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Maxime Gremetz, patron indélicat ?
Publie le jeudi 13 octobre 2005 par Open-Publishing29 commentaires

Accusations de harcèlement moral, licenciement cavalier, outil de travail discrètement déménagé : le tableau rappelle certains conflits sociaux avec des patrons peu délicats. A une exception près : toutes ces accusations sont portées à l’encontre de... l’élu communiste Maxime Gremetz, par trois de ses collaborateurs.
Trois collaborateurs de Maxime Gremetz qui se disent victimes de "harcèlement moral" et de méthodes brutales du député PCF de la Somme, ont campé mercredi à Amiens devant sa permanence en signe de protestation.
Ces trois collaborateurs se plaignent notamment d’insultes de la part du député depuis un an et demi, a expliqué l’un d’eux, Vincent Gosset. "Il faut faire exactement ce qu’il dit, sinon c’est la foudre qui s’abat", a-t-il affirmé. L’un des trois a reçu une convocation pour un entretien en vue d’un licenciement pour faute grave, les deux autres s’attendaient à recevoir une lettre semblable, a-t-il ajouté.
Selon Vincent Gosset, l’inspection du travail est intervenue sans succès il y a quelques mois pour trouver une solution. La situation aurait empiré depuis l’arrivée d’une nouvelle collaboratrice soutenue par Maxime Gremetz. "On est arrivé hier et la serrure de la porte était changée. Il a emporté notre outil de travail, les unités centrales de nos ordinateurs", a affirmé Vincent Gosset, dénonçant des "méthodes utilisées par certains patrons d’entreprises".
"Maxime Gremetz mélange les genres"
Pour Frédéric Hardy, un des trois collaborateurs, également son attaché parlementaire, Maxime Gremetz "mélange les genres". "Nous sommes des collaborateurs parlementaires, pas des permanents politiques comme il en cherche à tout prix", a-t-il affirmé. Maxime Gremetz n’a pas pu être joint mercredi pour commenter cette accusation.
Le député comuniste est en conflit depuis plusieurs mois avec la fédération de la Somme du PCF, dont le premier secrétaire Joël Carliez a apporté, dans un communiqué, sa "solidarité pleine et entière" aux trois collaborateurs.
Messages
1. > Maxime Gremetz, patron indélicat ?, 13 octobre 2005, 09:57
Il est trés clair que la présence de maxime gremetz fait et depuis longtemps beaucoup de mal au PCF.
Vivement que cet individu disparaisse du paysage politique.
1. > Maxime Gremetz, patron indélicat ?, 17 juin 2007, 20:28
stupide m gremetz s est toujours battu et se battra tjours pour le peuple
2. > Maxime Gremetz, patron indélicat ?, 13 octobre 2005, 10:13
Minime a frappé une fois de plus , il est passé du centralisme democratique à l’anarchisme au sein du groupe à l’assemblée nationale , le voila qui applique maintenant des methodes de patron voyou , ( j’attends d’etre sur des faits ) mais’ils sont avérés , il faut exclure minime du groupe communiste et republicain .
en fait cet homme d’appareil pur sucre a decouvert la liberté avec l’effondrement de l’appareil il est dommage qu’il l’utilise d’abord contre son parti et ensuite contre des militants ;
claude de toulouse
3. les électeurs ont les élus qu’ils méritent puisqu’ils les élisent !, 13 octobre 2005, 10:56
les électeurs ont les élus qu’ils méritent puisqu’ils les élisent ! Ce n’est pas le seul exemple, loin de là, d’individu peut recommandable (pour différentes raisons) qui se retrouve dans une assemblée pour "représenter le peuple". Et même au plus haut de l’"état" un président incarne la "nation" avec 19% des "suffrages exprimés" au premier tour et sa pratique de la république des copains et des coquins bien connue depuis 35 ans. Ceux qui collaborent à la comédie électorale n’ont qu’à s’en prendre qu’à eux-mêmes.
1. > les électeurs ont les élus qu’ils méritent puisqu’ils les élisent !, 13 octobre 2005, 11:38
Le PCF est déjà assez triste comme ça, dégagez ce stalinien
2. > les électeurs ont les élus qu’ils méritent puisqu’ils les élisent !, 26 octobre 2006, 17:14
Qui sont soi-disant les STALINIENS ?
