno

  • Nous y voilà...

    "Déstabiliser le syndicalisme"...Encore faudrait-il que la CFTC soit un syndicat.

    Soleil Sombre

    • Que dire de la CFTC, sinon qu’elle a un point commun avec l’IUMM et le MEDEF, les trois vont à la messe le dimanche. Pour le reste, nous attendons la suite des explications.

      Alors, non, c’est pas la mort du syndicalisme. Je ne pense pas que la CGT soit le prolongement de ces deux syndicats patronaux, pour la simple raison qu’ils n’ont pas les mêmes valeurs.

      Mais c’est vrai que Sarkozy et ses conseillers à l’âme noire, nostalgiques de l’époque vichyste, notamment Guaino qui en rêve allez savoir pourquoi (fouillons son passé pour tenter de le savoir), essaient de fiche en l’air le syndicalisme pour mieux asservir tous les salariés.

      Imaginez un instant qu’effectivement il n’y ait plus de syndicats, donc des salariés à la merci des patrons et du pouvoir umpiste, ça signifie que les délocalisateurs reviendraient dare-dare, en raison d’une main d’oeuvre docile et pratiquement gratuite, mais ô combien bien formés par l’Education nationale (quoi qu’en dise les mauvaises langues) pour faire leurs petites affaires et s’enrichir gratos sur notre dos. C’est ça le scénario possible, parce qu’aujourd’hui tout est possible, aussi bien remettre au goût du jour l’esclavage des hommes, comme voir naître la soeur de la Révolution de 1789, le socialisme, le communisme étatique ou libertaire.

      La crise financière puis économique qui arrive à grands galops avec la promesse d’une montée subite du chômage, nous ouvrent paradoxalement les portes du changement mais en notre faveur, à condition de se tenir prêts pour y aller tous ensemble. Surtout, ne nous contentons plus du colmatage par des petites rustines que Sarkozy ne manquera pas d’appliquer sur des problèmes vitaux (santé, école, logement...) qui demandent un règlement autre. De l’argent, l’Etat en a, il vient de le démontrer pour les banquiers verreux qui méritent la prison. Alors, demandons des sous et le retour intégral de nos acquis sociaux. C’est à notre portée.

    • 69 000 € ? c’est pas cher payé la trahison. non seulement ce sont des jaunes mais en plus des gagne-petit. c’est pitoyable.

    • C’est pas évident que le Medef ou l’UIMM vont à la messe le dimanche, surtout avec l’ouverture des magasins...

      CN46400

    • Eux ils iront mais plus le peuple. Ca doit grincer des dents à l’évêchée, voire au Vatican. C’est la fin du catholicisme et l’expansion du protestantisme. Il manquait plus que cette frange-là du christianisme pour gagner du terrain. Ex. des ONG américaines installées en Inde ont sorti de la misère des femmes de la caste des intouchables, parce qu’en devenant protestantes elles s’affranchissaient de l’interdiction de commercer donc de s’enrichir. Vu à la TV le dimanche matin, lors d’un reportage sur la fabrication du papier le plus cher au monde à partir d’ excréments d’éléphants.

  • Affaire UIMM : la CFTC s’entredéchire à l’approche de son congrès

    http://www.lesechos.fr/info/france/4786193-affaire-uimm-la-cftc-s-entredechire-a-l-approche-de-son-congres.htm

    La maison brûle. A deux semaines du congrès de la CFTC, la température est encore montée d’un cran, hier, entre l’actuel président, Jacques Voisin, et son opposant déclaré, Joseph Crespo, président de la Fédération métallurgie de la centrale chrétienne. Et il faut croire que, désormais, tous les coups sont permis, dans une confédération en pleine ébullition depuis que la réforme de la représentativité, adoptée cet été, est venue mettre en péril sa survie à moyen terme. Hier, Joseph Crespo a allumé un nouveau foyer en affirmant, dans « Le Parisien », que son organisation a reçu « par erreur », fin 2003, un chèque de 69.000 euros, émis par l’Union des industries et des métiers de la métallurgie (UIMM) et en réalité « destiné » - et « renvoyé » depuis - à la confédération.

