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La "FAIM " du monde

Publie le samedi 28 juin 2008 par Open-Publishing
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de Félicien Michaut

La crise est mondiale. elle touche les 5 continents et les perspectives sont sombres.

En 2050, nous serons 9 milliards sur terre et il faudra produire 2 fois plus de nourriture qu’actuellement. Mais des populations entières n’auront pas accès aux produits de base et une génération entière pourrait être sacrifiée. Car les prix resteront à des niveaux très élevés au cours de la prochaine décennie. C’est ce que viennent d’annoncer la FAO et l’OCDE.

Il y a 860 millions sur Terre d’affamés. Mourir de faim reste, pour moi, le plus grand scandale de ce XXI siècle, car alors que des êtres humains meurent de mal nutrition, dans nos hypermarchés les étalages de nourriture débordent des étalages, alors que les aliments périmés sont jetés, au lieu d’être donnés, car la plupart du temps ils peuvent être encore consommés après vérification, selon les produits.

Dans certains pays, avec un seuil élevé de pauvreté, la sécheresse s’abat sur les familles, où, les mères devenues trop faibles pour allaiter, voient mourir leurs enfants affamés. Une autre cause est la guerre et ses millions de refugiés, puis arrivent les séismes comme les tsunamis, à cette longue liste, il faut rajouter, les réfugiés climatiques.

Une partie de la planète fait des régimes grâce à coup de spectaculaires budgets publicitaires, pendant que l’autre partie souffre d’une mal nutrition silencieuse.
Telle une écume sur la mer des indifférences, la préoccupation écologique est dévoyée par la publicité commerciale, le discours des politiciens et des communicateurs professionnels : " le climat se dérègle, le pétrole va manquer et surtout l’eau, le cadre de vie des humains se détériore et les déchets s’accumulent ".

Un terrien sur six souffre de ce fléau des temps modernes, les cataclysmes ou les guerres, ne sont pas seuls incriminés, mais faute seulement de ne rien avoir à manger, la mort est au rendez vous inexorablement. Comme si cette fatalité qui n’avait pas de nom désignerait ces solitaires comme cibles, égarés, abandonnés du reste de l’humanité. Ces pauvres erres cachés ou mendiants au milieu de la foule, deviennent invisibles aux regards des autres !

Il faut savoir que mourir de faim c’est mourir dans d’atroces souffrances, souvent c’est être contraint et forcé de manger des feuilles, et des racines. De plus, mourir de faim est une longue agonie faite de souffrance.
Un raz de marée sans caméra ni élan de générosité submerge le Niger, celui de la faim. Sous l’action cumulée d’une sécheresse qui rappelle celle des années 1980 et d’une invasion de criquets destructeurs de récoltes, la famine sévit dans l’ouest de ce pays sahélien, aux confins du Mali et du Burkina Faso. Des paysans privés de céréales pour cause de prix inabordables mangent des racines, certains creusent les termitières pour y extraire des grains de mil stockés par les insectes. Des millions de pauvres sans médicaments

Les enfants atteints par le manque de nourriture cessent de grandir leurs cheveux et leurs dents tombent, et leurs petits ventres gonflent. Une longue et douloureuse destruction du corps débute pour mener à la mort.
Les directeurs du Programme alimentaire mondial (PAM) et du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) ont lancé hier un appel devant le Congrès américain pour éliminer la faim et la malnutrition des enfants dans le monde, rappelant que 18.000 enfants mourraient chaque jour pour ne pas avoir été suffisamment nourris, " un affront à la conscience ".
Sur notre belle planète déjà si petite 1 enfants meurt de faim toutes les 5 secondes d’après la FAO.
Imaginez un tout petit enfant qui souffre au moindre de ses mouvements. Les muscles atrophiés et sa peau déshydratée se craquelle, beaucoup d’enfant meurent de cette façon sous le regard impuissant de leurs parents.

Egalement, les deux tiers des personnes sous alimentées se trouvent en Asie et dans le pacifique. A elle seule l’Inde compte 200 millions d’individus affamés. Même si c’est bien en Afrique que proportionnellement la famine fait le plus grand nombre de victimes.
Sur 10 victimes de la faim dans le monde 7 sont des femmes et des fillettes.
Et pourtant autant de mères qui mettent au monde 20 millions de bébés au poids trop faible toujours d’après la FAO. Un des cercles vicieux de la faim dans le monde c’est aujourd’hui le risque numéro 1 pour la santé mondiale. Un risque bien plus important que le SIDA le paludisme et la tuberculose réunis.
Michel Tarrier s’est déjà penché sur ce problème avec son livre très polémique : " Faire des enfants tue la Surpopulation : la vraie vérité qui dérange ".