Pas Maxime GREMETZ, mais toute la bande actuelle depuis Robert HUE qui ont transformé le premier parti politique de France, en nombre d’adhérents, en un parti de lèches bottes de la sociale démocratie, de la droite et même pire, d’ailleurs la plupart des militants de valeur ont été contraints de quitter ce parti qu’ils aimaient tant.
Est ce Maxime GREMETZ qui a accepté l’ouverture du capital d’AIR FRANCE ? non c’est le joyeux tandem STRAUSS KHAN et le non stalinien GAYSSOT, quelle est la peine pour haute trahison ?
L’éclatement de la SNCF, les privatisations sous le gouvernement JOSPIN sont l’oeuvre de BUFFET, GAYSSOT et consort, alors aux donneurs de leçons je leur rappelle que seule l’extrême droite a vendu la nation (çà c’est appelé la collaboration avec l’Allemagne Nazi), et là le bradage au privé de dizaines d’entreprises publiques c’est quoi ?
Moi avant de porter un jugement sur ce dossier, je sais de quoi je cause, puisque conseiller prud’homme, je tiens d’abord à connaître l’intégralité des faits et des explications de chacun et seulement après je me permettrai de juger.
Pour ce qui est des attachés parlementaires liés au élus communistes, si ils ont les mêmes conditions de travail que dans les municipalités deladite obédience, çà doit pas être trop pénible, pour les personnels de nos comités d’entreprise çà baigne aussi et souvent ils ne cessent de se plaindre, mais aucun n’a travaillé chez un patron, ou à l’usine ou en liaison avec l’exploitation.
De même en ce qui me concerne, contraint de quitter le parti après 20 ans de bons et loyaux services, car évidemment comme Maxime, je parlais du SMIC, de luttes de classes, de socialisation des grans moyens de productions et d’échanges, de droit au logement décent et confortable pour tous, en fait être révolutionnaire.
Aujourd’hui les Staliniens c’est vous, vous trahissez tous les salariés de France et ce à quelque niveau que ce soit, vous avez accaparé le parti et l’avez vidé de son contenu, d’ailleurs vous n’avez rien à proposer aux travailleurs de ce pays pour 2007, et je crains le résultat à venir.
D’ailleurs ce que je dis est vrai puisque sans connaître les tenants et aboutissants de cette affaire, vous jetez en pâture le seul député ouvrier communiste et vrai communiste qui nous reste.
Mesdames et Mesieurs je ne vous salue pas, par contre Maxime je te salue fraternellement
Daniel de Montlouis sur Loire
4. > Maxime Gremetz, patron indélicat ?, 13 octobre 2005, 20:43
Je vois beaucoup d’entre vous vous tirez des conclusions hâtives sur un sujet que malheureusement vous ne connaissez pas.
Au lieu de "crier au loup", renseignez-vous sérieusement, et ensuite vous pourrez en tirer des conclusions.
Je vais donc vous éclairer un peu, vous donnez des éléments concrets, les voici :
– les collaborateurs de M. Gremetz ont eu une mise à pied, suite à une plainte d’une nouvelle collaboratrice embauché à mi-temps afin de les aider, les collaborateurs en place se plaignant d’avoir trop de travail.
– cette nouvelle collaboratrice a été victime, de leurs parts, d’insultes, de harcélement moral, et lui ont refusé tout accès aux dossiers et ordinateurs afin qu’elle puisse travailler.
– celle-ci a déposé plainte, a été en arrêt de travail pour dépression.
– M. Gremetz a reçu un courrier de l’inspection du travail ainsi que du syndicat de cette nouvelle collaboratrice lui ordonnant de protéger cette salarié en faisant respecter le code du travail, ils lui ont intimé de prendre des mesures face aux comportements inacceptables et inexcusables de ses collaborateurs.
– Faire respecter le droit au travail ainsi que le code du travail ont toujours fait partie des valeurs fondamentales du communisme... pourquoi donc cette fois ci, celà pose t’il autant de problèmes... C’est trop facile de salir... sans chercher à comprendre !!!
