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L’équilibre écologique.

Publie le jeudi 28 juin 2007 par Open-Publishing

Dans la nature, chaque brindille, chaque brin d’herbe, chaque feuille, chaque animal finit par être complètement décomposé. Tout est complètement dégradé. Même les os. Il en est ainsi depuis des centaines et des centaines de millions d’années. Le phénomène de biodégradation est très important pour l’équilibre de la biosphère. Il fait partie intégrante de celle-ci. En théorie, tout ce que l’homme produit doit pouvoir retourner à la terre sans que cela ne pose de problèmes.
Si elle veut pouvoir survivre sur le long terme, l’espèce humaine doit devenir aussi inoffensive pour l’environnement que les autres espèces vivant à la surface de la planète. L’homme est né dans la nature. Il a besoin d’elle pour pouvoir survivre. S’il la transforme ou s’il la détruit, il court de très grands risques. « Elle est notre futur ».

La société dans laquelle nous vivons est très artificielle et très nocive. Déjà, avant l’apparition de l’électricité et avant la révolution industrielle, l’homme exerçait une pression négative. On pensera à la disparition de certaines espèces animales ou à la déforestation de certaines régions. Ces phénomènes passaient inaperçus.

Au 19è siècle, le capitalisme et l’industrialisation massive ont provoqué une accentuation de la pression sur les populations et sur l’environnement. Karl Marx à propos de la révolution industrielle, de l’emploi et de l’agriculture : « Dans l’agriculture moderne, de même que dans l’industrie des villes, l’accroissement de productivité et le rendement supérieur du travail s’achètent au prix de la destruction et du tarissement de la force de travail. En outre, chaque progrès dans l’art d’accroître la fertilité du sol pour un temps est un progrès dans la ruine de ses sources durables de fertilité ». « Le mode de production capitaliste rompt définitivement entre l’agriculture et la manufacture le lien qui les unissait dans leur enfance ». En Europe, jusqu’à une époque très récente, on n’hésitait pas à faire enfermer, à réprimer ou à éliminer tout individu qui cherchait à se révolter contre le système. Voir, par exemple, au 19è siècle, les nombreuses et violentes répressions qui se sont abattues sur les luddites lorsque ceux-ci ont tenté de se révolter contre l’implantation des machines à vapeur. Aux yeux des décideurs, ces « empêcheurs de tourner en rond » venaient perturber le fonctionnement de l’économie. Il n’était pas question de les laisser faire. Ils étaient perçus comme des indésirables.

Tout le monde n’est pas pourvu d’une sensibilité sociale ou écologique !!
En matière d’environnement, les personnes dites sensibles sont celles qui essaient de rester raisonnables si tant est qu’on peut encore l’être aujourd’hui.

Nous nous sommes aventurés sur un chemin encombré d’obstacles. Plus nous avançons, plus ils sont gros et impressionnants. Beaucoup sont tentés de jouer la politique de l’autruche. Il est encore temps de faire demi tour et d’essayer de trouver des solutions viables qui permettront d’aborder les prochains siècles avec sérénité. L’homme doit pouvoir surmonter le défi de l’écologie et du social. Le travail à accomplir est monumental. Si nous voulons continuer à vivre dans une ère « moderne », il faudra que nous soyons capables de nous adapter au monde naturel qui nous entoure et non l’inverse. Chaque avancée significative doit devenir partout une norme. Il ne faut pas que des continents ou des nations restent en retard ou en retrait. Une coopération internationale véritable doit être mise en place. On ne peut pas changer de système du jour au lendemain. Cependant, certains grands pays essaient de prendre des mesures énergiques.

Depuis les années 30, le monde de l’agriculture s’est beaucoup transformé. Le secteur, qui employait plus du tiers de la population active, s’est vidée de sa substance. L’ancien monde rural a disparu. La campagne est aujourd’hui très largement peuplée de vacanciers. On rencontre beaucoup de maisons secondaires. Ceux qui restent travailler près de la terre sont très peu nombreux. La taille moyenne des exploitations agricoles a très sérieusement augmenté. La plupart du temps, maintenant, la production est très massive, encore plus intensive. Les sols sont aspergés d’engrais. Les nappes phréatiques sont constamment sollicitées. Les plantes sont traitées en permanence. Du fait du mode d’exploitation intensif, les sols et les sous-sols sont très dégradés.

