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L’antilibéralisme n’est pas anticapitaliste...

Publie le jeudi 17 mai 2007 par Open-Publishing
13 commentaires

J’ai trouvé ce commentaire fait par Pierre Brula en réponse à fil d’un blog et il me semble pointer du doigt des choses essentielles surtout au regard de la situation (de l’impasse plutôt...) dans laquelle se trouve la gauche dite "antilibérale". Voici le texte :

Je pense au contraire que la solution n’est pas une fuite en avant dans un "parti de la gauche antilibérale" qui ressemble à s’y méprendre au défunt PSU dont on sait ce qu’il est advenu, mais plutôt de revenir aux fondamentaux communistes.

A savoir, la fracture fondamentale n’est pas entre la droite et la gauche, mais entre le Capital et le Travail. C’est à partir d’une analyse communiste de la société qu’il faut reconstruire un parti communiste digne de ce nom : depuis 1997, le PS laisse un boulevard que le PCF est incapable d’exploiter... Pourquoi ? par un laisser aller idéologique et organisationnel.

L’antilibéralisme n’est pas anticapitaliste et représente l’espoir stupide d’une certaine catégorie de réformistes de revenir à un temps révolu, celui des trente glorieuses, lorsque le Capital avait du céder en partie sous le rapport de forces issu de la Résistance.

Les forces sociales qui portent cette notion d’antilibéralisme sont les couches moyennes (fonctionnaires principalement et éducation nationale proparte) et non les ouvriers, les employés et les chômeurs (ceux qui ont principalement voté non au TCE). Ce "parti de la gauche antilibérale" ne peut être qu’une impasse...

D’ailleurs, on a vu les résultats...

Lien original : http://www.editoweb.eu/nicolas_maur...

Messages

  • Les tenants de cette démarche de création, ou recréation, d’une formation politique ayant pour

    socle ’d’argile" l’antilibéralisme sont les tenants de la troisième force, pour preuve aujourd’hui

    dans les élections législatives, on voit bon nombre de candidatures BOVE, qui rejettent soit

    disant les partis, les appareils,aller se fixer au centre droit, c’est à dire à droite,avec BAYROU.

    C’est également vrai pour une partie des militants et candidats PS qui sont prêts à des alliances

    avec BAYROU au deuxième tour.C’est aussi la même démarche que veulent initier les

    MELENCHON,EMMANUELLI, FABIUS, avec beaucoup de prudence de la part de ce dernier qui va

    sans doute cultiver l’art de la solitude politique pour mieux revenir

    Qu’il y ait dans notre pays une majorité antilibérale,cela s’établit dans tous les sondages à

    environ 64 à 68% de nos concitoyens et n’établit en rien la capacité de cette majorité sondagière

    qui s’est verifiée dans le "NON" au TCE à s’organiser en formation politique.

    Les fondements idéologiques restent fondamentalement ceux qui déterminent les liens

    capital/travail et le moteur puissant qui les animent, la lutte de classe.L’ultralibéralisme est une

    variante historique du développement du capitalisme.

    Toutes les formations politiques sont obligées d’intégrer cette loi incontournable,soit pour vouloir

    la dépasser,soit pour vouloir l’aménager, soit pour vouloir la renforcer.

    Aujourd’hui, avec l’élection de SARKO et donc l’échec de toute la gauche (une gauche

    majoritairement réformiste), c’est vers un renforcement des règles au bénéfice du capital que

    nous allons.Depuis trente années, l’expérience d’aménagement du système vient de trouver sa

    fin.Toute la gauche doit donc en tirer les conséquences, notre peuple doit le faire également en

    dépassant le fatalisme et les renoncements qui verrouille les consciences pour choisir la voie du

    dépassement sur des bases de transformations sociales et économiques avec la DEMOCRATIE

    comme moteur,à tous les niveaux.

    RASPOUTINE

  • "L’antilibéralisme n’est pas anticapitaliste et représente l’espoir stupide d’une certaine catégorie de réformistes de revenir à un temps révolu, celui des trente glorieuses, lorsque le Capital avait du céder en partie sous le rapport de forces issu de la Résistance."

    Et l’anticapitalisme représente quuoi ? L’espoir d’une certaine catégorie, fort nombreuse, de quoi ? Mystère et boule de gomme.

  • Si on ne veut pas rassembler tous les électeurs de gauche qui ont voté non à l’Europe du fric ( signe d’une pensée de gauche) pour pouvoir virer un jour la droite de Sarkozy qui sait bien s’unir, elle, pour conserver ses privilèges , on peut rester entre anticapitalistes purs et durs, satisfaits de se réunir entre vrais communistes, et se récolter éternellement de 2 à 3 % aux élections, faisant de Sarkozy un président à vie .

