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Poème : T’AS PAS LES COUILLES D’ALLER A ARGENTEUIL...

Publie le lundi 19 mars 2007 par Open-Publishing
14 commentaires

T’AS PAS LES COUILLES D’ALLER A’ ARGENTEUIL est un "poème asymétrique" de Brunz, dédié à un minable individu qui, malgré ses indigentes réclames anti-indigènes, n’a rien de décapant...

T’AS PAS LES COUILLES D’ALLER A’ ARGENTEUIL

T’as des idées de ministère
d’identité ou identitaire
De la djeunzesse plutôt rupine
Qui t’applaudit et qui opine

T’achète une turne à prix fort bas
Puis la revend comme un forban
La plus-value est enivrante
Dame Cécile est bien contente

Mais...

T’as pas les couilles d’aller à Argenteuil
T’as pas les couilles d’aller à Argenteuil...

T’as le black de service
Le rabzou de service
L’intello d’après-vente
Le Johnny coucou suisse

Les médias sont à ta botte
Le bruit de bottes te botte
Tu le reconnais ce bruit, Simone ?
Ou ce n’est pas demain la veille ?

Résigne-toi, minus tout-puissant
T’as pas les couilles d’aller à Argenteuil
Résigne-toi, et fais-en ton deuil
T’as pas les couilles d’aller à Argenteuil...

Messages

  • L’a pas les couilles d’aller à Argenteuil,

    Préfère les beaux quartiers d’Neuilly,

    Mais il pourra en faire son deuil,

    Il n’vendra pas notre argenterie,

    Car il l’aura profondément,

    Cet espèce de petit gland.

    JMH

    NB : C’est une tradition hongroise en politique comme en amour : hongrois qu’on y est, puis on y est pas.

    • bravo à brunz (toujours aussi décapant !!!)
      voilà qui est bien balancé dans la tronche du mari de Septicémia (euh je veux dire Cécilia ;-))
      à quand le prochain concert au fait mon cher ami ?
      bravo aussi à jmh pour la denrière strophe "marche hongroise" (hongroise les bras et on attend que ça se passe, bien sûr...)
      des bises rouges de louve
      Osémy

  • Poésie ou vomitorium j’hésite. Je patiente pour lire un même texte sur les fumisteries de la Royal. Je connais Mougins et sa maison, et Neuilly n’est rien de bien beau à coté. Craché à la tête des gens c’est toujours facile. L’injure gratuite est un art plus aisé que la réflexion simple face à la simple réalité. Dire autant de conneries sur un ministre montre qu’on est dans une vraie démocratie car dans bien d’autres pays quand on a des couilles on se les fait couper. Sarko est peut etre un salaud mais Ségo est une menteuse qui veut faire pleurnicher et donner de bonnes leçons alors qu’elle en est bien loin. J’ai habité Argenteuil et je sais bien ce qu’il en est et ce que vous voulez faire croire. Vous avez vous peut être des couilles mais vous n’avez qu’elles pour avancer si vous en restez là

    • CrachER à la tête des gens, pas "craché". Commencez par apprendre la grammaire française avant de lancer des mots trop gros pour vous (la "réflexion", aaah, nous avons affaire à un véritable intellectuel, certes un peu fixé sur ses petits instruments, mais bon)

    • Cher 83-156,

      tout d’abord laisse-moi te féliciter pour cette nouvelle primordiale qu’est le fait que tu aies habité naguère à Argenteuil.
      Cela te confère sans aucun doute une clairvoyance et une objectivité qui fait plus que me sauter aux yeux : elle me les crève !

      Les testicules coupées ne sont pas du ressort de la France, certes.
      Pas encore, en tout cas...
      Mais les enfants de Pétain sont toujours aux aguets, l’ami...

      Avant que quelqu’un ne tanne, pour la énième fois sur ce site, la tenancière de ce claque qu’est devenu le PS, fais un petit effort et souviens-toi, par exemple, d’un Victor Jara.