L’agriculture biologique est en danger pour plusieurs raisons : tandis que la spéculation immobilière fait rage, la part de l’alimentation dans le budget des ménages va toujours en diminuant ; les denrées alimentaires sont vendues à très bas prix ; on recherche toujours les financements qui permettraient de mettre en place une agriculture écologique et responsable ; on veut nous faire croire que les plantes manipulées génétiquement pourront pousser dans des déserts, sans eau. Les OGM créent beaucoup plus de problèmes qu’ils ne permettent d’en résoudre. Il n’existe pas trente-six solutions : les villes doivent cesser de croître. Elles doivent décroître. Les richesses doivent être réparties autrement.

De nouveaux défis se présentent à nous mais il ne faut pas oublier les anciens : la fin de la faim dans le monde, la fin des guerres. Pour que l’homme ait encore envie de se dépasser, il doit cesser de détruire son environnement. Il doit mettre de côté son individualisme et son égoïsme. Lentement, en douceur mais sûrement l’ensemble de la communauté internationale va devoir se plier à de nouvelles contraintes. Les riches sont particulièrement visés. Ils doivent disparaître. C’est à cette seule condition-là que les efforts qui seront fournis dans le domaine de la recherche et de l’économie durable porteront véritablement leurs fruits.

Les sommes folles qui dorment sur les comptes en banques ou dans les paradis fiscaux pourraient être utilisées pour financer la recherche et des projets ambitieux en matière d’environnement. Tout argent inutilisé, toute habitation laissée vide représente une perte considérable d’énergie, représente un gaspillage énorme. Plutôt que de construire en permanence, il serait plus utile et plus raisonnable de louer les habitations qui restent vides une bonne partie de l’année. Il ne sert à rien de laisser un logement inoccupé. C’est une aberration. Il se dégrade pratiquement aussi rapidement que s’il était habité. Le nombre d’habitations possédé par une personne ou par une famille ne devrait pas être supérieur à un. La surface d’habitation ne devrait pas excéder un certain seuil, une certaine norme valable pour l’ensemble de la société.

Il est plus écologique de louer des logements laissés vacants aux particuliers désireux de prendre quelques jours de vacances bien mérités que de construire de nouveaux appartements ou de nouvelles maisons qui viendront défigurer les paysages. Le touriste y gagne largement : pas d’investissement dans un achat onéreux, cadre de vacances très agréable, possibilité de changer de lieu chaque année. C’est rentable économiquement. Les rentrées d’argent peuvent être aussi importantes que lorsque l’on met en place un programme de construction de nouveaux logements. Une semaine de vacances aux Baléares dans un cadre verdoyant, paradisiaque et écologique peut être vendue à un bon prix : un F3 de qualité avec vue sur la mer peut être loué 500 euros par semaine. Si l’on compte qu’il existe au minimum 20 semaines ensoleillées et chaudes sur l’année, on arrive à la coquette somme de 10000 euros. En 10 ans, une agence de gestion immobilière publique ou associative peut espérer récupérer 100000 euros. Et il se trouve toujours des personnes qui apprécient d’être en bord de mer en période creuse. Une mer agitée, le vent, les embruns, les vagues constituent un spectacle magnifique et apaisant. Le système de location à la semaine existe déjà mais il convient de le généraliser à l’ensemble du parc immobilier.

En ce qui concerne les transports, une pénurie de pétrole nous obligerait à nous réorganiser très rapidement. En théorie, nous disposons d’un peu de temps pour réfléchir.

Certains trouvent inutile de s’embarrasser de débats. Ils décident "un peu "pour les autres. « C’est normal ». Ils ont le pouvoir de décision…. Plutôt que d’essayer de trouver des portes de sortie écologiques raisonnables, ils préfèrent tenter l’aventure des carburants végétaux, des carburants soi-disant écologiques et verts. Les biocarburants sont une imposture écologique. Personne n’a été consulté sur cette affaire. La mise en place de filières d’exploitation et de transformation est extrêmement préjudiciable pour l’environnement et pour l’homme. De nouvelles régions seront déboisées. Notamment au Brésil. Il n’y aura jamais assez de surfaces cultivables disponibles pour produire les quantités nécessaires. Elles entreront directement en concurrence avec celles utilisées pour la production alimentaire. Sous l’action de l’agriculture intensive, les sols s’appauvriront et s’abîmeront. Les terres fertiles disparaitront encore plus rapidement.

