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La mort des abeilles met la planète en danger

Publie le mercredi 22 août 2007 par Open-Publishing
26 commentaires

De Paul Molga

Les abeilles s’éteignent par milliards depuis quelques mois. Leur disparition pourrait sonner le glas de l’espèce humaine.

C’est une incroyable épidémie, d’une violence et d’une ampleur faramineuse, qui est en train de se propager de ruche en ruche sur la planète. Partie d’un élevage de Floride l’automne dernier, elle a d’abord gagné la plupart des Etats américains, puis le Canada et l’Europe jusqu’à contaminer Taiwan en avril dernier. Partout, le même scénario se répète : par milliards, les abeilles quittent les ruches pour ne plus y revenir. Aucun cadavre à proximité. Aucun prédateur visible, pas plus que de squatter pourtant prompt à occuper les habitats abandonnés.

En quelques mois, entre 60 % et 90 % des abeilles se sont ainsi volatilisées aux Etats-Unis où les dernières estimations chiffrent à 1,5 million (sur 2,4 millions de ruches au total) le nombre de colonies qui ont disparu dans 27 Etats. Au Québec, 40 % des ruches sont portées manquantes.

En Allemagne, selon l’association nationale des apiculteurs, le quart des colonies a été décimé avec des pertes jusqu’à 80 % dans certains élevages. Même chose en Suisse, en Italie, au Portugal, en Grèce, en Autriche, en Pologne, en Angleterre où le syndrome a été baptisé « phénomène « Marie-Céleste » », du nom du navire dont l’équipage s’est volatilisé en 1872. En France, où les apiculteurs ont connu de lourdes pertes depuis 1995 (entre 300.000 et 400.000 abeilles chaque année) jusqu’à l’interdiction du pesticide incriminé, le Gaucho, sur les champs de maïs et de tournesol, l’épidémie a également repris de plus belle, avec des pertes allant de 15 % à 95 % selon les cheptels.
« Syndrome d’effondrement »

Légitimement inquiets, les scientifiques ont trouvé un nom à la mesure de ces désertions massives : le « syndrome d’effondrement » - ou « colony collapse disorder ». Ils ont de quoi être préoccupés : 80 % des espèces végétales ont besoin des abeilles pour être fécondées. Sans elles, ni pollinisation, et pratiquement ni fruits, ni légumes. « Trois quart des cultures qui nourrissent l’humanité en dépendent », résume Bernard Vaissière, spécialiste des pollinisateurs à l’Inra (Institut national de recherche agronomique). Arrivée sur Terre 60 millions d’année avant l’homme, Apis mellifera (l’abeille à miel) est aussi indispensable à son économie qu’à sa survie. Aux Etats-Unis, où 90 plantes alimentaires sont pollinisées par les butineuses, les récoltes qui en dépendent sont évaluées à 14 milliards de dollars.

Faut-il incriminer les pesticides ? Un nouveau microbe ? La multiplication des émissions électromagnétiques perturbant les nanoparticules de magnétite présentes dans l’abdomen des abeilles ? « Plutôt une combinaison de tous ces agents », assure le professeur Joe Cummins de l’université d’Ontario. Dans un communiqué publié cet été par l’institut Isis (Institute of Science in Society), une ONG basée à Londres, connue pour ses positions critiques sur la course au progrès scientifique, il affirme que « des indices suggèrent que des champignons parasites utilisés pour la lutte biologique, et certains pesticides du groupe des néonicotinoïdes, interagissent entre eux et en synergie pour provoquer la destruction des abeilles ». Pour éviter les épandages incontrôlables, les nouvelles générations d’insecticides enrobent les semences pour pénétrer de façon systémique dans toute la plante, jusqu’au pollen que les abeilles rapportent à la ruche, qu’elles empoisonnent. Même à faible concentration, affirme le professeur, l’emploi de ce type de pesticides détruit les défenses immunitaires des abeilles. Par effet de cascade, intoxiquées par le principal principe actif utilisé - l’imidaclopride (dédouané par l’Europe, mais largement contesté outre-Atlantique et en France, il est distribué par Bayer sous différentes marques : Gaucho, Merit, Admire, Confidore, Hachikusan, Premise, Advantage...) -, les butineuses deviendraient vulnérables à l’activité insecticide d’agents pathogènes fongiques pulvérisés en complément sur les cultures.
Butineuses apathiques