      Lui, c’est les mains qu’on lui a coupé.
      Dans un stade.
      En 1973.
      A’ la hache.

      Quel rapport, me diras-tu ?
      A’ peu près le même que le fait que je n’habite pas à Argenteuil...

      Néanmoins, sache que ton champion du tout-persécuritaire n’a pas eu DEUX MOTS pour condamner un tant soit peu le COLOSSAL ENCULE’ responsable de ce crime et de quelques milliers d’autres, au moment où il a cassé son immonde pipe, il ya quelques mois...
      Pareil pour la pipe pourrie d’un Papon...

      "Sarko est peut-être un salaud", écris-tu dans un éclair de lucidité.
      Complète donc ta fulgurance au plus vite, et jarte-moi vite fait bien fait ce "peut-être"...

      Bien à Toi

      Brunz

      ps : Des exemples de la salopitude de M.Sarkozy, il y en a pourtant des pleines brouettes... Sérieux, quand on te lis, hongrois rêver ! ;D

    • moi je prefere pleurer que l´on me les coupe (j´en ai encore besoin) bien a vous j-f

    • Désolé Brunz,

      Petite rectification historique : Victor Jara a eu les mains broyées à coup de crosse par le sinistre Lieutenant-Colonel Mario Manríquez Bravo dans le stade national. On l’a retrouvé le lendemain criblé de 34 impacts d’armes automatiques près du cimetière métropolitain.

      http://www.legrandsoir.info/article.php3?id_article=1945

      Le Pingouin francochileno

    • Cher Pingouin francochileno,

      j’en appelle à JMH, qui devrait être (hélas) également expert en la matière...

      Buonanotte
       :)

      Brunz

    • Brunz,

      Je viens d’avoir une rencontre au sommet et en tête-à-tête avec JMH, il confirme.

      Pingouin

    • Cher Pingouin,

      j’ai toute confiance en toi et JMH.

      Peux-tu cependant me confirmer que tout ce qui suit est de l’intox (histoire que j’arrête de refaire l’histoire), même si la barbarie demeure ?

      Bien à Toi

      Brunz

      « On amena Victor et on lui ordonna de mettre les mains sur la table. Dans celles de l’officier, une hache apparut. D’un coup sec il coupa les doigts de la main gauche, puis d’un autre coup, ceux de la main droite. On entendit les doigts tomber sur le sol en bois. Le corps de Victor s’écroula lourdement. On entendit le hurlement collectif de 6 000 détenus. L’officier se précipita sur le corps du chanteur-guitariste en criant : " Chante maintenant pour ta putain de mère ", et il continua à le rouer de coups. Tout d’un coup Victor essaya péniblement de se lever et comme un somnambule, se dirigea vers les gradins, ses pas mal assurés, et l’on entendit sa voix qui nous interpellait : " On va faire plaisir au commandant. " Levant ses mains dégoulinantes de sang, d’une voix angoissée, il commença à chanter l’hymne de l’Unité populaire, que tout le monde reprit en chour. C’en était trop pour les militaires ; on tira une rafale et Victor se plia en avant. D’autres rafales se firent entendre, destinées celles-là à ceux qui avaient chanté avec Victor. Il y eut un véritable écroulement de corps, tombant criblés de balles. Les cris des blessés étaient épouvantables. Mais Victor ne les entendait pas. Il était mort. »
      Miguel Cabezas (extrait d’un article paru dans l’Humanité du 13 janvier 2000).

    • Je confirme encore. Cela fait partie de la légende entourant Victor Jara. Tous les prisonniers du stade ne sont pas morts. Il est resté des témoins. Il a composé sa dernière chanson dans le stade dont je donne les premières lignes dans le lien. On lui a ordonné de se taire, il a continué. La suite est dite. Mais il n’a pas été assassiné dans le stade.

      JMH

  • La zique est en route ? le clip aussi ? car ça urge.... bientôt il sera trop tard et toute cette sorte de choses...