L’homme va continuer de détruire la nature et la douce musique qui l’accompagne. Encore une fois, ce sont les générations futures qui paieront les pots cassés. Il ne faut pas continuer dans cette voie-là. Il n’y a pas d’autres mots.

Les voitures électriques commencent à arriver sur le marché. Les voitures à hydrogène ne sont pas encore là. On ne pourra jamais fabriquer des véhicules pour l’ensemble des personnes vivant sur cette planète. Ce serait une aberration. La pression sur l’environnement et sur la population irait encore en s’accroissant. La production de masse de voitures est source de gaspillages, de pollution et de nuisances. En France, pour alimenter un parc entier de voitures électriques, il faudrait augmenter de 50% à 60% la production d’électricité. Il serait plus raisonnable de mettre en place des réseaux efficaces de transports en commun. On dit souvent que le tissu urbain et le tissu rural ont été construits de telle manière que la voiture est devenue pour ainsi dire obligatoire. On peut très bien se passer des véhicules lourds. Pour les déplacements quotidiens hors « itinéraires balisés », en ville ou à la campagne, des véhicules légers électriques ou non peuvent suffire. L’autonomie des véhicules électriques légers est assez grande : plus de 100 km. Avec une petite remorque, il est possible de faire convenablement ses courses. Il faut maintenir un haut niveau d’indépendance, de mobilité et d’emploi. Service public et écologie vont très bien ensemble. C’est ce vers quoi il faut tendre.

Les eaux usées-----

Actuellement, les eaux usées qui sortent de nos installations ne sont pas écologiques.

Premièrement, l’urine et les fèces ne devraient pas être chassées par de l’eau. Elles devraient être stockées au sec avant d’être évacuées puis compostées. Deuxièmement, les eaux grises qui proviennent des bacs à douches, des baignoires et des lavabos ne sont pas « propres ». Elles contiennent des quantités non négligeables de molécules peu biodégradables. Nous employons très souvent des détergents qui ne sont pas compatibles avec un mode de vie écologique. Des progrès ont été effectués en la matière mais ils sont bien loin d’être suffisants. « En principe biodégradables à plus de 90%, les détergents utilisés couramment sont très peu retenus par les stations d’épuration, et leur dégradation, seulement partielle, demande un minimum de délais pendant lesquels ils peuvent encore passer dans le milieu naturel. »
Pour que les eaux dites « grises » soient réellement écologiques, il faut trois conditions : les molécules doivent être entièrement dégradées en quelques jours ; les produits de la dégradation doivent être inoffensifs pour l’environnement ; l

a dégradation doit se faire à hauteur de 100% et non pas à hauteur de 90%. Autrement dit, les boues obtenues à partir des eaux usées doivent être compostables. Mélangées à d’autres matériaux biodégradables, elles doivent donner un compost de qualité.

Le plus souvent, les boues qui sortent des stations d’épuration ne sont pas épandues dans les champs. Elles sont brûlées dans les incinérateurs (L’épandage ne constitue pas une solution viable même si les boues sont « propres. Ce qu’il faut, c’est composter). Ce n’est que quand tous les produits mis en vente sur le marché seront biodégradables, que l’on pourra les utiliser.

Un exemple de produit vraiment écologique : les noix de lavage---

Ce sont les fruits d’un arbre : le Sapindus Mukorossi. Elles ont l’apparence de petites châtaignes ridées et humides. Au toucher, elles sont un peu gluantes.

Il est difficile de les utiliser telles quelles. Pour obtenir une solution lavante, il faut procéder en plusieurs étapes. Prendre une bonne poignée de ces fruits. Les placer dans une grande casserole d’eau bouillante. Faire bouillir à feu très doux. Attendre une heure. Laisser refroidir. Presser les coques pour en extraire la saponine.

