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LE POUVOIR, qui a peur, VEUT DIVISER LE PEUPLE DE GAUCHE !

Publie le mercredi 1er juin 2005 par Open-Publishing
3 commentaires

"L’autre gauche" juge que Jacques Chirac doit "se soumettre" ou "se démettre"

de Sylvia Zappi (LE MONDE)

" Historique. le mot revient dans tous les commentaires des ténors de "l’autre gauche" au soir de la victoire du non au référendum. Avec une référence rappelée comme un souvenir ému : le 10 mai 1981 et l’espoir soulevé par la victoire de François Mitterrand. A Paris, c’est d’ailleurs place de la Bastille, où s’était alors rassemblée la gauche, que les partisans du non se sont retrouvés dimanche soir.
Militants comme dirigeants ont d’abord attendu les premières estimations des chaînes de télévision, chacun dans l’une des quatre permanences du non de gauche. Le PCF avait donné rendez-vous à son QG de la place du Colonel-Fabien, où une grappe de jeunes communistes faisaient la claque devant les caméras. La LCR attendait l’heure du rassemblement de la Bastille à son local, rue Taine, dans le 12e arrondissement, et Attac à son siège de Montreuil avant de partir en cortège de voitures, drapeaux aux fenêtres. Quant aux représentants de l’"appel des 200" , qui regroupe 900 collectifs de militants politiques, associatifs et syndicaux, ils avaient réquisitionné un café dans le 11e arrondissement, L’Alimentation générale. Euphoriques, voire un peu groggy, par tant d’émotion, ils savouraient la "claque" infligée au gouvernement.

C’est tout d’abord le profil du vote non que tous ont voulu dessiner. "Cette victoire est avant tout celle des ouvriers, employés, des jeunes, des sans-emploi qui se sont rassemblés jusque dans les urnes pour rejeter cette camisole libérale" , a estimé Marie-George Buffet, secrétaire nationale du PCF. "Tous ceux qui ont été mis sur la touche, hors de la politique, ces dernières années, ont montré qu’ils étaient toujours là" , renchérissait le rénovateur Patrick Braouezec, député (PCF) de la Seine-Saint-Denis.

Ce "mouvement de revanche sociale" , comme le nomme la LCR, est appelé à rebondir tant au niveau européen que sur la scène nationale. Des rendez-vous sont déjà fixés à la veille du conseil européen des 16 et 17 juin à Bruxelles. Le PCF souhaite organiser des "assises populaires pour une autre Europe" tandis que d’autres, comme Attac, veulent s’appuyer sur le Forum social européen (FSE) pour faire entendre leur voix.

Le gouvernement "désavoué" doit, quant à lui, "se soumettre" , clame "l’autre gauche" . Mme Buffet demande une réunion du Parlement avant le conseil européen de la mi-juin "pour tirer les enseignements du vote" des Français. Pour les tenants du non, le président de la République ne peut se rendre à Bruxelles sans porter le message du 29 mai et demander la renégociation du traité constitutionnel.

"ÉLITES POLITICO-MÉDIATIQUES"

"S’il refuse cette responsabilité, il doit se démettre" , explique José Bové, ancien leader de la Confédération paysanne. La LCR est encore plus directe : "Chirac est clairement désavoué pour la deuxième fois en deux ans. Il faut qu’il parte et dissolve l’Assemblée" , insiste François Sabado, membre de son bureau politique.

Aux yeux des tenants du non, le désaveu politique frappe largement la classe politique rassemblée derrière le oui. "C’est une victoire contre les élites politico-médiatiques qui n’ont pas senti que le terrain se dérobait sous leurs pieds" , estime Bernard Cassen, président d’honneur d’Attac. Les partisans du oui de gauche, PS en tête, ne sont pas épargnés. "Ils doivent tirer les enseignements de ce scrutin" , remarque Mme Buffet. "Aujourd’hui, il y a clairement deux gauches", renchérit Alain Krivine, un des porte-parole de la LCR.

Au lendemain de la victoire du non, l’heure est donc aux clarifications à gauche. Parce que le rejet de la Constitution signifie pour eux le refus de toute politique libérale, les principales figures du non veulent travailler ensemble à une "alternative" . Son contour est encore flou, mais le cadre de discussion doit rester collectif, jurent-ils, du moins tant qu’on ne parle pas de 2007. La LCR souhaite un "processus d’assises" , puis des états généraux, comme la fondation Copernic et José Bové. Le PCF parle, lui, d’"assemblées communales" .

Sans l’avouer publiquement, les communistes craignent de s’afficher dans un cadre national avec la seule extrême gauche. Dimanche soir, Mme Buffet a précisé que ces réunions devaient aussi être ouvertes à tous ceux qui ont voté oui. Histoire de ne pas se couper du PS, ou du moins de son électorat.

http://www.lemonde.fr/web/article/0...

De : Sylvia Zappi
mercredi 1er juin 2005 "


Commentaire de l’article
1er juin 2005 - 15h54 - Posté par 81.***.206.***

... ma pauvre Sylvia, comme tu dois être aigrie, meurtrie.
Ne crains rien.
Nous étions bien conscients que le pouvoir et ses alliés "ouoi-ouistes"
allaient tout faire pour diviser le "peuple de gauche".

Ne crains rien sur ce plan-là

Crains plutôt pour la santé
morale et sociale
des tenants de ton petit monde étroit,
arrogant et,
au fond,
bien médiocre.

Sébastien (PCF)

Messages

  • je ne comprends pas bien cette critique haineuse, Sébastien...

    ce que dit cette Sylvia semble être une assez bonne analyse, elle ne fait pas d’amalgame entre l’extrême droite qui a voté comme l’extrême gauche et il semble bien qu’il y ait deux gauches aujourd’hui, sans que ce soit le pouvoir qui l’ait décidé : la gauche est assez grande pour se diviser toute seule, elle l’a de nombreuses fois prouvé ....

    ne serait-ce pas toi, par tes propos venimeux, le médiocre, l’arrogant, l’aigri ??

    • Ce que dit Sébastien est la vérité en ce qui concerne la volonté du pouvoir de diviser ce mouvement qui vient de s’exprimer, porté par le NON de Gauche.
      Les moyens utilisés ont toutes les couleurs ultras, y compris celles de l’extrême centre !
      Un très grand nombre des articles de ce site le montrent, les petites graines de la division sont là et il faudra être bien vigilant pour empêcher ce poison de germer !

      Jean-Jacques POIGNANT.

    • .. je ne peux pas être arrogant. Je suis trop du peuple d’en bas pour cela.
      Je laisse ça à ceux qui sont bien en cour.

      Je peux être médiocre. Je ne crois pas trop, mais va savoir.
      Dieu (qui n’existe pas), seul, le sait.

      Aigri, sûrement pas !

      Mais en, colère, alors là, oui !
      En colère froide, comme beaucoup de mes compatriotes,
      ... mais combien de temps, encore, cette colère restera-t-elle froide ?

      Unir le peuple en un seul projet a toujours été un défi de haut vol. Les embûches, les erreurs, les maladresses, les renoncements et les contradictions ne sont pas rares. Tout bénéfice pour le pouvoir, plus petit en nombre mais plus grand en moyens, qui peut, à loisir, comme en cet article, jouer et miser sur la division : ""Diviser pour régner, " quoi...

      On contuinue !

      Bonne soirée.

      Sébastien