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La CGT ménage les syndicats signataires de l’accord sur le marché du travail

Publie le samedi 19 janvier 2008 par Open-Publishing
20 commentaires

« Entente ».

Le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, a confirmé hier sur Europe 1 la décision de son syndicat de ne pas signer l’accord sur le marché du travail qui « sera formalisée à l’occasion d’un vote le 29 janvier ». Mais il a souligné aussi l’« entente intersyndicale » lors des négociations sur le marché du travail face aux « ambitions du patronat », une entente que la CGT « n’a pas toujours connue dans des négociations de ce type ». « L’activité de la CGT ne se limite pas à la mobilisation et à la protestation, ça consiste aussi à faire avancer la situation des salariés dans chaque lieu où nous prétendons pouvoir le faire », a ajouté le leader syndical, commentant la stratégie adoptée par la délégation cégétiste dans la dernière ligne droite de la négociation de l’accord sur le marché du travail (« Les Echos » du 11 janvier).
« Recommandation ».

Par ailleurs, à la veille de la décision officielle de son organisation sur ce texte, déjà paraphé par FO, la CFTC et la CGC, le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque, a défendu l’équilibre de l’accord sur RMC. A la question « Allez-vous signer l’accord ? », il a répondu : « Je souhaite qu’on le fasse », ajoutant que sera « la recommandation » qu’il fera au bureau national, mais qu’il « respecte le débat ».

http://www.lesechos.fr/info/france/4673735.htm

Messages

  • C’est la guerre : quand est-ce que la direction de la CGT s’en rendra compte ?

    la stratégie d’union avec la CFDT est une connerie

    ménager la chèvre et le choux, c’est prendre la pente graisseuse du réformisme.

    On a certes moins reculé que ce qui était possible : la belle affaire, c’est une défaite majeure , mais la direction de la CGT n’a aucunement cherché à engager la bataille, enfumée par le calendrier des "réformes" (comprendre la casse généralisée des droits sociaux) d’un gouvernement à la dévotion du patronat.

    Accord du 11/01/2008 : position du bureau confédéral de la CGT (3/3)

    Lire l’analyse, et après avoir lu, comment peut-on encore excuser les collabos ?

    Quand le patronat voudra rétablir l’esclavage, ces confédérations négocieront le poids des chaines. Elles n’oublieront pas dans l’accord, d’obtenir le droit d’attacher le boulet

    Patrice Bardet

    • Le pb c’est que des prolos votent pour la CFDT. C’est pas par l’insulte qu’on peut les faire réfléchir ! Or le rapport des forces aves le patronat dépend directement de l’union des prolétaires.

      CN46400

    • Je ne pense pas que ce soit une insulte à qui que ce soit que de mettre à jour les traitrises avouées des confédérations, et notamment de la CFDT, toujours plus à droite.

      Si le blog de Fillon la stratégie d’union avec la CFDT est une connerie ne suffit pas encore pour comprendre

      C’est la guerre : quand est-ce que la direction de la CGT s’en rendra compte ?

      Mais en voici encore :

      Voici ce qu’écrit Jean Kaspar, ancien secrétaire général de la CFDT, comme contribution à la Commission Attali ( commission qui réunit 21 grands patrons, et le patron-syndicaliste Kaspar Jean )

      Quelle France, pour quel MONDE ?

      Depuis la fin du mois d’août, la Commission pour la Libération de la Croissance que préside Jacques ATTALI se réunit et dégage de multiples propositions.

      Certains diront : "une commission de plus qui s’ajoute à la longue liste celles qui ont été mises en place dans le passé, avec le succès que l’on sait ".

      Pour ma part je m’oppose à ce pessimisme et tiens à dire pourquoi.

      Dès le début de nos travaux, j’ai pu prendre la mesure de la volonté de tous les membres de la commission à sortir des sentiers battus, pour dégager des propositions hardies, novatrices et courageuses permettant à notre pays, comme le suggère Jacques ATTALI, de se rapprocher du taux de croissance moyen mondial qui se situe autour de 5%.

      Bien entendu, une telle ambition implique une mobilisation de tous les acteurs, bien des réformes, des remises en cause, une volonté de sortir des schémas de pensée du passé, de la lucidité et du courage.

      Au-delà de la référence à un taux de croissance, il s’agira d’expliquer pourquoi la croissance est nécessaire, comment la faire progresser et comment en répartir les fruits. On voit bien qu’une telle approche signifie en fait de savoir quelle France nous voulons préparer pour quel Monde.