La base lavante présente de nombreux avantages. Elle mousse. Elle n’est pas toxique. Elle ne contient ni colorant ni parfum artificiel ni conservateur. Elle permet de nettoyer très efficacement le sol sans obligation de rinçage. Elle est très utile pour le lavage de la vaisselle. Elle est entièrement et rapidement biodégradable. Elle ne représente aucun danger pour l’homme et pour l’environnement. Si le liquide était répandu dans la nature par inadvertance, il serait rapidement dégradé par les très nombreux microorganismes qui vivent à la surface des objets et dans la terre.

Ces noix sont vraiment merveilleuses. On en trouve un peu partout maintenant : dans les biocoop, chez des revendeurs spécialisés, « sur Internet ». La demande va en augmentant. Cependant, il est certain que si tous les habitants des pays industrialisés souhaitaient en acheter, la demande pourrait être difficilement satisfaite. L’augmentation de la demande soulève donc plusieurs questions. Faut-il encore modifier l’aire de répartition de l’arbre ? Faut-il en planter en grande quantité ? La paysannerie doit-elle forcément produire des noix de lavage ? La monoculture ne risque t-elle pas d’être très préjudiciable à la biodiversité ? Question non subsidiaire : l’argent obtenu va-t-il dans les caisses des multinationales ou bien est-il récupéré par les populations locales ?

Que des noix de lavages soient vendues parce qu’il existe des surplus dans la production locale, on peut aisément le comprendre. Que l’on se mette à produire des noix de lavage e n des quantités industrielle n’est pas forcément une bonne idée.

Les bulles de savon peuvent être douces pour l’environnement---

« Aidez-nous ! Aidez-nous à reconvertir nos industries pour que nous puissions produire de la qualité. » Qui pourrait croire qu’un patron d’un grand groupe industriel ferait part de ses doutes à une heure de grande écoute sur un plateau TV ? Pourtant, cela s’est produit. Un jour, au journal de treize heures, sur France 2, l’un d’entre eux a décidé de dire réellement ce qu’il pensait. Lorsque la journaliste lui a fait remarquer que la nourriture industrielle était assez souvent de qualité moyennne, il n’a pas hésité à demander un peu d’ aide. Il a fait comprendre que l’avenir était à un autre type de production...

Ce qui est valable dans le domaine de l’alimentaire est valable dans d’autres domaines. Il faut tendre à produire des biens de consommation de valeur. C’est à la fois bon pour l’homme et pour l’environnement. Les initiatives individuelles ou associatives ne suffisent pas. Il faut pouvoir mobiliser de grandes sommes d’argent. Il faut relocaliser l’économie, remettre en place des productions indépendantes du pouvoir financier.

Revenons à l’Inde et aux noix de lavage. En ce qui concerne les produits d’entretien corporels ou non, il existe une autre possibilité pour pouvoir satisfaire la demande en produits écologiques : le savon de Marseille et le savon d’Alep. Lorsqu’ils ne contiennent aucun additif, ils sont complètement biodégradables.

Les produits de base nécessaires à leur fabrication ne sont pas difficile à obtenir. Il faut de l’eau, de la soude et de l’huile végétale. La soude s’obtient à partir de l’eau de mer.

 Savon d’Alep : huile d’olive(75%), Huile de laurier(20%), Eau(4%), Soude naturelle(0,13%)

 Savon de Marseille : il contient 63 % d’acides gras et résiniques et 28 % d’eau.

« Le vrai savon de Marseille est de 2 couleurs : il est fabriqué à base d’huile d’olive, de coprah et de palme s’il est marron-vert, et d’huile d’arachide, de coprah et de palme s’il est blanc. Il n’a pas de parfum, colorants et adjuvant de synthèse (agents anticalcaire, conservateurs). C’est donc un produit biodégradable à 100%. »

Si l’on remonte un peu dans le temps, on s’aperçoit qu’au début du siècle dernier, la production intérieure couvrait largement les besoins de tous les français : « Au XIXème siècle, Marseille avec près de 90 savonneries possède une industrie florissante qui connaît son apogée en 1913 avec près de 180.000 tonnes produites. Après 1950, l’arrivée des détergents de synthèse précipite rapidement son déclin. »

Il est possible de se passer du service des grandes entreprises transnationales, des grands groupes.

