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Pétition de soutien aux inculpés de Tarnac

Publie le jeudi 27 novembre 2008 par Open-Publishing
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Suite à la réunion du comité de Tulle en soutien aux inculpés de Tarnac,

veuillez trouver en pièce jointe la pétition que nous avons décidé de faire signer. Notre prochaine rencontre étant fixée mardi 9 décembre (à 20h30 salle Latreille à Tulle) il serait bien de les récupérer pour ce jour là.

Cordialement

Le comité de soutien de Tulle aux inculpés du 11 Novembre réuni le 24 novembre 2008, constate l’absence de preuves et les mensonges répétés de la police.

On parlait le 11 novembre de traces ADN, d’empreintes digitales etc...

Deux semaines après, les dossiers sont vides.

Nous condamnons les incriminations sans fondements et démesurés.

Nous condamnons l’utilisation du dispositif antiterroriste qui permet cette disproportion, cette injustice.

Nous exigeons la libération des cinq personnes maintenues en détention et le retrait du chef d’inculpation "TERRORISTE".

Nous exigeons le respect de la présomption d’innocence.

Une aide financière peut être apportée en envoyant un chèque libellé à l’ordre du
"Comité de soutien aux inculpés de Tarnac"

à l’adresse suivante :
Comité de soutien aux inculpés de Tarnac,
le bourg,
19170 Tarnac.

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Message transféré ---- Martine

*** Extraits de l’interview d’Eric Hazan pour Mediapart

http://video.filestube.com/video,638ccf72ce4a9d7403e9.html

http://video.filestube.com/video,1f8705e4639e2c0003e9.html

http://video.filestube.com/video,c0bdcc9ba0d2d3cb03e9.html

Pétition concernant les 9 inculpés de Tarnac

Cette "pétition" a été "lancée" par Eric Hazan ( auteur- entre autres - du livre "LQR, Lingua Quintae Republicae" ) , et les éditions de "La Fabrique" qui ont édité le livre de Julien C., aujourd’hui inculpé avec ses camarades.

http://www.lafabrique.fr/chronique.php3

Cordialement Martine la girondine

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Une opération récente, largement médiatisée, a permis d’arrêter et d’inculper neuf personnes, en mettant en ouvre la législation antiterroriste. Cette opération a déjà changé de nature : une fois établie l’inconsistance de l’accusation de sabotage des caténaires, l’affaire a pris un tour clairement politique. Pour le procureur de la République, « le but de leur entreprise est bien d’atteindre les institutions de l’État, et de parvenir par la violence - je dis bien par la violence et non pas par la contestation qui est permise - à troubler l’ordre politique, économique et social ».

La cible de cette opération est bien plus large que le groupe des personnes inculpées, contre lesquelles il n’existe aucune preuve matérielle, ni même rien de précis qui puisse leur être reproché. L’inculpation pour « association de malfaiteurs en vue d’une entreprise terroriste » est plus que vague : qu’est-ce au juste qu’une association, et comment faut-il entendre ce « en vue de » sinon comme une criminalisation de l’intention ? Quant au qualificatif de terroriste, la définition en vigueur est si large qu’il peut s’appliquer à pratiquement n’importe quoi - et que posséder tel ou tel texte, aller à telle ou telle manifestation suffit à tomber sous le coup de cette législation d’exception.

Les personnes inculpées n’ont pas été choisies au hasard, mais parce qu’elles mènent une existence politique. Ils et elles ont participé à des manifestations - dernièrement, celle de Vichy, où s’est tenu le peu honorable sommet européen sur l’immigration. Ils réfléchissent, ils lisent des livres, ils vivent ensemble dans un village lointain. On a parlé de clandestinité : ils ont ouvert une épicerie, tout le monde les connaît dans la région, où un comité de soutien s’est organisé dès leur arrestation. Ce qu’ils cherchaient, ce n’est ni l’anonymat, ni le refuge, mais bien le contraire : une autre relation que celle, anonyme, de la métropole. Finalement, l’absence de preuve elle-même devient une preuve : le refus des inculpés de ses dénoncer les uns les autres durant la garde à vue est présenté comme un nouvel indice de leur fond terroriste.

En réalité, pour nous tous cette affaire est un test. Jusqu’à quel point allons-nous accepter que l’antiterrorisme permette n’importe quand d’inculper n’importe qui ? Où se situe la limite de la liberté d’expression ? Les lois d’exception adoptées sous prétexte de terrorisme et de sécurité sont elles compatibles à long terme avec la démocratie ? Sommes-nous prêts à voir la police et la justice négocier le virage vers un ordre nouveau ? La réponse à ces questions, c’est à nous de la donner, et d’abord en demandant l’arrêt des poursuites et la libération immédiate de celles et ceux qui ont été inculpés pour l’exemple.

Pour participer à cette pétition écrire à lafabrique RHs lafabrique.fr en donnant son nom et sa profession (ou absence de profession)...

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inculpés du 11 Novembre

*** Un extrait des Guignols de l’info

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Sinon, n’hésitez pas à faire suivre le plus largement possible

Vous pouvez faire suivre ce message en html.

Cordialement, RESEAU 19, réseau militant.

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