      Au sein de la commission, j’ai pris ma part pour formuler des propositions sur des questions qui touchent à la méthode de gestion d’un processus de réformes, à la représentativité des organisations syndicales, aux conditions de validité d’un accord contractuel, à la représentation collective des salariés dans les PME ou encore à la nécessité d’assouplir les conditions d’ouverture des magasins le dimanche. Modestement j’essaie d’apporter le fruit de mon expérience pour contribuer à la production de propositions concrètes, convaincu que la nature du dialogue social contribue à la croissance.

      Certaines propositions émises par les membres de la commission vont remettre en cause bien des habitudes et bousculer de nombreux conservatismes. C’est aujourd’hui indispensable car le temps est venu, pour notre pays, de faire le pari de l’intelligence et de la confiance dans la capacité de nos concitoyens à comprendre, comme cela fut le cas dans de multiples autres pays, qu’il nous faut engager de multiples réformes pour créer plus de richesse, plus de solidarité, plus de justice, plus de liberté et plus de coopération.

      Je souhaite contribuer à faire de notre pays une communauté d’hommes et de femmes qui aient le goût de l’audace, de l’innovation. Un pays qui sache dépasser ses peurs, qui s’enrichisse des expériences des autres, qui ne craint pas la concurrence parce qu’il sait imaginer et promouvoir les solidarités nouvelles et qui n’a pas peur de l’étranger car nous avons besoin de lui pour imaginer notre futur commun.

      la suite : http://www.liberationdelacroissance.fr/files/contributions/jeankaspar.pdf

      Quand la CFDT accompagne Michel de Virville en 2003, chez St-Microélectronics, et prétend le combattre en 2007

      Accord « CDI de chantier » : les enjeux …

      Chronologie : Début 2003 : les négociations concernant les CDI de chantier ont débuté. Tout au long de cette dernière la CGT s’est totalement opposée à la signature de ce type d’accord. D’ailleurs la CGT avait clairement fait entendre qu’elle déposerait une plainte en pénal si cet accord était signé.

      Juillet 2003  : signature de l’accord par les syndicats CFDT, FO, CFTC, CGC.

      Novembre 2003 : la CGT rencontre l’inspecteur du travail pour présenter l’accord. Celui-ci conteste les contrats « CDI chantiers », et souhaite engager une procédure dans laquelle la CGT se propose de se porter partie civile.

      Fin novembre 2003 : les syndicats signataires rencontrent à leur tour l’inspecteur du travail pour avoir des explications sur sa position. Pour la CFDT cet accord a pour but d’améliorer le statut des intérimaires et non de prolonger la précarité sur le site qui est utilisée en permanence par la direction depuis de nombreuses années dans son processus de recrutement.Position de l’inspection du travail :D’après l’inspecteur cet accord tel qu’il a été négocié, contient de très bonnes contre-parties pour les intérimaires (primes, priorité d’embauche, …).Par contre il nous a clairement exposé le danger de voir cet accord s’étendre à d’autres entreprises avec le risque qu’il soit négocié au rabais même si notre fédération que nous avions consultée avait fait rajouter dans l’accord les termes nécessaires pour que cet accord ne puisse pas être reproduit ailleurs.Par conséquent il nous a annoncé qu’il allait porter les contrats « CDI chantiers » (découlant de cet accord) devant les tribunaux.

      Position de la direction :A ce jour, et en attente du procès verbal de l’inspection du travail notifiant le dépôt de plainte, les signatures de CDI de chantier se poursuivent.

      Par contre dès réception du PV, et malgré le fait que cet accord soit toujours applicable, la direction a l’intention d’arrêter la signature de ce type de contrats.Tant qu’une décision de justice n’a pas été rendue, l’accord reste en vigueur et doit continuer à s’appliquer !

      Si la direction souhaite ne plus appliquer cet accord, elle en prend la totale responsabilité et en assumera les conséquences …Nous rappelons à la direction qu’elle a toujours la possibilité de titulariser tous les intérimaires comme nous le demandons régulièrement depuis de nombreuses années …Le combat contre la précarité sur le site sera toujours parmi nos principales revendications, 0 % de précarité est notre objectif !!!

      http://hussonet.free.fr/conproj.pdf

      http://www.institut-entreprise.fr/fileadmin/Docs_PDF/travaux_reflexions/Dialogue_social/STMicroelectronic_edc.pdf

      Il en faut encore ?

