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L’assemblée nationale vient de voter pour la privatisation des barrages hydrauliques !

par fnme-cgt

Publie le dimanche 12 octobre 2014 par fnme-cgt - Open-Publishing
4 commentaires

Dans la nuit du vendredi 10 octobre au samedi 11 octobre 2014, lors de l’examen du projet de loi pour la Transition Énergétique, l’assemblée nationale a voté en première lecture l’article du texte de loi permettant la privatisation du secteur hydroélectrique français.
Mr Chassaigne, au nom du groupe GDR a demandé un scrutin public afin que chacun se positionne sur un sujet d’une telle importance.

Si L’UMP n’a pas participé au vote, étant absente de l’hémicycle car elle avait épuisée son temps de parole, nous rappelons que le processus de l’ouverture à la concurrence des barrages hydrauliques avait été enclenchée sous un gouvernement de droite.

Néanmoins, la rapporteur Mme Battistel (PS) avait noté dans un rapport à l’assemblée la dangerosité d’un tel procédé pour la sécurité du système électrique français, pour la gestion de l’eau .

Ce rapport avait également pointé le manque de réciprocité puisque la France serait le seul pays à offrir à la concurrence ce joyau. Pourtant, et malgré l’opposition des organisations syndicales du secteur, les députés PS, EELV et UDI se sont retrouvés lors de ce vote qui fera date. Mme la Ministre a réussi l’exploit à faire passer un montage ou le public ne serait plus propriétaire qu’à 34% de ces moyens de production pour une reprise en main par un pôle public ! (aujourd’hui ces barrages sont pour 80% d’entre eux exploités par EDF possédé à 85% par l’État et pour le reste à 51% propriété publique…)

Résultat :
32 votants
pour la privatisation : 29
contre : 3

Les usagers payeront la facture...

Contacts presse :
Marie Claire CAILLETAUD 06 17 48 44 79
Laurent LANGLARD 06 70 30 82 96


Source : http://www.fnme-cgt.fr/pages/communique.php?id=310

Messages

  • Bah évidemment que les usagers paieront la facture : l’accident nuke dans un premier temps, ça on le savait et c’est bien prévu, mais pour celles et ceux qui resteront (enfin qui ne se seront pas suicidéEs de désespoir), l’électricité, hydraulique (environ 15%) coûtera un prix faramineux.
    Comme il est IMPOSSIBLE de se passer d’électricité, les marchands d’énergie feront donc une culbute EXTRAORDINAIRE et nous vendront l’élec le prix qu’ils voudront, un peu à la ENRON en son temps avec la Californie.
    Elle est pas belle la France ?

  • là ....mes enfants faut que je me renseigne " profondément " comme dirait

    mon vieux voisin ( un résistant de la der des der ) car voyez vous a vol d’oiseaux nous sommes a 50 km de 3 grands barrages hydroélectrique (EDF)

    allez on fait fonctionner le téléphone arabe ,a plus et......bonne nuit .....faites de beaux rêves ,et n’oubliez pas de méditer ,y a pas mieux pour les actionnaires, c’est du rose ,rien que du rose pour eux

  • Le ps n’est plus un parti de gauche tout le monde le sait, mais les verts les rejoignent il faut le dire bien haut EELV n’est plus de gauche il votent la privatisation des barrages ils appelent a voter Juncker il sont tres amis avec l’UDI et surtout europeiste convaincu allant jusqu’a vanter le gouvernement Ukrainien

  • communiqué de presse suite à la réunion publique que nous avons faite à Beaufort sur Doron. Excellent accueil de la population lors de nos distribution de tract.

    Privatisation de l’exploitation des barrages hydroélectriques
    A l’initiative du Front de Gauche d’Albertville, une réunion publique s’est tenue à Beaufort le mercredi 10 décembre 2014, avec la participation de Gilles RAVACHE, président du Groupe FdG au Conseil Régional Rhône-Alpes et Gérard CHOUTEAU, animateur d’un groupe de travail de Grenoble sur ce sujet de l’ouverture à la concurrence des barrages hydrauliques.
    Pierre DUC, élu municipal de QUEIGE a ouvert la séance en précisant les raisons de cette réunion.
    Une centaine de personnes, sensibilisées par cette question qui impacte directement la vallée du Beaufortain, étaient présentes pour entendre les informations apportées concernant le projet de loi examiné en "procédure accélérée" à l’Assemblée nationale et qui sera examiné au Sénat début février 2015 avant un retour en dernière lecture à l‘ A N.
    L’article 28, parmi les plus importants de ce projet de loi, amené de façon assez anachronique, est en décalage complet avec les objectifs de la loi. La question du réchauffement climatique avec la transition énergétique sont en effet les objectifs premiers du texte.
    Or cet article 28 sur les concessions hydrauliques porte un coup terrible au service public de l’énergie dans notre pays en permettant l’ouverture à la concurrence de l’exploitation de ces concessions, autrement dit la privatisation des barrages au bénéfice d’intérêts privés.
    Le vote de cette loi aura notamment pour conséquences :
     une hausse des tarifs puisque le projet de loi impose une redevance importante aux nouveaux exploitants, ce qui conduira mécaniquement et inévitablement à une hausse des prix.
     une atteinte à la sûreté du réseau électrique et à la garantie de son approvisionnement. Rien n’obligera les nouveaux exploitants à participer à la sûreté du réseau électrique. Pour des raisons de rentabilité, un exploitant pourra s’abstenir de fournir de l’électricité, même en cas d’urgence consécutive à des intempéries, s’il estime qu’il pourra gagner plus d’argent à une autre échéance.
     une probable remise en cause des garanties accordées à tous les acteurs de l’eau. Chacun sait qu’un barrage ne sert pas uniquement à la production d’électricité mais aussi à d’autres usages, tels que la pêche, l’irrigation ou le sport... Qu’est-ce qui empêchera demain un exploitant privé d’accompagner ces usages d’une compensation financière ? Quelle maîtrise y aura-t-il sur cette dernière ?
     cette ouverture au marché, que l’on voudrait nous présenter comme étant une conséquence des évolutions européennes, de la concurrence libre et non faussée, ne se pratiquera qu’en France. Dans les autres pays européens, des réponses ont été trouvées permettant d’éviter cette ouverture au marché.
    Le débat qui s’est instauré ensuite a permis de préciser et d’approfondir les conséquences négatives introduites par cette loi qui poursuit la destruction des services publics de notre Pays et nous soumet à un tsunami libéral qui nous emporte.
    Une nouvelle fois c’est un des acquis du Conseil National de La Résistance qui est attaqué.
    Avec les nouvelles volontés qui se sont manifestées lors de la réunion, le Front de gauche va poursuivre l’action.
    Une manifestation sur la voie publique sera organisée le 20 décembre avec distribution d’un tract d’information en direction des vacanciers de Noël en Beaufortain pour les sensibiliser sur ce problème d’intérêt général.