Ces collaborateurs se plaignent à leur tour de harcélement de la part de M. Gremetz... curieux, non ? Pourquoi si telle est la réalité ne l’ont pas t’ils fait depuis longtemps... ? Pourquoi donc le faire maintenant ??? Réfléchissez un peu... certains pensent que la meilleur défense est l’attaque... non ?
C’est facile de dire tout et n’importe quoi... surtout quand la presse est friande de ce genre de non-événement... ce qui me sidère c’est qu’il n’ a pas eu tout ce tapage et toutes ces réactions face aux licenciements des Flodor, des Abélia... curieux...
Conclusion : au lieu de brandir vos drapeaux sans couleurs ni odeurs, lisez, informez-vous, analyser... et là, mais seulement là vous pourrez donner votre opinion !!!
1. > Maxime Gremetz, patron indélicat ?, 13 octobre 2005, 23:52
« Faire respecter le droit au travail ainsi que le code du travail ont toujours fait partie des valeurs fondamentales du communisme... »
Je veux bien tout ce qu’on veut, mais cela est faux : le communisme, ce fut et c’est encore pour nombre qui s’en réclament l’abolition du travail, alors le code... C’est les luttes immédiates pour le pain, le syndicalisme, mais pas une valeur fondamentale du communisme
A preuve, Le droit à la paresse, de Paul LAFARGUE porte en sous-titre : Réfutation du droit au travail de 1848
Mais bon, vrai que c’est pas non plus le truc de Gremetz, éminent leader du mouvement ouvrier lâchement attaqué par les suppôt du Grand Capitâl’
2. > Maxime Gremetz, patron indélicat ?, 14 octobre 2005, 06:56
cher ami
tu as effectivement raison , quand Marx propose son analyse , le code du travail en france ou ailleurs n’existe pas !
mais tu joues facile sur les mots , les militants communistes ont été et restent des defenseurs du code du travail , et ils ont bien raison quand on voit l’acharnement du gouvernement et de la droite pour le demolir.
conseiller prud’hommal je vois tous les jours son interet absolu pour les salariés et dois je ajouter , parfois meme pour les patrons !!!!!
claude de toulouse
5. > Maxime Gremetz, patron indélicat ?, 14 octobre 2005, 13:27
Je voudrais savoir pourquoi les fameux 50 signataires qui se disent communistes font des pétitions que sur M.GREMETZ ?
Jamais je ne les vois devant les entreprises en luttes (ABELIA, FLODOR, AUBINE, TNT, etc). Jamais ils ne font de pétitions pour dénoncer les comportements odieux du Patronat et du gouvernement.
Je ne suis pas dupe....Ils veulent faire la peau de celui qui représente les salarié-e-s, il géne.
Pour information, les dirigeants de la FD PCF 80 ont engagé une procédure de licenciement contre un permanent qui est là depuis 30 ans sur le fait qu’il y a un PB d’argent.
PB d’argent dû au seul fait d’une gestion catastophique des mêmes licencieurs.
Au plan national la CGT (PRUDIS) vient d’être condamné pour avoir licencié un CGtiste, ils doivent le réintégrer.
Voilà que ce beau monde s’insurge lorsque deux salarié-e-s insultent une autre salariée et déclarent même qu’elle n’est là que depuis peu ! ! !
Faudrait laisser les anciens insulter sans vergogne ?
J’aimerai savoir ce que tout ce beau monde aurait déclaré dans un ou deux mois quant cette dame se serait mis en arrêt maladie pour dépression ou pire ? ? ?
Je crois qu’ils auraient dénoncé le fait que M.GREMETZ n’a rien fait alors qu’il était au courant ! ! !
Voilà encore une belle preuve de démagogie, il faut faire de la place, donner des leçons et jamais se regarder dans un miroir....
Ils nous font bien rire..... les salarié-e-s savent très bien que si M.GREMETZ a pris cette mesure de mise à pied c’est qu’il fallait le faire.
Le temps donnera encore raison à notre camarade.
Il faut raison gardé dans cette malheureuse histoire et n’oublions pas cette dame insultée est la seule victime.
