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NICE laboratoire des dérives sécuritaires ?? (pétition)
Publie le vendredi 7 août 2009 par Open-Publishing6 commentaires

Ah ! NICE ! ...
la plage ... le soleil ...
Regardez l’envers du décor :
Non, la population n’accepte pas que chaque coin de rue soit truffé de caméras de surveillance, que les policiers soient équipés de pistolets "Taser" banalisant l’usage de la force sur les citoyen-n-e-s, et que les droits à la vie privée et à l’exercice des libertés soient menacés.
Non, stigmatiser les habitant-e-s des quartiers populaires ne permet pas de résoudre les injustices profondes, sociales, économiques et éducatives, qui ont toujours fait le lit de la désespérance et de de la violence dans notre département, en France et partout dans le monde.
Non, les habitant-e-s de notre région ne veulent pas que leurs enfants grandissent dans une atmosphère carcérale, avec des policiers qui débarquent dans les salles de classe (comme au lycée de Valdeblore cette année), avec des systèmes de contrôle biométriques pour accéder à la cantine et des portiques de sécurité à détecteurs de métaux que M. Estrosi voudrait voir se multiplier et se banaliser dans nos écoles dès la rentrée scolaire !
Comme si la jeunesse était devenue une menace et qu’il faille la juguler à tout prix en la faisant vivre comme dans une prison !
Parce que :
– Toutes les les analyses-bilans réalisées jusqu’à présent sur l’efficacité des caméras de vidéosurveillance, comme à Londres pour donner un exemple récent, démontrent que celles-ci ne jouent pas un rôle dissuasif sur la criminalité, ni ne font baisser la délinquance.
– Tous ces dispositifs répressifs ont un prix exorbitant, eu égard à leur manque d’efficacité, tant pour les communes que pour les établissements publics qui les installent.
– Cet argent public pourrait servir à renforcer l’aide sociale et scolaire, seules à même de répondre durablement aux problèmes de la criminalité et de ses causes.
– Christian Estrosi veut faire de Nice et du département des Alpes-Maritimes le laboratoire de la surveillance et de la répression urbaine.
– Cette expérience, si on ne s’y oppose pas ici, Nicolas Sarkozy la généralisera à la France entière.
– La jeunesse mérite mieux qu’une répression aveugle destinée à la rendre docile et muette.
– Personne ne peut vouloir vivre comme dans une prison, même si ses barreaux sont dorés.
NOUS DISONS NON A LA TRANSFORMATION DES ALPES-MARITIMES EN LABORATOIRE D’UNE FRANCE REPRESSIVE ET AUTORITAIRE !
Pétition lancée à l’initiative de
NICEA, NPA, ALTERNATIFS, MRAP, VIE et PARTAGE
la pétition est en ligne :
Messages
1. NICE laboratoire des dérives sécuritaires ???, 8 août 2009, 11:37
"Big Brother"... Taser... Karcher... Pour sûr ça rime !!! Et le prochain carnaval se fera sans (cagoules)... masques ???
2. NICE laboratoire des dérives sécuritaires ???, 8 août 2009, 12:02, par Copas
On ne comprend pas cette politique si on n’en apprécie pas son caractère de classe, d’une petite classe hyper haineuse, très minoritaire mais plus dominante qu’ailleurs dans les Alpes Maritimes.
En effet, on ne peut rien comprendre à un système autoritaire si on ne regarde pas qui il sert et comment ça marche.
La côte d’azur est une catastrophe sociale de première importance. les statistiques de l’INSEE , couplée au cout de la vie monstrueux et du prix du logement, montre que l’immense majorité d’une agglomération d’1 million d’habitants n’a que des miettes du tout-tourisme, économie aberrante dans une grande agglomération.
La pauvreté progresse à grands pas, les tensions s’accumulent, la dureté croit chaque mois.
La petite minorité bourgeoise, rentière, associée à une partie de la petite bourgeoisie, seules classes à profiter de ce système , pendant que les autres ont des CDD, des interims, des SMIG royaux, etc, essayent de défendre par tous les moyens leur domination et essayent de se protéger des réactions populaires, à tout prix.
Cette minorité bourgeoise et petite bourgeoise représente tout au plus 15% de la population , même si politiquement elle est dominante.
Les prémices de la crise ont fait dériver l’activité touristique vers la spéculation immobilière pure, la crise a transformé elle la Côte d’Azur en champ de bataille...
2 chiffres pour comprendre :
Sur un budget de plus de 400 millions d’euros, Nice, la ville d’Estrosi, dépense que 12 millions d’euros pour le logement.
Pire encore, Nice a dépensé pour ses seules caméras de sécurité, 8 millions d’Euros, ce qui, rajouté aux autres frais du sécuritaire dans cette ville, montre que le sécuritaire passe largement devant un des principaux problèmes locaux, le logement.
Autre élément de compréhension : l’interdiction des artistes de rue.
Cette tentative montre l’alliance des cafetiers et commerçants avec la bourgeoisie apeurée et friquée dominante pour écarter tout ce qui ressemble dans l’esprit paranoïaque de ces deux petites classes à un partage et une concurrence de domination.
