Accueil > Le NON est un oui à une europe qui n’existe pas

Le NON est un oui à une europe qui n’existe pas

Publie le jeudi 17 février 2005 par Open-Publishing
1 commentaire

Ce soir, DSK dans l’émission "100 minutes pour convaincre a dit :

"le NON est un oui à une Europe qui n’existe pas"

Que doit-on en penser ? Qu’il faut voter OUI parce que l’Europe sociale n’existe pas et qu’on ne l’aura jamais ? A quoi bon s’opposer pour des chimères ?

Socialiste véreux. Il est même prêt à donner la dissuasion nucléaire. A qui d’ailleurs ? A Bolkestein ?

DKS at-il lu l’article III-131 qui indique que "en cas de guerre ou [...] de menace de guerre", les États se consultent "pour éviter que le fonctionnement du marché intérieur ne soit affecté". Aucune disposition n’est prévue pour assurer prioritairement le maintien de la paix, si nécessaire au détriment du marché intérieur.

Notre dissuasion nucléaire au service de yahourts Danone, des biscottes Heudebert et des soupes Liebig. Quel formidable projet européen, Mr DSK.

Permets-moi de te tutoyer. Présente toi en 2007, j’aurais plaisir à voter ton concurrent.

Messages

  • DSK traduit une réalité que pas mal à gauche ont du mal à comprendre :

    Depuis le début, la "construction européenne" s’est faite par des sociaux-chrétiens et des chrétiens-démocrates.

    Cette "Europe" n’a jamais eu vocation à faire autre chose que servir le capital. Comme cet objectif ne peut rallier l’intérêt des exploités (3 Espagnols sur 5 se sont abstenus hier au référendum, score sans équivalent depuis l’avènement de la démocratie bourgeoise), on essaie d’amuser le gogo avec des thèmes comme l’entrée de la Turquie, et des commentaires des "journalistes" et des politiques qui insultent l’histoire européenne (la vraie).

    L’Europe n’a effectivement rien à voir avec l’Union européenne.

    Il est urgent que les tenants du non cessent de se dire "européens", parce que cela est compris par ceux qui les entendent comme une légitimation de l’Union européenne. Qu’il faudra détruire.