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"L’écologie, c’est souvent du néocolonialisme"
Publie le jeudi 21 février 2008 par Open-Publishing4 commentaires
Couche d’ozone, réchauffement... à chaque fois, le Nord impose ses diktats, juge Luiz Carlos Molion*. Pour ce météorologue brésilien, notre planète se refroidirait plutôt.
Sur quelles bases vous fondez-vous pour affirmer qu’il n’y a pas de réchauffement de la planète ?
LUIZ CARLOS MOLION Il est difficile d’affirmer qu’il existe un réchauffement mondial. L’hémisphère Sud est différent de l’hémisphère Nord, ce qui limite considérablement le sens des mesures de températures et la pertinence de la notion de température moyenne mondiale. Les données des 44 Etats continentaux des Etats-Unis, qui disposent d’une infrastructure de mesures parfaitement opérationnelle, indiquent qu’au cours des années 1930 et 1940 les températures étaient plus élevées qu’aujourd’hui. Sur la période de cent cinquante ans qui sert de référence aux défenseurs de la thèse du réchauffement, on voit clairement qu’il y a eu une époque, entre 1925 et 1946, où la température moyenne mondiale a augmenté de près de 0,4 °C. La question se pose ce réchauffementlà était-il dû au CO2 ? Comment cela aurait-il été possible, à une l’époque où l’homme libérait dans l’atmosphère moins de 10 % de ce qu’il libère aujourd’hui ? Après la guerre, lorsque l’activité industrielle et la consommation de pétrole ont augmenté, les températures ont chuté.
Quelle serait l’origine de ces variations de températures ?
Voilà dix ans, on a découvert que l’océan Pacifique régule sa température d’une manière très spécifique. Il a un effet important sur le climat mondial. En effet, l’atmosphère terrestre se réchauffe par le bas, ce qui signifie que c’est au niveau du sol que les températures sont les plus fortes et qu’au fur et à mesure que vous vous élevez, la température baisse. A l’altitude à laquelle vole un avion de ligne, par exemple, elle atteint - 45 °C à - 50 °C. Or le Pacifique occupe un tiers de la superficie de la Terre. Il est donc évident que d’éventuelles variations de température à la surface du Pacifique affecteraient le climat.
Le Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) aurait donc tort ?
Ce groupe ne tient pas compte de toutes les données. Il y a par exemple ce problème épineux de la concentration en CO2. Le GIEC affirme que les concentrations atteintes en 2005, soit 339 ppm (parties par million), ont été les plus fortes de ces 650 000 dernières années. C’est ridicule. La série utilisée commence en 1957 et ne fait pas mention des mesures de concentration de gaz carbonique antérieures. On dirait que personne ne s’en est soucié avant. L’augmentation de CO2 n’est pas un phénomène nouveau. Au cours de ces cent cinquante dernières années, nous avons déjà atteint 550 ppm, voire 600 ppm. Pourquoi ne pas en tenir compte ?
Parce que ces chiffres ne vont pas dans le sens de la thèse en vigueur ? Toute personne non avertie pense, lorsque les choses sont présentées de la sorte, que les mesures n’ont débuté qu’il y a cinquante ans. C’est comique.
S’agit-il alors de craintes récurrentes ?
J’ai des photos de la une de Time annonçant en 1945 : "Le monde est en train de bouillir". Puis, en 1947, les titres annonçaient le retour d’une période de glaciation. Aujourd’hui, on parle à nouveau de réchauffement. Ce n’est pas que les événements sont cycliques, c’est que les facteurs qui jouent un rôle dans la météorologie terrestre sont très nombreux. Il n’est pas exagéré d’affirmer que le climat de la Terre résulte de tout ce qui se produit dans l’Univers. Par ailleurs, nous disposons de données recueillies aussi bien par les satellites que par les navires météorologiques indiquant que l’océan Pacifique se réchauffe en dehors des tropiques - d’où la fonte des glaciers - et se refroidit au niveau tropical, ce qui signifie que nous entrons dans une nouvelle période froide.