      P. Bardet

    • Tu crois vraiment que je ne connais pas toutes les "déviances, trahisons et autres magouilles..." de La CFDT, FO et consort ? Mais je sais aussi que nombres de leurs affidés peuvent nous rejoindre dans certaines luttes, et que leur apport peut, souvent, être décisif. La vraie question est la suivante :

       Le vinaigre est-il le meilleur moyen pour attraper les mouches ?

      CN46400

  • La "balkanisation" syndicale, ça donne ça !

    L’éparpillement dans de multiples confédérations donne des votes de plus en plus minoritaires de salariés qui se syndiquent de moins en moins...

    Au lieu de servir les travailleurs par une diversité, cela les empêche de se solidariser.

    Et d’aucuns pensent que la cgt seule à ne pas signer serait, elle, traitresse ! ! ! Honte à ceux qui écrivent cela.

    Salut fraternel.

    le Renard Rouge

    • L’éparpillement dans de multiples confédérations donne des votes de plus en plus minoritaires

      Ces derniers temps, on n’a pas vraiment envie de rejoindre la CGT.

      Les appels incessants à la reprise du travail, ça fout un peu les boules.

      Heureusement qu’il y à des Sud, des CNT...

      Parce que sinon, on serait mal barré.

      Dand

    • "Heureusement qu’il y à des sud et des cnt"
      La seule utilité des sud et des cnt c’est de diviser les salariés et
      de renforcer un rapport de force favorable au patronnat.Rèvons un peu
      et rassemblons dans une seule confédération tous ceux qui s’oposent
      frontalement aux désirs sans cesse grandissant du MEDEF. La position de cette
      confédération serait plus près des réponses au besoins des salariés
      et éviterait de voir des orgas s’étripper sur la forme lorsqu’elle sont d’accord sur le fond.Après il ne resetrait plus qu’à faire fonctionner
      la démocratie au sein de cette confédération, si ce n’est pas le plus
      facile cela me semble possible, et l’on pourrait retrouver ce qu’il s’est
      passé pour le traité européen. encore faut il que tous soit prèt à
      respecter la vie d’émocratique : débat,vote,respect par tous du vote
      majoritaire. JP

    • La seule utilité des sud et des cnt c’est de diviser les salariés

      C’est étrange !

      Il me semble pourtant les appercevoir dans toutes les manifs.

      Elle est où la division ?

      La semaine prochaine, on en à 2 manifs, le 22 et le 24.

      Qui en est à l’origine ?

      Pourquoi ne pas unifier les actions ?

      Pourquoi ne pas focaliser les colères qui montent de toutes parts en une vaste riposte ?

      On va en perdre combien des jours de boulôt pour des actions dérisoires ????

      J’ai rien contre la CGT.

      mais j’en ai marre qu’on nous prenne pour des cons.

      Dand

    • respect par tous du vote majoritaire

      C’est pas ce qu’on appelait le centralisme démocratique, quand j’étais gosse ?

      Les français (ceux qu’ont voté) ont élu majoritairement Sarko.

      On ferme sa gueule ?

      Les français étaient majoritairement pour la peine de mort.

      on la rétablit ?

      Les français sont majoritairement hostiles aux etrangers.

      on cautionne les retours à domicile ?

      Les français regardent la star académie ?

      On noyaute la culture ?

      On fait quoi, encore, pour suivre les moutons ???

      Dand

  • Qu’est-ce que cela veut dire ?

    De la mauvaise foi ? L’ignorance de l’histoire syndicale en france ? La difficulté à comprendre la complexité de notre société ? Ou bien alors un ant-cégetisme viscéral ? Ou enfin de la rancoeur ?

    La CGT, ses militants sont au coeur de notre société.

    Ces dernières décennies sont dures pour le monde du travail.Le capitalisme, ses idéologues ont marqué des points. Les pays de l’est ont échoué, la social démocratie, en Europe a échoué, la gauche plurielle, en France, a échoué.

    Avec les fermetures de grandes industrie dans la sidérurgie, la métallurgie la classe ouvrière a subi de rudes coups. Dans le même temps, le patronat n’a pas ménagé les militants syndicaux, principalement ceux de la CGT.

    La pensée unique capitaliste avec les médias, dans les entreprises déploie d’énormes moyens de décervelage. Cela laisse des traces dans les têtes, y compris les notres.

    Résister est difficile. Cela exige du sang froid, de la patience, de l’intelligence.