1. > Maxime Gremetz, patron indélicat ?, 15 octobre 2005, 21:45
Je crois savoir que des trois collaborateurs en voie de mise à la porte par Gremetz, 2 sont dépressifs depuis des mois et que le 3ème a déclanché un cancer. Je crois savoir aussi que la "harcelée" n’a cotoyé ces trois bourots que quelques minutes. Pauvre Gremetz...
2. > Maxime Gremetz, patron indélicat ?, 16 octobre 2005, 11:45
Les 50 signataires ne sont autre que des élus communistes de la circonscription de Maxime Gremetz, dont son suppléant, le député maire honoraire d’Amiens, René Lamps, à qui Gremetz doit sa carrière, des maires, conseillers généraux, et conseillers municipaux. Il n’est pas juste de mépriser de la sorte ces signataires.
6. > Maxime Gremetz, patron indélicat ?, 14 octobre 2005, 16:28
C’est un homme pour qui la fin justifie les moyens !
Sa technique c’est la théorie du complot accusant une collaboratrice d’harceler alors que cette collaboratrice accuse gremetz de la harceler depuis 18 mois. Je crois qu’il est connu se donnant des airs de rebelles alors quil pratique le populisme.
C’est un conservateur par exemple il défend la chasse, voir les articles sur le sujet, il déclare chasser sur les terres du front national. Il s’est fait éliré à l’ARH avec les voix FN du conseil DE Picardie.
De nombreux collaborateurs ou anciens militants peuvent témoigner.
Mais la question que je me pose est la suivante : Pourquoi le PC qui perd beaucoup de militants n’arrive pas à se débarrasser des ses scories staliniennes ?
c’est lié, non ?
1. > Maxime Gremetz, patron indélicat ?, 14 octobre 2005, 16:53
J’ai l’impression qu’il y a mélange de la politique et de savoir si il fallait laisser deux salariés en insulter une autre ! ! !
si depuis 18 mois il y avait harcélement, pourquoi aucune plainte, aucun syndicat de saisi, etc.
Comment réagir si les salariés en question refuse le dialogue ?
La faim, permet à l’homme de prendre conscience qu’il doit manger, donc un moyen de prendre des kilos ! ! !
C’est nul, mais vu que sans informations chacun y va de sa contribution...
2. > Maxime Gremetz, patron indélicat ?, 14 octobre 2005, 22:05
Il convient, dans un sens comme dans l’autre, que les faits soient d’abord déjà établis.
....et de se garder de réponses automatiques de dénigrement comme de soutien en l’absence d’éclaicissements suplementaires...Même si les médias frétillent du sujet...
Copas
7. > Maxime Gremetz, victime d’une provocation ?, 15 octobre 2005, 11:08
"Pour Frédéric Hardy, un des trois collaborateurs, également son attaché parlementaire, Maxime Gremetz "mélange les genres". "Nous sommes des collaborateurs parlementaires, pas des permanents politiques comme il en cherche à tout prix", a-t-il affirmé." (cf. l’article publié ici)
En gros ces "collaborateurs parlementaires" se refusent à être des "militants". Tout est dit quant à leurs mentalités. Se prélassant dans les ors et le confort du parlementarisme bourgeois, ces petits messieurs se refusent à aller coller les affiches, ou tracter à 6 heures du mat’ devant une boite ! Et en plus ils se permettent de harceler une "militante" qui devait sans doute travailler un peu plus qu’eux, puis de se livrer à un odieux chantage vis à vis d’un député communiste. Questions : qui les paye ? Comment le camarade Gremetz a-t-il pu recruter une pareille engeance ? Qu’attend donc l’OSpé pour régler ce problème comme il convient ? Quand enfin sera-t-il donc remis de l’ordre dans ce merdier de l’appareil parlementaire du Parti, où se vautrent des petits-bourgeois héritiers (le grand-père ou l’arrière grand-mère résistant(e) et tutti quanti), qui n’hésitent pas une seconde à trahir le Parti en collaborant avec l’ennemi de classe ? Qui sont réellement en définitive ces mouchards infiltrés ?