Qui pourrait être intéressé par la thèse du "réchauffement" ?
Quand je dis que nous sommes très probablement dans un processus de refroidissement, je l’affirme sur la base de données. Le Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat, comme son nom l’indique, est constitué de personnes désignées par leurs gouvernements. Les représentants du G7 ne font pas les choses au hasard. Ils défendent les intérêts de leurs gouvernements. Nous avons des précédents, comme l’histoire du trou dans la couche d’ozone qui serait dû aux chlorofluorocarbures (CFC). Les brevets sur ces gaz étaient tombés dans le domaine public. On a alors inventé cette histoire selon laquelle les CFC détruisaient la couche d’ozone. Tout a commencé exactement de la même manière qu’aujourd’hui. En 1987, une réunion a été organisée à Montréal sous la présidence de Margaret Thatcher. Il en a résulté un protocole obligeant les pays sous-développés à éliminer les CFC, que le Brésil a signé. Depuis, nous avons appris que s’il l’a signé, c’était parce que c’était l’une des conditions imposées par le FMI pour aider le Brésil à faire face à sa dette extérieure. Il est clair que les intérêts derrière tout cela ne relèvent en rien de la protection environnementale.
Mais la réduction des émissions de CFC n’a-t-elle pas été une mesure importante ?
Dans son film Une vérité qui dérange, l’ex-vice-président des Etats-Unis Al Gore affirme : "Nous avons résolu un problème crucial : celui de la destruction de la couche d’ozone." Comment a-t-on pu le résoudre, alors que les scientifiques de l’époque affirmaient que la couche d’ozone ne pourrait se rétablir qu’après 2100 ? Il s’agit d’une attitude néocolonialiste. Le colonialisme traditionnel veut que l’on place des troupes pour maintenir l’ordre et la domination. S’agissant du néocolonialisme, la domination s’exerce par la technologie, l’économie et, aujourd’hui, par un terrorisme climatique comme cette idée de réchauffement planétaire. Personne ne parle plus du trou dans la couche d’ozone, alors qu’en réalité, selon les prévisions actuelles, en octobre, ce trou n’aura jamais été aussi important.
Si l’on accepte votre thèse, les scientifiques défendant l’idée d’un réchauffement climatique font preuve de malhonnêteté...
Je pense que les scientifiques sont honnêtes, mais qu’il y a aujourd’hui beaucoup plus de fonds mis à la disposition des chercheurs défendant la thèse du réchauffement de la planète. Ces fonds proviennent de gouvernements qui perçoivent des taxes de secteurs industriels qui sont parties prenantes dans cette affaire. Beaucoup de scientifiques se prostituent et se vendent pour que leurs projets soient approuvés. Ils marchent la main dans la main avec le GIEC.
Vous considérez que le fait que vous défendiez une position contraire ne joue pas en votre faveur ?
Au sommet de Rio, en 1992, j’ai débattu avec Mario Molina, qui a été le premier à émettre l’hypothèse que les chlorofluorocarbures détruisaient peut-être la couche d’ozone. En 1995, il a remporté le prix Nobel de chimie. Le professeur Molion, lui, est passé à la trappe. De 1992 à 1997, je n’ai plus été convié à une seule rencontre internationale. J’avais obtenu une subvention de 50 000 dollars du Programme des Nations unies pour mener des recherches sur l’Amazonie. Elle a été annulée.
Propos recueillis par Rodrigo Rangel, ISTOÉ, São Paulo.
* Biographie
Ce chercheur brésilien n’est ni un inconnu ni un farfelu. Docteur en météorologie, formé en Angleterre et aux Etats-Unis, membre de l’institut d’études avancées de Berlin, ce natif de São Paulo, âgé de 61 ans, représente le Brésil auprès de l’organisation météorologique mondiale.
