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La guerre entre les actionnaires et les salariés.
Publie le vendredi 15 février 2008 par Open-Publishing2 commentaires
Je lis cette nouvelle dans les brèves du Canard Enchaîné, le 13 février 2008, page 2 :
« Tout ne va pas si mal en France. En 2008, les sociétés françaises du CAC 40 vont verser à leurs actionnaires 31 milliards d’euros au titre des dividendes (La Vie Financière, 8 février). Merci pour eux ! »
31 milliards d’euros pour les actionnaires au titre des dividendes !
Les salariés ne sont plus prioritaires en France depuis belle lurette !
Ce sont les actionnaires qui sont prioritaires en France !
En 1978, les dividendes distribués n’étaient que de 5,9 % des salaires ! Minable !
Mais depuis 1978, les entreprises ont donné de plus en plus de dividendes aux actionnaires. En 2007, les dividendes distribués ont atteint le chiffre record de 21,9 % des salaires !
Regardez l’évolution des dividendes distribués par rapport aux salaires :
– http://www.alternatives-economiques...
Dans la guerre qui oppose les actionnaires aux salariés, les actionnaires remportent bataille sur bataille depuis 1978. Les actionnaires sont prioritaires pour nos dirigeants politiques : il faut que les salariés gagnent le moins d’argent possible pour que les actionnaires gagnent le plus d’argent possible. Par exemple, il faut que les caissières d’Auchan gagnent le moins d’argent possible pour que les actionnaires d’Auchan gagnent le plus d’argent possible. Pareil chez Michelin. Etc.
Messages
1. La guerre entre les actionnaires et les salariés., 16 février 2008, 00:21
Les salariés ne sont plus prioritaires en France depuis belle lurette !
Ce sont les actionnaires qui sont prioritaires en France !
Comment renverser la tendance ?
Et si les salariés se syndiquaient massivement, est-ce que la tendance pourrait s’inverser sérieusement et durablement ?
1. La guerre entre les actionnaires et les salariés., 16 février 2008, 15:03, par fot
Actionnaires de tous les pays unissez vous !
Et le salarié-actionnaire ? Qu’en faites vous ?
C’est l’alibi , le vecteur-multiple de la privatisation des services publics et avec la bénédiction des syndicats qui peuvent devenir gestionnaires de supers comités d’établisements. Ce sont les meilleurs apôtres de l’actionnariat salarié. (Voir France Telecom)