Revenons sur les émeutes de la faim quand la planète se révolte. La révolution c’est la révolution des ventres vides qui est en marche. Un cri de colère mondial. Les " crèves" la faim se font entendre. On constate une Flambée des cours des produits alimentaires, la spéculation des banques sur les denrées rares et l’augmentations du coût du transport et de la fabrication à cause d’une planète qui se " shoote " au pétrole.
Déjà on observe une vingtaine de pays sur le bord du cataclysme humanitaire.
En ligne de mire par là où tout a commencé : Haïti ou devant le palais présidentiel les casques bleus perdent patience et finissent par tirer dans la foule résultat : 6 morts et une centaines de blessés .Haïti fini donc par s’embraser, par les prix du riz et du lait dans ce pays la majorité pauvre augmente de 50%. Dans ce pays, chacun survit avec une moyenne de 1 par jours. La rue a même obligé son premier ministre à se destituer. Le début de la guerre mondiale de la faim, le premier gouvernement est touché directement. Puis, le pouvoir se trouve à son tour menacé par les révoltés de la faim.
Au Cameroun, l’armée vient au secours de son gouvernement au bort de la chute. Des morts avec cette fois plus d’une quarantaine de morts, officiellement. Puis le pays des pharaons à son tour rentre dans cette danse macabre Où la mafia égyptienne arrive à spéculer sur le pain que le peuple ne peut que réclamer face à un gouvernement sans moyen d’action. Efficaces, les boulangeries font l’objet d’assaut car le pays est menacé de pénurie.
L’inflation du cours du prix du blé aurait mis le feu à cette poudrière déjà bien chargée. La rue affronte les forces de l’ordre dans un pays où la répression et très redoutée. Puis le Sénégal, le Burkina ou la Côte d’Ivoire avec ses manifestations des petites classe sociales qui se multiplient, et jusqu’en Somalie, même, où avec des gros billets de banque on ne peut plus s’offrir le minimum vital. En Afghanistan des personnes sont sous perfusions alimentaires permanentes. L’aide internationale est loin de pouvoir nourrir tout ce peuple ravagé par la guerre. Alors n’y aurait t’il enfin pas une raison de penser qu’il y a un choc alimentaire ? On aurait pu croire que si.

Dans une quarantaine d’année il y aura 9 milliards de bouches à nourrir, cette crise ne fait que commencer.

Le riz est devenu un luxe au Burkina Faso, où, paradoxalement il y n’y aurait pas de pénurie alimentaire mais une spéculation boursière mondiale. Pour exemple le sac de 50 kilos de riz a triplé, il coûte sur place 21 milles francs CFA, alors, que le SMIC local et a 30 milles francs CFA Même si le gouvernement fait des efforts et indexe des produits ceci ne se répercute pas sur la majorité des étalages.

Mais surtout tout continu d’augmenter dans le monde, encouragé par les spéculations alimentaires :
La Viande + 20 %
Le Sucre + 30 %
Le Blé + 40 à 60 %
Le Beurre + 60 %
Les Huiles Végétales + 80 %
(Src= FAO)

Il faut noter que le prix des céréales est côté en bourse.
Par exemple un céréalier peut vendre ses céréales au gré des ventes et il peut même, regarder dans quelles endroits où quelle période il peut en tirer le meilleur bénéfice.
Cependant qu’acheteurs et vendeurs se mettent d’accord pour vendre à la crié dans une bourse. Trader boursiers producteurs sont des spéculateurs qui font grimper les prix …
Ces dérèglements intéressent les banques d’affaires et les fonts de pensions, et de plus près les boursiers. Et on trouve là, des acteurs qui n’ont plus aucun lien avec le monde agricole sauf qu’ils n’ont plus qu’un seul soucis c’est celui de faire grossir les gros portefeuilles. Les matières premières agricoles deviennent une denrée rare, donc un bon investissement pour certains, tout comme des actions, des obligations ou des actions immobilières. Et puis on rajoute la crise des sub-primes, ou la crise du sub-prime, (en anglais subprime mortgage meltdown) est une crise financière et boursière mondiale, déclenchée en 2006 par un krach des prêts hypothécaires à risque aux États-Unis (les " subprimes "), révélée au monde en février 2007, puis transformée en crise financière mondiale à partir de l’été 2007.
Avec celles-ci, les investisseurs cherchant des placements plus rentables se sont rués vers les matières premières déversant des centaines de milliards de dollars ce qui a fait une explosion spéculative qui a participé grandement à perturber le cours des bourses des céréales.

Les banquiers, les fonts de pension sont les décideurs pour le monde agricole. D’après le professeur M.Greenberger qui nous dit que pour ces acteurs là il est préférable que les prix montent au plus haut. Nous voilà de plein pied dans la Word Compagny.
La hausse des prix de la bourse de Chicago aurait fait flamber le prix des céréales. L’agriculture répercute une situation de crise qui se fait ressentir dans une bonne partie du monde.

