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Les grands barrages menacent aussi la couche d’ozone.

Publie le mercredi 11 avril 2007 par Open-Publishing
6 commentaires

Les grands barrages n’engloutissement pas seulement des kilomètres de terres et déplacent de centaines de milliers de personnes. Ils menacent aussi la couche d’ozone.

Des chercheurs ont découvert que les digues libèrent des quantités très importantes de gaz à effet de serre. Et c’est une trouvaille qui sème le trouble. L’énergie hydraulique ne serait pas si propre que ça.

Les incontournables climatologues du Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) – coordonnés par l’ONU – pourraient du coup élaborer un rapport spécial sur le sujet, l’an prochain.

Ce sont les mêmes qui sont en passe d’enterrer le traité de Kyoto sur les rejets de CO2. En février, ils ont confirmé que les hommes sont responsables des changements climatiques. Demain, à la veille du week-end pascal, ils s’adresseront aux décideurs politiques et réclameront un plan pour l’après-Kyoto, où le traité aurait encore un rôle à jouer.

Que vont-ils exiger après avoir décrété que l’impact des barrages sur le réchauffement planétaire est au moins aussi néfaste que celui d’une centrale à combustibles fossiles ?

Concrètement, le problème réside dans la biomasse contenue dans les lacs artificiels. Elle se décompose en émettant du méthane, le gaz à effet de serre le plus néfaste à ce jour.

Il est vrai que les avis des scientifiques divergent sur la dangerosité de ces émissions. Mais ils sont de plus en plus nombreux à évoquer un défi paradoxal : freiner la multiplication des grands barrages, alors que ceux-ci se placent désormais au centre des stratégies énergétiques des pays en voie de développement.

Que faire ? Dans l’incertitude, les projets mammouths vont de l’avant, au prix de drames humains, des dévastations culturelles et écologiques. Ce sont les pauvres qui souffrent le plus de ce phénomène. Mais c’est aussi le plus grand outil de coopération mondiale pour l’environnement qui risque d’être définitivement emporté par les flots. Kyoto symbolisait le « développement propre » et misait, de ce fait, sur les projets hydrauliques, source d’énergie non polluante.

Rien n’est plus déconcertant que l’incertitude dans les questions scientifiques. Il a jusqu’ici été facile de s’en prendre au système malsain des permis de polluer, qui permettent de continuer en toute bonne conscience, qu’on soit chef d’entreprise ou simple automobiliste, d’augmenter les émissions de CO2.

Il sera autrement complexe de démolir l’un des monuments de l’énergie propre : le barrage. La prochaine décennie sera marquée par ce combat étrange, mêlant espoir et déception.

 http://www.lecourrier.ch/index.php?...

 publié par R.B dans : "LA SCIENCE EST L’AVENIR DE L’HOMME"
 http://wwwlavie.over-blog.com

Messages

  • C’ est bien ce que je pensais, bientôt, il ne restera plus que l’énergie musculaire, pour enrayer le bouleversement climatique. Je sais effectivement que le barrage de Petit Saut en Guyane pour seulement 35 m de haut, a noyé près de 400 km2 de forêt amazonienne, soit 300 tonnes de biomasse / hectares, qui en pourissant dégage plein de ce dangereux méthane, et en plus, favorise la méthylation du mercure, empoisonnant ainsi toute la chaîne alimentaire. Greenpeace a prouvé que les centrales nucléaires, si on en étudie tout le cycle, construction comprise, dégagent aussi des gaz à effet de serre. Et même les éoliennes géantes, elles ne sont pas clean si on regarde sur le site www.ventdecolère.org. Quant aux photopiles, pour les fabriquer, c’est du high-tech hyper polluant et gros consommateur d’eau. L’ énergie solaire n’est donc pas une "énergie douce", fabricable à la main, artisanalement, à la maison. Au départ, c’est une technique militaire, pour fournir de l’énergie aux satellites. On est donc bien face à la nécessité du bouleversement total de notre civilisation, à moins d’être balayé dans le cadre de la sixième extinction de masse des espèces dont parle le docteur Belpomme dans son dernier livre : février 2007, Fayard, AVANT QU’ IL NE SOIT TROP TARD ; moi, cela m’arrange car je n’ai jamais cru que le travail en usine pouvait devenir paradisiaque, même dans une société communiste. Je vois donc d’un bon oeil la fin de la civilisation industrielle et le retour à une vie simple où on fabriquerait tout artisanalement. Ce serait plus écologique, et la vie serait plus conviviale, sympa.

  • Je suis tout à fait d’accord avec l’article à l’exception de son titre. Les grands barrages contribuent aux changements climatiques mais pas au problème de couche d’ozone. Le Méthane n’est pas un des gaz responsables de ce phénomène.

    • Il ne s’agit pas de la couche d’ozone (qui sert de filtre à certains rayonnements solaires cancérigènes), mais de gaz à effet de serre, gaz qui ont la propriété d’absorber les rayonnements infra- rouge et de diminuer de ce fait la quantité d’énergie rayonnée par la terre, ce qui provoque une augmentation de sa température. Le méthane est un gaz à effet de serre.

      Quand à Greenpeace, comme trop souvent, ils disent des conneries .

  • les " pets " de vache ça ne marche plus ??

    et cette guerre nucléaire contre l’Iran pour le 6 avril s’en est OU

    je dis et redis la pire des guerres c’est celle contre L’intelligence ,la bêtise crade va -t-elle

    gagner ??

    oeil de bison