A propos de "Réchauffement climatique" :
– Pas de certitude scientifique sur le climat
http://www.dissident-media.org/infonucleaire/pas_de_certitude.html
Il faut rappeler que la preuve scientifique n’a pas besoin de l’unanimité pour exister ! La difficulté avec la question du réchauffement est que s’opposer à sa cause plébiscitée peut être perçu comme un soutien à la pollution, ce qui est évidemment faux.
– L’année la plus chaude du XXe siècle ? Réponse 1934
http://www.dissident-media.org/infonucleaire/la_plus_chaude1934.jpg
– Des fraises à Noël à Liège en 1116 et des figuiers à Cologne vers 1200...
http://www.dissident-media.org/infonucleaire/LaRecherche_n321_juin1999.pdf
La Recherche n°321, juin 1999.
– L’élevage contribue beaucoup au réchauffement climatique...
http://www.dissident-media.org/infonucleaire/vache_industrie.html
– Yves Lenoir dénonce le discours catastrophiste sur l’évolution du climat
http://www.dissident-media.org/infonucleaire/climat.html#ancre282402
Voir : Note de lecture, et la préface de son livre.
– Les prophètes de l’été carbonique
http://www.dissident-media.org/infonucleaire/SV_n827_aout1986_climat.pdf
dossier en PDF 2,3 Mo, Science et Vie n°827, août 1986. Il faut se rappeler que 10 ans avant certains climatologues prédisaient une nouvelle aire glaciaire à cause des activité polluante de l’homme.
Lire : Le temps change, cycle ou accident ? Science & Vie n°708, septembre 1976,
et Vers une nouvelle ère glaciaire ? Sciences & Avenir n°337, mars 1975.
– Vers un refroidissement de l’Europe ?
http://www.dissident-media.org/infonucleaire/LaRecherche_n295_fevrier97.pdf
La Recherche n°295 février 1997.
– Les pôles fondent-ils ?
http://www.dissident-media.org/infonucleaire/LaRecherche_n358_nov2002.pdf
La Recherche n°358, novembre 2002.
– Nucléaire : L’escroquerie du discours sur l’effet de serre
http://www.dissident-media.org/infonucleaire/escr_disc.html
Lettre d’information n° 86 janvier-mars 2001, du Comité Stop Nogent-sur-Seine.
– On ne sortira pas du nucléaire sans les centrales à charbon (dit propre), fioul, gaz
http://www.dissident-media.org/infonucleaire/105_sortir.html
Comité Stop Nogent-sur-Seine (le comité est signataire de la Charte pour l’arrêt immédiat du nucléaire).
Messages
1. "L’écologie, c’est souvent du néocolonialisme", 21 février 2008, 19:38
Pas con du tout, ces réflexions !
2. "L’écologie, c’est souvent du néocolonialisme", 21 février 2008, 20:34, par Skapad
– Pour effet de serre par ci par là, de toute les façons le nuc ne fait rien ou quasi rien contre ces effets de serre là ! L’élévation de la température du au dégagement thermique de ces centrales participe aussi à la variation amthalpie et de la teneur en vapeur d’eau, les panaches des tours de refroidissement, elles participent aussi a cet effet de serre, tant craind !
– Du charbon, les chinois en consommeront encore pendant trois siècles, les ressources sont là, et les politiciens a la tète de pays de plus de 1.5 milliards d’habitants sont quasi obliger de l’utiliser, ce charbon. Des techniques de filtrations appropriées devront voir le jour. Nuc ou pas nuc.
– Les déchets ultimes et les risques du nucléaire ne doivent pas etre oubliés au nom d’un effet de serre imaginaire ou pas, là n’est pas le débat.