Et puis il ne faut pas oublier une fois encore la chine avec ces nouveaux riches qui eux aussi ont le droit de consommer comme tout pays développé. On remarque que l’on consomme davantage de viande maintenant. Même si les chinois ont fini par rejoindre les modes alimentaires occidentaux une partie de ce pays s’auto satisfait encore. Moins de riz mais davantage de viande, poulet œuf...
Mais tout ça n’est évidement pas sans conséquence si on fait les petits calculs,ce qui pose problème, c’est qu’en chine pour 1 Klg de Viande il faudrait 8kLg de céréales. Et la consommation de viande a été multipliée par 2, par habitant depuis 1980. On montre du doigt la chine pour essayer d’expliquer la flamber des prix alimentaires dans le monde, mais, l’impact sur les marchés mondiaux n’est encore qu’assez limité sur les marché mondiaux car en céréale l’auto suffisance de ce pays reste sa force. Mais voilà chez eux aussi les surfaces cultivables ne cessent de perdre du terrain. Une fois de plus l’urbanisation galopante et l’avancée du désert font perdre chaque année 1% des terre agricole Chinoise. Le gouvernement chinois fait déjà face à des problèmes de sécheresse dans une grande partie du pays. Alors comment ces 20% de la population mondiale vont pouvoir vivre avec seulement 7% des terres cultivables ? Un équilibre de plus en plus fragile. Ne pas oublier que les événements de la place Ti Amène avait pour point de départ une augmentation des prix en 89 de 25%. Ce mécontentement avait généré le tragique dénouement historique, de cet homme écrasé par un char sur cette place. Encore une fois un l’enjeu politique devrait maintenir une stabilité sociale.

Et parlons des USA le pays ou l’on mange le plus au monde et oui ça ce passe comme ça chez …
Les quantités ingurgitées par les américains ne cessent d’augmenter.
Le pays des hamburgers est passé a celui des doubles, triples, quadruples hamburgers les portions augmentent encore. Des hamburgers atteignent même les 2000 calories. Et la nourriture américaine est dopée pas seulement aux OGM mais aux stéroïdes.
Une industrie alimentaire qui fait de leurs habitants des obèses, complètement influencés par les publicitaires. Des assiettes remplies de nourriture industrielles, à ce propos me fait penser à Tricatel ( film : L’aile ou la cuisse) et aurait pu devenir le maître du monde.
Dans ce pays on confond quantité et qualité il faut des proportions gigantesques là-bas pour en avoir pour son argent.
Et sans oublier les sodas ou les quantités ne doublent pas mais triples. _ Et l’abondance, le rêve américain ne serait-il pas plutôt devenu la gloutonnerie.
La moitié des aliments fabriqués au USA finissent à la poubelle.

Alors quand l’on ne contente plus de consommer les céréales maintenant on veut nourrir notre parc automobile.
Les céréaliers d’aujourd’hui me font penser au nababs du pétrole d’un autre temps. Au Minnesota il y aurait l’équivalent de la Suisse en champs rien que pour nourrir les voitures.
20 Litres au cent en moyenne pour les gros 4*4 américains voilà le premier marché bien juteux pour ces nouveaux agricoles devenus prince du pétrole qui transforment le maïs en éthanol. Les distilleries géantes tournent 24h/24 mais ne suffisent déjà plus à satisfaire la demande.
1 tiers de la récolte qui servait avant à l’alimentation humaine est aujourd’hui engloutie dans les réservoirs d’essence.
Le scandale à mon avis est que la quantité de maïs pour remplir ces 4*4 énergivore suffirait à nourrir un homme pendant un an (Src L.Brown-Directeur de l’environnement)
Autre scandale la production d’un litre d’éthanol à partir du maïs nécessite 4 milles litres d’eau, toutes les nappes phréatiques des Etas Unis n’y suffiront pas.

Et pendant ce temps la population Africaine va doubler dans les 40 années à venir ce qui veut dire qu’elle va passer à 1 milliard 800 Millions d’habitants rien que pour ce continent.
Les pays riches tendront-il la main ?
D’après J.Diouf -Directeur général de l’organisation pour l’alimentation et l’agriculture des Nations Unis, Il faudrait revoir les investissements pour la matière de l’eau en Afrique il y aurait que 4% des terres arables qui seraient irriguées contre 38 % en Asie et donc cette agriculture de dépendrait uniquement que de la pluviométrie , ce qui reste encore aléatoire.

Et avec tout ça ne pas oublier que dans son propre pays on a faim sur les trottoirs quand d’autres sont toujours pressés. On supprime même des aides au resto du cœur, et on zappe quand ça nous dérange.