1. > Maxime Gremetz, victime d’une provocation ?, 15 octobre 2005, 14:39
Je pense que ces collaborateurs, payés par l’Etat, refusent d’être des emplois fictifs. C’est tout à fait normal ! Gremetz se croit-il dans une république bananière ?
2. > Maxime Gremetz, victime d’une provocation ?, 15 octobre 2005, 21:57
France 2 vient de repasser des images de minime fonçant il y a quelques années au volant d’une voiture sous un chapiteau. Quelle terreur ! La violence avec laquelle il vire ses salariés ne peut donc en définitive pas nous étonner. Rassurons-nous, ce type de vestige d’une époque autoritaire révolue, celle de Brejnev, s’est enfin politiquement définitivement suicidé avec cette enième "affaire" le concernant. Paix à son âme !
3. > Maxime Gremetz, victime d’une provocation ?, 15 octobre 2005, 23:13
Qui va gagner ? probablement celui qui a été touché par la grace présidentielle !
c’est clair que lorsque employeur déménage les machines, l’informatique, change les serrures... c’est parce que il y a harcélement dans son entreprise ce n’est pas à cause des conneries que raconte grémetz sur l’exploitation capiatliste...
je reviens à sa majesté, la grace, la lettre du nouveau directeur du travail qui vient au secours de gremetz. Mais pourquoi l’autre a changé ?
gremetz c’est la connivence avec la droite...
4. > Maxime Gremetz, victime d’une provocation ?, 16 octobre 2005, 18:14
Dans l’édition du Parisien du 14 octobre 2005, tout est clair (et la photo est très expressive : M. Gremetz sort de sa permanence sans un regard pour ceux qu’il a licenciés). Il faut se fonder sur des faits. Maxime Gremetz licencie ses employés sans négociation, ni concertation alors que c’étaient des gens qui travaillaient pour lui depuis des années. Un communiste ne peut pas agir de cette manière, cela va à l’encontre de ses propres idées.
Maxime Gremetz est en train d’organiser son suicide politique en agissant de cette manière. Comment peut-il défendre des salariés qui luttent pour la survie de leur emploi et ensuite lui-même être un patron qui met à la porte ses employés ?
Il y a trop de contradictions : accepter les voix du FN pour avoir la délégation à l’ARH alors que Maxime Gremetz se faisait le fer de lance de la lutte anti-FN, maintenant il licencie... Tout cela devient intenable.
Qui peut croire que Maxime Gremetz est victime d’un sinistre complot visant à le déstabiliser ? Dans une même phrase il n’est pas rare de voir que tout le monde lui en veut et que tout le monde le soutient...
Le courrier picard du 13 octobre 2005 parle de harcèlement moral comme motif de licenciement, celui du 14 octobre 2005 parle du non-respect du droit de réserve. M. Gremetz ne sait plus quoi faire pour justifier un licenciement sec. Il n’y a aucune cohérence dans les propos.
Le voilà obligé de faire appel à la police pour se rassurer en allant à sa permanence alors que tout le monde est censé l’adorer...
Que fera-t-il à la prochaine manif pour défendre l’emploi comme celle du 4 octobre 2005 ? Il sera entouré d’un cordon de CRS ou de policiers en civil comme Nicolas Sarkozy quand il va à la Courneuve ?
M. Gremetz ressemble de plus en plus à un député de droite qui craint le peuple et qui se cache derrière les forces au service d’un ordre qu’il affirme combattre de toute sa fougueuse énergie.
8. > Maxime Gremetz, patron indélicat ?, 17 octobre 2005, 10:03
Maxime , il est grand temps que tu prennes ta retraite....Tu as voté des lois en ce sens , alors applique les à ta personne.Aurais-tu peur de la retraite ?Il est très clair que tu te trouverais un peu esseulé, et tu ne pourrais plus faire le Paon comme aujourd’hui et les portes se fermeraient.
1. > Maxime Gremetz, patron indélicat ?, 18 octobre 2005, 21:56
Donc il faut crier haro sur le baudet, ce galeux...
