Accueil > Marseille...syndicats contre une généralisation du conflit !!

Marseille...syndicats contre une généralisation du conflit !!

Publie le dimanche 9 octobre 2005 par Open-Publishing
2 commentaires

Thibault ne veut pas d’une généralisation du conflit, il envoie une missive à Villepin et renvoi les syndicalistes Marseillais à quai...

Les stratégies syndicales sont tellement pénétrables que l’on prend peur à lire l’édification des discours et autres diatribes...et l’on pressent l’abstraction comme un refoulement, un désengagement.

Au coup par coup gérons les forces, un jour là, un autre ici, division,corporatisme
et bureaucratisation ( donc verrouillage de l’émancipation collective ...) et tout le monde se retrouve à la mer...( après le 4 /10, le 22/11 et le 25/12 y se passe quoi ?

Que veulent vraiment les travailleurs ?

Quelques euros de plus par mois....certes ils sont pragmatiques...mais encore ?

Les chômeurs et autres précaires...on comprend la nécéssité de survie et notre lutte est la leur, mais trouver du boulot et le perdre dans six mois cela à-t-il un sens ?

Mais alors, on va se satisfaire de demi mesure, d’allégence, de soumission à un carnage programmé, auréolé d’une bénédiction de la sphère ( capital/état/finance)

Et vous travailleurs, salariés,chômeurs,précaires,étudiants vous voulez quoi ?
Comment vous faire entendre...?

Comment assurer la pérennité de vos désirs, de votre joie de vivre, d’être, de faire ?

Messages

  • Que Thibault ( la confédé donc) soit pragmatique ne m’étonnne pas outre mesure, même si nous sommes un certain nombre à vouloir la "généralisation du conflit", qu’il soit "emblématique".

     Combien sommes nous à nous activer ?
     avons nous fait dans nos syndicats ce qu’il fallait pour créer les conditions d’une lutte globale ?
     combien d’entre nous ont pris l’initiative de créer une "caisse de solidarité" ? (notre syndicat local a discuté positivement du principe - pas grand chose au regard de nos très faibles moyens)
     sommes nous globalement assez combatifs, solidaires ?

    Alors, un peu facile de nous en prendre à la confédé : c’est d’abord à nos faiblesses qu’il faut remédier.

    Trop facile :
     de penser que la CGT ( 700000 syndiqués, combien d’avis différents, combien de militants convaincus ? - 20 millions de travailleurs ! ) serait en mesure d’arrêter seule ce gouvernement.
     de prétendre que la CGT serait une "armée" qu’il sufirait de mettre en "ordre de marche"
     de rester sur le bord du "quai" en regardant le "train qui passe" (plus pour longtemps !) est bien confortable
     et d’appuyer sur les touches du clavier...n’est pas bien coûteux : c’est moins difficile que de faire un tract et de l’expliquer, de tenter de convaincre les collègues, voisins, amis

    Par notre inertie collective, nous participons à la dégringolade, à notre aliénation

    Taper sur les syndicats et singulièrement sur la CGT n’est certainement pas la SOLUTION

    Si on s’y mettait ?

    De celà, nous en sommes responsables !

    RESISTANCES !

    Patrice Bardet, délégué syndical Ufict-CGT (révocable par les syndiqués) CRAMNP

  • J’ai publié aussi à peu près les mêmes commentaires sur Indymédia Paris (ou Indy Lille)

    Il me semble que
     Bellaciao refuse systématiquement ce qui est de la polémique stérile et attaques personnelles
     qu’IMP est trop perméable à des amalgames douteux, crises de "boutons" qui n’avancent à rien (la modération s’améliore fortement, les contributeurs réguliers y contribuent)

    J’écris régulièrement sur la liste de diffusion d’IMP, et je ne cache pas ma préférence pour une modération drastique des commentaires, comme le pratiquent Bellaciao et Indy Lille

    Il me semble que la critique peut et doit être admise quand elle exprime un complément d’information, même s’il est en désaccord avec la position exprimée.

    Cet article fait la démonstration du procédé : il apporte une perspective de développement autre.

    Je suppose que c’est pour cette raison qu’il est accepté.

    En conclusion provisoire : Vive le débat, Construisons ensemble !

    salutations fraternelles

    Patrice Bardet