La politique sécuritaire dans les Alpes Maritimes sous les coups de la crise économique capitaliste a un tour profondément de classe, de violence d’une classe dominante qui veut contrôler à tout prix, se doter de moyens pour écraser les conséquences d’une politique bourgeoise.
On ne comprend rien à une politique sécuritaire, surtout dans ce laboratoire qu’est la Côte d’Azur, quand on ne prend pas en compte sa dimension de classe.
Une association politique doit aider à comprendre le monde qui l’entoure. Ce n’est pas elle l’association de lutte contre le tout sécuritaire.
Elle doit relier cette politique sécuritaire aux autres éléments qui en explique les raisons et l’utilité pour une classe dominante hyper minoritaire locale.
On ne comprend rien au sécuritaire quand on ne le replace pas dans la violence d’une classe dominante, confrontée à une crise provoquée par le capitalisme, et localement particulièrement par la rente et le droit de propriété, la spéculation, un développement économique incapable d’apporter la moindre prospérité à ses habitants, dévoreur d’espaces naturels, bétonneur des terres , de la mer et des hommes.
Quand on attaque une politique sécuritaire, il convient d’en rappeler les commanditaires, leurs interets et comment ça marche...
Renverser une domination localement , se sera aussi en expliquant les mécanismes d’une politique qui aboutit à certains coins du département que des gens habitent dans des soupirails, des garages , payent des studios 700 euros, alors que le SMIG est l’échelle ordinaire du salariat.
Non, la politique sécuritaire ne sert pas à stigmatiser les habitants des quartiers populaires, très majoritaires, à Nice !
Mais oui cette politique sert la bourgeoisie directement pour dominer par la violence, il faut le dire et l’expliquer. Et si on indique cette volonté de domination, il faut bien en expliquer la classe qui en est la commanditaire .
C’est la bourgeoisie et des factions de la petite bourgeoisie à Nice, qui représentent, tous mouillés, un maximum de 15% de la population qui propulse le tout sécuritaire pour maintenir et proroger sa domination, continuer non seulement son exploitation mais également une orientation économique encore plus destructive socialement et écologiquement que les autres , le tout tourisme, dans une grande zone urbaine, sur des terres constructibles très limitées.
Reprendre la contre-offensive politique et sociale, ecolosocialiste comme le terme à la mode l’indique, sur la Côte d’Azur, ne peut se faire sans mettre en cause un système bien particulier du capitalisme, le tout tourisme, au service exclusif d’une classe dominante la bourgeoisie, et qui, devant les effets destructeurs de sa politique, tente de développer ses muscles et ses outils de violence.
Il y a cohérence entre sécuritaire et domination de classe sur la Côte d’Azur (comme ailleurs) , particulierement dans cette bande littorale urbaine étroite qui s’étend d’Arma di Taggia en Italie (un peu après San Remo) et l’Esterel.
Il faut en montrer les mécanismes.
Parler de sécuritaire c’est bien sur parler de la classe qui est visée, la classe populaire, mais c’est également et surtout parler des interets qui s’y expriment, ceux de la bourgeoisie.
1. NICE laboratoire des dérives sécuritaires ???, 10 août 2009, 18:57, par Narval
Vous ne vivez certainement pas à Nice.
Venez donc y séjourner et vous comprendrez que les niçois vivent chaque jour
avec un peu plus de peur au ventre, un peu plus de violences gratuites.
Ils s’enferment systématiquemet dans leur voiture afin de ne pas être molestés ou avoir leur sacs arrachés.
Aucune sécurité dans le tram ou le bus : hordes de jeunes qui bousculent, volent, agressent.
Je ne connais pas la solution, je ne sais si celles adoptées sont celles qui doivent l’être.....
Mais j’attends vos propositions afin que nous,les niçois, nous puissions vivre un
peu plus "sécuritairement".
Et je sais que la solution ne sera pas politique car les maires successifs n’ont pas réussi à faire chuter le taux des agressions et cambriolages en tout genre.
Je signe : une niçoise qui vivait en paix dans sa ville et qui n’ose même plus sortir de chez elle après avoir subi moultes problèmes traumatisants !!!!!!!!!!!!!
2. NICE laboratoire des dérives sécuritaires ???, 10 août 2009, 23:44, par Copas
Je vis et travaille sur la côte .
Rigolo, Lu rique si perdounou, lu paure si bastounoun. Rien de neuf et il y en a qui en redemande et n’ont toujours pas compris...
désolé mon vieux mais la politique d’Estrosi que tu défends et qui files du fric aux riches, dépenses plus de fric pour des flics et le sport que pour ce qui est utile, le social, c’est une impasse.
Tu dis toi même en filigrane en quelque sorte que cette politique est un échec malgré des sommes de plus en plus monstrueuses filées au sécuritaire.
D’ailleurs comme la politique de sarko en la matière. Plus il y a de flics, il y a de l’argent pour ça, et plus la délinquance augmente, donc .... il faut encore plus de flics, de répression, etc...
La solution est évidemment de cesser de faire du tout-sécuritaire qui, la preuve est du budget de Nice, coute plus cher que du social.