Pour preuve, estime le chercheur, des champignons parasites de la famille des Nosema sont présents dans quantités d’essaims en cours d’effondrement où les butineuses, apathiques, ont été retrouvées infectées par une demi-douzaine de virus et de microbes.

La plupart du temps, ces champignons sont incorporés à des pesticides chimiques, pour combattre les criquets (Nosema locustae), certaines teignes (Nosema bombycis) ou la pyrale du maïs (Nosema pyrausta). Mais ils voyagent aussi le long des voies ouvertes par les échanges marchands, à l’image de Nosema ceranae, un parasite porté par les abeilles d’Asie qui a contaminé ses congénères occidentales tuées en quelques jours.

C’est ce que vient de démontrer dans une étude conduite sur l’ADN de plusieurs abeilles l’équipe de recherche de Mariano Higes installée à Guadalajara, une province à l’est de Madrid réputée pour être le berceau de l’industrie du miel espagnol. « Ce parasite est le plus dangereux de la famille, explique-t-il. Il peut résister aussi bien à la chaleur qu’au froid et infecte un essaim en deux mois. Nous pensons que 50 % de nos ruches sont contaminées. » Or l’Espagne, qui compte 2,3 millions de ruches, est le foyer du quart des abeilles domestiques de l’Union européenne.

L’effet de cascade ne s’arrête pas là : il jouerait également entre ces champignons parasites et les biopesticides produits par les plantes génétiquement modifiées, assure le professeur Joe Cummins. Il vient ainsi de démontrer que des larves de pyrale infectées par Nosema pyrausta présentent une sensibilité quarante-cinq fois plus élevée à certaines toxines que les larves saines. « Les autorités chargées de la réglementation ont traité le déclin des abeilles avec une approche étroite et bornée, en ignorant l’évidence selon laquelle les pesticides agissent en synergie avec d’autres éléments dévastateurs », accuse-t-il pour conclure. Il n’est pas seul à sonner le tocsin. Sans interdiction massive des pesticides systémiques, la planète risque d’assister à un autre syndrome d’effondrement, craignent les scientifiques : celui de l’espèce humaine. Il y a cinquante ans, Einstein avait déjà insisté sur la relation de dépendance qui lie les butineuses à l’homme : « Si l’abeille disparaissait du globe, avait-il prédit, l’homme n’aurait plus que quatre années à vivre. »

 http://www.lesechos.fr/info/energie...

Messages

  • Merci et bravo à Paul Morga pour son signal d’alarme.
    Il suffit de discuter sur les marchés ou les foires agricoles (nombreuses sur les lieux de vacances)pour confirmer les craintes qu’il exprime.
    A quand une campagnes d’ampleur comparable à celle qui concerne les OGM ? A quand un programme de recherches complétant les études entreprises par l’INRA ? L’enjeu en vaut bien la chandelle !

    cidrolin.

    • Je suis surpris de me confirmer, à travers cette lecture, le souci de TOUS (chercheurs, professionnels, médias et politiques , mais surtout les médias) d’étouffer tout ce que nous devrions prendre comme un signal d’alerte.

      Je me demande souvent si notre inquiétude n’est pas trop tardive. Lorsque j’observe les changements de fréquences du Cosmique et du Tellurique, que je visualise les enregistrments des séismes ... je me dis qu’il est trop tard pour réagir.

      Si je vais plus loin dans mes réflexions, je me dis que, même une solution étant trouvée ... par manque d’unité planétaire son application ne saurait être exécutée.