    • Luc De La Rochellière
      CASH CITY

      Tout le monde veut être une star mais personne veut être une planète
      Tout le monde traîne dans les bars ou personne n’est honnête tout le monde
      Veut tout le monde l’aime mais personne n’aime tout le monde
      Tout le monde veut que tout le monde l’aime
      Mais personne personne personne n’aime tout le monde a cash city

      Tout le monde a des idées empruntées a la télé tout le monde
      A ses coutumes chacun a son costume
      Tout le monde est imposteur chacun est son propre héros
      Tout le monde a un poster de Marylin Monroe tout le monde
      Veut tout le monde l’aime mais personne n’aime tout le monde
      Tout le monde veut que tout le monde l’aime
      Mais personne personne personne n’aime tout le monde a cash city

      Parfois on sort a cash city dans les tours de l’ennuie
      Tout le monde veut prendre de l’altitude de l’altitude
      A cash city dans une ville qui n’est belle que la nuit
      Dans les yeux qui supplient tout le monde danse avec sa solitude
      Sa folitude a cash city

      Tout le monde rêve a l’amour chacun a son histoire de cul
      Et quand revient le jour tout le monde reste déçu tout le monde
      Fait son petit numéro et danse seul dans un coin tout le monde
      Fait le même rêve porno de se tenir la main a cash city

      Tout le monde veut être quelqu’un car personne n’aime personne
      Tout le monde veut être quelqu’un avant que le glam ne sonne tout le monde
      Veut que tout le monde l’aime mais personne n’aime tout le monde
      Tout le monde veut que tout le monde l’aime
      Mais personne personne personne n’aime tout le monde a cash city

      Parfois on sort a cash city dans les tours de l’ennuie
      Tout le monde veut prendre de l’altitude de l’altitude
      A cash city dans une ville qui n’est belle que la nuit
      Dans les yeux qui supplient tout le monde danse avec sa solitude
      Sa folitude

      Ooh ooh ooh ooh ooh cash city

    • Le libéralisme est le stade suprême du capitalisme.Il est donc un émanation du capitalisme .De ce fait, on peut séparer le capitalisme et le libéralisme. Donc , on peut être anti-libéral et pro-capitaliste.C’est pourquoi à l’expression ANTI-LIBERALISME il faut préférer ANTI-CAPITALISME .

      François Pellarin.

    • Si théoriquement antilibéralisme et anticapitalisme sont distincts dans la pratique ce n’est pas toujours le cas. On peut remarquer dans ATTAC par exemple des propositions annoncées pudiquement comme antilibérales mais qui finalement heurte radicalement - ie à la racine des choses - le mode de production capitaliste. Bref l’antilibéralisme peut n’être qu’un altercapitalisme "plus humain" ou un anticapitalisme.

      ALTERCAPITALISME et/ou POSTCAPITALISME
      http://www.bellaciao.org/fr/mot.php3?id_mot=157

      Par ailleurs il y plusieurs anticapitalismes : certains parlent de dépassement d’autres de ruptures transitoires . Il faut aller voir derrière les effets de manche de l’annonce du mot pour voir si les mesures proposées ont enclenche une réelle rupture ayant effet cliquet.

      Enfin au-delà de la visée communiste, quel socialisme, quel écosocialisme ?

      Christian DELARUE Altermondialiste

  • Avant de dire des bêtises il faut savoir ce qu’est le capitalisme aujourd’hui.

    D’abord antilibéral veut dire anti ultralibéral. C à d, contre le système Ultralibéral, dont le fondement théorique qui a été développé dans les années 50 aux USA est le néo libéralisme.
    L’Ultralibéralisme est évidemment une forme du capitalisme qui prend le pas, en Europe, sur le classique capitalisme d’Etat, le modèle Keynésien ou capitalisme monopoliste d’Etat, en analyse Marxiste.

    L’Ultralibéralisme ce sont les délocalisations, l’exploitation aggravée des travailleurs avec les directives européennes Bolkenstein et temps de travail.., l’exploitation forcenée des matières premières : ainsi Total, pour ses profits choisit d’exploiter à mort le pétrole et le gaz, directement, plutôt qu’à travers la pétro-chimie .., ce sont les mouvements spéculatifs de capitaux, par Clearstream et Eurostream notamment, les paradis fiscaux .. L’AGCS ou GATS est entièrement d’inspiration capitaliste dans un esprit ultralibéral. L’Ultralibéralisme se sert des services comme source d’hyperprofits et là ce sont des employés, techniciens, ingénieurs même qui forment l’armée des exploités.

    L’Ultralibéralisme est maintenant la forme majeure du capitalisme en Europe. Ce n’est pas de la faute aux autres si le PC est passé complètement à côté de l’analyse de l’évolution capitaliste vers l’Ultralibéralisme !