Je pense que certains confondent licenciement et mise à pied conservatoire, même s’il est vrai que cela se termine en général par un licenciement pour faute grave. Mais s’il y a eu harcèlement la faute grave s’impose. D’autre part le parti communiste n’est pas contre les licenciements il est contre les licenciements boursiers c’est autre chose.
Il faudrait se poser comme question de savoir pourquoi on met sur la scène un tel étalage. Est-ce que c’est parce que M. Gremetz a refusé de s’associer à la direction du parti communiste, comme l’ont fait certains après des "négociations de coulisse" ? M. Gremetz, même s’il a été présenté par le parti communiste, est un élu du peuple et non un élu de la direction du parti communiste. On peut ne pas aimer M. Gremetz, on se doit de respecter ses électeurs ….même s’ils sont chasseurs. Je m’amuse de constater que dans le parti il y encore des vierges effarouchées. S’ils ne sont ni aveugles ni sourds, ils connaissent forcément de nombreux cas où des dirigeants violent la propre légalité de leur parti, par exemple en ne convoquant pas certains militants aux réunions, les excluant de fait. A-t-on informé les adhérents du parti que P. Herzog n’était plus membre du parti en 96 et pourtant il a été préféré à A. Paillet aux avant dernières européennes ? C’était une information politique. Elle n’avait donc pas à être diffusée ?.
La fraternité chez les communistes était une qualité cardinale. Vu les propos écrits cela ne semble plus le cas : Est-ce encore une conséquence de la mutation ?
2. > Maxime Gremetz, patron indélicat ?, 19 octobre 2005, 08:46
Le problème, c’est que Gremetz accuse ses trois collaborateurs de harcèlement moral à l’encontre d’une nouvelle salariée que ces derniers n’ont cotoyée que quelques minutes, cellle-ci portant plainte contre ces collègues dés son entrée au cabinet Gremetz, ces mêmes salariés accusant leur employeur pour 18 mois de harcèlement moral. Qui est vraiment cridible dans cet afffaire, sûrement pas le patron, me semble t’il. Cette affaire est une bien triste cabable contre des salariés devenus vraissemblablement génants (et cela évite aussi à l’employeur de payer des indemnités de licenciement !). Il est clair que dans le concret cet individu n’a plus rien de communiste, ses beaux discours sur la défense des opprimés ne sont qu’artifices politiciens.
Pierre.
3. > Maxime Gremetz, patron indélicat ?, 19 octobre 2005, 10:06
La salariée dont il est question et qui accuse ses collègues de harcèlement moral avait déjà effectué plusieurs mois de remplacement quelques mois avant. Donc ces gens se sont cotoyés plus de "quelques minutes"... Même si aucun "dérapage" caractérisé n’avait eu lieu à ce moment.
De plus, une réunion préparatoire du secrétariat particulièrement houleuse avait déjà eu lieu la veille. Après que Maxime Gremetz leur ait annoncé l’embauche de leur "nouvelle" collègue, les collaborateurs de la permanence refusaient sa présence à cette réunion. Un des collaborateurs en place a même contesté la régularité de l’embauche de sa "nouvelle" collègue.
Enfin, suite à un entretien de la salariée dont il est question, des courriers émanant de la Direction départementale du travail ont été adressés à Maxime Gremetz. Des courriers recommandant... des sanctions disciplinaires. A moins de parler d’affabulation, des attitudes et propos vexatoires ont bien été tenus, qui ont dépassé l’acceptable.
Enfin, il n’y a pas eu de licenciement mais mise à pied conservatoire avec convocation pour un entretien préalable au licenciement. Nuance... Un arrangement pourrait donc dans l’absolu être trouvé. Ou aurait pu ?
Car au vu des développements ultérieurs, j’en doute aujourd’hui. En effet, le contrat de travail de ces collaborateurs prévoit une obligation de réserve. Obligation qu’ils ont publiquement bafouée depuis une semaine.