      Je pense sérieusement que seule une réaction naturelle ENORME de la Planète entière pourrait la remettre en ordre.

      Ce qui me permet d’envisager la chose avec sérénité, c’est que j’ai la certitude d’assister à la fin de l’HOMO SAPIENS qui, après ces énormes turbulences deviendra l’HOMO CONSCIENS et ce avant même la fin de 2012.

      le Vieux Crabe ... qui vous salue bien !

  • Une vidéo qui fait le lien abeille/OGM

    le lien est à faire circuler...

    http://www.blip.tv/file/347281/

    Marco

  • Rappelez vous le Titanic ; Pour l’instant, le Monde en est à se disputer sur quel air doit jouer l’orchestre. Ce n’est que lorsque nous seront dans la dernière chaloupe sans possibilité d’atteindre la moindre côte que les riches et puissants, derniers occupants, commenceront vraiment à s’inquiéter...

  • Et on prétent que l’homme est l’animal le plus intelligent ??? Notre planète, notre terre que l’on devrait chérir, a laquelle on devrait apporter toute notre attention, cette terre qui a mie des millions et des millions d’années pour être ce qu’elle est ou du moin ce qu’elle a été puisque en quelques dizaines d’années tant de vies animales et végétales ont disparues de sa surface cette terre qui devrait être notre refuge en quelques décénies, l’homme, cet animal barbare veut complètement l’anéantir et au nom de quoi ????? au nom du fric, des dollars, du capital mais bon dieu on ne trouvera pas un insecticide qui puisse tuer le capitalisme.

    • Je crois que c’est Hubert Reeves qui a envisagé l’hypothèse suivante : le rôle de l’homme dans le Cosmos pourrait bien se limiter à une seule chose, détruire sa propre planète (et lui avec). Ce qui met simplement l’homme au niveau d’un quelquonque nuisible. Ce n’est peut-être pas qu’une hypothèse.

    • inutile d’être un savant pour ce rendre compte que l’espèce humaine est totalement nuisible.
      Tout ce que l’homme fait, a des retombées catastrophiques pour la nature.

      Lorsque toutes les plantes auront été contaminées par les OGM, elles seront incapables de se reproduire, donc les abeilles deviennent inutiles.

      Apprenons à survrivre en léchant les bottes des américains qui nous vendront ou pas, le droit de planter du blé, donc de vivre ou pas.

      Ouilya

  • et bien on l’attendait celle-là mais certainement pas d’une telle ampleur... Une fois encore on saisit là l’ambivalence d’une société capitaliste ruineuse de son milieu naturel : d’un côté les grosses firmes de pesticides qui vous répondrons "mais on va pas licencier" et de l’autre la nature salopée. Peut-être que l’Inra parviendra à repeupler le cheptel de nos chères bzzzz à partir de manipulation génétiques ; moi ça me fout le bourdon... Et si l’Albert (Einstein) avait raison ? Quatre années de fêtes non stop et bonne apocalypse connards de capitalistes !

  • LES ABEILLES SERAIENT-ELLES DEVENUES ANARCHISTES ?

    Y en a pas une sur cent et pourtant elles existaient
    Les ZZZ’abeilles...

    oui enfin bon, l’anachorète dirait la terre ne vaut pas un pôt de miel

  • Pourquoi diffuser la nouvelle que maintenant alors que l’on connait la raison et que celle-ci n’est pas signalée ?