    Donc être antilibéral c’est être un anticapitaliste à la mesure de son temps.

    Jean-Marie Berniolles

    • Lutter contre le libéralisme ou le néolibéralisme c’est lutter contre sa version dure ultralibérale et sa version soft socialibérale .

      Se contenter d’être contre l’ultra-libéralisme revient d’ailleur à abandonner toute perspective de transformation sociale pour s’inscrire dans la Fin de l’histoire comme l’a fait le PS au congrès de l’Arche en 1991.

      ATTAC en tout cas ne se borne pas à lutter contre l’ultralibéralisme.

      CD

    • Il n’y a rien de social dans l’Ultralibéralisme. Pas une miette. Est-ce qu’il y avait la moindre parcelle de politique sociale dans le TCE ?

      Le social-libéralisme n’existe pas. Ou on sert le sytème ultralibéral, ce que font les sociaux-démocrates européens, Blair, mais aussi Prodi, ou on le combat.

      Les 125 propositions montrent très bien qu’une politique sociale, une politique de l’environnement positive, une politique du logement, de la Recherche ... ne peuvent se faire qu’avec une rupture antilibérale. Les chiffres d’une politique de rupture n’ont malheureusement pas suffisamment été mis en avant, afin de bien faire saisir les besoins financiers : soit au moins 100 milliards d’euros sur 5 ans. L’embryon de programme social de S Royal se mot tout de même à plus de 3 milliards d’euros.

      Jean-Marie Berniolles

  • antiliberal ? anticapital ? l´important est de rassembler les forces. notre but est de freiner le capital/liberal, "quand ca brule j´appelle les pompiers de paris et AUSSI CEUX de neuilly ; L´important c´est d´abord d´eteindre le feu je me moque de savoir si le pompier est troskyste ou marxiste ou SEULEMENT de gauche, quand le feu est eteint les marxistes peuvent boire du vin rouge et les gauchistes une biere ! " HEUREUSEMENT QUE L´ON EST CONTRE LA GUERRE, car le temps que l´on met pour se preparer et se mettre ensemble -la guerre se fera sans nous ! QUAND VA T ON ENFIN ARRETER DE DORMIR A GAUCHE, les francais sont maso et les gauchistes aussi, bien sur il faut accepter dans un nouveau parti a gauche de vouloir au moins freiner le capital. salut j f dieux encarte attac et die linke -la gauche allemande,

    • Le PS ne freine pas le capital il l’aide...

      Résister ensemble c’est bien... mais il faut de plus en plus une stratégie pour un but : l’autre monde, l’autre monde écosocialiste.

      CD

      *UN POSTCAPITALISME ECOSOCIALISTE

      *http://bellaciao.org/fr/?page=article&id_article=36838

      I. - LA DOUBLE DEFINITION DE L’ECOSOCIALISME

      1. - L’ECOSOCIALISME PROCEDE DU CAPITALISME.

      A ) L’émancipation contre la "double séparation" de la société capitaliste. partie reprise de
      http://bellaciao.org/fr/?page=article&id_article=19670

      1 - La séparation de la société civile et de l’Etat est en même temps la séparation entre l’individu concrètement socialisé et le citoyen abstrait. La « vraie démocratie » suppose de surmonter cette séparation.

      2 - La séparation entre les travailleurs et les moyens de production est synonyme d’appropriation privée des moyens de production, privée c’est-à-dire exclusive . Dans l’appropriation privée par le capital les producteurs y sont exclus . Les travailleurs n’exercent en effet aucun pouvoir sur la finalité de la production, sur la répartition des produits, sur l’organisation de la production..

      B) L’écosocialisme procède d’une part des ilots de liberté que le capitalisme laisse aux dominés à savoir la démocratie à la base et d’autre part de la crise de son propre développement et des questions qui surgissent alors d’un "alterdéveloppement".

      1- La democratie à la base est une combinison du soviet d’entreprise et de la citoyenneté économique globale . E

      2 - L’alterdéveloppement se construit en réponse à trois processus capitalstes contemporains : la financiarisation, l’appropriation privée et la marchandisation du monde mais surtout face à la loi du développement inégal et combiné.

      II. - L’ECOSOCIALISME SE DEVELOPPE AUSSI SUR SES PROPRES PRINCIPES.

      A) La maîtrise du procés de production

      B) La répartition collective du produit social.

  • Si on est anti-libéral, on est anti-capitaliste.
    Le libéralisme est à la fois une doctrine et une politique, mais ce n’est pas le système lui-même, le capitalisme.

    Les économistes et politiques libéraux ne sont pas les capitalistes eux-mêmes. Ils sont à leur service.

    En politique combattre le capitalisme c’est combattre la doctrine et la politique libérales qui sont les conditions de la survie du capitalisme.