Les entreprises transnationales doivent être démantelées progressivement. Les bénéfices réalisés par ces grands groupes n’ont plus de patrie. Il faut faire en sorte qu’ils soient rapatriés. Ils sont trop souvent utilisés par les grands argentiers « mondiaux » qui pilotent l’économie du monde comme bon leur semble. Ils ne doivent plus aller s’accumuler sur les comptes en banque de personnes privées. Le système est complètement antidémocratique. Le peuple doit garder le contrôle sur l’activité économique.

Autant il est nécessaire de répartir les richesses autrement autant il faut « prendre soin » de ne pas détruire l’activité économique. On ne pourra pas stopper la production de produits d’origine pétrochimique immédiatement. Afin de maintenir l’activité économique constante, il conviendra de remplacer les produits un à un. Les prix devront être maintenus constants. Ce qui changera pour le consommateur, c’est simplement le contenu et l’emballage.

Mise en place progressive de petites unités de productions, de coopératives de production. Les emplois seront transférés. Il n’y aura pas de pertes nettes de postes.

Il sera possible de diversifier l’offre. Certaines savonneries pourront se spécialiser dans la production de savons colorés, décorés ou parfumés à condition que les additifs utilisés soient naturels et rapidement biodégradables.

A terme, tous les revendeurs ne devront proposer que des produits écologiques.

Ceux qui s’étaient spécialisés dans la négoce de produits écologiques pourront se reconvertir dans la vente de produits artisanaux.

Le recyclage-----

Ce qui est valable pour l’eau l’est également pour les biens de consommation qui sont arrivés en fin de vie.

Il existe quantités d’objets ou d’emballages qui ne sont pas recyclés, qui partent en déchetterie. L’objectif est la disparition des déchetteries émettrices de gaz à effet de serre et productrices de cendres (hautement) toxiques. Pour éviter les gaspillages, il existe trois possibilités : la récupération d’emballages consignables, la mise en place d’une filière de production et de distribution du compost, un développement encore plus important des filières de « recyclage ».

Des déchets compostables peuvent être mis dans la poubelle « organique » avec les pelures de légumes, les peaux d’orange et les autres détritus. C’est autant de moins à mettre dans la poubelle à déchets non compostables. Moins ces derniers seront abondants, mieux cela vaudra. Le compost obtenu à partir des déchets ménagers et à partir des eaux usées peut être utilisé pour fertiliser les terres.

On peut également éviter les gaspillages en mettant en place un système de consigne. Il est nécessaire que la dynamique soit bien rodée. Les nouvelles habitudes peuvent être longues à mettre en place. Et dans ce domaine, il faut que chaque citoyen accepte de jouer le jeu. Si cela est dit sans brusquerie, si cela n’est pas trop contraignant, cela doit pouvoir fonctionner. Les emballages doivent être facilement repérables par leurs couleurs et leur forme.

Enfin, on parle souvent du recyclage. Plutôt que de recyclage, il convient de parler de récupération de la matière. Le moindre débris doit être réutilisé.

A partir de vieux objets ou de vieux emballages, il est en théorie possible de produire de nouveaux objets ou de nouveaux emballages. La qualité n’est pas la même. Elle est très souvent inférieure. C’est pour le papier et pour le carton que le système est le plus avantageux. La cellulose peut être réutilisée cinq fois.

Donc, en ce qui concerne le « recyclage « des matériaux, un gros effort de recherche devra avoir lieu. Plus nous serons capables de « recycler », moins nous serons dépendants des sources d’approvisionnement extérieurs et moins nous polluerons. L’objectif est une réutilisation de la matière à 100%. Les cycles doivent être infinis. Pas de matériaux composites. Pas d’alliages. Pas de placages. Plus la composition chimique sera simple, plus l’objet sera facile à démonter, plus la récupération de la matière sera aisée. Les nanotechnologies pourront peut-être nous aider. Les organismes vivants dépolluants également. Des simulations par ordinateur peuvent être très utiles.

Dans la nature, la matière organique est dégradée puis réutilisée. Les atomes de carbone, d’hydrogène, d’oxygène, de calcium, de phosphore, d’azote se retrouvent dans différents endroits à intervalles réguliers : dans le sol, dans les végétaux, dans les animaux. Il n’y a pas de perte de qualité. Les éléments de base, les briques de la matière sont réutilisées à l’infini.

mncds

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