    voir et deviner ?http://www.koreus.com/video/30-frelons-vs-30000-abeilles.html


  • Les abeilles ne butinent pas n’importe quoi, elles se cassent !
    Tout l’écho-système est bouleversé ; qu’elles qu’en soient les raisons, nous sommes devant le fait accompli !
    Le moins que l’on puisse dire, c’est que c’est la "dé-confiture" totale du potentat humain sur le règne animal, végétal, et minéral... UN ÉCHEC IRRÉVERSIBLE.
    En ce sens, la dernière partie de l’article ressemble à un avertissement proféré par un génie de son temps.
    Un jour, Albert Einstein visitait les habitants d’un village hopi(Hottevilla), quand il fut interpelé par un un journaliste qui lui posa cette question : "Monsieur Einstein, que fait un scientifique de votre niveau chez des indiens hopis ?" La réponse du chef ne c’est pas fait attendre. Elle est même devenue la photo la plus symbolique du maitre de la relativité : IL A TIRÉ La LANGUE !!! Comme le centre du calendrier "haab" maya...
    Putain 4 ans ?

    Taureau En Boule.

  • PARIS (AFP) - Le frelon asiatique semble avoir réussi à s’acclimater en France, au grand dam des apiculteurs, car cette grande guêpe carnassière constitue un redoutable prédateur pour les abeilles.

    Observé pour la première fois en novembre 2005 dans le Lot-et-Garonne, Vespa velutina aurait déjà colonisé la plus grande partie de l’Aquitaine.

    Son extension sur le territoire français est "fulgurante", souligne Jean Haxaire, l’entomologiste amateur qui, le premier, a identifié le nouvel arrivant. L’un de ses correspondants a ainsi repéré depuis sa voiture 85 nids sur la soixantaine de kilomètres séparant Marmande de Podensac.

    L’insecte aurait débarqué en France caché dans un chargement de poteries chinoises fin 2004. Moins de trois ans plus tard, son éradication semble d’ores et déjà impossible. "Le frelon asiatique est déjà dans les Landes, la plus grande forêt d’Europe", où il construit ses nids sphériques à très grande hauteur dans les pins, hors de portée des regards, relève M. Haxaire.

    La sous-espèce arrivée en France, "nigrithorax", vit naturellement en Chine, au Bhoutan, dans le nord de l’Inde, des zones avec un hiver marqué et un climat pas très différent de celui du sud de la France, relève Claire Villemant, spécialiste des hyménoptères au Muséum national d’histoire naturelle.

    "Vu le nombre de nids répertoriés cet hiver, l’espèce non seulement s’est très bien acclimatée, mais s’est aussi terriblement multipliée"... La faute à un taux de reproduction élevé et à l’absence de prédateurs.

    Long de 20 à 25 millimètres pour les ouvrières, jusqu’à 30 mm pour les reines, Vespa velutina est un peu plus petit que son cousin Vespa crabo, jusqu’à présent seule espèce de frelon représentée en Europe de l’Ouest.

    Les reines frelons sont impressionnantes, d’autant qu’elles volent en faisant beaucoup de bruit. Pour autant, l’animal est assez timide.

    "Le frelon fuit l’homme. Quand vous faites un pique-nique, jamais un frelon ne va venir tourner autour de vous", relève Mme Villemant, soucieuse de prévenir l’apparition en France d’une psychose comparable à celle qui avait saisi les Etats-Unis après l’arrivée des "abeilles tueuses" africaines.

    "Quant à la légende selon laquelle trois piqûres de frelon seraient mortelles, c’est totalement faux". Les dangers, notamment de chocs allergiques, sont exactement les mêmes que pour les abeilles et les guêpes, selon elle.

    Les problèmes présentés par Vespa velutina "ne sont pas des problèmes de santé publique", renchérit M. Haxaire, qui mentionne seulement une certaine nervosité de l’insecte dès qu’on se rapproche à moins de quatre mètres du nid.

    Les dangers présentés par le nouveau venu sont surtout d’ordre écologique - il existe un risque sérieux qu’il vienne supplanter l’espèce autochtone - et économique - pour les dégâts qu’il pourrait causer aux ruchers.

    Le frelon d’Europe s’attaque occasionnellement aux abeilles, mais se nourrit surtout de chenilles et d’autres insectes nuisibles. Son cousin d’Asie, lui, préfère consommer des insectes sociaux, abeilles notamment.