4. > Maxime Gremetz, patron indélicat ?, 21 octobre 2005, 11:19
On se coirait revenu au moment de la guerre froide. dès que l’on critiquait le système soviétique, on répondait :"oui, mais aux Etats-Unis c’est pire". C’est bien commode pour éviter tout débat critique, toute volonté de regarder les problèmes en face... Les fans de Maxime Gremetz ne sont visiblement pas sortis de la guerre froide. On fait mine de s’interroger sur le comportement de M. Gremetz et nous voilà partis sur une critique de la direction natioanle du PCF et de la présence de M. Herzog aux élections européennes !!! Impossible d’examiner en profondeur le problème du licenciement de trois personnes par un député se réclamant du communisme.
Pourtant M. Gremetz a fait changer les serrures en cachette, a fait déménager les ordinateurs (les outils de travail) ? Ce n’est pas la technique du patron de chez Flodor ? Si tout était limpide, si le licenciement se justifie, pourquoi agir en secret ? Pourquoi être aussi brutal ?
il faudra dire un jour à M. Gremetz qu’il y a une différence entre autorité et autoritarisme. L’autorité procède du respect que l’obtient par une action politique représentant ceux qui la soutiennent, l’autoriatrisme est un abus, c’est en fait se croire tout permis parce qu’à un moment donné on vous a reconnu une certaine autorité.
Aujourd’hui M. Gremetz n’a plus aucune autorité (il reste peu de communistes à se reconnaître en lui) et il essaie de façon pathétique de retrouver son ancienne aura par un surcroît d’autoritarisme. Ce qui nuit encore plus à son image. C’est le début de la fin...
5. > Maxime Gremetz, patron indélicat ?, 21 octobre 2005, 22:26
Donc, M. Gremetz aurait licencié abusivement 3 salariés. Les Prud’hommes, sans aucun doute, seront saisis et auront à juger de la cause des licenciements. Et s’ils jugent qu’ils sont abusifs, ils accorderont aux salariés les indemnités liées à la rupture (préavis et indemnités de licenciement) plus des dommages et intérêts pour licenciement abusif. Comme quoi un licenciement ne permet pas systématiquement à un patron d’éviter de payer des indemnités. Laissons la justice se faire. La guerre froide n’y est pour rien et M. Gremetz n’est pas l’Union Soviétique.
9. > Maxime Gremetz, patron indélicat ?, 23 octobre 2005, 11:50
Vous n’avez pu joindre Maxime Gremetz mercredi, affirmez vous.
C’est très probable mais peut-être auriez vous pu tenter votre chance le lendemain. D’autres y sont parvenus.
C’est toujours un peu embetant lorsqu’il n’y a qu’une version des faits. m^me si, le forum de discussion laisse la parole a toute les opinions ce qui est très bien et puis en plus cela m’a donné la possibilité de découvrir les compagni de bella ciao !
1. > Maxime Gremetz, patron indélicat ?, 31 octobre 2005, 21:39
Encore un pétage de plomb pour Gremetz - Journal officiel du 27 octobre 2005
M. Maxime Gremetz - Rappel au Règlement. Par une lettre adressée au Président de l’Assemblée au nom de mon groupe, je me suis étonné qu’on m’ait refusé hier soir une demande de suspension de séance, alors que je disposais de la délégation de pouvoir à cette fin.
Je tiens à m’assurer que les fonctionnaires du service de la séance ont bien reçu cette délégation aujourd’hui.
M. le Président - J’ai été parfaitement informé des incidents que vous avez provoqués à plusieurs reprises hier soir dans cet hémicycle, Monsieur Gremetz, allant même jusqu’à menacer la présidence : aucun député, de quelque banc qu’il soit, ne peut accepter que nous délibérions dans de telles conditions.
Je précise qu’il est de jurisprudence constante que des suspensions de séance peuvent être refusées quand elles sont à l’évidence de nature purement dilatoires. Le Journal Officiel en fait foi.
Par ailleurs, le Bureau sera saisi par le Président Debré de votre lettre. Je voudrais également souligner qu’il n’est pas d’usage de mettre en cause les fonctionnaires de cette maison, qui sont tous de très grande qualité et sont au service de tous. J’ajoute que je ne me laisse personnellement intimider par aucune menace, d’où qu’elle vienne.
2. > Maxime Gremetz, patron indélicat ?, 2 novembre 2005, 19:27
Pour qui se prend M. Gremetz ? Heureusement qu’il n’exerce pas le pouvoir...