    Une version que récuse Jacques Voisin, qui va engager une action en diffamation contre Joseph Crespo. « J’ai seulement connaissance d’un chèque de 69.000 euros émanant de la Fédération métallurgie à la CFTC », affirme-t-il, expliquant que ce chèque peut correspondre à « des paiements de cotisations » ou au « remboursement » d’un prêt. Les affirmations de Joseph Crespo ne sont, selon lui, qu’« une campagne de déstabilisation qui va nuire à la CFTC et à tout le syndicalisme ». Elles sont aussi la réponse du berger à la bergère : il y a dix jours, dans une interview à « Challenges », Jacques Voisin s’étonnait du montant « exagéré » d’une prestation facturée 23.000 euros par la Fédération métallurgie à l’UIMM.

    « Guerre suicidaire »

    C’est dans cette ambiance délétère que les troupes de la CFTC devront trancher, du 28 au 31 octobre. Sur le fond, Jacques Voisin, en place depuis 2002, met en avant son expérience et le besoin de continuité. Joseph Crespo l’estime « trop passif » et promet une CFTC « plus réactive ». « Prenons l’initiative, arrêtons d’attendre notre disparition », insiste-t-il. Sur la forme, les deux hommes se reprochent l’un et l’autre de multiplier les coups bas.

    Dans les couloirs de la centrale chrétienne, on s’alarme des conséquences de cette lutte fratricide entre deux « métallos » autrefois proches. « Ils sont devenus fous, c’est une guerre suicidaire », résume un membre du bureau confédéral. Jacques Voisin comme Joseph Crespo assurent que, en cas de victoire, il n’y aura « pas de chasse aux sorcières ». Mais le fossé est tel que l’unité des troupes sera très compliquée à restaurer.


    "Les idées de Joseph Crespo sont commerciales et limitées"

    par Jacques Voisin, président de la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC).

    http://www.challenges.fr/actualites/politique_economique/20081003.CHA7090/les_idees_de_joseph_crespo_sont_commerciales_et_limitee.html

    Quelle est votre analyse de la situation économique française, en pleine crise financière ?

     Je constate qu’après un an et demi de réformes, rien n’a changé. Le gouvernement s’est rangé à l’idée du Medef, qui accuse le social d’entraver l’économie.
    Avec un marché plus flexible, la situation devait s’améliorer. Or, il n’en est rien. Le chômage augmente fortement.
    Je pense aussi que la crise peut servir de leçon. Au moment de son élection à la présidence, Nicolas Sarkozy a montré l’intérêt qu’il portait aux Etats-Unis. Depuis la crise, il a pris conscience que le système anglo-saxon n’était pas l’idéal et qu’il valait mieux construire l’économie sur un modèle européen, plus régulé.
    Enfin, nous revenons à davantage de régulation, ce que les organisations syndicales réclament depuis toujours !

    Quelle autre leçon pourrait-on tirer de cette crise ?

     On pourrait enfin décider d’associer davantage les salariés à la prise de décision dans les entreprises, pour éviter des dérives. La participation doit aller au-delà de l’association aux bénéfices.

    Que répondez-vous à votre concurrent Joseph Crespo, qui vous accuse de laisser mourir la CFTC, de ne pas avoir réussi à doubler le nombre d’adhérents comme vous l’aviez promis en 2002 ?

     Nous comptons 142.000 adhérents. Il est vrai que je m’étais engagé à atteindre le chiffre de 240.000. Il y a de la marge. Mais la progression est constante et solide.
    Quelles sont les idées de Joseph Crespo ? De faire de la CFTC un grand comité d’entreprise. C’est très commercial et un peu limité.
    Même si je suis pour le syndicalisme de services puisque, depuis 2005, je mets petit à petit en place un système d’aide juridique, il faut aller au-delà. Je me bats pour construire le droit, pour précéder la loi.
    Enfin, pour passer d’un syndicalisme de militants à un syndicalisme d’adhérents, nous réfléchissons à des pistes comme le chèque syndical, pratiqué à Axa.

    Etes-vous toujours opposé à rejoindre la fusion en cours entre la CGC et l’Unsa ?

     Oui, je suis pour des coopérations sur des questions concrètes, comme le pouvoir d’achat avec FO, ou au sein d’entreprises, comme le rapprochement entre la CFTC et la CGC à la SNCF, mais pas pour des fusions. Cela nous ferait perdre notre identité.

    Pensez-vous qu’un an après le scandale des fonds occultes de la branche patronale de la métallurgie (UIMM), le poste de Joseph Crespo, à la tête de la métallurgie, risque de lui porter préjudice lors du congrès ?

     Oui, mais c’est un scandale qui peut continuer à nous porter préjudice à nous aussi, la CFTC, dans son ensemble. Car la suspicion sur les syndicats n’est pas levée. C’est grave. Je voudrais que la vérité soit faite.