    M. Haxaire a observé Vespa velutina aux aguets devant des ruchers, avant de fondre sur une ouvrière et la dévorer. Difficile à chiffrer les dégâts, "mais il y en a toujours un ou deux en permanence à faire le guet", selon M. Haxaire. En Asie, il parviendrait à entrer dans les ruches pour dévorer le couvain ce qui, en France, pousserait à la ruine nombre d’apiculteurs, déjà secoués par la surmortalité de leur cheptel due aux insecticides.

    Pour M. Haxaire, l’épreuve de vérité arrivera l’an prochain. Le frelon d’Asie pourrait alors être présent "dans la moitié de la France".

    • "M. Haxaire a observé Vespa velutina aux aguets devant des ruchers, avant de fondre sur une ouvrière et la dévorer."

      J’ai pût observer ça chez moi depuis environ 1an, un essaim squatte le tronc d’un tilleul dans mon jardin (j’habite dans une petite ville du Lot et Garonne, dans le Sud Ouest).

      L’hiver dernier je suis allé voir ce que ca donnait, il devait y avoir une 10aine de rayons, certains je pense trés gros, mais je connait pas le volume de la cavité qu’elle sont trouvées, bref tout allait bien.

      Cette année, entre 6 et 7 frelons d’Asie guettent en permanence devant la ruche ,moins depuis j’en est eut quelques uns ^^ . Je les aient vus choper des ouvrières et leur couper la tete avant de les manger.
      Mais mon père à pût observer leur système de defense : Dés qu’un frelon tente de rentrer dans la ruche et se pose au bord (ca grouille d’abeilles aglunitées à l’entrée) elles lui sautent (volent) tous dessus et font un enorme tas par dessus et autour, le frelon est conpletement submergé.

      Il ne peut plus bouger et finit par mourir d’asphyxie. Ca à l’air d’être efficace, j’ai trouvé 2 cadavres intacts de frelons au sol en dessous de la ruche.

      D’ailleurs en voulant observer tout ca de plus près cet aprés midi, je me suis fait kamikazé par 4 ou 5 abeilles, elles m’ont pas raté...

      Bref, les pauvres abeilles prennent quand meme bien cher et elles meritent qu’on les defendent (meme si elles m’ont attaquées tout à l’heure), en dehors du fait qu’elles nous sont indispensables, elles le sont aussi pour une bonne partie du régne végétal et animal.
      J’éspere que cet essaim va se plaire chez moi et continuer a polliniser mes plantes, mes arbres fruitiers et le potager et ceux des voisins :D
      Je pensent meme rajouter des fleurs mélifères pour l’année prochaine

      Save the Bees, Save the World ! Encore plus balèzes que les pom-pom girls !

  • Aujourd’hui les effets de 50 ans de promotion par l’état et les industrielles des pesticides sont de plus en plus visible, nombres de cancers, maladies neurologiques en forte hausse. Et oui toutes ces cochonneries nous affectent, nous sommes quand même une espèce du haut de la chaîne alimentaire.

    J’ai trouvé énormément d’information dans le livre Pesticides de Fabrice Nicolino et François Veillerette
    http://www.mdrgf.org/-lelivre/index.html

    Continuons à nous informer et à en parler autour de nous.

  • Nous vivons dans un environnement de plus en plus dégradé, et c’est là que réside l’essentiel du message véhiculé par cette information.

    les Abeilles disparaissent et nous allons disparaître à notre tour si nous ne sommes pas capable de les protéger.

    Après les causes sont multiples, pas la peine de se perdre en conjectures entre les partisans de la thèse des frelons, celle de l’incrimination des pesticides, les pollens des Ogm, pollution nucléaire ou l’hypothèse non négligeable de l’influence des relais de téléphonie mobile. et je ne sais quoi d’autre.