Cette ville devient un délire policier, tu dois être content : Pourquoi y a t-il encore de’ la délinquance alors ?
Ceci étant tu exagères sur la situation de la délinquance sur Nice. je n’ai jamais eu ce problème, tant à l’Ariane que avenue Jean Médecin.
Maintenant, au fond, lis-bien ce que j’ai dit et tu te rendras compte que les délires policiers de la mairie ne servent qu’à la petite classe paranoïaque qui met en coupe réglée la côte .
.............. et ne résolvent aucun des problèmes posés...
C’est un engrenage sans fin parce qu’on veut conserver le pouvoir, les énormes avantages d’une petite classe sur Nice qui représente même pas 15% de la population mais réussit à bien "embeliner" les gens pour qu’ils votent pour eux (faut habiter sur la Côte pour comprendre ce nom utiliser de Nice à la Ligurie).
Sans partage, sans une économie construite sur autre chose que le tout tourisme qui ne sert qu’à la micro-caste de commerçants et de rentiers, de spéculateurs de Nice, on n’avancera pas.
La politique sécuritaire dispendieuse est une impasse et se retourne toujours contre ceux, dans les couches populaires, qui la réclame.
Le "nous" les niçois me fait ricaner.
Les bourgeois qui rançonnent cette côte, qui en ont détruit l’écologie et qui sont incapables de produire un développement valable et humain, procurant un revenu décent, un logement décent à ses habitants , provoquent cette insécurité et je ne les considère pas comme des Niçois.
Tu peux multiplier les flics comme tu veux et la côte est ce qui se fait de pire pour ça en France, et c’est en même temps un des endroits les plus inégalitaires.
L’un va avec l’autre.
C’est bien, à Nice, la classe bourgeoise qui provoque l’insécurité. Elle pousse au choix policier car elle ne veut surtout pas partager. Et il y a des tas de "braves" gens qui marchent dans la pommade, avec le NiceMatin en chef d’orchestre et ses reportages bidonnés pour faire peur et donner justification à Estrosi de déballer toujours plus de policiers ....Se la rougna vi ven n’avès que da grata, le sécuritaire est une gale qui pousse à se gratter de plus en plus jusqu’à ce que plaies se fassent, irréparables.
Là, le sécuritaire est bien dirigé contre les plus pauvres (qui représentent plus que les bourgeois) . Il ne résout rien de la petite délinquance mais il produit de la délinquance d’état, attentatoire aux libertés et, au final, coute un prix disproportionné.
Copas
3. NICE laboratoire des dérives sécuritaires ???, 9 août 2009, 02:24, par Puma
De ce mécanisme de domestiquation de la jeunesse il en tire 2 groupes :
– Ceux qui sont le plus dociles, c a d qu’ils disent Amen au système qui l’écrase.Ils croyent naïvement qu’ils ont une place.Certes elle existe, celle de payer les pots cassés.C’est monstrueux mais ingénieux.
– Les rebelles, ceux qui ont la manie d’être répulsifs à l’autorité, qui savent que rien ne les attend de bien, et qu’il faudra mordre pour arracher le pain des bourgeois.
Je préfère me dire en dehors de tout ça, je suis déjà mort, je le sais, je l’ai programmé, j’ai tout fait pour me considérer comme mort.Je ne suis pas fier de ce que j’ai fait, c’était pas le destin, c’était la folie pure.
Nous, la jeunesse de France, on nous a volé l’espérance d’un avenir certain et heureux, nous devons nous venger.
Das war nun mal, wir müssen uns rächen.Aber die Hauptsache, dass man lebte.
(C’est ainsi, nous devons nous venger.Mais le plus important c’est que l’on ait vécut)
Puma, 19ans, coupable d’être schizophrène
4. NICE laboratoire des dérives sécuritaires ?? (pétition), 10 août 2009, 08:00
Cela se généralise, hélas.
Venez donc à Clermont-Ferrand profiter, sans absolument aucune raison, d’une fouille au corps en pleine rue par une police qui vous signale que "la france tu l’aimes ou tu la quittes", pendant que des petits nazillons paradent en ville en faisant le salut nazi . . . Où la même police vous confisque, toujours sans raison, votre boisson (sans alcool) pour la déverser, bien sûr sans aucune provocation, sur la rue . . . Où votre enfant de 14 ans, parti se promener en ville n’est pas sùr de rentrer à la maison parce qu’embarqué "pour rebellion" par la même police qui l’aura bousculé voire frappé.
Venez voir le circuit incessant des véhicules de police fonçant à travers la ville (dortoir) toutes sirènes hurlantes
On l’avait vu et entendu à la télé : "c’est pas vous les macs, les gars, c’est nous les macs". Et il suffit de voir les "faits divers" : proxénétisme, viol, trafic de drogue . . . "action ayant entrainé la mort" de nos "représentants de l’ordre.
N’oublions pas l’ organisation "occident" dans laquelle paradait "la bande de sarkozy de nagy bocsa" en 1968, leur chasse au rouge, leur haine du mouvement populaire, . . . de la population ! !
Il ne s’agit plus de pétition, mais de résistance.