    Alors que l’individualisme pèse comme une chape de plomb, alors que la grande majorité des salariés ne sont pas syndiqués, alors que nombre d’entre eux, les chômeurs, les précaires n’ont mêmes pas la possibilité de lutter, la CGT essaie de rassembler.

    Alors que la CFDT est toujours prête à trahir. Alors qu’à FO, quand ils sont minoritaires appellent à la grève générale et quand ils sont majoritaires collaborent. Alors que SUD a rajouter une organisation syndicale de plus la CGT essaie de rassembler.

    La CGT serait-elle donc parfaite ? Certes non. Avec son histoire son passé révolutionnaire qu’espère t-elle donc gagner dans des négociations où les revendications sont celles des patrons ?

    Ce n’est pas facile tout cela. La situation exigerait une grève générale mais comme chacun le sait cela ne se décrète pas. Et si d’aventure elle arrivait cette grève générale (évènement) il faudra que nous soyons prêts, rassemblés, unis, tous ensemble.

    Si nous nous y préparions en évitant la division, la rancoeur, la haine de l’autre, l’anticégétisme primaire.

    Salut camarades.

    Denis de Loire Atlantique.

    • Denis, tu as tellement raison . Il manque cependant une information : la direction de la CGT, dont tout le monde attend qu’elle rassemble les travailleurs, ne fait rien pour un tous ensemble. Alors inutile de parler de grève générale. Elle ne se décrète pas, tout le monde est d’accord. Mais beaucoup de travailleurs la souhaitent, et considèrent qu’elle se prépare, alors que la direction de la CGT fait l’inverse.

      Elle joue la négociation par entreprises (régimes spéciaux), après avoir abandonné de fait les 37,5 ans, saucisonne les actions, pour fatiguer et noyer les travailleurs...dans des négociations de recul des acquis, pas de conquête. C’est quand même pas la LCR, mais la CGT qui devrait exiger des mesures d’urgence qui unifient tous les travailleurs contre le MEDEF et Sarkosy, comme par exemple 300 € net d’augmentation pour tous par mois, ou un mini de 1500 € par mois

      Alors pourquoi sommes nous abandonnés, par la direction CGT dont on attend beaucoup et quelques autres dont on attend pas grand chose ? Parce que les dirigeants ne sont plus en phase avec les revendications. Parce qu’ils répondent aux intérêts strapontistes de la direction du PC et du PS.

      La seule solution : controler démocratiquement nos organisations, nous unir à la base pour un tous ensemble, construire à terme une seule organisation syndicale démocratique et de lutte, pas de négociation de prébendes dans les institutions du patronat et de l’Etat.

      DC

    • COMMENT ENCORE AUJOURD’HUI AVEC LE DÉCERVELAGE INHÉRENT A LA CLASSE "SALARIALE " ( LA PEUR , NOTAMMENT, DU CHÔMAGE, DE LA PRÉCARITE ...) ? APPELER A LA GRÉVE À LA GÉNÉRALE ET QUI ABOUTIRAIT A L’ÉCHEC ! UN SYNDICAT DIGNE DE CE NOM SE DOIT D’ÊTRE RESPONSABLE . TRAVAILLONS A LA PRISE DE "CONSCIENCE " ET SURTOUT A UN AUTHENTIQUE RASSEMBLEMENT ... CAR DIVISER , DIVISER IL EN RESTERA TOUJOURS ... DU NÉANT .
      ANGEL

    • Désolé mais la CGT n’est pas une mais traversée de mouvements contradictoires en plus que dirigée par un appareil puissant .

      La tactique développée par cet appareil n’a pas trouvé de solutions aux coups assénés par la bourgeoisie aux travailleurs. En grande partie d’ailleurs par le fonctionnement administratif, bureaucratisé, de l’appareil, à l’image de la plupart des autres confédérations.

      La question n’est pas la CGT et Fo, et SUD et CFDT et CNT, la question est que les directions de tout cela ne sont pas dignes de confiance et pour le moins inefficaces, les orientations poussées en avant n’aboutissent qu’au cédétisme.

      Fabriquer un dirigeant qui soutient le TCE est un puissant indice de problèmes réels.

      Les tactiques mises en jeu sont des échecs, les batailles hachées et peu efficaces, bref le syndicalisme est dans la merde.

      Il est fragmenté, divisé, affaibli . Les raisons ont les connait, le bureaucratisme, le sectarisme, les purges (de la CFDT pour SUD) , des tactiques douteuses , etc.