– Ce matin Sylvestre nous a fait la promotion du NUC, en évoquant la perte de la valeur de EDF en bourse (moins 9 % en cotation) soit la perte équivalente de près de 12 milliards d’euros. Tout en dégageant près de 5 milliards de bénef en 2007 ? Allez comprendre ce mic-mac. De ces 5 milliards de bénef, combien EDF à provisionné pour ces démantèlements ? Personne ne le sait, et pourtant d’après le patron financier d’EDF ; ils en metteraient 2.5 milliards d’euros par an (avant ou après bénef ? avant ou après impot ?) soit près de 50 % de la marge d’EDF, et non compris la prise en charge des intérimaires virés comme des mal propres de Brennilis. EDF société écran française, qui balkanise ces chantiers, 20 000 intervenants extérieurs, pour autant de permanents ! Des esclavagistes d’un autre temps pour une industrie dite de pointe et "propre" selon Sylvestre !. Faudra a lui répondre a ce farfelut qui propagande depuis toutes ces années sur les chaines radios et télés de ce pays à 85 % électroNUC !
– En tous les cas , les investisseurs ou spéculateurs ce méfient aussi de cette industrie. Cette industrie réputée si ouverte au public et en cout de démantèlement calculée d’une manière "irréprochable".
– Dubuis Patron de Brennilis qui déclare que EDF à déja provisionné 29 milliards d’euros pour les démantèlements, deux mois plus tard le grand patron ci dessus déjà nommé qui déclare avoir dans ces réserves près de 8.7 milliards d’euros ! Soit un mensonge gonflé de plus de trois fois.
– Et précise t il que le seuil des 15 milliards de budget disponible pour ces travaux sera atteind en 2010, a raison de 2.5 milliards l’an. Dans le future très proche les factures risquent fort de prendre de la hauteur, et les profondeurs des portes-monnaie de ces français qui y ont crus a cette énergie nucléaire soit disant pas cher.
Effet serre ou pas ce nucléaire là, va faire des dégats, pollution et financièrement la MAGINOT ATOMIQUE sera le scandale de trop qui arrèteras peut etre ces nucléocrates qui nous amènent a la cata ....
3. "L’écologie, c’est souvent du néocolonialisme", 21 février 2008, 22:58
Allègre aussi, il "a des diplômes"...
Et puis tant qu’à aller dans une théorie du complot "nordiste", va-t-on ajouter que l’hypothèse du réchauffement c’est une invention de Thatcher et du FMI ? Que tous les chercheurs obéissent intellectuellement au FMI ?
Voilà où conduisent les balivernes postmodernes sur la connaissance.
Si la question était moins sérieuse on pourrait sourire.
Jean-François
1. "L’écologie, c’est souvent du néocolonialisme", 25 février 2008, 14:16
Pour moi, et les historiens et géophysiciens, le dernier "réchauffement", ("Dernier" parce qu’il y en a eu d’autres avant), il a commencé il y a quarante mille ans avec la fin de la glaciation de Wurst.
A l’époque les glaciers descendaient dans les calanques de Cassis et Marseille et c’est grâce à eux que je peux bénéficier d’un paysage que le Monde nous envie. Et d’un des plus beaux sites d’escalade répertorié.
Alors, que les pets des 4x4 et des vaches accèlèrent le processus , c’est normal et scientifique de le prendre en compte.
Mais seulement pour la valeur que ça représente dans l’ensemble des pets. En y incluant ceux de l’Etna, du Piton de la Fournaise et du Krakatoa.
C’est à dire pour un pourcentage infime.
Et je défie quiconque de dire que ça n’est pas une méthode scientifique.
Et ça veut pas dire que j’approuve le Capital et ses sbires quand ils détruisent mon environnement.
Mais c’est pas en soutenant des thèses insoutenables, même claironnées par ce même Capital, qu’on se rendra crédible auprès de ceux qui savent.
Et y a pas besoin d’avoir fait l’Ecole de Mines ou Polytechnique pour analyser.
Faut simplement savoir faire un pourcentage.
G.L.