Qu’un homme dorme sur le bitume
ça n’a pas l’air d’inquiéter
Les cardinaux en costume
Derrière les vitres teintées
(Francis Cabrel - Les Cardinaux En Costume)

Le sommet du la FAO a Rome na semble t’il rien donner que du BLA BAL BAL BLA. Des il " faudrait faire " ou encore des " Ils faudrait que ça change "
Le sommet de Rome de la FAO a permis de recueillir plus de 6,5 milliards de dollars de promesses de dons pour lutter contre la faim et la pauvreté. Mais plusieurs points de désaccords persistent. Sur les biocarburants, le texte joue la carte du consensus mou, en affirmant seulement qu’il est " essentiel d’aborder les défis et les opportunités liées à leur culture ". Autrement dit, ni condamnation, ni encouragement, il faut continuer d’en discuter. (Src :RFI)
A noter, dans le même temps, l’absence de toute référence aux engagements pris lors de la conférence des Nations unies de Bali sur les changements climatiques, ou encore sur les subventions accordées par les pays riches à leurs agriculteurs.
Jean Ziegler est l’ancien rapporteur de l’ONU sur le droit à l’alimentation. Il est aujourd’hui membre du comité consultatif du conseil des droits de l’homme des Nations unies et auteur du livre L’Empire de la honte (édition Le Livre de poche). Il a déclaré dans le Monde du 06.06.08 a propos du sommet de Rome :
" C’est un échec total, c’est extraordinairement décevant, et très inquiétant pour l’avenir des Nations unies. Le sommet est assez unique dans l’histoire de cette organisation : plus de 50 chefs d’Etat et de gouvernement se sont réunis pour discuter de solutions concrètes à apporter à l’effroyable massacre quotidien de la faim, qui s’aggrave encore avec l’explosion des prix mondiaux des matières premières agricoles depuis cinq ou six mois. Mais le résultat de cette conférence est totalement scandaleux : l’intérêt privé s’est imposé, au lieu de l’intérêt collectif. Les décisions prises à Rome risquent d’aggraver la faim dans le monde, au lieu de la combattre. "

La surpopulation face à la spéculation il faudra bien du temps pour trouver un juste milieu.
Et les OGM soit disant pour lutter contre ce genre de crise se vendent à coup de semences à gêne auto suicide afin de racheter continuellement tout les ans ces achats qui eux aussi ne sont plus des produits agricoles mais uniquement boursiers. Pour les grosses sociétés qui profitent de la situation pour s’installer définitivement sur le marché et contaminer un maximum de plantations afin de revendiquer plus tard un brevet et d’ici là les agriculteurs ne seront même plus prioritaires de leurs propres champs.

Le monde est aux mains de stratèges
Costume noir, cravate beige
Ou turban blanc comme la neige
Qui joue de bien drôles de jeux.
(Francis Cabrel - Le Chêne Liège)

Félicien Michaut de http://evolutionnaire.free.fr/faim.php

Messages

  • La cravate, toujours obligatoire, y compris pour les dames (!), est même devenue du gris le plus triste : c’est celle qui a été "offerte" (avec les sous qui auraient pu payer un repas à un exclu de l’ANPE) aux députés de l’Aseemblée nationale !

    Desfois qu’ils n’auraient pas compris, on va le leur dire avec symbole. Celui-ci parle au coeur et non à la raison. C’est le langage de la propagande, de la publicité, appelée "communication".

    Message véhiculé :

     noeud coulant obligatoire pour vous pendre (c’est pour ça que les dames l’ont aussi).

     Grisaille obligatoire, car vous ne devez servir à RIEN, si ce n’est à exposer la vitrine d’une fausse démocratie.

    • Propositions pas difficile à mettre en oeuvre, mais qui auraient une forte portée symbolique, elles aussi :

       Que les députés "de gauche" aillent donc à l’assemblée vêtus d’une chemise, ou autre pull, ROUGE. Sans cravetouze évidemment. On s’habille comme on veut à l’assemblée ? Chiche !

      Toute réponse venant d’un élu disant que c’est anodin sera à considérer comme un manque de courage déguisé. Une fuite devant le symbole, quoi. Si c’est si anodin que cela, pourquoi les manifestations au Venezuela sont-elles des "marées rouges" ?

       Recueillir à l’entrée de l’Assemblée les cravates grises dans un panier. Mettre une étiquette, avec le prix du noeud coulant offert, sur un exemplaire. Le tout filmé. Porter le panier au secours populaire (filmer et publier) : les grisailles seront utiles aux pauvres cons que l’ANPE envoie chez des patrons pour postuler à un emploi de pingouin obeissant et terne, et qui n’ont pas de quoi se payer l’uniforme. Attention ! Ceci n’est pas valable pour les commerciaux cependant : ils doivent avoir un look plus joyeux et chaleureux (même quand ils crèvent de faim).