    La cause est un ensemble de facteurs essentiellement technologiques.
    même si ces derniers peuvent ouvrir la voie à des parasites, champignons et pathologies diverses. Leur système immunitaire en prend un coup à l’image du notre.

    Nous sommes entrain de détruire la nature en la transformant en fric et nous risquons de nous retrouver à crever dans un désert stérile.

    Aux dires d’apiculteurs en grand désarroi avec lesquels je me suis entretenus l’effondrement des colonies dates des années 90 et il s’intensifie, pour ma part l’influence du téléphone portable n’est malheureusement pas négligeable.

    Comprenons l’essentiel nous sommes mal barré si nous laissons les abeilles crever, nous risquons de leur emboîter le pas…

    Au secours nous sommes fous. fous de fric, aveuglés…nous oublions l’essentiel respirer.

    Cette affaire dramatique je la rapproche de la disparition évitée par les indiens de leur vautours véritables acteurs de la salubrité de leur pays en tant que precieux charognards.

    Etant au bout de la chaîne alimentaire les pauvres vautours sont au première loge pour consommer les êtres morts traditionnellement de façon naturelle ou accidentelle, notamment ceux dont la mortalité est due à des atteintes morbides à l’environnement du style épandage de matériaux hautement toxiques, du style pesticides herbicides produits phytosanitaire, métaux lourds, radio éléments nucléaire ect

    Aujourd’hui les autorités indiennes et la population paysanne semblent avoir compris les
    facteurs qui ont conduits à une véritable hécatombe des vautours indiens et des mesures ont été prises et reprises par la population, en leur souhaitant de réussir à préserver cet animal au combien utile, au point que ça disparition entraînerai de graves problème sanitaire à l’échelle du pays.

    Nous serions bien inspiré, de suivre leur exemple, à propos de nos vitales alliées que sont nos amis les abeilles. il y a là urgence !

    JL Youpy

  • Bonjour,

    Nous allons faire court. Il s’agit des abeilles en ruches, les sauvages semblent trouver des endroits sans pollution. Après discussion avec un apiculteur finistérien, ses abeilles quittent de plus en plus leurs ruches depuis quelques d’années, ce qui correspond à l’installation d’antennes relais de téléphonie mobile sur un château d’eau avoisinant.

    On vous tiendra au courant...

    OED

    http://associationnationaleapursetap.centerblog.net

  • Bonjour

    Je suis un ouvrière frelon Périgourdin venu d’Asie. Je n’ai pas demandé à venir coloniser la Dordogne. Je me suis ou plus exactement mes ancêtres se sont retrouvé un beau jour sous le soleil aquitain. De notre part aucunes demande à venir vivre en Aquitaine. Ma bisaÏele maternelle à du se faire à l’idée suivant : elle était seule au milieu de nulle part en Lot et Garonne.
    Bon gré mal gré elle a du commencer son nid. Bien seule, avec le courage qui est le notre elle a pondu ses premiers œufs, et en bonne mère elle a élevé sa première nichée d’ouvrières.

    La suite (humoriste et satirique) est en cours d’écriture . . .http://www.frelon-asiatique.com/signalements/origine/frelon-perigourdin.html

  • Bonjour,
    Je m’occupe d’une petite revue concernant notre commune dans la Drôme de 45 habitants.
    Nous connaissons également le problème de la disparition des abeilles car j’avais moi-même
    une vingtaine de ruches sur mon terrain et malheureusement plus d’abeilles.
    Je voudrais sensibiliser les habitants de notre commune sur ce phénomène en faisant
    paraître dans notre revue votre article sur la mort des abeilles. Me donnez-vous l’autorisation.
    Je suis également présidente d’une association "Les amis du Patrimoine de CHASTEL-ARNAUD"
    qui a été créée notamment pour protéger, conserver, restaurer, embellir, étudier et animer le patrimoine de notre Commune. Avec mes remerciements. Annie de RICHAUD-TREVISSON