    Ne trouvez-vous pas que 23.000 euros, facturés par la fédération CFTC de la métallurgie à l’UIMM pour la location d’un stand sur l’apprentissage lors du congrès de la fédération en 2006 à Metz, c’est un peu cher ?

     Si, le prix est exagéré.

    Avez-vous fait un minimum d’enquête pour vérifier si la facture correspond aux prix pratiqués par le Congrès de Metz ?

     Non.

    Vous ne cherchez pas à faire émerger la vérité alors ?

     A la CFTC, l’heure n’est pas au règlement de compte.

    Propos recueillis par Dominique Perrin, journaliste à Challenges, vendredi 3 octobre.


    Le côté obscur de l’UIMM

    Paternalisme et lutte contre le bolchevisme sont les deux moteurs historiques de ce patronat d’acier. En 1972, l’UIMM invente l’Epim (Entraide professionnelle des industries de la métallurgie), une caisse destinée à soutenir les entreprises en cas de conflit.
    C’est l’époque des grèves dures, post-1968, dans la sidérurgie ou l’automobile.
    Les syndicats aussi s’organisent. Force ouvrière-Métallurgie scelle une alliance (l’Entente) avec la CGC et la CFTC : ces trois petits syndicats décident de présenter des listes communes aux élections des représentants du personnel aux comités d’entreprise, pour contrer la domination de la CGT.

    Tous unis contre les rouges !

    Et les patrons du secteur prennent le pli : ils négocient avec ces syndicats raisonnables, les trois petits, tandis que la CGT campe sur le « niet » et que la CFDT est trop imprévisible.

    Le droit social français est ainsi fait qu’un accord, même signé par un seul syndicat, même minoritaire, est valable.

    L’art du compromis a-t-il tourné à la compromission ?

    C’est fort probable, mais non prouvé pour l’heure. Le soupçon pèse en particulier sur Force ouvrière (FO), la CGC (syndicat de cadres) et la CFTC (syndicat chrétien), organisations aux moyens financiers encore plus faibles que les deux grands, la CGT et la CFDT.

    (....)

    . Pour l’anecdote, Emile Boursier, vice-président délégué général de l’organisation de 1968 à 1984, tenait table ouverte chez Taillevent. Plus grave, le cas de ce responsable syndical qui a pu s’offrir une belle maison dans le Sud, juste après un accord de fin de grève ; tel autre, à l’issue de son mandat syndical, a créé son entreprise. Avec quel argent ? « L’UIMM n’a jamais laissé tomber personne », note un syndicaliste retraité.

    (...)

  • Encore un effort et nous aurons tous les noms.Après il ne restera qu’a faire le ménage !momo11

  • LE PRINCIPAL A PRENDRE EN COMPTE POUR MONSIEUR LE JUGE C’EST LE FONDEMENT MEME DE LA BASE LEGALE DE CE CHEQUE, quant au reste la credibilite de Crespo ben voyons !!!! il a encaissé le chèque puis il l’aurait retourné à la confédération ? à qui peut il faire croire ça ? Aucune sympathie pour Voisin mais celui ci a raison d’exiger la lettre stipulant le retour du fameux chèque....vers la confédération... c’est mal parti pour les prud’hommes mais une bonne branlée ça vaut une bonne confession....et leur rabaissera le caquet..

  • La caisse noire de l’UIMM ne date pas d’aujourd’hui, cela fait des décennies qu’elle sert de caisse antigrève au patronat.

    Quoi de plus normal que la CFTC touche l’argent sale de l’UIMM, quant on voit qu’elle se bat (sois-disant) sur le travail du dimanche (faut aller à la messe !!!) alors que leur président départemental de la Somme (80) continue à être payé par Dunlop (où cela fait des décennies qu’il n’a pas mis les pieds) signe l’accord de 4x8 (vous inquiétez pas, lui ne les fera jamais).

    Cet accord pourri fait l’unanimité des salariés avec leur syndicat CGT qui mènent une lutte de classe exemplaire contre leur direction américaine aux méthodes fascisantes (en particulier contre les militants de la CGT et principalement le secrétaire du syndicat Mickael Wamen).

  • la direction a décidé, jeudi 16 octobre de déposer plainte pour "diffamation" contre M. Crespo, "qui délibérément nuit à l’image de la confédération".


     http://www.lemonde.fr/politique/art...