Accueil > QUELQUES CITATIONS TOUJOURS D’ACTUALITE

QUELQUES CITATIONS TOUJOURS D’ACTUALITE

Publie le lundi 16 juillet 2007 par Open-Publishing
2 commentaires

Voici quelques citations qui montrent, au fil des siecles et jusqu’à nos jours, la stabilité de la pensée capitaliste et son mépris pour le travail des hommes.

PATRICK BAUDRY (Président de la délégation ESPACE à l’UMP) ou comment le parti chiraquien voit les syndicat

“Les syndicats sont l’émanation du mal de notre État. les syndicats français sont des systèmes obsolètes , mafieux au financement opaque(comme l’UMP) et aux actions destructrices (comme l’UMP),qui vont à l’encontre des intérêts de ceux qu’ils sont censés représenter” Grâces à dieu il y a le MEDEF pour défendre les intérêts des salariés.

POUR LES PATRONS C’EST TOUJOURS LA FAUTE A LA PARESSE

Nous sommes en 1848, à la suite d’une longues lutte, la journée de travail vient de passer de 16 heures à 14 heures dans certaines entreprises lyonnaises. Pour le patronat c’est la catastrophe, ainsi qu’ils le disent dans une lettre adressée au préfet.

“Nous attirons votre attention sur les graves conséquences qu’auraient à subir nos industries si la loi venait à être appliquée. Vous le savez la main d’oeuvre, ici, est exigeante et hors de prix. Avec seize heures nous tenions à peine. Quatorze heurs précipiteraient les faillites (déjà le coût du travail insupportable).Nous attirons d’autre part, votre attention sur le fait que libérée plus tôt de sont labeur la main d’oeuvre n’y gagnerait pas en sommeil et en repos. Elle s’empresserait de rejoindre le café ou le débit de boisson et il y aurait fort à craindre pour les jeunes filles qui libre et désoeuvrées trop tôt le soir,risqueraient de se livrer à des actes que la morale réprouve.” Toujours la même sollicitude patronale pour le sort des travailleurs

En 1919 même rengaine avec la loi des huit heures définitivement adoptée.Voila ce qu’écrit un patront de l’électrochimie lyonnaise à propos de cette loi

”On en veut, décidément à ceux qui font la richesse du pays. Les patrons ne cessent de d’être pénalisés alors qu’ils sont la principale force de notre essor économique. Il est sur que notre industrie ne supportera pas ce nouveau coup...( encore l’insupportable coût du travail) Et que feront désormais nos ouvrier de tout ce temps vacant ? Débauche désoeuvrement fainéantise fréquentation plus assidue des femmes de mauvaise vie ? (Toujours cette obsession du bien être de la moralité des travailleurs) Décidément la morale n’est plus du coté du gouvernement. Faudra-t-il bientôt que nous transportions nos usine dans les colonies là où la main d’oeuvre est plus travailleuse. ( et voila l’histoire des délocalisation qui pointe son nez)

En 1938 quand DALADIER, par décrets- loi, supprime les quarante heures obtenues en 1936 l’argument retenu vaut la citation :
”Cette loi de paresse et de trahison nationale est la cause de tout les maux de notre économie. Elle a précipité la chute de la France. On ne peut avoir à la fois une classe ouvrier avec une semaine de deux dimanches et un patron qui s’étrangle à faire vivre le pays” (Daladier ferme soutient du Comité des Forges de l’époque rappelle tout à fait la triplette Sarko,Fillon, MEDEF) Extraits de l’HUMANITE du 20/11/2003

Voici encore ce qu’Henri SCHEINDER déclaré en 1896 au journaliste Jules HURET (dans HISTOIRE DE LA FRANCE de G. DUBY Ed LARROUSSE BORDAS 1997

“ QUESTION : Et la journée de huit heures ?

REPONSE- Je veux bien....Seulement les salaires baisseront ou le prix des produits augmentera,c’est tout comme. au fond la journée de huit heures c’est encore un dada du boulangisme.Dans cinq ou six ans on n’y pensera plus on aura inventé autre chose . Pour moi la vérité, c’est qu’un ouvrier bien portant peut très bien faire ses dix heures par jour, et qu’on doit le laisser libre de travailler d’avantage si ça lui fait plaisir.” (Cest à peu de chose près l’argument de la la triplette Chirac Raffarin MEDEF contre les trente cinq heures et la retraite à 60 ans : n’empéchez pas les salariés de travailler autant qu’ils veulent)

ULTRA LIBERALISME ET CHARITE OU COMMENT ASSURER LA PROTECTION SOCIALE

Déclaration de David BOAZ Vice président du CATO INSTITUE de Washinton un des plus influents groupes de réflexion (think tanks) libéral des USA. Extrait d’un interwiev au MONDE en 1997

“l’inégalité fait partie de la condition humaine......Une économie implique des gains pour certains et des pertes pour d’autres (que les meilleurs gagnent , malheur aux vaincus et pas de pitié pour les canars boiteux) La libéralisation de l’économie mondiale fera plus de gagnant que de victimes (mais il envisage sereinement qu’elle fera des victimes) même s’il ne faut pas nier qu’à court terme certains vont souffrir” (Mais certainement pas lui ce triste individu).

Mais ce grand “penseur” catholique au cerveau d’acier et au coeur de pierre estime que l’on peut atténuer tout cela et voici de qu’elle façon : ”On oublie souvent aussi que le libéralisme comporte une forte tradition de charitéqui est pour nous un moyen plus efficace d’aider les plus démunis que de confier ce rôle aux pouvoirs publics”( A bas la protection sociale et vive la charité) Et pour bien enfoncer le clou cet individu ajoute à propos du rôle de l’état :”.. l’intervention de l’état n’est nécessaire que dans les domaines de l’armée de la police et de la justice. Tout le reste peut être géré par le secteur privé”

Messages

  • Je vais me faire plaisir en enfourchant mon dada : ce qui montre bien l’imbécilité des patrons, c’est que depuis deux siècles que ces sangsues d’ouvriers leur boivent le sang et leur coutent des fortunes, empechant par la meme occasion l’extraordinaire accélération du progrès que permettrait une véritable liberté d’entreprendre, eh bien les patrons n’ont jamais eu l’idée lumineuse, simple, juste et facile à mettre en oeuvre de licencier tous les ouvriers. Les patrons sont des CONS, VIRONS-LES. VSB.

    • Juste un petit détail : Comme disait tonton Georges ne pas les confondre avec le meilleur ami de l’homme... D’autre part si ils veulent notre boulot trop payé je le leur donne.un jour ou l’autre il faudra bien en arriver à la grève générale .de ce c^té la bande au pouvoir va finir par nous aider.