      On peut bien sur dire que c’est la faute aux autres, de Sud par exemple de ne pas être restés dans la CFDT qui les excluait (et qui n’auraient pas eu tellement de place dans la CGT telle qu’elle était), on peut également accuser une scission des communistes dans l’éducation nationale, etc etc....

      Comment sortir de ce merdier ? La concurrence et le tannage des autres ça ne marche pas. Ce n’est pas se taire ni s’abstenir de critiquer, mais ça ne marche pas.

      Les alliances de sommet ? On a vu ce que ça donnait.

      Il reste donc qu’il nous faut construire une même organisation syndicale où tout le monde serait à l’aise dedans, apte à agglomérer non seulement les syndicalistes mais également les non-syndiqués. Nous avons vu que lors du conflit sur les régimes spéciaux la division est venue d’en haut, de la mollesse et l’indécision des hauts qui étaient persuadés d’emblée qu’on ne pouvait pas battre Sarko...

      Les mouvements de muscle de chaque boutique, les grognements de mâles alphas contre d’autres mâles alpha ne servent à rien (ça se saurait sinon), et il faut constater que si l’indiscipline prévaut en haut, la discipline prévaut souvent en bas, seul le découragement dû la volonté de tous de se précipiter par la porte de derrière de L’Élysée et de diviser pour être le principal négociateur à fait baisser les bras du bas.

      Nous avons donc une possibilité et une seule, unir par en bas et vers le haut, alléger au maximum les appareils,....

      Dans toutes les entreprises pousser à des sections syndicales communes à la base qui prennent en main les affaires.

  • Ménager la chèvre et le chou ;alors que des pseudo-syndicats signent régulièrement tous les désidératas du medf et de l’ump.Ils est préférable d’avoir raison seul que d’etre "baisé" en groupe.momo11

    • j’ai oublié (?) de signer la photo-montage ci-dessus

      La CGT, je le répète, se fait enfumer par ces négociations. Les autres confédérations, sur ce sujet comme sur d’autres, n’espèrent qu’une chose : signer pour justifier leur existence (les financements patronaux sont un (le ?) véritable enjeu). Les ronds de jambe ne sont qu’un pas de danse nécessaire à la farce finale

      On est loin du syndicalisme rassemblé, défendant unitairement les intérêts des salariés. Il ne se fera jamais sur des logiques d’appareil au sommet. Ces appareils défendent une caste syndicale, se frottant amoureusement à l’oligarchie financière. Mailly en est le parfait exemple

      Le pire serait de laisser perdurer cette situation : elle montre ses limites, d’année en année, les trahisons de certaines confédérations sont de plus en plus flagrantes, gravement nuisibles à l’ensemble des salariés.

      La clef n’est bien évidemment pas dans les querelles de chapelle, mais éviter la confrontation sur les projets, donner un semblant d’unité à des thèses fondamentalement irréconciliables, c’est aller droit à l’échec

      P. Bardet

    • Il y a longtemps que la CFDT n’est plus un syndicat mais un vulgaire supplétif patronal. Dernier exploit de ces traîtres : porter plainte contre une organisation de chômeurs ! Eh oui, ils en sont là. Quant à leur chérèque en bois il était dernièrement invité à bâfrer par Bernard Arnaud, 1ére fortune de France, pour l’anniversaire de sa femme...

      Il est vrai que Bernard Thibault, quant à lui, s’affichait, au dernier festival de Cannes, en train de se prélasser devant la piscine du Majestic, avec deux gorilles... Mais pas d’amalgame. Thibault c’est pas (tout à fait) Chereque et la CGT c’est pas la CFDT. Enfin pas encore. Mais au train où ça va et le poisson pourrissant par la tête il conviendrait peut-être d’en changer (de tête) avant qu’il ne soit trop tard.

      Mais ces cinq ans perdus risquent de faire que après l’heure c’est plus l’heure : c’est pas en 94 qu’il existe une chance de refaire 89, l’Histoire ne repasse pas les plats.

    • ne mélangeons pas tout.

      La CGT est à l’origine du festival de Cannes. La culture n’est pas réservée aux nantis, quand bien même ils profitent de l’occasion pour dévoyer ce principe

      P. Bardet

    • La CGT est à l’origine du festival de Canes

      Oui...

      Au rauyôme des aveugles...

      (Je blague !)

      dand